Les Forces éternelles/Mes yeux t’écoutent…
Arthème Fayard & Cie, éditeurs, 1920 (éd. revue et corrigée) (p. 382).
MES YEUX T’ÉCOUTENT…
Mes yeux t’écoutent et te respirent,
Mon âme flotte hors de moi-même,
Je ne regrette ni ne désire,
Je t’aime.
Et cependant ce tendre accord
M’est moins doux que lorsque je presse
Ta main aux suaves caresses.
— Désir, spirituel transport,
Geste des âmes par les corps !