Le Zend-Avesta (trad. Darmesteter)/Volume I/YASNA/Hâ33.

Traduction par James Darmesteter.
Texte établi par Musée Guimet, Ernest Leroux (I. La Liturgie (Yasna et Vispéred) (Annales du Musée Guimet, tome 21)p. 243-249).




HÂ 33 — GÂTHA AHUNAVAITI 6



1-4. Accomplir la loi dans sa pureté primitive, c’est faire le mal au méchant, faire du bien au juste, repousser par le sacrifice l’Indocilité à la loi, l’orgueil, la mauvaise foi, la dureté.

5. Invocation à Sraosha pour obtenir son secours à l’heure de la mort, afin de passer au Paradis ; à Vohu Manô pour obtenir son assistance à l’heure de la résurrection (§ 6) ; à Ahura, pour obtenir la vraie loi et les dons qu’il promet à ceux qui la suivent (§§ 7-8). Ahura donne aux hommes l’exacte mesure de bonheur qu’ils méritent : qu’il nous donne tous les biens de la fortune, richesses héritées, acquises, et à venir (§§ 9-10) !

11-14. Invocation à Ahura et aux Amshaspands ; qu’ils lui pardonnent ses fautes, le délivrent de ses ennemis, lui donnent la force pour faire le bien aux hommes ! Il leur remet toute la direction de sa conduite, pensées, paroles et actions.


Ce Hâ est d’un caractère beaucoup plus abstrait et plus vague que les précédents et se traîne davantage dans les généralités édifiantes. D’après le Cim î Gâsân (§ 8), ses quatorze strophes symbolisent l’action des Amshaspands sous ses deux formes, matérielle et spirituelle. Il a été utilisé par la liturgie (stances 4 et 11) et certains vers, entre autres le début des stances 4 et 6, donneraient à penser qu’il a été écrit dès le début pour le sacrifice.


Consulter Dînkart, IX, 10 (Sûtkar) ; 33 (Varshtmânsar) ; 55 (Bak).


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a 1. Yathâ âish ithâ. — Regardez’et accomplissez les lois données au début du monde^, les œuvres très pures qu’ordonne le Ratu*, tant pour le méchant que pour le juste ^ et pour celui en qui se rencontrent en égale mesure le mensonge et la pureté®.

2. Celui qui avec l’œuvre de sa parole, de sa pensée ou de ses mains, afflige le méchant et qui se fait instruire dans le bien®, celui-là donnera Ahura Mazda son gré et son plaisir.

3. Celui qui fait le bien® au juste, au parent, au confrère, au serviteur® et veille activement au bien du troupeau celui-là appartient au Bien, est un ouvrier de la Bonne Pensée".

4. C’est donc toi que j’honore de mon culte, ô Mazda, non*^ l’Indocilité

1. J athâ àish ithâ vareshaitê ; litt. « comme vu, ainsi il accomplit »:âish, pun mkîrishn, cf. Y. XXVIII, 11, n. 39 ; XXXI, 2, n. 5.

2. La loi première, « la religion des Gâthas ».

3. ratush shyaothanâ « les œuvres duRatu », c’est-à-dire conformes aux instructions du Dastûr, du guide spirituel (D’mkart, IX, 33, 2. pun dastôbar kartan î kuld Adr). — Zoroastre, assailli à sa naissance par les démons, prononça ce vers et demi au moment où ses bras sortaient du sein de sa mère, et l’Esprit de ces mots repoussa le démon (Dinkart, IX, 24, 9).

4. « Pour le méchant qui veut devenir juste ; pour le juste qui veut devenir plus juste encore » (P.).

5. Litt. « et celui pour qui viennent en égalité les [actes] de mensonge et les [actes] purs ». — mithahyâ, pluriel neutre de l’adjectif mîthah-ya, dérivé de mithô. hémem yâsaitê, ham mat yakôyamûnït, viennent en égalité. « M. Roth a reconnu, avec beaucoup de sagacité, dans ce passage l’origine de V hamêstagân des Parsis. L’Aamêstagânesl le lieu intermédiaire entre l’enfer et le paradis où attendent le jour de la résurrection les âmes dont les fautes et les bonnes œuvres s’équilibrent exactement à la balance de Rashnu [Ardâ Virâf, VI, 5, Il ; Hâdôkht Nask, I, 35, éd. Haug). Hamêstagân ne vient donc pas de ham îstâdan (Lexique à Y Ardâ Viraf, p. 37), mais de ham yàs. — Le pehlvi hamyêstânig dans la glose signifie « qui est du *ham-yâsa « qui a l’égalité d’action ». — Le vers est cité pour la définition de V hamêstagân dans le Vendidad pehlvi, p. 95.

6. vanhâuvâ astim côithaitê « enseigne sa personne dans le bien »; ou peut-être « se fait instruire par l’homme de bien ».

7. râdeùtî, védique râdh. Il fait à Ahura l’offrande la plus agréable.

8. vahishtô:voir XXX, 2 a, note 5.

9. Voir Y. XXXll, 1, note 2.

10. vîdàs.. thwakhshanhâ gavôi « voyant avec activité (tùkhshdkth) au troupeau »; cf. Y. XLIII, note28.

11. vanhéushcâ vâstrè mananhû « est dans le travail de Vohu Manô », c’est-à-dire « lui fait du bien ». — vâstra, v. Yasna XllI, 9.

12. Ou plus littéralement : « Aussi je repousse de toi par mon culte, ô Mazda,

[1]
et la Mauvaise Pensée 13[2] ; ni l’Orgueil contre parents 14[3], la Perfidie proche contre confrères 15[4], ni l’Insulte aux serviteurs 16[5], et le mauvais traitement du troupeau 17[6].


« Broyer le Hôm et t’Urvarâm, sonner du hâvan jusqu’à la fin de la strophe 18[7] »


5. J’appelle Sraosha à mon secours à l’heure où viendra la grande affaire 19[8] : fais-nous atteindre l’empire de Vohu Manô toute la durée de la longue vie 20[9] ; [fais-nous atteindre] par la vertu les voies pures où demeure Mazda Ahura 21[10].


6. Moi, le Zaotar, saintement pur, j’appelle [les dieux] du Paradis 22[11] : pour cela [Vohu] Manô viendra m’aider 23[12], quand s’accomplira l’œuvre projetée 24[13] ;

car il est deux choses que je désire de toi, ô Ahura Mazda : te voir et t’entrelenir.

7. Je viens h vous : que voire bouche m’enseigne, ô Mazda, les choses excellentes -■• ; les choses que les très purs proclament par Asha et Vohu Manô*^ Faites apparaître pour nous les dons que demandent nos prières-’ ! 8. Faites-moi connaître votre loi, afin que je marche en Vohu Manô-’^ ; le sacrifice, ô Mazda, dû à un dieu toi que vous, et les paroles de louanges qui vous sont dues, ô Asha’" ! Donnez-moi la force d’Ameretàt et les festins de Ilaurvatàt".

9. C’est toi, ÎMazda, et cet Esprit^-, qui donnez l’accroissement de vertu et de pouvoir^^ Ce sont eux qui mesurent le bonheur" : Ahura l’apportion sera possible » : c’est Vohu Manô, c’est-à-dire la vertu des hommes, qui la rend possible. Cf. Minohhnrd, LU, 6-7.

25. à ma àidùm vahishtà àhvaithyàcâ (G. à hvailbyàcà) Mazdà dareshatcâ. Traduction conjecturale ; littéralement : « ô Mazda, qu’il me montre de sa bouche des choses excellentes à moi qui viens (vers vous) » : àidùm, accusatif de Aidu ou ài-dva, cf. asrùdùm, Y. XXXll, 3. note 11 ; - âhvaithyà câ, ptin puma « avec la bouche » ; semble un dérivé de àonh àh ; — dareshatcâ, nihlzis/tn (de dares-sh ; pour dareshatacà ?

« montrez »). Glose : « quand je viens à vous, dites-moi ce qu’il faut dire avec 

la bouche, montrez-moi ce qu’il faut faire avec la main » : la glose semble opposer àhvaithyàcâ et dareshalcà.

26. Vers que l’on récite en se coupant les ongles, par jeu de mot sur sniyè : voir Vendidad, XVII, 7.

27. Litt. « que paraissent parmi nous manifestes les libéralités suppliantes ! » [atghatân râl’ih ô lanà padtâk yahvûndt, « c’est-à-dire que votre libéralité se montre à nous » !).

28. Glose : « pour que je me donne à vous ». — arethà, n vos lois, l’Avesta et le Zend ».

29. « Pour que la Bonne Pensée réside en moi » (P.). 30. yasnem, staomyà. — C’est-à-dire enseignez-moi votre culte, votre liturgie : cf. XXX, 1.

31. Donnez-moi en retour la force et l’abondance, l’une donnée par Ameretât, Génie de l’immortalité, l’autre par Haurvatàt. — draom», «i"» ; quand draonô est employé au sens propre, il est traduit sûr ; au sens technique, il est transcrit darûn. 32. at toi Mazdà tém mainyiim asbaokhshayafitào saredyayâo : sujets absolus, toi et tém mainyûm, « toi et cet Esprit (Vahùman »), gouvernant le duel ashaokhshayaùtào ; n. 33.

33. ashaokhshayaùtào est un participe duel ; asha est virtuellement au génitif comme saredyayâo.

34. hvàthrâ maèthà maya : litt. « le bonheur demeure selon la mesure », c’est-à-dire « dans la mesure qu’il faut » [cand apàyat), dans la mesure méritée. tera^’ avec rexcellenl Vohu Manô ! Ils font l’œuvre ensemble en perfection ^", leur âme étant en accord’".

10. Tous les biens du monde, venus du passé, venant du présent ou à venir’^ ô Mazda, qu’il le plaise de nous les donner ! Puissé-je aussi grandir en bonne pensée, en pouvoir, en sainteté et en bien-être du corps ^’. Le Zôt met dans le Hâvan ce qui a pu rester sur lu pilon de Hùm et d’Urvaràm, essuie le pilon et dit en bâj avec le Ràspi :

Brisé soit Ganâ Mainijô ! Mali’diction mille fois sur Aliriman ! Puis il prononce à haute voix la strophe suivante qu’il répète trois fois : H. très bienfaisant (yé sévishtô) Ahura Mazda, et  :’maiti ; el loi, Asha, qui fais croîtrele monde ; et vous, Yohu Manô et Khsbalhra"’ 1 Écoulezmoi (sraotâ), pardonnez-moi^’, et donnez-moi partout l’empire^- (paitî) [3 foisy.

En prononçant le mot yé sévishtô, le Zôt jette dans le filtre tout le Hôm et YfJr- 35. Lilt. « qu’il l’apporte (le bonheur) ! ».

36. Litt. « de ces deux en perfection œuvre commune » (tâkurenem, ham karldrih • cf. sscr. *sa-karauam).

37. Cf. Yt. Xix[ 16.

38. Litt. « qui ont été, qui sont et qui seront » : glose : « qui ont été — héritage des ancêtres ; qui sont — amassés par moi-même ; qui seront — d’ores en avant ». 39. Donnez-nous les biens de Haurvatàt, et aussi ceux de Vohu Manô, de Khshathra, d’Asha et d’Ameretât. — Ce dernier vers est récité dans le KhorsIiH Numiish du matin : cf. Y. LXVllI, 23.

40. Invocation à Ahura et aux quatre Amshaspands spirituels. 41. " Pardonnez-moi les fautes que j’ai pu commettre » (P.). 42. àdâi kahyàcît paili, apam yahlnmél katdrcdipatih slialitdik i lulamd zaldci tamd « donnez-moi toute sorte d’empire, c’est-à-dire la souveraineté ici et là-bas ». paili est donc considéré, non comme la préposition, mais comme un abstrait de paili « maitre ... — A-dà s’emploie probablement, comme dans les Védas, au sens de .< recevoir, prendre » (cf. note 48 ; el XXVll, 1 ; XXXV, n. 11, où dad, sans préfixe, semble employé dans ce sens) : âdài serait un subjonctif moyen. 43. Cette strophe est déjà dans la liste des Thrishâmrùtas du Vd. X, 8. Voici comme le Slvhjasl là Shâyast essaie d’expliquer cette triple répétition (XIIl, 9) ■ « La triple répétition de la strophe yé sévishtô et la présentation du zôhr répondent aux quatre classes : aux mots Ahura Mazdào et Ashem fràdat le Zôt tient le zôhr à la hauteur du cœur et à sraolà il le lient à la hauteur du bras : c’est afin que les guerriers aient plus de cœur dans la bataille contre les étrangers et que les laboureurs aient le bras plus robuste pour labourer et cultiver. » vardm piles qui sont dans le Hàvan : il verse le zâkr de la coupe à zâ/n- " dans le Hâvan et du IIAvau dans le fdlre : puis il prend le fdtre dans la main et presse entre les doigts le /loin et l’Urvaràm dont la sève coule dans la coupe à Pârnhom" ; il retourne le Hàvan.

1 2. Délivrez-moi, ô Ahura^* (us moi uzâreshvâ Ahurâ) ! Ârmaiti, donnez-moi la force" ! très bienfaisant Esprit, Mazda, puiss6-je vertueusement saisir^* par Asha la force triomphante*’ et la Maîtrise par Vohu Manô^".

13. Donnez-moi que je puisse, par la force qui est vôtre’", faire à plaisir En prononçant les mots us moi uzàreslivâ, le Zôt essuie le fdtre, le met sur le Hàvan retourné (v. le niranrj précédent), met par dessus la coupe à zôhr vide et verse dans celle-ci la coupe à Parâhôm qu’il lave ensuite dans la cuve et dépose en la retournant au pied du Màhrû.

44. Tenir compte des indications liturgiques du S/idijasI là Shâyasl, note précédente.

45. Voici les indications de Pt* : vâcUt srishdmrutîg gavis/in. pun kulâ paiti hôm u urvarâm harà afshàrlslm ; skûrak dar miydn hôm pdlak anakhtûnishn. Rdsp’tg harâ rôishâ 4 angûst madain vakhdûnishn , olyadd hôi zôt yadrûnishn, jivdân inadam rôishd zôhr anakhlùnishn . « Répéter la strophe trois fois. A chaque fois, au mot [final] paitî, presser le hôm eil’i(r vardm ; mettre le fdtre à Hôm au milieu du vase [qui doit servir à recevoir le Paràhôm]. Le Râspi prend la coupe [de la maiu droite du Zôt], en la saisissant par la tête entre quatre doigts [c’est-à-dire entre le pouce et trois doigts] et la met dans la main gauche du Zôt. Mettre e jivdân (le vase à lait) par dessus la coupe à zôhr. » — Une partie de ces indications est prématurée : les opérations mentionnées depuis les mots Rdspig bard rôishâ ne sont accomplies que plus tard après la récitation de la stance 4 du Hà suivant, au moins dans la liturgie indienne. Voir Y. X.VXIV, 4.

46. uzâreshvâ : algham bôjâi.

47. Cf. Y. XXX, 7 6. — Le pehlvi semble avoir lu ârmaitim ; " [0 Ahura], donnemoi Armaiti et la force ».

48. vanuhyâ zavôâdâ ; zavô « saisie, action de saisir » [griftdr : cf. Y. II, note 3), dépend de âdâ « je prends, je fais pour moi », cf. note 42 ; vanuLjâ, adverbe de vohu.

49. ashâ hazô émavat : la force qui triomphe d’Ahriman.Le pehlvi, grammaticalement inexact, mais correct pour le sens, traduit : ahldyih madam ô slahmak Zanâk Minôi amâvand havd-t : « Asha est puissant sur le violent, sur Ahriman ». Cf. Y. XLIII, 4, n. 16.

50. fsératùm, sarddrih ; voir page 64, note 12. 51. yâ vé aljifrâ : a’igham pun kdr d’ind î lakûm patiik’ih yahvûndt apam yahbûnêt, « c’est-à-dire puissé-je avoir la force par les bonnes œuvres qui sont de vous et donnez-la-moi !

»

la joie [des hommes] - ; par les [dons] de Khshathra, ô Ahura, et par la dévotion de Vohu Manô ; et loi, Spenla-Àrmaid, forme nos caractères par Asha^

14. Et Zarathushtra, lui, t’ait don de son ànic. Il donne à Mazda la conduite "’ de sa pensée dans le bien’" ; à Asha, celle de ses actions^, et à Khshathra et Sraosha celle de sa parole". Zôt et Râspî ensemble :

45. Dans ma prière, les mains tendues... (Yasna XXVIIl, i ; 2 foh). Yatliâ aliù vairjô [4 fois).

Ashem voliù (3 fois).

Nous sacrifions au Hâ Yathâ âish ithâ. Yêûhêhâtâm.

52. Faire leur bonheur futur.

53. C’est-à-dire imprime en notre caractère la sainteté d’Asha. La strophe passe en revue les vertus des quatre Amshaspands abstraits. 54. paurvafatêm, la £ ;uidance (état de celui qui est devant, paurva)- cf Vi«néred IX, 4(X, 19).

55. Litt. <c la conduite de la bonne pensée », avec allusion à l’Amshaspand qui la représente, Vohu Manô. Le pehlvi n’est incorrect que grammaticalement en traduisant : « il donne sa conduite à Mazda et Vohu Manô ». 56. <( C’est-à-dire que je fais [seulement] les actions qui plaisent à Ashvahisht » (P.). 57. C’est-à-dire que sa parole prêche l’obéissance à la loi divine (sraosha) et la fait régner dans le fait (khsliathra). Le pehlvi traduit : « donne à Khshathra l’obéissance de la parole », ce qui signifie sans doute « fait obéir à la parole sainte par la force du pouvoir ».

58. Les strophes 12-13-14 forment le début de l’Atash Xyàyish ot la fin du Màh Yasht.

3i


  1. l’Indocilité, etc… » (thwat… yazài apâ, construction plus facile à rendre littéralement en anglais qu’en français : from thee I worship away). Voir l’acte symbolique au nîrang qui suit la strophe et note 18.
  2. 13. asrushti, l’opposé de sraosha ; la désobéissance aux lois divines et à leur expression humaine. — Ahem Manô, l’opposé de Vohu Manô.
  3. 14. hvaêtéush tarémaitim.
  4. 15. verezénahyâcâ nazdishtâm drujem : pour nazdishtâm, cf. le sens de « voisin » donné à verezéna, XXXII, note 2.
  5. 16. Litt. « ceux qui insultent le serviteur » (nadeñtô, nindâm dàtâras ; nad nind de Y. XII, 1, n. 1.
  6. 17. géushca vàstrât acishtem mantùm. — vàstra est traduit kâr (* varez-tra ; cf. Yasna XIII, 9) ; littéralement : « et la mauvaise mesure en fait de traitement du troupeau », si vàstra est le fourrage, le sens littéral sera : « et la mauvaise mesure de fourrage au troupeau ».
  7. 18. Hôm uurvarâm kôftan uhâvan shikâftan od vicast rôishâ. — Mise en action du yazài apà (note 12).
  8. 19. La résurrection (tanî pasîn) : yastê vîspé-mazishtem, litt. « venue (yastê, locatif) lapins grande des choses ». Cf. Yasna XXX, note 7. — Sraosha est un des dieux psychopompes et protège l’âme des justes à la mort : Y. LVII, Introduction.
  9. 20. apà nô, barâ-m âyâpînî ; dareghô-jyàitim « qui dure à jamais ». Glose : « donne-moi chose qui ne pourra être détruite à la résurrection ». — L’empire de Vohu Manô est l’empire que la Vertu donne à ceux qui la suivent.
  10. 21. Le Paradis.
  11. 22. « Il leur offre le sacrifice » (P.). — Il y a peut-être allusion à un appel liturgique du genre du àyêsê yêshti « j’appelle au sacrifice » (Yasna II et III).
  12. 23. ahmàt-avà manañhà « avec Vohu Manô par cela secourable » : il récompense la piété de l’homme en aidant à la résurrection : voir la note suivante.
  13. 24. Ou « pour accomplir l’œuvre projetée », c’est-à-dire l’œuvre qui est dans le plan divin ; cette œuvre est la résurrection : car « à cause de Vohu Manô la résurrec-