Livre:Durkheim - Les Formes élémentaires de la vie religieuse.djvu

TitreLes Formes élémentaires de la vie religieuse Voir l'entité sur Wikidata
Sous-titreLe système totémique en Australie
AuteurÉmile Durkheim Voir l'entité sur Wikidata
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1912
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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Pages
Carte ethnographique de l’Australie 


Sociologie religieuse
et théorie de la connaissance
I. — Objet principal du livre : analyse de la religion la plus simple qui soit connue, en vue de déterminer les formes élémentaires de la vie religieuse. — Pourquoi elles sont plus faciles à atteindre et à expliquer à travers les religions primitives 
 1
II. — Objet secondaire de la recherche : genèse des notions fondamentales de la pensée ou catégories. — Raisons de croire qu’elles ont une origine religieuse et, par suite, sociale. — Comment, de ce point de vue, on entrevoit un moyen de renouveler la théorie de la connaissance 
 12

LIVRE PREMIER
QUESTIONS PRÉLIMINAIRES

DÉFINITION DU PHÉNOMÈNE RELIGIEUX
ET DE LA RELIGION

Utilité d’une définition préalable de la religion ; méthode à suivre pour procéder à cette définition. — Pourquoi il convient d’examiner d’abord les définitions usuelles 
 31
I. — La religion définie par le surnaturel et le mystérieux. — Critique : la notion du mystère n’est pas primitive 
 33
II. La religion définie en fonction de l’idée de Dieu ou d’être spirituel. — Religions sans dieux. — Dans les religions déistes, rites qui n’impliquent aucune idée de divinité 
 40
III. — Recherche d’une définition positive. Distinction des croyances et des rites. — Définition des croyances. — Première caractéristique : division bipartite des choses en sacrées et en profanes. — Caractères distinctifs de cette division. — Définition des rites en fonction des croyances. — Définition de la religion. 
 49
IV. — Nécessité d’une autre caractéristique pour distinguer la magie de la religion. — L’idée d’Église. Les religions individuelles excluent-elles l’idée d’Église 
 58

LES PRINCIPALES CONCEPTIONS DE LA RELIGION ÉLÉMENTAIRE
I. L’animisme
Distinction de l’animisme et du naturisme 
 67
I. — Les trois thèses de l’animisme : 1o Genèse de l’idée d’âme ; 2o Formation de l’idée d’esprit ; 3o Transformation du culte des esprits en culte de la nature 
 69
II. — Critique de la première thèse. — Distinction de l’idée d’âme et de l’idée double. — Le rêve ne rend pas compte de l’idée 
 78
III. — Critique de la seconde thèse. — La mort n’explique pas la transformation de l’âme en esprit. — Le culte des âmes des morts n’est pas primitif 
 85
IV. — Critique de la troisième thèse. — L’instinct anthropomorphique. Critique qu’en a faite Spencer ; réserves à ce sujet. Examen des faits par lesquels on croit prouver l’existence de cet instinct. — Différence entre l’âme et les esprits de la nature. L’anthropomorphisme religieux n’est pas primitif 
 91
V. — Conclusion : l’animisme réduit la religion à n’être qu’un système d’hallucinations 
 96

LES PRINCIPALES CONCEPTIONS DE LA RELIGION ÉLÉMENTAIRE (suite)
II. — Le naturisme
Historique de la théorie 
 100
I. — Exposé du naturisme d’après Max Müller 
 103
II. — Si la religion a pour objet d’exprimer les forces naturelles, comme elle les exprime d’une manière erronée, on ne comprend pas qu’elle ait pu se maintenir. — Prétendue distinction entre la religion et la mythologie 
 111
III. — Le naturisme n’explique pas la distinction des choses en sacrées et en profanes 
 118

LE TOTÉMISME COMME RELIGION ÉLÉMENTAIRE
Historique de la question, méthode pour la traiter
I. — Histoire sommaire de la question du totémisme 
 124
II. — Raisons de méthode pour lesquelles l’étude portera spécialement sur le totémisme australien. — De la place qui sera faite aux faits américains 
 132

LIVRE II
LES CROYANCES ÉLÉMENTAIRES

LES CROYANCES PROPREMENT TOTÉMIQUES
I. — Le totem comme nom et comme emblème

I. — Définition du clan. — Le totem comme nom du clan. — Nature des choses qui servent de totems. — Manières dont est acquis le totem. — Les totems de phratries, de classes matrimoniales 
 142
II. — Le totem comme emblème. — Dessins totémiques gravés ou sculptés sur les objets ; tatoués ou dessinés sur les corps 
 158
III. — Caractère sacré de l’emblème totémique. — Les churinga. — Le nurtunja. — Le waninga. — Caractère conventionnel des emblèmes totémiques 
 167

LES CROYANCES PROPREMENT TOTÉMIQUES (suite)
II. — L’animal totémique et l’homme
I. — Caractère sacré des animaux totémiques. — Interdiction de les manger, de les tuer, de cueillir les plantes totémiques. — Tempéraments divers apportés à ces interdictions. — Prohibitions de contact. — Le caractère sacré de l’animal est moins prononcé que celui de l’emblème 
 181
II. — L’homme. — Sa parenté avec l’animal ou la plante totémiques. — Mythes divers qui expliquent cette parente. — Le caractère sacré de l’homme est plus apparent sur certains points de l’organisme : le sang, les cheveux, etc. — Comment ce caractère varie avec le sexe et l’âge. — Le totémisme n’est pas une zoolâtrie ni une phytolâtrie 
 189

LES CROYANCES PROPREMENT TOTÉMIQUES (suite)
III. Le système cosmogonique du totémisme et la notion de genre
I. — Les classifications des choses par clans, phratries, classes 
 200
II. — Genèse de la notion de genre : les premières classifications de choses empruntent leurs cadres à la société. — Différences entre le sentiment des ressemblances et l’idée de genre. — Pourquoi celle-ci est d’origine sociale 
 205
III. — Signification religieuse de ces classifications : toutes les choses classées dans un clan participent de la nature du totem et de son caractère sacré. Le système cosmogonique du totémisme. — Le totémisme comme religion tribale 
 211

LES CROYANCES PROPREMENT TOTÉMIQUES (fin)
IV. Le totem individuel et le totem sexuel
I. — Le totem individuel comme prénom ; son caractère sacré. — Le totem individuel comme emblème personnel. — Liens entre l’homme et son totem individuel. — Rapports avec le totem collectif 
 223
II. — Les totems des groupes sexuels. — Ressemblances et différences avec les totems collectifs et individuels. — Leur caractère tribal 
 234

ORIGINES DE CES CROYANCES
I. — Examen critique des théories
I. — Théories qui dérivent le totémisme d’une religion antérieure : du culte des ancêtres (Wilken et Tylor) ; du culte de la nature (Jevons). — Critique de ces théories 
 239
II. — Théories qui dérivent le totémisme collectif du totémisme individuel. — Origines attribuées par ces théories au totem individuel (Frazer, Boas, Hill Tout). — Invraisemblance de ces hypothèses. — Raisons qui démontrent l’antériorité du totem collectif 
 246
III. — Théorie récente de Frazer : le totémisme conceptionnel et local. — Pétition de principe sur laquelle elle repose. — Le caractère religieux du totem est nié. — Le totémisme local n’est pas primitif 
 257
IV. — Théorie de Lang : le totem ne serait qu’un nom. — Difficultés pour expliquer de ce point de vue le caractère religieux des pratiques totémiques 
 262
V. — Toutes ces théories n’expliquent le totémisme qu’en postulent des notions religieuses qui lui seraient antérieures 
 266

ORIGINES DE CES CROYANCES (suite)
II. — La notion de principe ou mana totémique et l’idée de force
I. — La notion de force ou principe totémique. — Son ubiquité. — Son caractère à la fois physique et moral 
 268
II. — Conceptions analogues dans d’autres sociétés inférieures. — Les dieux à Samoa. — Le wakan des Sioux, l’orenda des Iroquois, le mana en Mélanésie. — Rapports de ces notions avec le totémisme. — L’Arùnkulta des Arunta 
 272
III. — Antériorité logique de la notion de force impersonnelle sur les différentes personnalités mythiques. — Théories récentes qui tendent à admettre cette antériorité 
 283
IV. — La notion de force religieuse est le prototype de la notion de force en général 
 290

ORIGINES DE CES CROYANCES (fin)
III. — Genèse de la notion de principe ou manu totémique
I. — Le principe totémique est le clan, mais pensé sous des espèces sensibles 
 293
II. — Raisons générales pour lesquelles la société est apte à éveiller la sensation du sacré et du divin. — La société comme puissance morale impérative ; la notion d’autorité morale. — La société comme force qui élève l’individu au-dessus de lui-même. — Faits qui prouvent que la société crée du sacré 
 295
III. — Raisons spéciales aux sociétés australiennes. — Les deux phases par lesquelles passe alternativement la vie de ces seciétés : dispersion, concentration. — Grande effervescence collective pendant les périodes de concentration. Exemples. Comment l’idée religieuse est née de cette effervescence.
Pourquoi la force collective a été pensée sous les espèces du totem : c’est que le totem est l’emblème du clan. — Explication des principales croyances totémiques 
 307
IV. — La religion n’est pas un produit de la crainte. — Elle exprime quelque chose de réel. — Son idéalisme essentiel. Cet idéalisme est un caractère général de la mentalité collective. — Explication de l’extériorité des forces religieuses par rapport à leurs substrats. — Du principe la partie vaut le tout 
 320
V. — Origine de la notion d’emblème : l’emblématisme, condition nécessaire des représentations collectives. — Pourquoi le clan a emprunté ses emblèmes au règne animal et au règne végétal. 
 329
VI. — De l’aptitude du primitif à confondre les règnes et les classes que nous distinguons. — Origines de ces confusions. — Comment elles ont frayé la voie aux explications scientifiques. — Elles n’excluent pas la tendance à la distinction et à l’opposition 
 336

LA NOTION D’ÂME

I. — Analyse de l’idée d’âme dans les sociétés australiennes 
 343
II. — Genèse de cette notion. — La doctrine de la réincarnation d’après Spencer et Gillen : elle implique que l’âme est une parcelle du principe totémique. — Examen des faits rapportés par Strehlow ; ils confirment la nature totémique de l’âme 
 352
III. — Généralité de la doctrine de la réincarnation. — Faits divers à l’appui de la genèse proposée 
 367

IV. — L’antithèse de l’âme et du corps : ce qu’elle a d’objectif. — Rapports de l’âme individuelle et de l’âme collective. — L’idée d’âme n’est pas chronologiquement postérieure à l’idée de mana. 
 375
V. — Hypothèse pour expliquer la croyance à la survie 
 382
VI. — L’idée d’âme et l’idée de personne ; éléments impersonnels de la personnalité 
 386

LA NOTION D’ESPRITS ET DE DIEUX

I. — Différence entre l’âme et l’esprit. — Les âmes des ancêtres mythiques sont des esprits, ayant des fonctions déterminées. — Rapports entre l’esprit ancestral, l’âme individuelle et le totem individuel. — Explication de ce dernier. — Sa signification sociologique 
 391
II. — Les esprits de la magie 
 403
III. — Les héros civilisateurs 
 405
IV. — Les grands dieux. — Leur origine. — Leur rapport avec l’ensemble du système totémique. — Leur caractère tribal et international 
 409
V. — Unité du système totémique 
 422

LIVRE III
LES PRINCIPALES ATTITUDES RITUELLES

LE CULTE NÉGATIF ET SES FONCTIONS
LES RITES ASCÉTIQUES

I. — Le système des interdits — Interdits magiques et religieux. Interdits entre choses sacrées d’espèces différentes. Interdits entre sacré et profane. — Ces derniers sont à la base du culte négatif. — Principaux types de ces interdits ; leur réduction à deux types essentiels 
 428
II. — L’observance des interdits modifie l’état religieux des individus. — Cas où cette efficacité fut particulièrement apparente : les pratiques ascétiques. — Efficacité religieuse de la douleur. — Fonction sociale de l’ascétisme 
 441
III. — Explication du système des interdits : antagonisme du sacré et du profane, contagiosité du sacré 
 453
IV. — Causes de cette contagiosité. — Elle ne peut s’expliquer par les lois de l’association des idées. — Elle résulte de l’extériorité des forces religieuses par rapport à leurs substrats. — Intérêt logique de cette propriété des forces religieuses 
 459

LE CULTE POSITIF
I. — Les éléments du sacrifice
La cérémonie de l’Intichiuma dans les tribus de l’Australie centrale. — Formes diverses qu’elle présente 
 465
I. — Forme Arunta. — Deux phases. — Analyse de la première : visite aux lieux saints, dispersion de poussière sacrée, effusions de sang, etc., pour assurer la reproduction de l’espèce totémique. 
 467
II. — Deuxième phase : consommation rituelle de la plante ou de l’animal totémique 
 476
III. — Interprétation de la cérémonie complète. — Le second rite consiste en une communion alimentaire. — Raison de cette communion 
 480
IV. — Les rites de la première phase consistent en oblations. — Analogies avec les oblations sacrificielles. — L’Intichiuma contient donc les deux éléments du sacrifice. — Intérêt de ces faits pour la théorie du sacrifice 
 486
V. — De la prétendue absurdité des oblations sacrificielles. — Comment elles s’expliquent : dépendance des êtres sacrés par rapport à leurs fidèles. — Explication du cercle dans lequel paraît se mouvoir le sacrifice. — Origine de la périodicité des rites positifs 
 491

LE CULTE POSITIF (suite)
II. — Les rites mimétiques et le principe de causalité
I. — Nature des rites mimétiques. — Exemples de cérémonies où ils sont employés pour assurer la fécondité de l’espèce 
 501
II. — Ils reposent sur le principe : le semblable produit le semblable. Examen de l’explication qu’en donne l’école anthropologique. — Raisons qui font qu’on imite l’animal ou la plante. — Raisons qui font attribuer à ces gestes une efficacité physique. — La foi. — En quel sens elle est fondée sur l’expérience. — Les principes de la magie sont nés dans la religion 
 508
III. — Le principe précédent considéré comme un des premiers énoncés du principe de causalité. — Conditions sociales dont ce dernier dépend. — L’idée de force impersonnelle, de pouvoir, est d’origine sociale. — La nécessité du jugement causal expliquée par l’autorité inhérente aux impératifs sociaux 
 518

LE CULTE POSITIF (suite)
II. — Les rites représentatifs ou commémoratifs
I. — Rites représentatifs avec efficacité physique. — Leurs rapports avec les cérémonies antérieurement décrites. — L’action qu’ils produisent est toute morale 
 531

II. — Rites représentatifs sans efficacité physique. — Ils confirment les résultats précédents. — L’élément récréatif de la religion ; son importance ; ses raisons d’être. — La notion de fête 
 537
III. — Ambiguïté fonctionnelle des différentes cérémonies étudiées ; elles se substituent les unes aux autres. — Comment cette ambiguïté confirme la théorie proposée 
 548

LES RITES PIACULAIRES ET L’AMBIGUÏTÉ
DE LA NOTION DU SACRÉ

Définition du rite piaculaire 
 556
I. — Les rites positifs du deuil. — Description de ces rites. 
 557
II. — Comment ils s’expliquent. — Ils ne sont pas une manifestation de sentiments privés. — La méchanceté prêtée à l’âme du mort ne peut pas davantage en rendre compte. — Ils tiennent à l’état d’esprit dans lequel se trouve le groupe. — Analyse de cet état. — Comment il prend fin par le deuil. — Changements parallèles dans la manière dont l’âme du mort est conçue. 
 566
III. — Autres rites piaculaires : à la suite d’un deuil public, d’une récolte insuffisante, d’une sécheresse, d’une aurore astrale. — Rareté de ces rites en Australie. — Comment ils s’expliquent. 
 576
IV. — Les deux formes du sacré : le pur et l’impur. — Leur antagonisme. — Leur parenté. — Ambiguïté de la notion du sacré. — Explication de cette ambiguïté. — Tous les rites présentent le même caractère 
 584


Dans quelle mesure les résultats obtenus peuvent être généralisés. 
 593
I. — La religion s’appuie sur une expérience bien fondée, mais non privilégiée. Nécessité d’une science pour atteindre la réalité qui fonde cette expérience. Quelle est cette réalité : les groupements humains. — Sens humain de la religion. — De l’objection qui oppose la société idéale et la société réelle. — Comment s’expliquent, dans cette théorie, l’individualisme et le cosmopolitisme religieux. 
 594
II. — Ce qu’il y a d’éternel dans la religion. — Du conflit entre la religion et la science ; il porte uniquement sur la fonction spéculative de la religion. — Ce que cette fonction paraît appelée à devenir. 
 609
III. — Comment la société peut-elle être une source de pensée logique, c’est-à-dire conceptuelle ? Définition du concept : ne se confond pas avec l’idée générale ; se caractérise par son impersonnalité, sa communicabilité. — Il a une origine collective. L’analyse de son contenu témoigne dans le même sens. — Les représentations collectives comme notions-types auxquelles les individus participent. — De l’objection d’après laquelle elles ne seraient impersonnelles qu’à condition d’être vraies. — La pensée conceptuelle est contemporaine de l’humanité. 
 616
IV. — Comment les catégories expriment des choses sociales. — La catégorie par excellence est le concept de totalité qui ne peut être suggéré que par la société. — Pourquoi les relations qu’expriment les catégories ne pouvaient devenir conscientes que dans la société. — La société n’est pas un être alogique. — Comment les catégories tendent à se détacher des groupements géographiques déterminés.
Unité de la science, d’une part, de la morale et de la religion de l’autre. — Comment la société rend compte de cette unité. — Explication du rôle attribué à la société : sa puissance créatrice. — Répercussions de la sociologie sur la science de l’homme. 
 627