Le Premier Livre pastoral/Épigraphes et dédicace

Le Premier Livre pastoralLéon Vanier, libraire-éditeur (p. 17-19).

C’est peu qu’avec son lait une mère amazone
M’ait fait sucer encor cet orgueil qui t’étonne
Dans un âge plus mûr moi-même parvenu,
Je me suis applaudi quand je me suis connu.

Racine.

Comme l’encens qui s’évapore
Et des Dieux parfume l’autel,
Le feu sacré qui me dévore
Brûle ce que j’ai de mortel.
Mon âme jamais ne sommeille :
Elle est cette flamme qui veille
Au sanctuaire de Vesta,
Et mon génie est comme Alcide
Qui se livre au bûcher avide
Pour renaître au sommet d’Œta !

Le Brun.
À HOMÈRE
À PINDARE À MÉLÉAGRE
À VIRGILE
À STACE À NAUGERIUS
À RONSARD
À MALHERBE À LA FONTAINE
je dédie
en la personne de
JEAN MORÉAS
prince des poètes romans français
ces vers
M. Du Pl.