Le Zend-Avesta (trad. Darmesteter)/Volume I/YASNA/Hâ15.
Texte établi par Musée Guimet, Ernest Leroux, (I. La Liturgie (Yasna et Vispéred) (Annales du Musée Guimet, tome 21), p. 137-138).
HÂ 15 — [SP. HÂ 16]
Le Zôt, en prononçant le mot sastica, repousse le nœud de l’Evanghin (cf. Yt. LIX, 28) sur la corne droite du Mâhrû.
En prononçant le mot vantaca , le Zôt frappe au pied du Mâhrû avec la coupe vide qui a servi au Parâhôm et qui était renversée près du Mâhrû (v. page 114, § 11), et la redresse 2[2].
Le Zôt et le Râspi prononcent ensemble les mots yênhê me ashât hacâ. En prononçant yênhê mê, le Zôt prend la soucoupe à jivâm et en verse quelques gouttes dans la coupe qui a servi au Parâhôm ; aux mots ashât hacâ, il y verse deux parts de jivâm ; après les mots yêsnê paitî, il prend le zôr-tâê 6[6], le trempe dans le jîvâm et le passe sur l’Evanghin du Barsom jusqu’au mot ustememcît « à la fin » (§ 3).
a
- ↑ a, b et c 1. Avec l’instruction religieuse qu’il a reçue (sastî), avec l’assistance des Amesha-Spentas (vanta), avec la joie intérieure (rafnanha) ; c’est-à-dire que fort de son instruction dans les rites et de l’assistance des Amesha Spentas, il leur sacrifie avec confiance.
- ↑ 2. Elle va servir à recevoir le jivâm et plus tard le Hôm.
- ↑ 3. Dernière strophe de la Gâtha Vohukhshathra (Y. LI, 22), qui est la source du
- ↑ 4. Les Amshaspands qui sont immortels, amesha.
- ↑ 5. Premiers vers de la même Gâtha (note 3).
- ↑ 6. La tige de barsom qui pose sur le jîvâm et que l’on appelle aussi jivâm.
- ↑ 7. Pris du Yasna LV, 1.
- ↑ 8. Le Râspî, en sa qualité de servant du feu : il a revêtu cette qualité par sa dernière opération qui a consisté à jeter de l’encens sur le feu (Yasna XI, p. 113, § 11 ; cf. Vp. III, 6).
Yênhê hâtàm (voir l’introduction au Hâ XXI) : elle est reproduite ici avec les formes du dialecte moderne.