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TitreTraité des instruments de martyre et des divers modes de supplice employés par les païens contre les chrétiens Voir l'entité sur Wikidata
AuteurAntonio Gallonio Voir l'entité sur Wikidata
Traducteurun inconnu, sur les originaux italien et latin
IllustrateurAntonio Tempesta Voir l'entité sur Wikidata, d’après les dessins de Giovanni di Guerra Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionCharles Carrington
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1904
Publication originale(édition originale italienne, 1591 ; trad. latine, 1594)
BibliothèqueUniversity of Toronto - CRRS Library for Renaissance Studies -> Internet Archive
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TABLE DES MATIÈRES


CHAPITRE I

De la Croix, des Poteaux et autres engins de supplice, auxquels étaient suspendus les corps des Chrétiens qui demeuraient fermes dans la confession du Christ

1
CHAPITRE II

De la Roue, de la Poulie et du Pressoir comme instruments de torture

23
CHAPITRE III

Du Cheval de bois, comme instrument de supplice et de plusieurs sortes de liens et entraves

36
CHAPITRE IV

Des divers instruments employés pour flageller les Saints Martyrs

69
CHAPITRE V

Des divers instruments que les Païens avaient coutume d’employer pour déchirer la chair des fidèles serviteurs du Christ, — savoir : Griffes de fer, Tenailles et Étrilles

100


CHAPITRE VI

Plaques rougies au feu, Torches et Tisons enflammées.

111
CHAPITRE VII

Du Taureau d’airain, de la Poêle, du Pot, du Chaudron, du Gril et du Bois de lit ; aussi de la Chaise, du Casque, de la Tunique et autres instruments de supplice en fer rougi au feu.

119
CHAPITRE VIII

De divers moyens par lesquels furent torturés, à laide du feu, les Saints Martyrs du Christ.

137
CHAPITRE IX

Des autres instruments de torture et méthodes employés pour supplicier les Martyrs Chrétiens, — tels que : Stylets en fer des écoliers, Clous, Scies, Lances, Épées, Flèches, — ou bien : l’Éventrement, l’Égorgement, la Décapitation, les Brûlures et Marques au fer, les blessures avec la Hache et le broiement par la Massue

151
CHAPITRE X

Des autres instruments de torture et méthodes employés pour supplicier les Martyrs Chrétiens, — tels que : Avoir les pieds, les mains, la langue (et les seins pour les femmes) coupés, les dents arrachées. Être écorché tout vif. Être expose aux bêtes sauvages.

173
CHAPITRE XI

Des autres Tortures et modes de martyre. Être enterre vivant. Jeté dans les rivières, puits et fours à chaux. Avoir le ventre ouvert et autres choses semblables.

192
CHAPITRE XII

Martyrs envoyés en exil et condamnés aux travaux forcés ou aux Mines.

201


NOTE DE L’ÉDITEUR




Le Traité des instruments de martyre et des divers modes de supplice employés par les païens contre les chrétiens est dû à l’érudition pieuse d’un religieux oratorien, le R. P. Antonio Gallonio.

L’édition originale, en langue italienne, parut à Rome, en 1591, sous le titre : Trattato degli instrumenti di martirio e delle varie maniere di martirizare. Ce volume in-quarto qu’ornait une série de quarante-six gravures, exécutées sur cuivre, d’après les dessins de Giovani de Guerra, de Modène, peintre de Sixte-Quint, par Antonio Tempesta, de Florence, connut dès son apparition une vogue immense. Une édition de la version latine due à l’auteur et qui suivit de près l’originale, celle de Paris de 1659 et d’autres très nombreuses, d’un format réduit, illustrées de mauvaises copies des gravures de Tempesta, rendirent populaire ce livre savant et simple.

Il répondait à un besoin.

Les martyrs chrétiens avaient, aux premiers siècles de l’Église, subi le sort commun qu’inflige l’humanité aveugle à ceux qui voient luire une aube nouvelle à travers ses ténèbres. C’était là chose sue et souvent répétée, tradition sacrée, mais les détails affreux des supplices endurés, les noms et la forme des multiples engins, des pressoirs féroces qui avaient servi à cette vendange céleste, des cruelles et terribles meules qui avaient écrasé le bon grain des moissons du Christ, n’étaient connus que des savants.

Le peuple chrétien apprit ainsi à vénérer davantage ceux qui lui avaient permis, par leurs tortures, de prier dans la paix.

Nous avons cru devoir ressusciter de l’ombre ce curieux ouvrage.

Il sera une révélation pour plusieurs et nous sommes certains que si le bibliophile accueille ce curieux Traité du Père Gallonio pour le soin que nous avons pris de le restituer presque en sa forme première, avec les mêmes gravures, les chrétiens modernes le tiendront pour le supplément indispensable aux « Vies des Martyrs » et le livre de noblesse de leurs ancêtres spirituels.