Lécrivain et Toubon (p. 33-46).


CHAPITRE III

les derniers iroquois


Quoique Montréal ne possédât pas, en 1837, la moitié de la population et des embellissements dont elle s’enorgueillit, à juste titre, aujourd’hui, c’était déjà, par son vaste négoce et son esprit d’entreprise, une des cités les plus importantes de l’Amérique septentrionale. Cette métropole, qui compte près de cent mille âmes dans son enceinte, n’en avait guère alors que quarante à quarante-cinq[1]. Mais ils étaient doués d’une activité, d’une intelligence commerciale, et d’un amour de l’indépendance qui, dès cette époque, faisaient de leur ville le foyer du libéralisme canadien. Tandis que la capitale politique de la colonie, Québec, demeurait immobile dans son corset de remparts et de préjugés religieux ; tandis que ses plus nobles familles françaises acceptaient presque toutes sans murmurer le joug de la domination anglaise, et que beaucoup courtisaient leurs maîtres, adulaient Son Excellence le gouverneur général, les Montréalais ou Montréalistes, comme on les appelle dans le pays, protestaient ouvertement contre toutes les exactions du pouvoir, lui faisaient une opposition énergique, et aspiraient les uns à l’indépendance, les autres à l’annexion aux États-Unis, une certaine, mais faible minorité, à un retour sous l’administration française.

Les motifs de leur désaffection étaient divers. Pour les Franco-Canadiens, c’était principalement cette vieille inimitié de race que le temps n’a malheureusement pas effacée. D’ailleurs, peuple conquis, il n’eût guère été naturel qu’ils supportassent sans se plaindre leurs conquérants.

Pour les Anglo-Canadiens, la vue de l’égalité et de la liberté qui régnaient aux États-Unis, comparées à l’oligarchie aristocratique et tyrannique du gouvernement colonial, pouvait être un sujet d’envie. Quoi qu’il en soit, le mécontentement avait atteint ses limites extrêmes. Et les mécontents formulèrent, en 1834, leurs griefs dans un factum célèbre, sous le titre Les quatre-vingt-douze résolutions, rédigées, en grande partie, sous la direction de M. Louis-Joseph Papineau, le tribun du parti libéral à l’Assemblée législative[2].

Ce document fut envoyé à Londres. Mais, loin de faire droit à ses instantes réclamations, quoiqu’elles fussent appuyées par lord John Russell, O’Connell et plusieurs membres éminents de la chambre des communes anglaises, le cabinet de Saint-James ferma l’oreille.

Des troubles, bientôt réprimés, éclatèrent, au commencement de 1837, à Montréal et dans les environs.

Alors, le ministère anglais se décida à nommer des commissaires pour s’enquérir des affaires du Canada. Au lieu de pacifier les esprits par quelques concessions, la commission les irrita davantage en provoquant des arrestations.

À la fin d’avril de cette année, plusieurs Montréalais furent incarcérés, et l’exécutif fit lancer une foule de warrants, ou mandats d’amener, contre différents individus des campagnes avoisinantes, soupçonnés d’être hostiles à la Grande-Bretagne.

Parmi les suspects se trouvait un Indien habitant le village de Caughnawagha.

Ainsi que nous l’avons dit, le village de Caughnawagha ou du Sault Saint-Louis s’élève à trois lieues environ de Montréal, sur la rive méridionale du Saint-Laurent.

Là, comme les Hurons à Lorette, près de Québec[3], se sont réfugiés les derniers rejetons des Iroquois. Cette peuplade, jadis si florissante, qui s’intitulait superbement les Six Nations, et qui, plus d’une fois, fit fléchir nos armes, est à présent réduite à une centaine de familles du métis, végétant dans la misère et la dégradation. À peine leur reste-t-il le souvenir de ce que furent leurs ancêtres ; à peine savent-ils qu’il n’y a pas deux siècles ils possédaient toutes les régions à l’est et à l’ouest des Grands-Lacs, que le nom seul de leur race faisait trembler les autres Peaux-Rouges et jusqu’aux blancs établis sur les bords du Saint-Laurent et de l’Hudson.

Alors ils se recrutaient des Oneidas, Onondagas, Cayugas, Senecas, plus tard des Tuscarocas, six en tout ; mais si puissants, mais si vaillants, qu’on les appelait les Hommes, pour les distinguer des Delawares, les Femmes, leurs courageux et infortunés adversaires.

Et cependant ils étaient braves, eux aussi, les Delawares ou Lenni-Lenapes, c’est-à-dire peuple sans mélange, comme ils se qualifiaient.

Que sont-ils devenus ? Hélas ! notre ambition les a anéantis. Vainqueurs et vaincus, Delawares et Iroquois n’ont plus sur cette terre un seul représentant pur d’alliance étrangère. Les échos de l’Amérique n’entendent plus leur cri de guerre, ne redisent plus leurs glorieux exploits. Ils sont ensevelis au cénotaphe de l’histoire. Comme sur une tombe, leur nom reste, mais pour désigner quelques divisions territoriales du Canada et des États-Unis.

Qui croirait, en parcourant le chétif hameau de Caughnawagha, en rencontrant ces Bois-Brûlés[4] couverts d’habillements déguenillés comme nos mendiants européens, abrutis par l’ivrognerie et la fainéantise, que ce sont là les petits-fils — bâtards il est vrai — des Iroquois ! Qui le croirait à la vue de leurs sales et chétives cahutes en boue, tristement éparpillées sur une plage fertile, mais infécondée vis à vis, et à deux pas d’une grande ville éblouissante de luxe, toute palpitante d’industrie !

Pénible spectacle ! navrant contraste ! Voilà ce que, sur tout le continent américain, notre civilisation a fait des propriétaires légitimes du sol. Une civilisation généreuse, charitable pourtant que la nôtre, et qui ne prétend marcher qu’armée du code de la légalité ! Quelle thèse pour le philosophe ! Que de réflexions sur l’incertitude de ce que nous regardons comme le droit, de ce que nous jugeons sacro-saint !

Jamais je n’ai traversé la désolée bourgade de Caughnawagha sans que mon cœur ne se serrât douloureusement et que des larmes ne montassent à mes paupières. Au milieu du désert, l’Indien avive en moi le sentiment de la puissance humaine : il me fait plaisir quoique déjà dégénéré, quoique déjà il se soit inoculé la plupart des vices qui déshonorent les blancs, il conserve pour moi encore quelque prestige ; je le vois libre, alerte, hardi dans le danger, et j’oublie volontiers sa malpropreté habituelle, sa paresse imprévoyante, sa duplicité, pour admirer sa patience à toute épreuve, son amour de l’indépendance, sa pénétration, son adresse, sa résistance aux fatigues, aux luttes du corps, ses admirables talents oratoires, son inflexible stoïcisme dans les tortures, sa sérénité devant la mort.

À l’état demi-policé, il est hideux, hideux comme tous les monstres, parce que le Peau-Rouge n’a pas été, — je le dis hautement, — créé pour l’organisation sociale des Visages-Pâles. Nos missionnaires se sont trompés, ils ont été dupes de leur zèle, pour ne pas dire plus. Chez nous, près de nous, l’Indien s’étiole, s’avilit, se suicide lentement. C’est une plante exotique qui ne peut vivre dans notre atmosphère. Nous était-il permis, sous un prétexte politique, religieux ou autre, de le traiter comme nous l’avons traité ? Est-il permis aux Anglais de poursuivre cette œuvre meurtrière ? Problèmes redoutables, questions difficiles que je me suis souvent posés, mais pour la solution desquels je ne me crois pas assez autorisé.

Quoi qu’il en soit, en 1837, le village de Caughnawagha n’était ni mieux, ni plus mal construit qu’il ne l’est maintenant. C’était une réunion de cabanes, avec des toits de chaume ou de planches, d’un aspect repoussant. On les avait groupées près d’une chapelle où un prêtre catholique essayait, chaque dimanche, par des instructions dans leur langue, d’attacher les Iroquois à la religion du Christ.

À l’exception d’un petit jardin attenant au presbytère et de deux ou trois lopins de terre semés de maïs, nulle trace de culture autour des huttes. Mais çà et là des flaques d’eau noirâtre où barbotaient quelques pourceaux étiques et des nichées d’enfants dégoûtants au possible.

Pourtant, au centre du village, on remarquait une maisonnette relativement assez élégante, mais qui, par les matériaux dont elle était composée, sinon par sa forme, affectait le type du wigwam indien.

Des peaux de buffle la recouvraient entièrement. Et, au lieu d’être ouverte à tous les vents ou d’avoir une méchante porte de bois comme les autres, elle se fermait au moyen d’un rideau en cuir d’orignal, orné de broderies en rassade[5], représentant un castor et un grand aigle à tête chauve.

Ces figures étaient le totem ou écusson d’un chef. Le castor est (avec la tortue) l’emblème des Iroquois et des Canadiens qui le leur ont emprunté ; l’aigle à tête chauve est un des symboles du pouvoir chez les Peaux-Rouges.

La hutte appartenait en effet à un sagamo. Sa femme, son fils et lui étaient considérés par les habitants du village comme les derniers Iroquois qui n’eussent pas dans leurs veines une seule goutte de sang mêlé.

C’était Nar-go-tou-ké, la Poudre, Ni-a-pa-ah, l’Onde-Pure, sa femme, et Co-lo-mo-o, le Petit-Aigle, leur fils unique.

Nar-go-tou-ké portait gaillardement ses cinquante années. Malgré les malheurs qui avaient abreuvé sa jeunesse, et malgré les tribulations nombreuses qui avaient assailli son âge mûr, il se tenait droit, vert et ferme comme un chêne robuste que l’ouragan a pu agiter sans le courber jamais.

Ni-a-pa-ah, au contraire, avait profondément ressenti les coups de l’infortune. Elle n’était qu’à l’été de la vie, et déjà une caducité précoce ployait sa taille en deux. Ses cheveux si noirs, si abondants autrefois, avaient tombé et blanchi. Un inextricable réseau de rides sillonnait en tous sens son visage osseux ; de larges coutures jaunâtres tranchaient sur le ton généralement bistré de sa peau et ne rappelaient que trop les atroces tortures auxquelles la pauvre squaw avait été soumise sur le mont Baker.

Ses mains brûlées n’offraient plus que des moignons informes dont elle était incapable de faire usage, même pour prendre ses aliments. De ses charmes flétris, il ne lui restait que les yeux, — ces yeux si éloquents dont le rayonnement sympathique reflétait tant d’amour et de mélancolie.

Son amour, elle l’épanchait tout entier, maintenant, sur Co-lo-mo-o, l’enfant qu’elle avait eu de Nar-go-tou-ké, un an après leur rentrée de la Nouvelle-Calédonie au Canada.

Né en 1818, le Petit-Aigle avait donc alors vingt ans passés. Beau et vaillant jeune homme s’il en fut. Il tenait de race. Taille élevée, bien prise, membres vigoureux, muscles d’acier, cœur intrépide comme son père, il avait les traits délicats, le regard séduisant de sa mère.

Rompu à tous les exercices corporels, chasseur sans rival, pêcheur des plus habiles, Co-lo-mo-o excellait à tirer de l’arc ou du fusil, à dompter un cheval, à conduire un bateau, Nar-go-tou-ké l’avait fait instruire par le pasteur du village, et le Petit-Aigle avait appris, du digne missionnaire, le français, l’anglais, le calcul, un peu de dessin et de musique. Ostensiblement, il pratiquait la religion catholique ; on l’avait baptisé sous le nom de Paul. Son précepteur s’était flatté un instant de le convertir entièrement et de le faire entrer dans les ordres. Il s’efforça de lui persuader qu’il était appelé, par une faveur divine, à aller prêcher la foi aux Peaux-Rouges de la baie d’Hudson. Mais le jeune homme avait hérité de sa grand’mère, la fameuse Vipère-Grise, un invincible penchant pour les superstitions indiennes, et les tentatives du bon abbé pour en triompher furent sans résultat.

Eût-il réussi, que les goûts de Co-lo-mo-o l’auraient tourné vers une autre profession.

Jamais, du reste, Nar-go-tou-ké n’aurait consenti à laisser son fils embrasser la carrière ecclésiastique. N’espérait-il point que par lui la race iroquoise revivrait un jour et finirait par reconquérir les territoires dont l’avaient spoliée les Visages-Pâles ?

Cette espérance, le Petit-Aigle la caressait aussi. Il était heureux et fier de la proclamer.

Les Indiens de Caughnawagha obéissaient à Nar-go-tou-ké. Cependant, ils ne se montraient pas respectueux et soumis à lui, comme le sont à leurs chefs les Peaux-Rouges du désert américain. Une portion même méconnaissait son autorité et s’était attachée à un sagamo de rang inférieur, qui travaillait à la ruine de Nar-go-tou-ké. L’origine de cette haine remontait au mariage de Nar-go-tou-ké avec Ni-a-pa-ah. L’autre sagamo briguait alors la main de la jeune fille. Furieux d’avoir été repoussé, il complota depuis ce jour la perte de son rival ; avec la ténacité d’un sauvage, il attendit patiemment que le moment des représailles fût venu. Il se fit des amis, des partisans, et, tandis que Nar-go-tou-ké et les siens se joignaient aux Canadiens-Français pour secouer le despotisme anglais, il se vendit aux agents de la Grande-Bretagne.

On le nommait Mu-us-lu-lu, le Serpent-Noir.

Dès le mois de mars 1837, Mu-us-lu-lu avait déposé au parquet de Montréal une dénonciation en forme contre Nar-go-tou-ké. Le missionnaire de Caughnawagha eut vent de cette dénonciation ; sans rien dire à celui qui en était l’objet, car il redoutait la violence de son caractère, il chercha à le sauver, par affection pour Co-lo-mo-o. Une démarche près du grand connétable[6] suffit à faire suspendre l’exécution d’un mandat d’arrestation qui avait déjà été dressé contre Nar-go-tou-ké. Ignorant tout, le sagamo, ennemi naturel des Anglais, et le cœur ulcéré par les souffrances que les Grosses-Babines avaient fait endurer à sa femme, le sagamo continua de se concerter avec les chefs des libéraux canadiens pour révolutionner le pays. L’abbé ne lui ménagea pas les avis indirects, les conseils officieux. Mais Nar-go-tou-ké ne comprit rien ou ne voulut rien comprendre.

Plus que jamais il se mêlait aux conspirateurs, surtout depuis l’apparition au Canada d’une bande de trappeurs, conduite par un certain Poignet-d’Acier, homme d’une force herculéenne dont on racontait des prodiges et que maints vieillards prétendaient avoir vu notaire à Montréal, sous le nom de Villefranche, quelque vingt ans auparavant.

Ce Poignet-d’Acier faisait le désespoir de la police provinciale. Elle avait mis sa tête à un haut prix, vingt mille livres sterling ; mais nul ne savait où le prendre, quoiqu’on le trouvât partout.

Quant à ses gens, dont on évaluait le nombre à plusieurs milliers, ils étaient aussi insaisissables que leur maître. Ce n’était pourtant pas une troupe fictive. On l’avait vue traverser Ottawa, à son arrivée des pays d’en haut[7] ; on assurait même qu’elle traînait à sa suite des trésors immenses recueillis sur les bord s du Rio-Columbia. Mais au delà d’Ottawa elle s’était dispersée, et personne, sauf les affiliés, ne pouvait dire où ses membres avaient élu domicile,

Nar-go-tou-ké le savait bien, lui ! Il ne s’écoulait guère de semaines sans qu’il eût quelque entrevue avec Poignet-d’Acier. Tous deux communiquaient aussi avec MM. Joseph Papineau, Wolfred Nelson et Duvernay, les machinateurs de l’effervescence populaire ; tous deux tâchaient d’avancer l’heure où ils pourraient venger sur la couronne d’Angleterre les outrages qu’ils avaient reçus de quelques-uns de ses sujets.

  1. La population des deux Canadas dépasse actuellement deux millions d’habitants. Il n’est guère de peuples qui se soient accrus aussi rapidement. Comme on le concevra aisément, les Anglo-Saxons ont pris plus de développement que les Franco-Canadiens, depuis la conquête du Canada par l’Angleterre, en 1759. Alors les premiers ne comptaient pas plus de sept à huit mille âmes dans le pays qu’ils occupaient sous le nom de Haut-Canada, à l’ouest de Montréal. De récentes statistiques nous montrent leur progression vraiment fabuleuse :
    1814 ............ 95 000
    1824 ............ 151 097
    1829 ............ 198 440
    1832 ............ 261 060
    1834 ............ 320 693
    1836 ............ 372 502
    1842 ............ 486 055
    1848 ............ 723 292
    1852 ............ 952 054
    1855 ............ 1 005 121
    1860 ............ 1 060 305

    Quant au Bas-Canada, il a suivi l’échelle suivante :

    Lors de la conquête, soixante mille Français à peine l’habitaient. À partir du premier recensement anglais on trouve :

    1825 ............ 423 610
    1827 ............ 471 876
    1831 ............ 511 920
    1844 ............ 690 782
    1852 ............ 890 661
    1855 ............ 930 207
    1860 ............ 1 000 044

    M. Chauveau, surintendant de l’instruction publique au Canada, accompagne ces chiffres d’observations très-judicieuses.

    « Si, dit-il, l’on considère que cet accroissement est presque entièrement dû à la multiplication par le seul effet des naissances de 60 000 Français, ou le trouvera certainement remarquable. Quelques centaines de familles, presque toutes normandes ou bretonnes, ont originairement peuplé les vastes territoires qui composaient la Nouvelle-France. À la conquête, un grand nombre de familles se sont embarquées pour la France, et, depuis ce temps, il n’a pas été ajouté dix familles françaises à la colonie. Quelques individus isolés, aussitôt repartis qu’arrivés, ont, pour bien dire, à peine visité la Nouvelle-France, passée sous la domination de l’Angleterre. Malgré le nombre considérable de Français et de Belges qui émigrent en Amérique, il n’y a actuellement (1858) que 1 366 natifs de ces deux pays. Loin de gagner par l’immigration, la race française a, au contraire, constamment perdu par une émigration qui s’est faite dès l’origine et n’a cessé de se faire vers les États-Unis, les plaines de l’ouest et jusqu’à la Louisiane et au Texas… Bien plus, une émigration plus formidable s’est faite depuis quelques années. Des ouvriers par bandes, des familles de cultivateurs par essaims ont laissé le Canada, etc. !… »

    Les dilapidations insensées du trésor public, la corruption effroyable des hommes politiques, l’augmentation constante des impôts, la lourdeur de la dette coloniale, qui pèse de près de deux cents francs sur chaque tête d’individu, sont les principaux motifs de cette émigration. Quant à la fécondité des Canadiens, elle peut passer pour proverbiale. Les familles de douze ou quinze enfants sont communes. J’ai connu des femmes qui avaient donné le jour à vingt-cinq, et une à trente et un !

  2. Pour plus amples détails, qu’il m’est impossible de donner ici, voir la Huronne.
  3. Voir la Huronne.
  4. On appelle ainsi les métis nés d’une peau blanche et d’une mère indienne.
  5. Les Indiens appellent rassade les grains de verroterie enfilés dans des piquants de porc-épic.
  6. Un des principaux chefs de la police.
  7. Les Canadiens nomment ainsi les territoires de chasse du nord-ouest. Voir la Huronne.