Lettres parisiennes

Œuvres complètes. Tomes IV et V
Henri Plon.


TABLE.



ANNÉE 1836.
lettres 
pages
I. 
Événements du jour. — Paris provincial. — L’Ennuyeux et l’Ennuyé. — Esméralda. — Thémistocle et Scipion l’Africain dénoncés au commandant de la garde nationale 
 3
II. 
Les déménagements d’automne. — Marie. — Portrait de M. Vatout 
 8
L’obélisque de Louqsor 
 13
IV. 
Récit anticipé d’une réception à l’Académie. — Modes. — Un nouveau roman de M. de Latouche. — Le prince Louis Bonaparte 
 15
V. 
Charles X. — Il voulait régner sous prétexte qu’il était roi. — La cour ne porte point le deuil 
 21
VI. 
Commérage. — Les jeunes filles ambitieuses. — Junie épouserait Néron. — Virginie épouserait M. de Labourdonnaie 
 24
Le Courrier de Paris. — La cour des Tuileries. — Les salons politiques 
 29
Toujours des assassinats. — Paris en temps de neige. — Pâtés et canapés. — Histoire de voleur 
 34


ANNÉE 1837.


I. 
Le premier jour de l’an. — Anecdotes. — Élection de M. Mignet. — Le ridicule 
 40
II. 
L’ascension de M. Green. — Bal de l’ambassade d’Autriche. — Bal sournois du faubourg Saint-Germain. — Bal Musard 
 47
Vite une fausse nouvelle ! une niaiserie ! un mensonge ! La conversation se meurt ! il faut la soutenir à tout prix 
 52
IV. 
Bal masqué de l’Opéra ; plaisir d’imagination. — Les femmes ne dansent plus, elles improvisent. — Triomphe de Musard 
 57
V. 
Les nymphes affamées. — L’enfantillage des hommes chauves. — L’alliance de M. de Lamennais et de George Sand 
 65

VI. 
Le monde parisien qui s’ennuie toujours ; le monde parisien qui s’amuse toujours. — Chasse à Chantilly. — Modes 
 70
Carême. — Une foule privilégiée. — Salon de 1837. — Portraits bourgeois. — Droits des femmes 
 75
Crise ministérielle. — La grippe. — Promenade de M. le duc de Bordeaux. — Modes. — Les visites du matin 
 82
IX. 
Rondeau ministériel. — Dans un bal costumé, les Anglaises ne sont pas toutes jolies. — Statuette de mademoiselle Taglioni. — Le théâtre de M. de Castellane. — Les Mémoires de M. le vicomte de la Rochefoucauld 
 88
X. 
Le danger de l’éloquence. — Le crime des idées 
 95
XI. 
Malveillance des Parisiens contre le printemps. — Le rossignol n’est qu’un gazouilleur périodique. — Les journalistes et les salons. — Un véritable poète n’est pas responsable de ses inspirations 
 96
Promenade. — Tulipes de M. Tripet. — Le faubourg Saint-Germain. — Un étrange pari 
 102
Arrivée de la princesse Hélène à Paris 
 108
Dédain de convention. — Fêtes populaires. — Définition du bonheur. — La princesse Hélène. — Victor Hugo 
 113
XV. 
Invocation à la liberté. — Versailles sauvé des rats et des députés. — Tournoi de Tivoli. — Modes 
 119
Le plus affreux jour de l’année. — Le bal de la garde nationale. — Le papier parfumé. — Un bal d’enfants 
 124
Les environs de Paris 
 130
Le public de l’Opéra. — Danseur décoré. — Serrurier glorifié et ruiné. — Franconi. — Promenade. — Le passant 
 136
Légèreté française. — Constance de la mode 
 144
XX. 
Notre ennemi naturel. — Les coups d’État à la mode. — Tivoli et le Ranelagh. — La Brasserie anglaise. — M. Viennet et M. d’Arlincourt 
 147
L’anniversaire du 29 Juillet. — Le parapluie. — Les vacances. — Les modes. — Le Vicaire de Wakefield 
 153
Les philosophes sans le savoir 
 160
Les fêtes de famille et les prix de collège. — L’ermite de Tivoli. — Les modes du Constitutionnel 
 164
Inauguration du chemin de fer de Paris à Saint-Germain — Boulevards illuminés. — Trop de musique et trop de singes 
 170
La pluie. — Les femmes courageuses. — Une course à Saint-Germain par le chemin de fer. — Négligence des employés. — Tout le monde a mieux à faire que son devoir 
 174

Imprécations à l’automne. — À vendre séparément deux inséparables 
 178
Une absence. — Paris vu de loin. — Les Parisiennes à la campagne. — Le bitume. — Nouvelles littéraires. — Nouvelles étrangères 
 182
Mort de la reine Hortense, duchesse de Saint-Leu 
 188
Classification. — Les races. — Les bilieux et les sanguins. — Les meneurs et les menés. — Les gens qui se lavent les mains et les gens qui ne se lavent pas les mains. — Les hommes-chats et les hommes-chiens 
 189
Imprudence. — Prise de Constantine. — Jacqueline 
 196
Nouvelle colère. — Le vrai savant et le faux savant. — Symptômes. — Chasses de l’Union 
 200
La poésie et la gaieté française retrouvées dans les élections. — M. Arago. — M. de Lamartine. — L’astronome et le poète. — Bons mots et naïvetés 
 205
Les lettres adressées au vicomte de Launay 
 208
Les deux choses les plus à la mode. — Ouverture de l’Odéon. — Mademoiselle Mars, mademoiselle Anaïs, mademoiselle Mante. — La prise de Constantine. — Le grand roi aux petits points. — Une erreur causée par une faute. — Une bonne phrase de roman. — Une bonne bêtise d’Anglais 
 214
L’homéopathie. — Les malades. — Les enfants du général Foy 
 221
On loue les livres, on ne les achète pas. — Les femmes qui lisent 
 224
Les mariages. — Les livres et les fleurs 
 227
Première représentation de Caligula. — Les gens du monde chassés de la salle. — Les défauts de prononciation 
 231


ANNÉE 1838.


I. 
Le temps perdu. — Les bals. — Le bal des modèles. — Le géant. — Le danger des éloges 
 237
II. 
Un mois de silence. — La Comédie de la mort. — Le monde politique 
 241
Le bal de la liste civile 
 247
IV. 
L’émigration intérieure. — Les choses nouvelles. — Discours du prince de Talleyrand 
 249
V. 
Le retour. — Paris et ses ruisseaux. — Bourganeuf et ses torrents. — Un cheval de fantaisie. — Le jargon de Racine. — Mademoiselle Rachel. — Causeries 
 253

VI. 
Une découverte. — Lamartine. — Victor Hugo. — Histoire de l’âme humaine. — L’École des élus. — L’École des parias 
 260
La Popularité, comédie. — Une lecture à l’Abbaye-aux-Bois. — M. de Chateaubriand. — A jaunting car 
 266
Luxe des parures. — Les guipures défendues par un édit de Louis XIV 
 271
IX. 
Les enfants. — Le mendiant équestre. — Le manège d’Aure. — L’émeute parlementaire. — Les débuts de mademoiselle Rachel et de mademoiselle Garcia. — Les tricoteuses 
 275


ANNÉE 1839.


I. 
Étrennes, boutiques, marchands. — Judith. — La fausse modestie 
 279
II. 
Aspect de la Chambre des députés. — M. Guizot et Moïse. — Le verre d’eau sucrée. — La statue de la Liberté. — L’éléphant de la Bastille. — Inventions nouvelles. — Tissus de verre. — Batiste d’ananas. — Daguerréotype 
 284
Incertitude. — To be or not to be ! — Aurons-nous des portefeuilles ? — Aurons-nous des loges ? — Modes anglaises. — Chasses. — Une larme du diable 
 290
IV. 
Le luxe des ameublements et la vulgarité des manières. — Le confortable insupportable 
 295
V. 
Il y a deux Frances. — Les paresseux agitateurs et les travailleurs insouciants. — Les mauvais sujets réformés, professeurs de moralité 
 300
VI. 
Supplice des beaux enfants déguisés. — Apollon transi. — Le ballet des cariatides. — Un père intrigué par sa fille 
 305
Électeurs et candidats. — M. Martin, de Strasbourg. — Histoire d’un courrier bigame 
 311
La méthode Wilhem. — Le procédé Collas. — L’ouverture du Salon 
 315
IX. 
Une utopie réalisée : Plus de carrosses, plus de chevaux, plus de velours, plus de bijoux, plus de dentelles, plus de rubans, etc. — Les ouvriers sont libres, ils redeviennent citoyens 
 320
X. 
Conversations. — Parures des femmes. — Négligé des hommes. — Le Salon. — Portraits ridicules. — Tableaux naïfs. — L’opposition et la bataille de Toulouse 
 325
XI. 
On ne flatte que la puissance. — À quoi bon flatter un roi constitutionnel ? — Le journalisme est le roi du jour 
 330

La place de Grève et la Chambre des députés. — Les modes. — Les courses de Chantilly. — M. de Lamartine et le journalisme 
 334
La fantaisie est la fée du jour. — Fantaisie en musique. — Je pense à moi, romance. — Fantaisie en horticulture. — La violette ne veut plus être l’emblème de la modestie 
 339
Après l’émeute du 12 mai. — Indignation. — Une parabole. — Pauvre France ! 
 344
XV. 
Fête à l’ambassade d’Angleterre pour la naissance de la reine. — La princesse Doria. — Les humilités orgueilleuses. — Mot de l’ambassadeur de Turquie 
 350
Banalités de la conversation. — Les ennemis naturels 
 355
Les orages et les émeutes. — Le tournoi d’Eglington. – Les usuriers 
 361
Le bonheur d’être compris. — Les ridicules d’été. — La fausse absence 
 366
L’anniversaire du 29 Juillet aux Champs-Élysées. — Fête populaire. — Feu d’artifice. — Musique. — Jeux. — Supplices d’été. — L’arrosage à la pelle 
 372
XX. 
Un nouveau système. — Les parures sont des aveux. — Le béguin orgueilleux. — Le panache modeste. — Les diamants pénibles. — Le chapeau d’une envieuse 
 377
Les couronnes de lauréats. — Les distributions de prix 
 382
Le lion véritable ; définition de ce mot. — La Saint-Louis à Versailles. — Le tournoi d’Eglington. — Le cheval d’Auriol. — Les faux chasseurs 
 386
La monomanie de l’égalité et la passion du luxe. — La République et la Régence. — Les Catons rococos 
 393
La matinée d’une jolie femme en 1812 et en 1839 
 398
Les romans inconnus de la vie bourgeoise. — Voulez-vous être reine ? Je vous aime et suis roi 
 404
Récits des plaisirs de l’été. — Je me suis amusé. — Je me suis ennuyé. — L’embonpoint capricieux 
 411
Les trottoirs de Paris. — Les étrangères. — Le monde savant bouleversé 
 417
Les prétentions. — Voyageuses célèbres. — Mademoiselle d’Angeville. — Mademoiselle Améric Vespuce. — Décivilisation des Turcs 
 423
L’homme à la mode. — La femme à la mode. — L’animal à la mode 
 428


ANNÉE 1840.


I. 
La fin du monde. — Les étrennes. — Le commerce devenu littéraire. — Les huit premiers jours de l’année 
 432
II. 
Les deux grands mondes. — M. Monnier de la Sizeraune ; ses discours et ses romances. — M. le duc de Bordeaux. — Le soleil destitué. — L’univers apprécié 
 438
Les excès détruisent les succès. — Trop ou rien ! c’est la devise des Français. — L’exagération est l’indigence des idées 
 445
IV. 
Concurrence fâcheuse des plaisirs. — Dialogue conjugal entre deux bals. — Le coffret mystérieux 
 450
V. 
Les trois bals 
 454
VI. 
Carnaval laborieux. — Portiers et musiciens somnambules. — Le bal costumé du colonel Thorn. — Études philosophiques du colonel. — Ridicules du jour ; variétés économiques : Souper sans convives. — Concert sans musique. — Dîner sans pain. — Verres sans vin. — Calorifères sans feu. — Conversations sans esprit 
 457
Les deux carnavals 
 465
La femme véritable n’existe plus. — La femme-ange, la femme-démon. — Les prestiges. — La femme n’est point la compagne de l’homme 
 468
IX. 
Le drame de M. de Balzac. — Les puritains littéraires 
 474
X. 
La vocation. — Le menuisier grand seigneur. — Le grand seigneur galérien. — Les grandes dames nées actrices, — nées portières, — nées courtisanes, — nées dames du palais, — nées gardes-malades, — nées sergents de ville, — nées majors allemands, — nées bergères, — nées soubrettes. — Les femmes de chambre nées princesses. — Les filles du peuple nées petites maîtresses. — Les actrices nées grandes dames. — Les hommes nés moines, — nés troubadours, — nés chevaliers, — nés bouffons. — Les grands seigneurs nés grands seigneurs et les duchesses nées duchesses 
 478
XI. 
Le printemps et les modes. — Les concerts forcés. — Les filles de Saint-Lazare. — Le poète Arnal. — La France n’a le temps de rien apprendre. 
 1
Impossible de vivre à Paris : on ne peut pas manger, on ne peut pas dormir, on ne peut pas marcher, on ne peut pas prier, on ne peut pas aimer, on ne peut pas travailler, on ne peut plus penser. — Un sanglier échappé 
 7
Longchamp 
 11
La Croix-de-Berny. — La femme élégante ne suit pas la mode, elle la fuit 
 11
XV. 
De tout ce dont on pourrait parler. — Les Rayons et les Ombres 
 14
Les paquets. — Bal du matin à l’ambassade d’Autriche. — Les coquettes n’ont jamais froid. — Le Livre de l’enfance chrétienne 
 17
Les défauts profitables et les qualités fatales. — Que ferons-nous d’Auguste ? Physiologie du député flottant. — La délicatesse porte malheur 
 23
Un bal masqué. — L’Incendio di Babilonia 
 30
Des défauts caractéristiques, c’est-à-dire des qualités professionnelles. — Les notaires fringants, les juges à bonnes fortunes, les médecins gracieux, les comédiens agriculteurs, les coiffeurs austères et les baïonnettes intelligentes 
 35
XX. 
Les épreuves de l’été. — L’arrivée au château. — Le voyage. — La comédie de société. — La lecture à haute voix. — La partie de chasse. — La contredanse 
 40
Paris l’été. — La comédie de vérité 
 48
Les déménagements de raison et les déménagements d’inclination. — Fourier. — Une bonne guerre. — Une bonne famine. — Une bonne fièvre. — Une bonne gelée, etc., etc. 
 50
La guerre. — M. Thiers. — Avantages de la déconsidération. — Une belle peur. — Fêtes de Juillet. — Vers contre un ingrat 
 57
Toujours des procès. — Le procès de madame Lafarge. — Le procès du prince Louis 
 63
Ce qu’on appelle un beau temps politique. — La guerre et la paix 
 65
Ressemblance des caractères et dissemblance des opinions. — Ne savez-vous rien de nouveau ? 
 67
Impressions politiques. — Discours de M. Guizot, de M. Thiers, de M. Barrot, de M. Berryer, etc., etc. — Les marchands de bois et les bonnetiers écrivains politiques. — La politique de M. Thiers est de la poésie. 
 73
Retour de Sainte-Hélène. — Le prince de Joinville 
 80
Réception de M. Molé à l’Académie française. — Le maréchal Oudinot et ses cinquante-sept blessures. — Concert. — Comédie. — Cochinchinois 
 84


ANNÉE 1841.


I. 
L’Académie française. — Élection de Victor Hugo. — L’esprit de parti et le parti de l’esprit 
 90
II. 
Paris fortifié. — Paris bêtifié. — Les vieux et les jeunes rabâcheurs. — Qui est-ce qui voudrait être roi constitutionnel ? — Ce n’est pas vous ? ni moi 
 94
Le bal d’hier et le bal de demain. — Un mot de l’empereur 
 100
IV. 
Les hommes politiques qui voient avant, pendant et après. — Dieu, que c’est triste d’être habile ! — Concert à l’Abbaye-aux-Bois donné au profit des inondés de Lyon. — Vers de M. de Lamartine 
 104
V. 
Les bals. — Le bal grandiose. — Le bal de vanité. — Le bal indigène. — Le bal de garçon. — Le bal de cour. — Le bal forcé 
 111
VI. 
Dernier degré de l’amabilité. — Réunion de célébrités chez madame de Lamartine. — Variétés de grands hommes. — Coquetterie entre deux maestri. — Un nouveau roman d’Eugène Sue. — Modes 
 119
À bas l’égalité ! — Les hommes sont tous égaux !… Non. — Injustices de la nature réparées par la société. — Valeurs fictives créées pour rétablir l’équité. — Petit bossu grand d’Espagne. — Les bras et les bracelets. — Les cheveux et les diamants. — La parure plus belle, hélas ! que la beauté 
 125
Les Nabuchodonosor. — Les sept petites chaises. — Le concert turc
 134
IX. 
Fureur des Nabuchodonosor. — Complaisance des grands seigneurs. — Les bas bleus libres. — La chasse au lion. — Bals Thoro. — La dame aux sept petites chaises 
 139
X. 
Les plaisirs. — La haine des gens qui s’ennuient contre les gens qui s’amusent. — Le baptême du comte de Paris. — Un député indépendant 
 143
XI. 
Les adieux. — Les projets d’été. — Les courses de Chantilly. — La mode des paris. — L’amour à la mode. — Projet de réforme gouvernementale 
 149
Une fête à Boulogne. — Le trait d’un homme d’esprit 
 157
Académie française. — Réception de Victor Hugo 
 164
La Presse et le Courrier de Paris. — Les fêtes champêtres. — Les bals du matin 
 174
XV. 
L’observation involontaire. — La femme à prétentions. — La femme inconnue. — La femme à la mode. — La femme sensible. — La femme rousse. — La femme exquise 
 182
Jours de fête, jours de pluie. — Les parties de campagne 
 195
Paris, le 15 juillet. — L’hiver est la saison de l’hypocrisie ; l’été, c’est la saison des vérités 
 199


ANNÉE 1842.


I. 
Après une année de silence. — Retour à Paris. — Étonnements. — Jargon parisien. — L’Égérie étrangère. — L’Académie française et le Vaudeville. — Orosmane sous-préfet. — La comédie et le couvent. — Réception de M. le chancelier Pasquier à l’Académie. — Le prix Montrond 
 204
II. 
Prise de Noukaïva. — Plaisanterie imprévoyante. — L’Angleterre ne peut pas être généreuse. — Mot de M. de Montrond. — Phèdre, petite-fille du soleil. — Étrennes. — Ce qu’on peut souhaiter à tout le monde 
 215


ANNÉE 1844.


I. 
Le carnaval. — La Madeleine redevenue mondaine. — L’ambassadeur sortant des galères. — Grave erreur, un savant pris pour un ministre. — L’homme le plus spirituel de l’univers déguisé en serin. — L’Amour qui a une rage de dents. — La leçon de polka 
 223
II. 
Coiffures à la mode. — Chapeaux de chien savant. — Évanouissements politiques, dynastiques, lyriques et sympathiques. — Emballage de magnétisme. — Paris inondé 
 232
Les femmes à l’Académie. — Pourquoi pas ? Parce que les Françaises ont plus d’esprit que les Français. — La loi salique. — Son origine. — On ne fait des lois contre les loups que dans les pays où il y a des loups. — On ne fait des lois contre l’ambition des femmes que dans les pays où l’ambition est la passion des femmes 
 240
IV. 
Une explication avec le monde. — Fausse terreur cachant un vrai dépit. — Les gens dont on ne parle jamais criant à l’indiscrétion. — Ils dénoncent l’écho pour se venger de son silence. — Des critiques qui sont des aveux 
 250
V. 
Semaine sainte. — Fête favorite. — Le dimanche des Rameaux. — Le jour des Rois. — Le jour de Noël. — Vers d’une jeune femme. — La puissance des images. — La branche de buis bénit. — Le cheval de bois. — Le portrait de famille 
 256
VI. 
Le dandy parisien. — Fumer, jouer, manger, voilà toute sa vie. — Joueurs machiavéliques. — Martingales sur le cœur humain. — Les excellents buveurs. — Où sont donc les jolies femmes ? — Bal de l’ambassade de Belgique. — Un mot charmant de M. Thiers 
 263
Analyse d’un proverbe. — Récit d’un concert. — Coiffures en fleurs naturelles confites. — Tire-bouchons de velours noir. — Le livret du Salon. — Conjugaison d’un verbe irrégulier. — Je vous fais compliment de votre âne ! Avez-vous vu mon vieux lapin ? — Études de champignons. — Esquisses et Portraits, livre nouveau de M. le duc de Doudeauville 
 270
Courses au Champ de Mars. — Les carreaux. — Le palais de l’Industrie. — L’Académie. — Une lecture de drame. — Tout le monde dort, excepté un sourd. — Les gentlemen pompiers. — Personne ne veut quitter Paris 
 278
IX. 
Les habitants de la province en proie aux émotions parisiennes. — Inventions nouvelles. — Coloration appliquée aux animaux. — Chien vert. — Agneaux rouges rêvés par Virgile. — Bal champêtre. — Un bosquet d’ambassadeurs 
 284
X. 
Suite. — Les habitants de la province devenus Parisiens. — Un monsieur qui achète des yeux d’oiseaux. — La colonne Vendôme ; nous y montâmes. — L’arc de triomphe ; nous y montâmes. — Les tours de Notre-Dame ; nous y montâmes 
 293
XI. 
Les galeries du palais de l’Industrie. — Cauchemar. — Les mannequins roses. — Une perruque qui bâille. — Le Turc-pendule. — Les portiers… en angélique 
 301
Exposition de fleurs et de fruits. — Orangerie du palais du Luxembourg. — Nouvelle espèce de provinciaux. — Leurs dédains pour les merveilles parisiennes. — Une soirée littéraire 
 307
Les salons de Paris : salons diplomatiques, salons politiques, salons poétiques, fantastiques. — Les clubs, leurs avantages. — Ils absorbent les ennuyeux. — Vivent les clubs ! — Esprit de conversation. — Système de madame Campan. — La duchesse de Saint-Leu, son élève
 313
Paris métamorphosé en petite ville d’Allemagne. — Un ménage de sauvages à l’Opéra. — Leurs impressions. — Les salons déserts. Fêtes et spectacle au château de Dangu 
 321
XV. 
Se promener pour se promener, ce n’est pas faire de l’exercice. — Ce sont les idées qui font vivre. — Retour des Parisiens à Paris ; ils sont devenus provinciaux. — Ah ! si Prométhée avait dérobé le feu du ciel pour allumer un cigare ! 
 327
Les trop bonnes mères. — La vache enragée. — Les messieurs et les hommes. — La lutte, c’est la vie. — Le triomphe, c’est la mort. — Nos véritables amis sont nos ennemis. — L’aristocrate et le démocrate 
 334
Le premier devoir d’une femme, c’est d’être jolie. — Manières différentes d’être jolie. — Des souliers qui ont l’air bête. — Des bouquets qui sentent le marécage. — Des vins de fantaisie. — Préservez-vous des philanthropes 
 344
L’homme le plus malheureux qui soit au monde 
 352
Attaques nocturnes. — Paris repaire de brigands. — Il n’y a d’important que les niaiseries 
 364


ANNÉE 1845.


I. 
Paris est rassuré. — Conversation avant le bal. — Un bal de rivales. — On danse entre ennemies. — Les Bédouins aux Tuileries. — Fâcheuse influence des femmes en littérature 
 368
II. 
Le commérage est un des besoins de l’époque. — Les grands hommes aiment les commérages. — L’Académie. — Un billet de M. Villemain. — M. Sainte-Beuve favori des grandes dames 
 376
Le règne des fourbes. — La France perdue par les femmes. — Les roués bêtes. — Les favoris de Polichinelle. — Tom Pouce. — Les bulles de savon. — Gouverner, c’est amuser 
 385
IV. 
Le mot fatal : À quoi bon ? — Un mauvais bout de ruban. — Tout ce qu’il veut dire. — La force des idées. — Vivent les fictions, elles font vivre ! — Les pianistes célèbres ; leur dénomination. — Le Grand Turc pianiste, élève de Léopold Mayer. — La consigne de l’Académie est la même que celle des Tuileries 
 393


ANNÉE 1847.


I. 
Modes de 1847. — L’école tapageuse et l’école mystérieuse. — Les sacrilèges sucrés 
 402
II. 
La fête et l’incendie. — Effroi comique. — Chacun sa peur. — Sauvetage d’un chef-d’œuvre. — Une femme laide cherchant un sauveur qui la perde. — Qu’est-ce qui fait démolir la maison ? — C’est l’architecte. — Qu’est-ce qui découvre l’incendie dès qu’il est éteint ? — C’est un diplomate 
 408
Accusation douloureuse contre des personnes vénérées. — Contre le roi et M. le duc de Nemours. — Contre Alexandre Dumas et M. de Girardin 
 417
IV. 
Le carême. — Il est avec le ciel des accommodements. — Capituler avec sa conscience pour se persuader qu’on a une conscience. — Levassor maigri. — Théâtre gras, foyer maigre. — Chopin. — Mademoiselle Méara. — Une qualité que tout le monde peut se donner 
 427
V. 
La semaine sainte et les saltimbanques. — Le moderne Longchamp parisien. — Des Allemands en landau qui regardent passer des Espagnols en calèche. — Les Girondins. — Les femmes littéraires 
 434
VI. 
Les bourgeoises sucrées. — Les dévotes rageuses. — Le rêve d’un voyageur. — Le coucher du soleil. — Épreuve 
 444
La révolution de 1848 pressentie. — Les ouvriers-poètes. — Les professeurs d’égoïsme et les rêveurs de réformes. — Quand on veut dessécher un marais, on ne fait pas voter les grenouilles. — M. Guizot, ministre, lisant à la tribune une lettre confidentielle ! — Comment on gouverne la France. — Le veau froid et le veau d’or 
 454


ANNÉE 1848.


I. 
La république, ça ? Allons donc, c’est l’envers de la royauté ! — Ils font tirer le canon chaque fois qu’ils se dérangent. — C’est la vieille diplomatie, la vieille police des vieux rois. — Des républicains farouches, mais sybarites. — Crème d’ananas. — Aspect de Paris. — Repos forcé. — Cinquante mille Tityres sous un hêtre. — Le dernier vicomte 
 464
II. 
Paris les 23, 24 et 25 juin. — Les ordres d’une maîtresse de maison. — Quatre gouvernements et six journées. — Arrestation et lettres de M. de Girardin. — Conspirateurs et organisateurs 
 477
Deux joyeux refrains : Fusiller ! fusiller !… guillotiner ! guillotiner !… — Amour de la propriété. — Dernier culte des Français. — L’acajou, dieu du jour. — Affreux bonheur du bourgeois. — Supplice qu’on lui envie. — Poésie méconnue. — Littérature d’état de siège 
 483