Traduction par Louis Pennequin.
Paul Rosier (p. 147-165).
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Sabinin (Martha von). – Auteur allemand contemporain. Musique de chant et morceaux de piano. Op. 1, Huit chants ; op. 2, Six chants ; op. 3, Six chants ; op. 4, Ballade, etc.
Saffery (Elise. – Mrs Henry Shelton). – Compositeur anglais. Vivait dans la première partie du xixe siècle. Auteur de : – « Reminiscences of a Minstrel, » dix chants (1832) ; « Hours of melody, » chants (1836), etc. Parmi ses productions, les plus connues sont : Broken vows ; I love thee et Sailor’s grave.
Saint-Didier (Comtesse de ). – Compositeur amateur français. Sa cantate « Il est rendu » a été exécutée à Paris, 30 septembre 1820.
Sainte-Croix (Mlle de). – Compositeur français. Élève de Coninck. Auteur des opérettes : « Les Rendez-vous galants, » 1 acte, première représentation à l’Athénée, 23 janvier 1873 ; – « Madame de Rabueur, » 1 acte, aux Bouffes-Parisiens, 5 janvier 1874 ; « Pygmalion, » 1 acte au Théâtre Déjazet, 9 février 1875 et « Chanson du Printemps, » 1 acte, représentée pour la première fois au Théâtre de Versailles, 28 mars 1875.
Saint-John (Georgie Boyden). – Compositeur américain. Musique de chant : In Dreamland ; Toujours Amour ; Bonny Prince Charlie ; Cupid at the Bar, etc. Morte à New-York, 1899, victime de l’incendie de l’hôtel Windsor.
Sainton-Dolby (Charlotte). – Célèbre chanteuse anglaise. Née à Londres, 17 mai 1821 ; morte en cette ville, 18 février 1885.
 Mendelssohn lui a dédié ses Six chants, op. 57, et a écrit spécialement pour elle le rôle de contralto d’Elijah.
 Comme compositeur, elle a montré un réel talent. Ses cantates « The legend of Ste Dorothea » et « The Story of the Faithful song » ont obtenu un grand succès et ont été souvent exécutées en public. Elle est aussi l’auteur de « Florimel, » cantate pour voix de femmes, écrite peu de temps avant sa mort. Parmi ses autres écrits on peut citer un « Tutor for english singers, » Cours complet pour l’enseignement pratique du chant, publié à Londres en plusieurs éditions, et un grand nombre de chants (Marjories Almanac, etc.).
Sale (Sophia). – Compositeur anglais. Morte à Westminster, le 3 mai 1869. Excellente organiste et auteur d’hymnes mélodiques.
Saligny (Clara). – Compositeur allemand. A publié des compositions pour piano dont les op. 8, 9 et 10 sont les plus connus.
Salter (Marie Turner). – Chansonnière américaine ; (A Water Lily ; Little boy good sight ; Fair White Flower, etc.).
Sanders (Alma). – Pianiste anglaise contemporaine de grand mérite. Auteur de compositions pour piano qui dénotent beaucoup de goût et de science. Ses œuvres les plus importantes sont : Trio pour piano et cordes ; une Sonate pour violon et un Quatuor pour piano et cordes (1883).
Santa Coloma-Sourget (Eugénie). – Compositeur français distingué. Née à Bordeaux, 8 février 1827. Pianiste de grand talent. Élève de Zimmermann et Bertini. Auteur de chants agréables (publiés par Meissonier, Escudier Gérard et autres éditeurs parisiens), parmi lesquels on admire « Le chant du crépuscule ; » « À une jeune fille ; » « Chant madeleine ; » « Une Étoile » et « C’est ton nom, » qui ont obtenu un succès très flatteur. Un opéra en un acte « l’Image, » a été représenté avec faveur à Paris, 1864. A écrit aussi un Trio pour instruments à cordes, édité par Gérard, à Paris, œuvre originale de grand mérite qui a été analysée avec éloge par Halévy et d’autres critiques.
Sargent (Cora Decker). – Auteur américain. Musique vocale : (A Summer girl ; Spanish, etc.).
Sawath (Caroline). – Auteur allemand. Morceaux de piano du genre facile et agréable.
Sawyer (Hattie P.). – Auteur américain. Chant et musique religieuse : (Who’ll tell ; Willie Darling ; Across the dreary sea, etc.).
Schaden (Nanette von). – Pianiste amateur allemande et compositeur de la seconde partie du siècle dernier. A écrit deux Concertos pour piano et des Sonates, Rondos et autres morceaux de piano. Née à Salzbourg ; morte en cette ville (Autriche).
Schaeffer (Thérèse). – Compositeur allemand. Ses œuvres suivantes ont été publiées : op. 1, Lamentation érotiques ; op. 5, Mazurka ; op. 13, Mazurka ; op. 14, Rondo brillant ; op. 15, Nocturne ; op. 16, Capriccio ; op. 17, Scherzo ; op. 27, Sérénade ; une série de quatorze chants, etc.
 « Festival Overture » en ut, op. 26, pour orchestre complet (en manuscrit) a été édité seulement pour deux pianos par Paez, à Berlin.
Schauroth (Delphine von). – Compositeur allemand. Née à Magdebourg, 1814. Élève de Kalkbrenner. Brillante pianiste dont le jeu était très admiré par Schumann. Mendelssohn aussi fut séduit par son talent, lorsqu’il visita Munich, en 1830, et parle d’elle dans une lettre écrite à cette époque. Son « Venetian Gondellied » (Chant sans paroles, no 6), œuvre très connue et son Concerto en sol mineur lui sont dédiées.
 Ses compositions consistent en plusieurs Sonates, dont une « Sonate brillante » en ut mineur est critiquée avec faveur par Schumann dans son « Neue Zeitschrift für Musik ; » un Capriccio et diverses autres compositions pour piano.
Schimon (Anna, née Regan). – Chanteuse soprano bohémienne et compositeur. Née près Carlsbad, 18 septembre 1841. Élève d’Halévy. Célèbre chanteuse de concert et professeur de chant. Auteur de chants et autre musique vocale. Deux opéras en manuscrit.
Schirmacher (Dora). – Compositeur anglais et pianiste. Née à Liverpool, 1er septembre 1857. Élève du Conservatoire de musique de Leipzig pendant trois ans, remporta un premier prix et eut l’honneur d’être autorisée à jouer à l’un des « Gewandhaus Concerts, » à Leipzig. S’est produite avec un grand succès en Angleterre et sur le continent. Est regardée comme une des pianistes femmes les plus distinguées de l’Angleterre.
 Schirmacher est l’auteur de chants et de morceaux de piano parmi lesquels : une Sonate ; une Suite ; op. 4, Romanze ; op. 5, Tonbilder ; op. 6, Valse de Concert, etc.
Schlesinger-Stephani (Marie). – Musicienne allemande contemporaine et professeur d’harmonie. Auteur d’un traité théorique « Elementar Theorie der Musik » pour faciliter l’étude privée, ouvrage qui a obtenu une médaille d’argent à l’Exposition Universelle d’Anvers, 1885.
Schlick (Elise, comtesse de). – Auteur de chants allemands, publiés par Cranz : ( Geisternacht ; Gute Nacht ; Lieder der Nacht, etc.).
Schmezer (Elise). – Compositeur allemand contemporain. Ses œuvres suivantes ont été publiées : op. 4, 5, 6, 7, Douze chants ; op. 10, Quatre chants ; op. 19, Deux chants ; op. 20, Deux chants et un opéra « Otto der Schuetz. »
Schnorr von Carolsfeld (Malvina). – Épouse du célèbre chanteur. Auteur de chants agréables parmi lesquels : « Ich hört ein Bächlein rauschen » mérite une mention spéciale.
Schoff (Amélie). – Compositeur allemand. Née à Dresde, 28 septembre 1823 ; morte en cette ville, 18 septembre 1879. Auteur de chants : (« Maienglöckchen ; » « Auf der Wartburgh » ; « Das ewige Lied, » etc.).
Schreinger (F.-M.). – Compositeur allemand et pianiste. Née à Dantzig, Prusse, 1812 ; morte en 1873. Ses œuvres pour chant et morceaux de piano ont été publiées à Leipzig et Berlin.
Schroeter (Corona-Elisabeth). – Célèbre chanteuse allemande. Née à Guben, 14 janvier 1751 ; morte à Ilmenau, 23 août 1802. Chansonnière de grand mérite. Ses œuvres qui sont des adaptations mélodiques aux poèmes de Herder, Matthison, Klopstock, etc., ont été publiées en deux volumes, à Leipzig.
Schubert (Georgine). – Chanteuse allemande de talent. Née à Dresde, 28 octobre 1840 ; morte à Potsdam, 26 décembre 1878. Excellent soprano dramatique. Petite fille de George Schneider, célèbre compositeur (Oratorio « Birth of Christ, » etc.). Auteur de chants estimés.
Schumann (Clara-Joséphine). – Compositeur allemand et pianiste. Née à Leipzig, 13 septembre 1819 ; morte à Francfort-sur-le-Mein, 20 mai 1896. Fille de Friedrich Wieck, éminent professeur. Clara commença son éducation musicale dès l’enfance sous la direction de son père. Elle fit de si rapides progrès, que le 20 octobre 1828, ayant atteint sa neuvième année, elle fut capable de faire ses débuts en public à un concert donné dans sa ville natale. Elle joua, avec la pianiste Emilie Reinhold, les variations à quatre mains de Kalkbrenner sur « Moïse. »
 Le 8 novembre 1830, à l’âge de onze ans, elle donna son premier concert public au Gewandhaus, où son jeu obtint un grand succès. Parmi les morceaux qu’elle joua était un Air varié de sa composition.
 Le 12 septembre 1840 (veille de l’anniversaire de sa naissance), elle épousa, après une cour romanesque, Robert Schuman, qui avait été un très intime ami de la famille Wieck pendant quelques années.
 Cette union fut très heureuse ; les époux vécurent l’un pour l’autre. Elle considéra comme son privilège le plus élevé de donner au public une interprétation parfaite des œuvres de son mari. Comme exécutante de la musique de Schumann, elle fut absolument sans rival et consacra toute sa vie à ce travail. En fait, beaucoup de compositions de Schumann, telles que les Concerts de piano, le Quintette, le Quatuor, les Trios, etc., lui furent redevables du premier succès.
 L’influence de la nature géniale, romantique et poétique de son mari éveilla en elle une conception de l’art inconnue jusque-là à tout pianiste.
 Ses auditions en Hollande, en Autriche, en Angleterre et en Allemagne furent accueillies avec un grand enthousiasme. L’admiration pour ses qualités artistiques fut aussi rendue à son ardente affection et justifiée par son dévoûment touchant envers son mari pendant les dernières années de sa vie. Comme artiste, Clara Schumann réunit pour la musique tous les talents, acquis et naturels, tels que l’on ne rencontre pas souvent dans la carrière de l’art. Elle eut des qualités puissantes d’esprit, mais elle eut aussi de grandes qualités de cœur et toutes deux se tinrent en si parfait équilibre dans son jeu artistique qu’elles permirent avec juste raison à la critique d’affirmer qu’elle était le plus grand pianiste femme que le monde ait connu.
 Elle a tiré du clavier, par son toucher plein de langueur, éteignant la percussion, un rare effet de qualité exquise que peu d’artistes surent jamais atteindre.
 Mme Schumann était de moyenne taille, assez forte, de visage pâle, avec un nez aquilin et des yeux bleus d’expression profonde. La simplicité de ses manières, la pureté de sa vie privée la faisaient aimer de ceux qui la connaissaient.
 Franklin Taylor, analysant les compositions de Clara Schumann, s’exprime ainsi :
 « Bien que peu nombreuses, les compositions de Mme Schumann témoignent d’une vigoureuse inspiration qui distingue son œuvre en général. Ses premiers essais, qui sont des petits morceaux de piano écrits pour la plupart en forme de danses, sont exempts de tout reproche de trivialité. Ils ont un rythme agréable et surtout une fraîcheur de modulation qui, pour certains, est originale jusqu’à l’étrangeté. »
 Parmi ses compositions, les plus importantes et les plus récentes, sont : un Trio en sol mineur pour piano, violon et violoncelle, op. 17, œuvre musicale très intéressante ; trois charmantes Cadenzas aux Concertos de Beethoven, op. 37 et 58, et une série de trois Préludes et Fugues, op. 16, qui méritent d’être cités non seulement pour leur excellente facture, mais aussi comme étude de grande utilité pour l’égalité du jeu. Un Concerto pour piano, op. 7, dédié à Spohr, dont quelques passages (sauf la modulation) rappellent un de ceux de Hummel, doit aussi être cité. Mais c’est une composition de peu d’étendue et mal distribuée, la première partie étant réduite à un solo qui finit sur la dominante et conduit de suite à l’Andante.
 Dans ses dernières œuvres, comme on pouvait naturellement s’y attendre, beaucoup de pièces portent la trace de l’influence de la musique de Schumann, dans l’harmonie et le rythme. Mais cette influence, que l’on remarque d’abord dans les « Soirées Musicales » op. 5 et 6, est cependant moins sensible dans les compositions pour le piano que dans les chants, dont beaucoup sont d’une réelle beauté. Schumann lui-même s’est servi des thèmes de Clara dans plusieurs cas, notamment dans son Impromptu, op. 5 (sur le thème de ses Variations, op. 3, qui sont dédiées à son mari), dans l’Andantino de sa Sonate en fa mineur, op. 14 et (en devise) dans le « Davidsbundler » op. 6.
 Ses compositions sont encore énumérées par la liste suivante : op. 1, quatre Polonaises ; op. 2, Caprices en forme de Valses ; op. 3, Romance variée ; op. 4, Valses romantiques ; op. 5, Six Soirées Musicales, Dix pièces caractéristiques ; op. 7, Concerto no 1, en la mineur ; op. 8, Variations de concert, en ut, sur la Cavatine de « Il Pirata ; » op. 9, Souvenir de Vienne, Impromptu en mi bémol ; op. 10, Scherzo en ré mineur ; op. 11, Trois Romances ; op. 12, Trois chants : no 1, Er ist gekommen ; no 2, Liebst du ; no 3, Warum willst du fragen ; op. 13, Six chants ; op. 14, Scherzo, no 2, en ut mineur ; op. 15, Quatre pièces fugitives ; op. 16, Trois Préludes et Fugues ; op. 17, Trio en sol mineur pour piano, violon et violoncelle ; op. 20, Variations sur un thème de Robert Schumann ; op. 21, Trois Romances pour piano (ut, fa et sol mineur) ; op. 22, Trois Romances pour violon et piano ; op. 23, Six chants d’après « Joconde. »
 Œuvres sans numéros : 1, Libeszauber, chant pour voix et piano ; 2, Andante et Allegro pour piano ; 3, Cadences aux Concertos de Beethoven en ut mineur et sol.
 Clara Schumann a publié par Breitkopf et Hartel, une édition complète des compositions pour piano de Robert Schumann ; vingt Sonates choisies de D. Scarlatti ; un Quintette à quatre mains, op. 44, arrangé, de Robert Schumann. Elle a publié aussi « Premières lettres » (Early Letters), de Schumann.
 La Mara a publié une esquisse biographique de Clara Schumann dans sa revue « Musikalische Studien köpfe. »
Schuyler (Georgina). – Auteur américain. Musique de chant : Across the world I speak to thee ; The Apology ; Go lovely Rose ; In a Gondola, etc.
Schwertzell (Wilhelmine von). – Compositeur allemand. Musique de chant à une voix et chants à plusieurs parties, pour deux et trois voix.
Scott (Clara H.). – Compositeur américain. Auteur de musique religieuse, chants à plusieurs parties pour voix de femmes.
Scott (Lady John Douglas, née Alice-Anne Spottiswoode). – Épousa, en 1836, Lord John Douglas Scott, l’un des fils du duc de Buccleuch. Auteur de chants connus tels que : Annie Laurie ; Douglas tender and true ; Farewell to thee, Charlie ; Lammermoor. Une partie de ses œuvres a été publiée à Londres.
Seiler (Emma). – Professeur de chant et écrivain allemand. Réside depuis longtemps à Philadelphie. Auteur d’un excellent traité sur « La voix dans le chant » (Philadelphie, 1869) qui renferme un grand nombre de conseils utiles.
Seipt (Sophie). – Compositeur allemand. Ses compositions pour violoncelle et piano ont été publiées à Cologne : ( Drei Romanzen, Fantasie, etc.).
Seneke (Thérèse). – Compositeur italien. Née vers 1848 ; morte à Rome, novembre 1875. Auteur de chants et morceaux de piano. A écrit un opéra « Le Due Amiche, » représenté au Théâtre Argentina, à Rome.
Servier (Mme H.). – Compositeur français et pianiste. A publié les ouvrages suivants : « Méthode élémentaire de chant, » en deux parties (Schonenberger, Paris) ; op. 11. Exercices pour le trille, etc.
Shattuck (Lillian). – Musicienne américaine. Auteur de « The very first Lessons for Violin. etc. »
Sheppard (Elisabeth-Sara). – Romancière et écrivain anglais. Née à Blackheath, 1830 ; morte à Brixton, Londres, 13 mars 1862. Auteur de « Charles Auchester » (1853) ; « Rumor » (1858), romans musicaux, dans le premier desquels Mendelssohn est représenté comme Séraphaël.
Sherrington (Hélène Lemmens). – Célèbre soprano anglais. Née à Preston, 4 octobre 1834. Auteur de chants agréables. Sa sœur, Grace Sherrington, née à Preston, 1842, est aussi un compositeur de musique vocale de talent et un professeur de chant réputé.
Sick (Anna). – Compositeur allemand et pianiste. A publié des compositions pour piano et pour le chant.
Simmons (Kate). – Compositeur américain de danses agréables et populaires (Racquet galop, etc.).
Simons-Candeille (voir Candeille).
Sirmen ou Syrmen (Maddalena Lombardini de). – Violoniste italienne distinguée. Née à Venise en 1735. Élève du Conservatoire « dei Medicanti, » à Venise. Étudia sous la direction du célèbre violoniste Tartini, à Padoue, et fit de si merveilleux progrès dans son art, qu’elle fut considérée pendant un temps comme digne d’égaler Nardini, aussi fameux violoniste.
 Aux « Concerts spirituels, » à Paris, plusieurs de ses compositions ont été exécutées avec succès et très admirées.
 Parmi ses diverses compositions, les suivantes ont été publiées : Six trios pour deux violons et violoncelle (Amsterdam) ; trois Concertos pour violon, op. 2 (Amsterdam) ; trois Concertos pour violon, op. 3 (Amsterdam). Un autre Concerto est mentionné par J.-A. Hiller comme publié à Venise.
Sivrai (Jules de)(voir Rœckel).
Skelton (Mrs Nellie Bangs). – Pianiste américaine et compositeur. Née le 15 août 1859, à Lacon (Illinois). Élève de Mme de Roode Rice. Auteur de morceaux de piano : (Gavotte, etc.) et de chant.
Skinner (Mrs Fanny Lovering). – Professeur de chant, chanteuse américaine, élève de Mme Rudersdorf et compositeur de chant : Gypsy ; Spring ; Rapture ; Rose, etc.
Skinner (Florence-Marian). – Compositeur anglais contemporain. Un opéra « Suocera » a été représenté à Naples, 15 avril 1877 et un second opéra « Maria, Regina di Scozia » à San Remo, Turin et Londres, en 1883.
Smart (Harriet-Anne). – Sœur du compositeur anglais Henry Smart. Auteur d’hymnes et autre musique vocale. Née à Londres, 20 octobre 1817 ; morte en cette ville, 30 juin 1883.
Smith (Alice Mary). – Compositeur anglais. Née à Londres, 19 mai 1839 ; morte en cette ville, 4 décembre 1884. Élève distinguée de Sterndale Bennet et de Sir G.-A. Macfarren. Élue membre de la Société Philharmonique de Londres, 1867.
 Ses œuvres nombreuses, toutes de réel mérite, de style clair et exempt d’excentricité, consistent en :
 Deux Symphonies, l’une en ut mineur, exécutée à Londres, 1863, et l’autre en sol, achevée en 1866.
 Quatre ouvertures intitulées : « Endymion (achevée en 1864, et récrite pour le Crystal Palace, 1871), – « Lalla-Rouckh » (1865), – « Masque de Pandore » (1878) – et « Jason, ou les Argonautes et les Sirènes » (1878).
 Un Quatuor pour piano et instruments à cordes en si bémol (terminé en 1861), un autre Quatuor en (1864), deux autres Quatuors en mi et sol mineur.
 De ses trois Quatuors pour cordes, l’un en a été écrit en 1862, l’autre en 1870. Le troisième est en sol.
 Un Concerto pour clarinette et orchestre a été joué avec succès au Festival de Norwich, 1872. Une « Introduction et Allegro » pour piano et orchestre a été exécuté pour la première fois par l’auteur, en 1865.
 En 1879, elle mit la dernière main à « Deux Intermezzi » faisant partie du « Masque de Pandore, » l’ouverture de cette œuvre ayant été écrite l’année précédente. Les cantates suivantes pour soli, chœurs et orchestre ont été publiées : « Rüdesheim » exécutée pour la première fois à Cambridge, 1865 ; « Ode au North-East Wind » (Vent Nord-Est), première exécution par l’Association chorale Hackney, 1880 ; Ode « The Passions » (paroles de Collins), écrite pour le Festival Hereford, 1882 ; « Song of the Little Baltung » (paroles de Kingsley), exécutée par l’Association d’amateurs Lombard, 1882 ; « The Red King, » paroles de Kingsley.
 Outre ses œuvres d’importance, elle a publié de nombreux chants à plusieurs parties, duos et solos qui montrent tous sa facilité mélodique. Son charmant duo : « Oh ! that we two were maying » est probablement connu du monde entier.
Smith (Éléonore). – Auteur américain. Chant : « The Quest ; She Kissed with her eyes ; Cradle Song ; Where go the boats : The Swing, etc.
Smith (Mrs Gerrit). – Cantatrice américaine. Auteur de musique de piano et de chant : (Woodland Warbling, etc.).
Smith (Gertrude). – Compositeur américain. Née à New-York, fille du Dr Norman Smith, excellent musicien dilettante. Ses compositions révèlent un talent remarquable et sont très estimées par les critiques compétents. Parmi ses meilleurs chants : – An die grosse Glocke ; Vächterruf ; Rose im Thal, etc.
Smith (Fanny Morris). – Auteur américain et musicienne. Née à Brockport (New-York). Auteur de « A Noble Art, » traité de la fabrication du piano, et de « The Music of the Modern World » (La musique contemporaine).
Smith (Hannah). – Écrivain américain et musicienne. Auteur de « Music, How it came to be » (Histoire de la musique), traité de l’Acoustique dans les temps anciens, au moyen âge, en Belgique et en Italie, l’opéra, l’oratorio, etc. (publié par Scribner). A publié une série de morceaux de piano intéressants pour l’enseignement et des études intitulées : « Exercices progressifs de lecture à vue au piano, » en douze parties.
Smith (Laure). – Compositeur anglais. Auteur de : « Music of the Waters », recueil de Chants du marin ou Chants de travail sur mer de toutes les nations maritimes. Londres, 1888.
Smith (May Florence). – Écrivain américain et musicienne. Auteur de « A Key to perfect Reading or Transposition Studies at a Glance. » Chants et musique d’église.
Smith (Nettie Pierson). – Auteur américain. Chant : We meet no more ; Neath the Lillies sleeping, etc.
Smith (Rosalie Balmer). – Musicienne américaine. Auteur de plusieurs compositions pour le violon : (Romanza, etc.).
Smyth (Ethel M.). – Compositeur anglais contemporain. Élève distinguée de Herzogenberg. Sa « Messe en  » est de réelle valeur et mérite l’attention des sociétés chorales. Cette œuvre tout entière de style moderne procède de l’école de Gounod pour l’émotion expressive, bien qu’à aucun degré elle ne soit une imitation de ce maître. La noblesse soutenue et la force de l’inspiration la rendent au moins égale à toute composition moderne de ce genre.
 Miss Smyth s’est abstenue de livrer son nom entier à la publicité et c’est seulement par les initiales E. M. qu’elle a signé la première page de sa Messe. L’opéra « Der Wald, » dont elle a écrit aussi le livret, a été représenté à Berlin et à Londres (18 juillet 1902). La critique a jugé très favorablement cette œuvre, qui a obtenu un succès très prononcé.
 Les autres œuvres importantes de Miss Smyth sont : un Quintette pour instruments à cordes, exécuté à Leipzig, 1884 ; une Sonate en la mineur, op. 7, pour violon et piano ; une Sérénade en pour orchestre et l’ouverture « Antoine et Cléopâtre. » Elles ont été toutes exécutées au Crystal Palace, 1890.
 Elle a aussi écrit des chants et d’autres compositions.
Sneed (Miss Anna, Mrs Cairn). – Compositeur américain. Auteur de plusieurs mélodies : (Break, breack o sea, etc.).
Sourget (voir Santa-Coloma-Sourget).
Sparman (Hélène). – Musicienne américaine et écrivain. Auteur de « An Attempt at an Analysis of Music, » remarquable traité de philosophie et « Lessons in Audition, » excellent ouvrage.
Spence (Mrs Sarah). – Écrivain anglais. Auteur de « An Instruction to the Science of Harmony, » Londres 1810.
Spencer (Fanny Morris). – Compositeur américain. Née à Newburgh (New-York). Auteur de chant : (Awake my love ; When I know ; Homeward ; Well-a-Day, etc.). Cantiques d’églises et une série de trente-deux hymnes en musique.
Sperleder (Charlotte). – Compositeur allemand. Née à Cassel, 8 novembre 1836. Auteur d’une « Grande Sonate » pour piano ; Étude pour la main gauche : Ballade ; Valse brillante, etc., et Concerto pour violon et piano.
Stair (Patty). – Compositeur américain. Réside à Cleveland. Auteur de chants, musique de piano, etc.
Stebbins (Geneviève). – Écrivain américain. Auteur de « Dynamic Breathing. »
Stecher (Marianne). – Compositeur allemand et organiste. Auteur de diverses compositions dont on peut citer les suivantes pour orgue : op. 7, Huit Fugues ; op. 13, Six Fugues ; Quatre-vingt-huit Fugues pour orgue ; une Grande Sonate en si pour piano à quatre mains.
Steiner (Emma M.). – Compositeur américain. Née à Baltimore. Sa réputation de musicienne de talent est plus que locale. Auteur des opérettes « The Alchymist » et « Fleurette ; » de plusieurs arrangements pour orchestre et de divers chants.
Stewart (Annie M.). – Auteur américain. Musique de chant : (Summer’s crowning day, etc.).
Stewart (Mme). – A écrit un opéra « La Suocera » représenté au Theatre Nuovo, Naples, avril 1877, qui n’a obtenu qu’un succès limité.
Stewart (Mrs Colonel). – Écrivain anglais. Auteur de « Critical Remarks on the Art of Singing » (Critique de l’art du chant), publié à Londres, 1836.
Stewart (F.-M.). – Auteur américain. Musique de chant et morceaux de piano.
Stirling (Elisabeth). – Organiste anglaise et compositeur de talent. Née à Greenwich, 26 février 1819 ; morte à Londres, 25 mars 1895. Élève de Edward Holmes et de Sir G. A. Macfarren. Elle est considérée comme l’un des meilleurs organistes anglais, surtout à cause de sa virtuosité sur la pédale. En 1850, son chant à plusieurs parties « All among the barley, » pour premier soprano, second soprano et basse, remporta l’un des prix offerts par Novello et Cie.
 En 1856, elle présenta une composition musicale (Psaume cxxx pour cinq voix et orchestre) à l’Université d’Oxford, afin d’obtenir le grade de Bachelor of music (Bachelière en musique), pour le Comté d’Oxford. Malgré la valeur reconnue de son œuvre et l’éloge qui en fut fait, aucun grade ne put lui être conféré, à cause du silence du règlement en ce qui concerne les femmes.
 Miss Stirling a publié : Deux grandes improvisations ; six fugues pour pédale ; huit mouvements lents ; d’autres œuvres pour orgue et divers arrangements des œuvres de Häendel, Bach et Mozart.
 Ses chants à plusieurs parties, très populaires sont au nombre de plus de cinquante ; autres chants, duos et morceaux de piano.
Stocker (Mrs Stella Prince). – Auteur américain. Chants : (A Sea song ; While thou wert by, etc.).
Stollewerk (Nina von). – Compositeur autrichien. Auteur d’œuvres de valeur parmi lesquelles on peut citer deux Symphonies. Musique de piano, chants et plusieurs chœurs pour hommes.
Strozzi (Barbara). – Compositeur italien. Née à Venise au milieu du xviie siècle. Ses compositions suivantes ont été publiées : « Il primo Libro de Madrigali a 2, 3 et 5 voci » (Venise, 1644) ; « Cantate ariette et duetti » (Venise, 1653) ; « Ariette a voce sola » (Venise, 1658) et « Cantate a voce sola » (Venise, 1660).
 Un opéra « Diporti d’Euterpe » fut représenté avec succès à Venise, 1659.
 Ricordi a réédité deux de ses chants (« Amor e bandito » et « Amor dormiglione » dans la collection des chants italiens anciens « Eleganti Canzoni ed Aria Italiane del secolo xvii. »
Stubenberg (Comtesse Anna Zichy). – Compositeur hongrois. A publié de nombreux morceaux de piano et de chant. Son œuvre dépasse 90 numéros.
Sutro (Mrs Théodore, née Florence Clinton). – Compositeur américain et pianiste. Élève du Dr William Mason et de Dudley Buck. Auteur de morceaux de piano et de chant : (My first Love, etc.) et d’une « Fugue à quatre voix. »
Swepstone (Edith). – Compositeur anglais contemporain. Auteur de petites Cantates ( « Idylles of the Moon » (Idylle à la Lune) ; « Ice King » (Le Roi de glace), etc. ; plusieurs compositions pour violoncelle et piano (Fantastic ; Plaintive, etc.) ; de la musique de violon (Cavatina, etc.) ; morceaux de piano et divers chants.
 Plusieurs fragments d’une Symphonie inachevée ont été exécutés à Leyton, 10 mars 1887. Une ouverture pour orchestre « Les Ténèbres » a été exécutée à Queen’s Hall, 9 février 1897.
 Ses compositions pour musique de chambre consistent en un Quintette en fa mineur pour piano et cordes et un Quatuor en sol mineur pour cordes.
Swift (Mrs Gertrude H.). – Chansonnière américaine. A publié : A Fancy ; Hark, hark the lark ; Serenade ; Art thou same, etc.
Synge (Mary Helena). – Compositeur irlandais et pianiste. Née à Parsomtown (Irlande). Élève du Conservatoire de musique de Bruxelles. Ses œuvres consistent en trios vocaux : (« Spring, » etc.) ; divers chants (Time and Eternity ; Fate, etc.) et des morceaux de piano.
Sztaray (Comtesse Margot). – Compositeur polonais (Ave Maria pour quatre voix de femmes et orgue, etc.).
Szarvady (voir Clausz).
Szymanowska (Marie, née Wolowska). – Pianiste polonaise et compositeur. Née en 1790 ; morte à Saint-Pétersbourg, en 1831. Élève de John Field. Était considérée comme l’une des meilleures pianistes de son temps. On l’avait surnommée la « Feminine Field » (Field femme). Elle joua avec un grand succès à Leipzig, Berlin, Vienne, Saint-Pétersbourg, Hambourg, etc.
 Ses compositions sont de facture brillante, la plupart pour le piano : (Cinq Fantaisies ; divers Nocturnes ; plusieurs Variations, etc.).
 Une série de douze Études de Concert est très favorablement appréciée par Schumann qui les estime « de valeur réelle et instructive, surtout pour les passages figurés, les développements et le rythme. »
 Elle a aussi publié quatre Valses pour piano à trois mains (Sennewald ; Warsaw), bizarre combinaison rarement employée.