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TitreHistoire de l’économie politique en Europe, depuis les anciens jusqu’à nos jours
VolumeDeux tomes
AuteurAdolphe-Jérôme Blanqui Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionGuillaumin
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1837
BibliothèqueInternet Archive
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TABLE DES MATIÈRES
DU PREMIER VOLUME.

Pages.
CHAPITRE PREMIER. L’économie politique est plus ancienne qu’on ne pense. — Les Grecs et les Romains ont en la leur. — Ressemblance qu’elle présente avec celle de notre temps. — Différences qui les séparent. — Modifications successives que cette science a éprouvées dans sa marche. — Vue générale du sujet 
 1
CHAPITRE II. De l’économie politique chez les Grecs. — Leurs idées sur l’esclavage. — Administration de leurs finances. — Ils vivent da travail des esclaves et des tributs des alliés. — Ce que c’était que le théorique. — Des clérouquies ou pays conquis. — Chaque citoyen se considérait comme rentier de l’état. — Ce qu’il fallait à une famille pour vivre. — Des propriétés publiques. — Des mines. — De la monnaie. — Le temple de Delphes est une véritable banque de dépôt. — Quel était en Grèce l’intérêt de l’argent. — Importance attachée aux finances. — Habitudes des Athéniens 
 14
CHAPITRE III. Des systèmes essayés ou proposés en Grèce. — Des lois de Lycurgue. — République de Platon. — Economiques de Xénophon. — Politique d’Aristote 
 85
CHAPITRE IV. Des colonies grecques et de leurs relations avec la métropole. — Elles ont contribué à répandre dans une grande partie de l’Europe les idées dont le foyer était à Athènes et à Sparte. — Elles ont été fondées, comme les nôtres, par des émigrations, mais elles ont joui d’une plus grande indépendance 
 63
CHAPITRE V. De l’économie politique des Romains, aux différens âges. — Ils sont essentiellement guerriers et pillards sous la république. — Ingénieurs et administrateurs sous l’empire. — Leur mépris pour le travail. — Immenses dévastations qu’ils commettent. — Ruine de Carthage. — Premiers essais d’organisation sous les empereurs 
 60
CHAPITRE VI. De l’Économie politique chez les Romains depuis le commencement de l’empire. — Abus des conquêtes. — Mépris du commerce. — Condition des classes laborieuses. — Aristocratie insolente. — Populace famélique. — On se réfugie dans le célibat. — Égoïsme public et privé. — Absence de manufactures. — L’utilité sacrifiée à la grandeur 
 75
CHAPITRE VII. De l’importances des moyens de communication chez les Romains. — Services que leurs grands chemins auraient pu rendre à la civilisation et au commerce. — Esquisse des principales lois romaines en matière d’économie politique. — Vue générale de leur commerce 
 85
CHAPITRE VIII. Décadence rapide de l’Empire. — Ses principales causes. — Première apparition du christianisme. — Influence des mœurs asiatiques à Constantinople. — Modification dans les idées civiles, religieuses, industrielles, commerciales 
 101
CHAPITRE IX. Changemens survenus dans l’économie sociale de l’Europe par l’influence du christianisme. — Son organisation vigoureuse et savante. — Les monastères créent la vie de communauté. — Le principe religieux donne naissance aux hôpitaux, aux asiles. — Le prêtre est aujourd’hui au-dessous de sa tâche. — Opinion à ce sujet 
 110
CHAPITRE X. Des conséquences économiques de l’invasion des Barbares et du démembrement de l’Empire romain. — Nouveaux élémens introduits dans l’organisation sociale 
 124
CHAPITRE XI. Dernières lueurs de civilisation à Constantinople sous Justinien. — Cet empereur résume toute la législation des Romains. — Ce que c’était que son Code. — Les Pandectes. — Les Institutes. Les lois de Justinien sont les archives du passé ; les Capitulaires de Charlemagne, le programme de l’avenir 
 144
CHAPITRE XII. Économie politique de Charlemagne. — Analyse de la partie économique de ses Ceptiulaires. — Détails singuliers contenus dans le Capitulaire de Villis. — Conséquences sociales du règne de ce grand homme 
 158
CHAPITRE XIII. De l’établissement du régime féodal et de ses conséquences économiques. — La monarchie de Charlemagne est démembrée par l’influence de l’hérédité des fiels. — Invasion générale du servage 
 170
CHAPITRE XIV. Des Croisades et de leur influence sur la marche de l’économie politique en Europe. — Dime saladine. — Révolution dans les habitudes. — Progrès de la navigation, de l’industrie et du commerce 
 182
CHAPITRE XV. Considérations sur la situation et l’influence des juifs au moyen-âge. — Nature des services qu’ils ont rendus à l’économie politique. — Sont-ils les premiers fondateurs du crédit ? — Origine de la lettre de change et des monts-de-piété 
 196

CHAPITRE XVI. Des villes anséatiques. — Motif de leur association. — Singulière organisation de leurs comptoirs. — Importance de l’entrepôt de Bruges. — Origine de commerce de commission|page= 211}}

CHAPITRE XVII. De l’affranchissement des communes et de son influence sur la marche du progrès économique et social 
 226
CHAPITRE XVII. De la législation économique des premiers rois de France de la troisième race. — Ordonnances sur les Juifs. — Sur les monnaies. — Contre l’exportation du numéraire. — Sur le commerce des grains. — Réglemens somptuaires. — Origine officielle de nos préjugés commerciaux 
 239
CHAPITRE XIX. Organisation des corporations sous le règne de saint Louis. — Du Livre des Métiers, par Étienne Boyleau. — Vue générale du système des corporations. — Ses avantages anciens et ses inconvéniens modernes 
 258

{{table|titre= CHAPITRE XX. Du mouvement imprimé à l’économie politique par les républiques italiennes du moyen-âge. — Influence croissante du travail. — Accroissement de la richesse mobilière. — Changemens qui en résultent dans l’état social euro- êt2 TABUB DM MéXÛÊU.

péen.— Fondation da crédit— Banfue de’Tenlse.*«Origiiie du syitème probibiUf moderne ^7

CHAPITRE XXI. De la révolution causée par Charles-Quint dans la marche de l’économie politique. — L’esprit de conquête substitué à l’esprit de commerce. — Établissement officiel du système restrictif. — Traite des noirs. — Exactions financières. — Couvens et paupérisme. — Résistance du protestantisme 
 307
CHAPITRE XXII. De la réformation protestante et de son influence sur la marche de l’économie politique. — Sécularisation des moines. — Vente des biens d’église. — Leur importance en Angleterre à cette époque. — Lois sur les pauvres. — Augmentation des jours de travail 
 323
CHAPITRE XXIII. Des conséquences de la découverte du Nouveau-Monde et du système colonial des Européens dans les deux Indes 
 338
CHAPITRE XXIV. Des divers systèmes monétaires qui ont régné en Europe depuis les anciens jusqu’à la découverte des mines du Nouveau-Monde. — Conséquences économiques de la découverte de ces mines. — Vue générale des ouvrages qui ont été publiés sur les monnaies 
 357
CHAPITRE XXV. De quelques fâcheuses conséquences de la découverte des mines d’Amérique. — Des premières apparitions de pauvres en Angleterre. — Ministère de Sully. — Ses réformes financières. — Ses idées erronées sur l’industrie et le commerce. — Il est le plus ardent propagateur du système mercantile. — Son penchant pour les lois somptuaires. — Ses rudes attaques contre les abus de finances. — Résultats définitifs de son administration 
 387

CHAPITRE XXVI. Du minUtère de Colbert et de ses conséquences économiques. -Edit et tarif de 1664. -Son véritable but. — Edît de 1667. — Encouragemcns an mariage. — Belles instructions données aux ambassadeurs. - VériUbles doétrioes ae colbert. --C’est à tort qu’on le considère comme le fondateur du système prohibitif.

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410

TABLE DES MATIÈRES
DU DEUXIÈME VOLUME.

CHAPITRE XXVII. De l’économie politique sous Louis XIV. — Ordonnances du commerce. — De la marine. — Des eaux et forêts. — Code noir. — Conseil de prud’hommes. — Lois sur les pauvres. — Fondation des hospices d’enfans-trouvés. — Création de compagnies commerciales. — Opinion des Économistes contemporains : Vauban, Boisguilbert, l’abbé de Saint-Pierre 
 5
CHAPITRE XXVIII. Propagation du système mercantile en Europe, sous le nom de Colbertisme. — Il est neutralisé par la contrebande. — Influence de la contrebande sur la solution des questions économiques 
 25
CHAPITRE XXIX. De la première lutte du système mercantile avec la liberté du commerce entre l’Angleterre et la Hollande. — Funestes effets de cette lutte. — Acte de navigation. — Éloquente philippique de M. d’Hauterive contre le système restrictif 
 38
CHAPITRE XXX. Naissance du crédit en Europe. — Institution des Banques. — Influence qu’elles ont exercée sur la marche de l’économie politique. — Des banques de dépôt et en particulier de celle d’Amsterdam. — Des banques de circulation. — De la Banque d’Angleterre 
 46
CHAPITRE XXXI. Du système de Law. — Des circonstances qui lui ont donné naissance. — Des causes principales de sa ruine. — Influence qu’il a exercée sur la marche de l’économie politique 
 62
CHAPITRE XXXII. Du système de Quesnay et de l’école Économiste. — Origine de ses doctrines. — Services qu’elles ont rendus. — Des diverses nuances de l’école Économiste. — Gournay. — Mercier de La Rivière. — Turgot. — Admirable probité de ces philosophes. — Détails sur Quesnay 
 88
CHAPITRE XXXIII. Du ministère de Turgot. — Réformes qu’il entreprend dans l’ordre économique. —Résistances qu’il rencontre. — Influence qu’il a exercée sur la marche de l’économie politique 
 111
CHAPITRE XXXIV. Des travaux d’Adam Smith et de leur influence sur les progrès de l’économie politique. — Différence de ses doctrines et de celles des Économistes. — Exposé des créations qui lui sont dues. —Ses belles définitions de la valeur, du travail, des capitaux, de la monnaie. — Immenses conséquences de ses découvertes 
 130
CHAPITRE XXXV. Du système de Malthus sur la population. — Exposé de ses formules. — Tableau de ses conséquences. — Doctrine de Godwin. — Elle a le défaut d’être aussi absolue que celle de Malthus. — Elle est plus humaine. — Hardiesse remarquable du livre de Godwin. — Des divers écrits sur la même question. — Nouvelles idées sur la population, par M. Everett. — Du livre de la charité, par M. Duchatel. — De l’économie politique chrétienne, de M. de Villeneuve-Bargemont. — Protestations de M. de Sismondi et de M. l’abbé de La Monnais 
 149
CHAPITRE XXXVI. De l’influence des écrivains du dix-huitième siècle sur la marche de l’économie politique en Europe. — Esprit des Lois. — Œuvres économiques de J.-J. Rousseau. — Opinions économiques de Voltaire. — L’abbé Raynal 
 175
CHAPITRE XXXVII. Des doctrines économiques de la révolution française. — Elles ont toutes un caractère social plutôt qu’industriel. — Elles sont cosmopolites en théorie et restrictives dans la pratique. — La Convention et l’Empire en font des armes de guerre. — Vue générale des conséquences du blocus continental. — Il existait de fait avant d’être décrété. — Fâcheux préjugés qu’il a répandus en Europe 
 190
CHAPITRE XXXVIII. De la révolution économique opérée en Angleterre par les découvertes de Watt et d’Arkwright. — Conséquences économiques de l’indépendance des États-Unis. — Réaction de la révolution française sur le système financier de l’Angleterre. — Accroissement des impôts. — Suspension des paiemens de la banque. — Développemens et abus du crédit. — Énormité de la dette publique. — Conséquences de la paix générale 
 207
CHAPITRE XXXIX. De J.-B. Say et de ses doctrines. — Conséquences importantes de sa théorie des Débouchés. — Exposé des services que cet écrivain a rendus à la science. — Caractère de son école. — C’est elle qui a popularisé l’économie politique en Europe 
 224
CHAPITRE XL. De l’économie politique en Angleterre depuis le commencement da XIXe siècle. — Système de Pitt, soutenu par Thornton, attaqué par Cobbett. — Doctrines de Ricardo. — Écrits de James Mill.— De M. Torrens. — De M. Mac-Culloch. — De M. Tooke. — Travaux de M. Huskisson. — De sir Henry Parnell. — Traités de M. Wade. — De M. Ponlett Scrope. — Économie des manufactures, par Babbage. — Philosophie des manufactures, par le docteur Ure. — Grande popularité de l’économie politique en Angleterre 
 241
CHAPITRE XLI. Les économistes sociaux de l’école française. — Nouveaux principes d’économie politique de M. de Sismondi. — Nouveau traité d’économie sociale de M. Dunoyer. — Économie politique chrétienne de M. de Villeneuve-Bargemont. — Traité de législation par M. Ch. Comte. — Économie politique de M. Droz 
 262
CHAPITRE XLII. De l’économie politique éclectique et de ses principaux organes. — M. Storch. — M. Ganilh.— M. Delaborde. — M. Florex Estrada 
 288
CHAPITRE XLIII. De l’économie politique saint-simonienne. — Premiers écrits de Saint-Simon. — Hardiesse de ses attaques. — Théories de ses disciples. — Le Producteur. — Ce qu’ils entendaient par Industrialisme. — Ils fondent une église. — Leurs attaques contre l’héritage. — Vue générale et appréciation de leurs travaux 
 303
CHAPITRE XLIV. Des économistes utopistes. — Du système sociétaire de Fourier. — Revue de set principaux ouvrages. — Idée fondamentale de sa doctrine. — Développemens qu’elle paraît susceptible de recevoir. — Du système social de M. Owen. — Essais infructueux tentés par lui à New-Lanark et à New-Harmony. — Esquisse des vues particulières de cet économiste 
 322
CHAPITRE XLV. Vue générale des systèmes en économie politique. — Caractère national des diverses Écoles. — École italienne. — École espagnole. — École française. — École anglaise. — École allemande 
 341
CHAPITRE XLVI. Des complications économiques résultant de l’affranchissement industriel depuis 1789. — Des inconvéniens de la concurrence. — Contradiction entre les faits et les lois. — Nécessité de les mettre en harmonie. — Des révolutions qui se sont opérées dans les relations commerciales depuis le xixe siècle. — Modifications qui en résultent pour l’économie politique 
 362
bibliographie 
 385
répertoire des noms d’auteurs 
 473


fin de la table des matières du deuxième et dernier volume.