Livre:Baudelaire - Les Épaves.djvu

TitreLes Épaves Voir l'entité sur Wikidata
AuteurCharles Baudelaire Voir l'entité sur Wikidata
Illustrateuravec une eau-forte frontispice de Félicien Rops Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionà l'enseigne du Coq
Lieu d’éditionAmsterdam
Année d’édition1866
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
Fac-similésdjvu
AvancementTerminé
Série

Pages


TABLE



LES ÉPAVES.


PIÈCES CONDAMNÉES, TIRÉES DES FLEURS DU MAL.
II. — Lesbos
 11
IV. — Le Léthé
 33
VI. — Les Bijoux
 45


GALANTERIES.
VIII. — Le Jet d’eau
 59
X. — Hymne
 69
XII. — Le Monstre
 81


ÉPIGRAPHES.
XV. — Lola de Valence
 107


PIÈCES DIVERSES.
XVII. — La Voix
 117
XVIII. — L’Imprévu
 123
XIX. — La Rançon
 131


BOUFFONNERIES.
XXIII. — Un Cabaret folâtre
 155



FIN DE LA TABLE.


EXPLICATION
DU FRONTISPICE

Sous le Pommier fatal, dont le tronc-squelette rappelle la déchéance de la race humaine, s’épanouissent les Sept Péchés Capitaux, figurés par des plantes aux formes et aux attitudes symboliques. Le Serpent, enroulé au bassin du squelette, rampe vers ces Fleurs du Mal, parmi lesquelles se vautre le Pégase macabre, qui ne doit se réveiller, avec ses chevaucheurs, que dans la vallée de Josaphat.

Cependant une Chimère noire enlève au delà des airs le médaillon du poëte, autour duquel des Anges et des Chérubins font retentir le Gloria in excelsis !

L’Autruche en camée, qui avale un fer à cheval, au premier plan de la composition, est l’emblème de la Vertu, se faisant un devoir de se nourrir des aliments les plus révoltants :

VIRTUS DURISSIMA COQUIT.


LES

ÉPAVES

DE

CHARLES BAUDELAIRE



AVEC UNE EAU-FORTE FRONTISPICE DE FÉLICIEN ROPS


AMSTERDAM
À L’ENSEIGNE DU COQ

MDCCCLXVI