Les Règles de l’éducation des enfants/Table des chapitres
TABLE DES CHAPITRES.
LIVRE PREMIER.
CHAP. I. Ce qu’on entend par le mot de l’Education des Enfans, page 1.
CHAP. II. De l’utilité de la bonne Education, 7.
ARTICLE I. De l’utilité de la bonne Education, par rapport qu’elle a aux parens, 8.
ART. II. De l’utilité de la bonne Education, par rapport aux Enfans, 10.
ART. III. De l’utilité de la bonne Education, par rapport au public ; c’est-à-dire, à l’Estat, & à l’Eglise. 15
CHAP. III. De la necessité de la bonne Education, 20.
ART. I. De la necessité de la bonne Education, par rapport aux Enfans, 21.
ART. II. De la necessité de la bonne Education, par rapport aux parens, 26.
CHAP. IV. Beaux Exemples des parens qui se sont appliquez à la bonne instruction de leurs Enfans, tirez des saintes Ecritures, 34.
Autres Exemples des parens qui ont tasché de procurer à leurs Enfans une bonne Education, tirez de l’Histoire tant Profane, qu’Ecclesiastique, 39.
CHAP. V. Plus les parens sont distinguez dans le monde par leur naissance, ou par leurs biens ; plus ils sont obligez de prendre soin de la bonne Education de leurs Enfans, 49.
CHAP. VI. Il ne suffit pas à des personnes de qualité de faire élever leurs Enfans dans la pieté & la vertu ; mais ils leur doivent aussi faire apprendre les belles Lettres, autant qu’ils en peuvent estre capables, 56.
CHAP. VII. Des diverses fautes que font les Parens dans l’Education de leurs Enfans, & d’où elles procedent. 65.
ART. I. De la trop grande delicatesse des Meres, 66.
ART. II. De la negligence des Peres & des Meres, 68.
ART. III. De leur avarice, 72.
ART. IV. De leur grande mollesse, 75.
ART. V. De leurs mauvaises instructions, 78.
ART. VI. De leurs mauvais exemples, 82.
ART. VII. Des fins humaines & temporelles qu’ils se proposent, 85.
CHAP. VIII. D’où vient que l’employ de l’Education des Enfans, qui est si necessaire aux parens, à l’Estat, & à l’Eglise, est devenu si méprisable qu’il est à present, 88.
CHAP. IX. Du lieu qui peut estre le plus propre pour l’Education des Enfans, 95.
ART. I. Des Maisons Religieuses, particulierement de celle des Benedictins, où l’on élevoit autrefois les Enfans de qualité avec un soin admirable, 96.
ART. II. Des maisons des parens, 103.
ART. III. Des Colleges, 108.
ART. IV. Des Maisons particulieres de la ville, ou de la campagne, 117.
CHAP. X. Du choix d’un Precepteur, 120.
CHAP. XI. Des principales qualitez que les parens doivent souhaiter de rencontrer dans un Precepteur, 128.
I. S’en former une haute idée, ibidem.
II. Y entrer avec beaucoup d’humilité & de crainte, 144.
III. Le considerer comme un moyen pour satisfaire à Dieu pour les péchez de sa vie passée ; ou pour croiftre de plus en plus dans sa grace, 148.
IV. Y entrer avec une grande pureté d’intention, 152.
I. Estre fort assidu auprés des Enfans, 155.
II. Veiller beaucoup sur soy-mesme & sur eux, 157.
III. Avoir particulierement égard à leurs bonnes mœurs, 164.
IV. Les éloigner de tous ceux dont la frequentation leur peut nuire, 167.
V. Avoir le cœur tout pleinde charité pour eux, 168.
VI. Ne les pas regarder avec indifference, & avec un mépris dédaigneux, 172.
VII. Tolerer leur inapplication à l’étude, & tous leurs autres défauts avec grande patience, 175
VIII. Les traiter avec beaucoup de douceur, 177.
IX. Employer plûtost les exhortations, que la rigueur & les menaces, pour les porter à la pieté & à la vertu, 182.
X. Leur donner toutes sortes de bonnes instructions, 184.
XI. Y joindre les bons exemples, 186.
XII. Prier beaucoup Dien pour eux, 189.
CHAP. II. De la conduite des Enfans envers Dieu, 218.
ART. I. Avis particuliers touchant la conduite des Enfans de qualité envers Dieu, 231.
CHAP. III. De la conduite des Enfans envers eux-mesmes, 241.
ART. I. Avis particuliers touchant la conduite des Enfans de qualité envers eux-mesmes, 254.
ART. II. Des principaux vices & défauts, ausquels les Enfans sont ordinairement sujets, & pour lesquels il faut tâcher de leur donner de bonne heure de l’aversion, 262.
I. L’indocilités, 285.
II. Le mensonge, 267.
III. La paresse, 268.
IV. L’envie, 270.
V. La colere, 271.
VI. Le jurement. ibidem.
VII. L’intemperance, 273.
VIII. L’impureté, 274.
ART. III. De l’orgueil, auquel les personnes de qualité sont sujetes. 276.
ART. IV. De l’amour des plaisirs. 287
ART. V. Des principales vertus que les Enfans doivent demander à Dieu & tâcher d’aquerir. 289.
I. De l’amour de Dieu, 292.
II. De l’amour de soy-mesme, & de celuy du prochain, 296.
III. De la sagesse & de la pieté, 297.
IV. De la modestie, 300.
V. De la douceur & affabilité, 301.
VI. De l’obeissance, ibidem.
VII. De la pudeur, 303.
VIII. De la pureté, 304.
IX. De la perseverance dans le bien, 305.
ART. VI. Des vertus qui sont les plus necessaires aux personnes de qualité, 306.
CHAP. V. Du corps & du soin qu’il en faut prendre, 310.
CHAP. VI. De la conduite des Enfans envers leur prochain, 318.
ART. I. Quels sont les devoirs des Enfans envers ceux qui leur tiennent lieu de Superieurs, 319.
ART. II De la conduite des Enfans envers leurs égaux, 326.
§ 1. De quelle maniere ils doivent se conduire avec leurs amis, pour entretenir & cimenter de plus en plus l’amitié, 332.
CHAP. VII. De la civilité & politesse des Enfans, 332.
ART. I Du marcher & de la contenance, 340
ART. II. De la maniere dont ils doisent estre, & se conduire à la table, 345.
ART. III De la conversation & de plusieurs choses qui la regardent, 347
ART. IV. Des principales qualitez que doit avoir la conversation, 349.
ART. V. Des personnes avec qui ils peuvent converser, 351.
ART. VI. De la maniere dont ils se doivent conduire dans la conversation, 354.
ART. VII. De la conduite dans le parler & les entretiens, 357.
ART. VIII. Des défauts & des vices les plus considerables qu’ils doivent tâcher d’éviter dans la conversaton, 364.
ART. IX. De quelle maniere il faut faire les souscriptions dans les lettres qu’on écrit, 369.
Des billets, 372.
CHAP. VIII. De la conduite des Enfans de qualité envers leurs inferieurs, 373.
Envers ceux qui ne dépendent pas d’eux, 374.
Envers leurs Vassaux, 375.
Envers leurs domestiques, 377.
Envers leurs serviteurs, 380.
ART. I. De la conduite des Enfans de qualité dans leurs affaires, 384.
§. II. Dans le ménagement de leurs biens, 388.
§. III. Dans la distribution des Charges de Judicature, 393.
§. IV. Dans la nomination aux Benefices, & principalement aux Cures, 395.
Chapitre I. CE que c’est que les belles Lettres, & combien il est avantageux de s’y appliquer dés sa jeunesse. page 1
Chap. II. Les Peres de l’Eglise ont beaucoup estimé les Humanitez, & plusieurs d’entr’eux y ont mesme excellé. Page 8.
Chap. III. De la conduite des jeunes enfans, pour ce qui regarde les commencemens de leurs études, 15.
Art. I. A quel âge il faut commencer à travailler à l’éducation des enfans. page 16
Art. II. De la maniere dont il faut apprendre à lire & à écrire. 19.
Art. III. Des premiers principes de la Grammaire. 24.
Art. IV. S’il faut se servir des regles Latines ou Françoise, pour apprendre ces premiers principes. 28
Art. V. S’il vaut mieux faire apprendre aux enfans les commencemens du Latin dans les livres de l’Ecriture sainte, comme les Peres de l’Eglise ont crû ; ou dans Ciceron, Terence, & les autres Auteurs profanes, comme c’est la coûtume 35.
Art. VI. S’il faut faire voir les Fables aux enfans, & quelles sont celles qu’il est à propos de leur faire voir. 41.
Art. VII. S’il vaut mieux les occuper à composer en Latin, qu’à traduire en François. 50.
Art. VIII. Du grand avantage qu’il y a de bien exercer leur memoire. 54.
Art. IX. Plusieurs autres avis tres-utiles pour la conduite des petits enfans dans leurs études. 56.
Chap. IV. De la conduite des enfans qui ont déja fait quelque peu de progrez dans les études. 64.
Art. I. De la grande diversité d’esprits qu’il y a parmy les hommes. 66.
Art. II. D’où procede cette grande diversité. 71.
Art. III. Un Maistre doit tâcher de bien connoistre quel est l’esprit & l’humeur des enfans qu’il a à conduire. 73.
Art. IV. Par quelles marques peut-on juger qu’un enfant pourra avoir de l’esprit. 76.
Art. V. De quelle maniere on doit expliquer les Auteurs qu’on fait voir aux enfans. 79.
Art. V. De quelle maniere il faut corriger leurs compositions, soit en prose, soit en vers. 89.
Art. VI. Comment il faut tâcher de leur former le jugement. 99.
Art. VII. Plusieurs avis pour la conduite des enfans qui ont déja fait quel. que progrez dans les études. 104.
Art. VIII. Du jeu & du divertissement des enfans. 114.
Art. IX. De la reprehension qu’on doit quelquefois faire aux enfans.. 119.
Art. X. De leur châtiment. 128.
Chap. V. De la conduite des personnes qui aspirent à une solide, & à une parfaite erudition. 135.
Divers moyens pour y parvenir. I. Aimer beaucoup la science. ibid.
II. La demander humblement à Dieu, qui en est le distributeur & le maistre. 139.
III. Embrasser la vertu & la bonne vie, pour meriter que Dieu la donne. 142.
IV. S’y proposer une bonne fin. 144.
V. Aimer le travail de l’étude. 151.
VI. Ne lire que les bons livres. 153.
VII. Les bien lire, pour en pouvoir porter un solide jugement. 161.
VIII. Apprendre bien le Grec, pour pouvoir lire les anciens Auteurs en leur langue originale ; & l’Hebreu, pour entendre parfaitement la Sainte Ecriture. 168.
IX. Faire des remarques & des recueils, en lisant les bons Auteurs. 179
X. S’exercer beaucoup à la traduction ; & quelles en sont les principales regles. 184.
XI. Travailler à se former un bon style. 201.
XII. S’appliquer à se former l’action. 203.
XIII. Conferer avec les habiles gens. 215.
Chap. VI. Plusieurs sciences particulieres, dont il faut au moins avoir une legere teinture, & une grossiere connoissance, pour pouvoir lire & entendre toutes sortes d’Auteurs. 214.
Art. I. De la Geographie. 215.
Art. II. De la Chronologie. 221.
Ar. III. Des Mathematiques. 223.
Art. IV. Du Dessein. 224.
Art. V. De l’Histoire. 226.
Art. VII. De la Rhetorique, & d’où il en faut tirer les veritables regles. 238.
Art. IX. De la Philofophie. 245.
Art. X. De la Science Ecclesiastique, ou Theologie. 250.
Chap. VII. Quels sont les principaux Auteurs Latins & Grecs, que les enfans doivent lire ; pour bien apprendre les Langues Grecque & Latine. page 254.
Art. I. Des meilleurs Auteurs Latins qui ont écrit en prose.
Ciceron. 257.
Cesar. 260.
Tite-Live. 261.
Salluste. 264.
Art. II. Des Auteurs Latins qui ont écrit en vers.
Plaute. 267.
Phedre. 268.
Terence. 269.
Virgile. 271.
Horace. 283.
Art. III. Plusieurs autres bons Auteurs Latins, dont la lecture peut estre fort utile aux enfans.
De ceux quiont écrit en Prose.
Justin. 288.
Florus. 289.
Quinte-Curce. 280 pour 290.
Valere Maxime. 281 pour 291.
Velleius Paterculus. 282.
Suetone. 283.
Pline le Naturaliste. 284.
Pline le Jeune. 285.
Quintilien. 286.
Tacite. ibid.
Des autres Poëtes Latins,
Ovide. 291.
Properce & Tibulle. 293.
Juvenal. 295.
Stace. 296.
Perse. 297.
Claudien. 298.
Martial & Catulle. 299.
Seneque le Tragique. 301.
Prudence. ibid.
Ausone. ibid.
Des bons Auteurs Grecs. 302.
Jugement des divers Traitez de Plutarque.
De ceux qui regardent la Morale. 303.
De ceux qui regardent la Politique, ou les Lettres humaines. 308.
Des Traitez qui regardent la Physique. 310 Homere. 311
Euripide. 317
Menandre. 318
Aristophane. 319
Sophocle 327
Anacreon. 322
Pindare. 323
Chap. I. LEs parens ne doivent aimer leurs enfans qu’en Dieu & pour Dieu. 328
Chap. II. Ils doivent beaucoup veiller sur eux. 333
Chap. III. Ils leur doivent toûjours donner de bonnes instructions & de bons exemples. 335
Chap. IV. Les empescher de hanter les mauvaises compagnies. 338
Chap. V. Leur interdire la lecture de toutes sortes de méchans livres, & particulierement celle des Romans. 240
Chap. VII. Ne leur pas laisser passer leur jeunesse dans une oysiveté honteuse, mais leur donner toûjours quelque honneste occupation. 343
Chap. VIII. N’avoir pas poureux une fausse tendresse, & ne les pas traiter avecune trop grande indulgence lorsqu’ils les voyent offense Dieu, & vivre en libertins. 347
Chap. IX. Ne se pas contenter de prier Dieu pour eux ; mais outre cela les recommander encore aux prieres des gens de bien. 355
Chap. X. Les empescher d’aller à la Comedie & aux Opera, & diverses Considerations sur ce sujet. 362
I. Dieu & l’Eglise les defendent. 363
II. Tous les Chrétiens y ont solemnellement renoncé dans leur Baptesme. 366
III. En quelque état qu’un Chrétien se considere devant Dieu, il n’y doit pas aller. 369
IV. Des Chrétiens ne doivent point faire leurs divertissemens du peché des autres ; n’y contribuer de quelque maniere que ce soit à les y entretenir. 372
V. Ils ne doivent pas aimer un divertissement, dont ils sçavent que le diable est l’inventeur. 375
VI. Il leur est honteux d’aimer un divertissement, pour lequelles Payens mesme n’ont eu autrefois que du mépris. 376
Réponse aux principables objections que font d’ordinaire les amateurs des Comedies.
I. Objection. 378
II. 385
III. 389
IV. 390
V. 390 pour 392
Conclusion. 392
Chap. XI. Les parens ne doivent pas engager, ou laisser engager leurs enfans dans un état, dans lequel ils doivent passer leur vie, sans avoir auparavant bien examiné, & fait examiner leur vocation.
Chap. XII. De quelle maniere les parens se doivent conduire, quand leurs enfans sont sur le point de faire choix d’un état, 404
Chap. XIII. Des differens états où s’engagent d’ordinaire les enfans aprés leurs Études, & des principales qualitez qui y sont necessaires. 412
Art. I. Du mariage Chrétien, où il est parlé de plusieurs choses qui le regardent, & qui en sont les suites ordinaires. 414
Art. II. De l’Etat Ecclesiastique, & des excellentes qualitez qui y sont requises. 428
Art. III. De l’Etat Religieux. 411
Art. IV. Des Charges de la Robe, & des Magistratures. 444
Art. V. De la Profession des Armes. 449
Chap. XIV. Plusieurs avis qui peuvent encore estre fort utiles aux parens. 456