Les Amours de Tristan/Les soins malconsidérés

Les Amours de TristanP. Billaine, A. Courbé (p. 154).


LES SOINS MALCONSIDEREZ.



IE ſoufre tant de maux, que l’ingrate Climene
Ne peut s’imaginer la moitié de ma peine ;
Elle reſte incredule, & moy ie meurs martir.
Amour, puiſqu’il est vray que ie ſers à ta gloire,
Fay luy croire les maux que tu me fay ſentir,
Ou ne m’en fay ſentir qu’autant qu’elle en peut croire.