Les StancesSociété du Mercure de France (p. 19-20).

VII


Ô mon esprit en feu, que vous me décevez !
Comment de pauvres yeux sauraient-ils vous atteindre ?
J’ai vu ces sables blancs et ces rochers crevés,
Retraite désirée : ils ne sont point à peindre.


Mais qu’il se trouve ailleurs un ciel aérien
Où des caps sourcilleux lèvent un front superbe,
Quoi ! mon esprit, pour vous le plus rare n’est rien :
C’est la même beauté que vous mangez en herbe.