Paris, le 3 juillet 1845 (11 heures du soir).
… Comme toi, mon cher Félix, j’envisage l’avenir avec effroi. Laisser ma tante, me séparer de ceux que j’aime, te laisser à Mugron seul, sans ami, sans livres, cela est affreux. Et, pour moi-même, je ne sais si des travaux solitaires, médités à loisir, discutés avec toi, ne vaudraient
<references>
- ↑ La date complète n’était pas publiée dans l’édition originale. Toutefois, les autres lettres étant publiées dans l’ordre chronologique, on peut raisonnablement supposer qu’il s’agit du 18 juin 1845. (Note de Wikisource.)