Livre:Ollivier - L’Empire libéral, tome 14.djvu

TitreL’Empire libéral, études, récits, souvenirs
VolumeTome quatorzième : La guerre
AuteurÉmile Ollivier Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionGarnier Frères
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1909
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
Gallica
Fac-similésdjvu
AvancementÀ corriger
Série 1 ,  2 ,  3 ,  4 ,  5 ,  6 ,  7 ,  8 ,  9 ,  10 ,  11 ,  12 ,  13 ,  14 ,  15 ,  16 ,  17  (avec Table générale)

Pages

- - - - - 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 437 438 439 440 441 442 443 444 445 446 447 448 449 450 451 452 453 454 455 456 457 458 459 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 471 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 486 487 488 489 490 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 519 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 543 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 557 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 568 569 570 571 572 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 598 599 600 601 602 603 604 605 606 607 608 609 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 625 626 627 628 629 630 631 632 633 634 635 636 637 638 639 640

TABLE DES MATIÈRES


LIVRE XIV
Pages.
Avant-Propos 
 1
CHAPITRE PREMIER
LE GUET-APENS HOHENZOLLERN ÉCLATE — SON EFFET EN FRANCE ET EN EUROPE
§ 1. — La divulgation prématurée du complot compromet les menées de Prim. — Il se ressaisit et essaie d’enjôler Mercier. — Attitude et langage excellents de notre ambassadeur. Lettre de Prim à Olozaga 
 9
§ 2. — La nouvelle éclate à Parts comme une bombe (3 juillet 1870). — Dépêche de Mercier l’annonçant. — Gramont va l’apprendre à l’Empereur. — Surprise de l’Empereur. — Lettre de Gramont à Émile Ollivier. — Désespoir d’Émile Ollivier. — Le gouvernement de l’Empereur va s’efforcer d’écarter la candidature 
 20
§ 3. — Prim répond à nos protestations en convoquant les Cortès au 20 juillet pour l’élection du prince Léopold. A Berlin, Thile répond aux protestations de Lesourd que le gouvernement prussien ne sait rien de la question et il se dérobe. — Campagne de presse organisée par Bismarck 
 29
§ 4. — Explosion unanime de l’indignation française. — Doudan, Jules Favre, Jules Simon, Thiers, Gambetta. — L’opinion des hommes d’État étrangers est semblable à celle des hommes d’État français 
 35
§ 5. — La presse française. — Cet état de l’opinion ne décharge que la responsabilité de l’Empereur 
 40
CHAPITRE II
LES PRINCIPES DU DROIT INTERNATIONAL — LE CABINET DÉCIDE DE LES APPLIQUER A LA CANDIDATURE
§ 1. — Toute grande puissance s’interdit d’acquérir pour un membre de sa famille, sans le consentement de l’Europe, un trône vacant. Exemples nombreux. — Un gouvernement étranger a donc toujours le droit d’exclure un candidat appartenant à une famille régnante. — C’est à cette famille et non à la nation qui élit que doit s’adresser la protestation 
 54
§ 2. — Ces règles s’imposaient envers l’Espagne plus que partout ailleurs et au prince Léopold plus qu’à tout autre prince. — Prussianisme dynastique de ce prince 
 63
§ 3. — La France avait donc raison de s’émouvoir 
 70
§ 4. — Résolution du Cabinet français de restreindre la querelle à la candidature Hohenzollern et d’écarter tous les griefs anciens. — Fausse allégation des Allemands sur les motifs personnels de l’Empereur et surtout de l’Impératrice de repousser la candidature 
 77
CHAPITRE III
PREMIER MOMENT : DÉCLARATION MINISTÉRIELLE DU 6 JUILLET
§ 1. — Le Cabinet et l’Empereur cherchent les moyens d’empêcher l’élection du prince de Hohenzollern. — Difficultés terribles d’agir à cause de la date si prochaine du 20 juillet fixée par Prim pour l’élection de Léopold. — Impossibilité de réunir une conférence et aussi de négocier avec la Prusse. — Nous nous décidons, puisque nous ne pouvons traiter avec personne, à parler du haut de la tribune. — Nombreux exemples qui nous encouragent 
 83
§ 2. — Cochery, sur le conseil de Thiers, demande à interpeller le gouvernement (3 juillet). — Nous acceptons l’interpellation 
 92
§ 3. — Nous demandons à Le Bœuf si l’armée est prête. — Affirmation confiante du maréchal que si nous agissions sans perte de temps, nous pouvions vaincre 
 96
§ 4. — Nous examinons la question des alliances. — L’Empereur nous fait espérer celles de l’Autriche et de l’Italie 
 101
§ 5. — Rédaction de la déclaration. — Emile Ollivier la corrige. — Sa lecture à la Chambre (6 juillet) — La Gauche affecte d’y voir une déclaration de guerre. — Emile Ollivier en rétablit le véritable sens 
 107
§ 6. — Enthousiasme universel qu’excite la déclaration. — Le Gaulois, l’Opinion nationale, le Moniteur universel, le Figaro, l’Univers, les Débats, le Correspondant attestent cet enthousiasme. — Les journaux anglais font de même 
 115
§ 7. — Le ministère ne fait que redoubler d’efforts pour la paix. — Pressé par les manœuvres de Prim, il travaille de tous côtés à les déjouer. Démarche de l’Empereur auprès de Serrano 
 126
§ 8. — Démarche de Gramont auprès des puissances. — Démarche d’Olozaga auprès des princes de Hohenzollern 
 134
§ 9. — A la Chambre, la Gauche gêne notre action pacifique. — Au Sénat, excitation belliqueuse. — État d’effervescence du public parisien. — Langage belliqueux du Pays, de la Liberté, du Moniteur universel 
 142
CHAPITRE IV
SUITE DU PREMIER MOMENT — NÉGOCIATIONS AVEC LES PUISSANCES ET AVEC SERRANO
§ 1. — La Russie nous montre peu d’empressement. — Beust nous paye de paroles. — L’Italie est circonspecte. — Les États du Sud sont malveillants. — Le Cabinet anglais ne nous accorde pas l’aide qu’il aurait pu nous donner 
 151
§ 2. — Nos démarches à Berlin et à Madrid sont sans succès. — Cependant la négociation personnelle de l’Empereur et de Serrano a un résultat. — Serrano expédie son neveu Lopez Dominguez auprès des Hohenzollern 
 160
CHAPITRE V
SUITE DU PREMIER MOMENT — LA NÉGOCIATION A EMS
§ 1. — Nous sommes contraints, par l’attitude de Thile, d’envoyer Benedetti négocier à Ems. — Portrait de Benedetti 
 168
§ 2. — Bismarck voit avec colère Benedetti accueilli par le Roi. — Efficacité de la négociation avec le Roi. — Le Roi ne veut pas imposer la renonciation au prince de Hohenzollern, mais il essaye de l’obtenir par insinuation. — Nos instructions à Benedetti. — Elles demandent toutes la même chose 
 172
§ 3. — Entrevues de Benedetti et du Roi 
 180
§ 4. — Les atermoiements du Roi nous font croire à sa duplicité. — L’Empereur prend avec Le Bœuf des mesures pour la guerre 
 188
§ 5. — Démarche de Thiers auprès du marquis de Massa et de la duchesse de Mouchy pour offrir son concours à l’Empereur (10 juillet). — L’Empereur n’accueille pas cette démarche comme il l’aurait dû 
 191
§ 6. — Le Roi continue à faire espérer à Benedetti le désistement du prince, mais sans vouloir l’ordonner 
 195
§ 7. — A la Chambre, Emmanuel Arago reconnaît que notre déclaration n’était pas une déclaration de guerre. — La Droite devient de plus en plus belliqueuse. — Benedetti conduit sa négociation à Ems avec beaucoup de souplesse. — Le Roi s’engage officiellement en envoyant Werther à Paris 
 198
CHAPITRE VI
SECOND MOMENT — LA RENONCIATION — 12 JUILLET
§ 1. — Strat, l’envoyé d’Olozaga, se rend à Sigmaringen. — Il obtient du prince Antoine qu’il renonce pour son fils. — Le prince Léopold résiste. — Strat passe outre et fait expédier par le prince Antoine trois télégrammes : à Prim, à Olozaga, aux journaux de Berlin, annonçant la renonciation (11 juillet). — L’envoyé de Prim, qui venait offrir officiellement la couronne au prince Léopold, réclame un désistement officiel de ce prince. — Léopold refuse encore. — Scènes violentes entre le père et le fils. — Celui-ci se soumet et remet à l’amiral sa renonciation 
 206
§ 2. — Courroux dont Bismarck a poursuivi les auteurs de cette renonciation 
 213
§ 3. — Désespoir de Bismarck. — Il offre au Roi sa démission. — Le Roi persiste à accepter le désistement de Léopold et à terminer l’affaire 
 216
CHAPITRE VII
LA DEMANDE DE GARANTIES — 12 JUILLET
§ 1. — L’Empereur apprend le désistement pendant le Conseil des ministres et il nous le cache. — Émile Ollivier l’apprend à son tour en se rendant à la Chambre. — Olozaga vient l’y rejoindre et lui confirme la nouvelle. — Émile Ollivier la communique aux députés. Sa joie. — Mécontentement du parti de la guerre. — Clément Duvernois demande à interpeller le Cabinet sur les garanties qu’il stipulera pour l’avenir. — L’Empereur voudrait qu’Émile Ollivier présentât à la Chambre la renonciation comme l’œuvre du roi de Prusse. — Émile Ollivier croit plus sage d’attendre. — Il voit l’Empereur qui lui avoue que le roi de Prusse n’est pour rien dans le désistement. — L’Empereur, tout à la paix, promet à Émile Ollivier qu’on ne fera rien avant le Conseil du lendemain 13 
 227
§ 2. — Gramont reçoit par Olozaga le télégramme du prince Antoine. — Il est frappé de ses lacunes. — Dans son entrevue avec Werther, il essaye d’obtenir de celui-ci l’aveu que le Roi y a contribué. — Werther le nie énergiquement. — Explication de la prétendue lettre d’excuses demandée par Gramont et Emile Ollivier au Roi 
 242
§ 3. — L’Empereur trouve à Saint-Cloud la Cour très surexcitée. — Elle lui fait ressortir l’insuffisance de la renonciation. — L’Empereur oublie sa promesse de ne rien faire jusqu’au lendemain. — Il décide avec Gramont seul, sans aucun autre ministre présent, d’envoyer une demande de garanties. — Elle est expédiée par Gramont à 7 heures du soir. — Cette demande est l’œuvre de la Droite. — Elle manque de motifs sérieux. — Gramont à son retour à Saint-Cloud se convainc, par une conversation avec Lyons, de l’opportunité de cette demande 
 252
§ 4. — Émile Ollivier apprend par hasard la demande de garanties. — Sur ces entrefaites, l’Empereur ordonne à Gramont d’accentuer cette demande. — Émile Ollivier conseille au contraire de l’atténuer et de la restreindre au présent au lieu de l’étendre à l’avenir 
 265
§ 5. — Émile Ollivier se demande s’il ne doit pas donner sa démission. — Il en est violemment tenté. — Il se décide à rester au pouvoir afin de ne pas nuire à la cause de son pays et de neutraliser les effets de la demande de garanties 
 272
CHAPITRE VIII
QUATRIÈME MOMENT — LE SOUFFLET DE BISMARCK
§ 1. — Benedetti reçoit l’ordre de demander des garanties. — Il le désapprouve. — Il manque à son devoir d’ambassadeur en n’envoyant pas ses objections à son ministre. — Au contraire, il met du zèle à obéir. — Abordé par le Roi à la promenade, il le presse de donner des garanties. — Le Roi accueille mal ses instances et reste très courtois (13 juillet) 
 275
§ 2. — A Paris, un article pacifique du Constitutionnel affirme les résolutions pacifiques d’Émile Ollivier. — Le Bœuf, furieux de la demande de garanties, exige l’appel des réserves. — Ce serait la déclaration de guerre immédiate. — Émile Ollivier, appuyé par sept de ses collègues, la fait repousser et décider que si la demande de garanties est rejetée par le Roi, ce ne sera pas un casus belli. — Cette résolution se traduit par une déclaration à lire à la Chambre le jour même 
 284
§ 3. — Scène violente de Le Bœuf. — Attitude impolie de l’Impératrice. — Gambetta dit à Mitchell : « Votre satisfaction est scélérate. » — Mécontentement par lequel la Chambre accueille notre déclaration. — Conférence de Thiers avec Mège, Richard, Louvet, Segris, Chevandier. — Thiers redoute surtout une conflagration générale. — Attitude belliqueuse du Sénat 
 291
§ 4. — Bismarck somme le Roi de ne plus recevoir Benedetti. — Le Roi de lui-même y est disposé. — Le rapport de Werther n’est pour rien dans sa résolution. — Benedetti ignore ce rapport. — Le Roi lui fait dire par son aide de camp qu’une lettre du prince Antoine a confirmé le désistement. — Benedetti insiste pour les garanties. — Le Roi par trois fois lui refuse une nouvelle audience. — Télégramme d’Abeken à Bismarck. — Le Roi fait rédiger deux rapports par Radziwill. — Le télégramme d’Abeken envenime le récit et autorise Bismarck à une divulgation perfide des faits 
 301
§ 5. — Bismarck cherche avec colère le moyen de raviver la querelle. — Le rapport de Werther ne le lui fournit pas 
 310
§ 6. — Bismarck ne trouve pas non plus dans notre déclaration du 13 à la Chambre le prétexte de guerre qu’il cherche. — La dépêche d’Abeken ne le lui fournit pas davantage, mais il la remanie et le télégramme ainsi falsifié devient un outrage insupportable pour la France, un soufflet (13 juillet) 
 322
§ 7. — Bismarck fait afficher et publier dans les journaux le télégramme ainsi arrangé. — Toute l’Allemagne, la presse, le Roi de Prusse, le ministre de Prusse à Berne considèrent, après cette publication, la guerre comme inévitable 
 332
§ 8. — Le ministère français continue à travailler à la paix. — Article furibond de Cassagnac contre le Cabinet. — Conseils belliqueux de l’Univers, de la Gazette de France, de Girardin, d’Albuféra. — Mon raisonnement en faveur de la paix. — Gramont continue à demander des garanties à Benedetti. — Les puissances le désapprouvent 
 337
§ 9. — Des nouvelles propices à la paix nous arrivent de l’Espagne. — Gramont reçoit de Benedetti une dépêche disant que le Roi approuve. — Il veut encore davantage. — Je rétablis la situation avec Mitchell en lui déclarant l’incident fini. — La Droite organise une coalition contre nous avec la Gauche. — Gambetta et Clément Duvernois en sont l’âme 
 347
§ 10. — Émile Ollivier se croit sûr de la paix, le 14 au matin. — Gramont lui annonce le soufflet de Bismarck. — Conseil des ministres aux Tuileries à midi et demi. — Les ministres s’efforcent, par tous les moyens, d’arriver à une solution pacifique. Impossibilité absolue de méconnaître le caractère outrageant de la publication allemande. Cependant on se décide à un appel à un congrès 
 354
§ 11. — Réprobation qu’excite cet appel. — Le Conseil est convoqué à Saint-Cloud. — Quatre ministres ne peuvent y assister. — On n’y prend aucune décision définitive, mais la guerre y est reconnue inévitable à la suite de dépêches de Berne et de Munich prouvant que l’Allemagne informe les puissances étrangères du refus du Roi de recevoir Benedetti. — L’appel au congrès est abandonné 
 369
§ 12. — Lyons prévoit l’impossibilité pour nous de supporter l’outrage prussien. — Manifestations spontanées et violentes de l’opinion. — Benedetti s’offre à une nouvelle impertinence en se faisant recevoir par le Roi à la gare d’Ems 
 382
CHAPITRE IX
CINQUIÈME MOMENT — NOTRE RÉPONSE AU SOUFFLET DE BISMARCK
§ 1. — L’Empereur et tous les ministres sans exception décident la guerre 
 391
§ 2. — Malgré le droit que nous en donne la Constitution, nous ne voulons pas déclarer la guerre sans l’assentiment des Chambres. — Entrevue avec Benedetti 
 394
§ 3. — Émile Ollivier lit la déclaration à la Chambre des députés. — Acclamations générales, sauf de 16 députés de la gauche. — Discours de Thiers. — Il trouve que nous avons eu raison de ne pas tolérer la candidature Hohenzollern, mais que nous avons tort de faire la guerre sur une circonstance futile 
 397
§ 4. — Thiers lui-même, en d’autres circonstances, a blâmé l’appui qu’un discours tel que le sien donne à l’étranger. — Réponse d’Émile Ollivier. — Le cœur léger 
 409
§ 5. — La Chambre toute belliqueuse accepte avec impatience de nouvelles explications d’Émile Ollivier sur le bon droit de la France 
 423
§ 6. — Thiers fait un nouveau discours. — Il attaque justement la demande de garanties, mais il répète que cette occasion de venger Sadowa n’est pas propice 
 433
§ 7. — Réfutation du discours de Thiers. — Gramont proteste noblement. — Kératry de même. — Buffet et J. Favre demandent la communication des dépêches de nos agents. — Une commission est nommée à l’effet de les examiner 
 443
§ 8. — Émile Ollivier n’assiste pas dans la Commission aux communications qu’y fait Gramont. Erreur très innocente de Gramont sur une de ces dépêches. — Explication facile de cette erreur. — Exploitation calomnieuse et révoltante qu’en ont faite les hommes de parti 
 450
§ 9. — Guyot-Montpayroux se prononce pour la guerre — Discours équivoque de Gambetta. — Il réclame la communication à la Chambre des dépêches. — Protestations de d’Albufera. — Impossibilité diplomatique de cette communication publique. — Vote de la guerre. — La Chambre était maîtresse d’empêcher la guerre en ne votant pas les crédits. Une majorité imposante la décide 
 462
§ 10. — La déclaration de guerre lue par Gramont au Sénat n’y suscite que des acclamations. — Démarche du Sénat à Saint-Cloud organisée par Rouher. — Discours compromettant de Rouher 
 478
§ 11. — Explication de l’attitude antipatriotique de l’opposition. — Thiers n’a averti aucun ministre, bien qu’il ait dit le contraire, qu’il ne croyait pas l’armée prête 
 485
§ 12. — Gambetta, en réalité belliqueux, n’a pas osé se séparer de son parti. — Le peuple de Paris et de la province se montre au contraire ardent patriote 
 491
§ 13. — Le gouvernement français notifie la déclaration de guerre à la Prusse dans la pensée que cette déclaration sera suivie d’une entrée en campagne immédiate 
 498
§ 14. — Le roi de Prusse rentre à Berlin. — Ovations belliqueuses qui l’accueillent partout. — Conversation de Lesourd et de Bismarck. — Crédulité lamentable de notre agent. — Bismarck réunit le Reichstag le 29 juillet. — Son discours. — Ses mensonges. — Unanimité patriotique du Reichstag 
 501
CHAPITRE X
CONCLUSION ET RÉSUMÉ
§ 1. — Les historiens qui représentent Bismarck comme innocent de la guerre, le diminuent. — Ceux qui lui en restituent la préméditation le grandissent. — Les aveux de Bismarck confirment ces derniers 
 516
§ 2. — Ottokar Lorenz, Delbrück, Schurr, Schultze, tous les historiens sérieux reportent à Bismarck la responsabilité de la guerre 
 522
§ 3. — Thèse des historiens allemands que si Bismarck a voulu la guerre, c’est que la France la préparait elle-même. — Inanité de cette thèse. — La Prusse seule avait besoin de la guerre pour faire son unité 
 528
§ 4. — Bismarck seul a organisé la candidature Hohenzollern et falsifié la dépêche d’Ems sans laquelle il n’y eût pas eu de guerre 
 537
§. 5 — Résumé de la conduite du gouvernement français. — Autant elle est correcte et loyale, autant celle du gouvernement prussien est provocatrice et déloyale. — Impossibilité, pour le gouvernement français, de supporter l’outrage prussien 
 543
§ 6. — Ce qui serait arrivé si la France avait supporté l’outrage prussien 
 550
§ 7. — Justification de la guerre. — Émile Ollivier a agi en connaissance de cause et uniquement dans l’intérêt de sa patrie 
 560
ÉCLAIRCISSEMENTS
§ 1. — Interpellation Cochery 
 567
§ 2. — La déclaration du 6 juillet 
 568
§ 3. — L’Empereur et Le Bœuf 
 577
§ 4. — L’Empereur et Thiers. — Témoignage de la duchesse de Mouchy et du duc de Massa 
 580
§ 5. — Le rapport Werther. 12 juillet 
 586
§ 6. — Thiers et la réunion des ministres dans un bureau. 13 juillet 
 592
§ 7. — Découragement de Bismarck après la renonciation 
 597
§ 8. — Erreur des mémoires d’Abeken sur le 13 juillet 
 599
§ 9. — Rencontre de Comminges-Guitaut avec le ministre prussien 
 600
§ 10. — Les Conseils du 13 au 14 
 603
§ 11. — Conseil du 14 au soir. — Plichon et Le Bœuf 
§ 12. — Le cœur léger 
 620
§ 13. — C’est ma guerre 
 622
§ 14. — Souvenirs de Robert Mitchell 
 624





Paris. — Typ, Ph. Renouard, 19, rue des Saints-Pères. — 2182.