Traduction par Traduction d’Albin de Kazimirski Biberstein.
Librairie Charpentier (p. 515).

CHAPITRE XCVIII.

LE SIGNE ÉVIDENT[1].


Donné à La Mecque. — 8 versets.


Au nom du Dieu clément et miséricordieux


  1. Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Écritures, ainsi que les idolâtres, n’ont fait scission[2] que lorsqu’eut apparu le SIGNE ÉVIDENT de la bonté de Dieu,
  2. Un envoyé, venant de la part de Dieu, et qui leur lit des pages renfermant les Écritures vraies.
  3. Ceux qui ont reçu les Écritures ne se sont divisés en sectes que lorsque le signe évident leur fut offert.
  4. Que leur commande-t-on, si ce n’est d’adorer Dieu d’un culte sincère, d’être dévoués à Dieu, d’observer la prière, de faire l’aumône ? C’est la religion vraie.
  5. Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Écritures, et les idolâtres, resteront éternellement dans le feu de la géhenne. Ils sont les plus méchants de tous les êtres créés.
  6. Ceux qui croient et pratiquent le bien sont les meilleurs de tous les êtres créés.
  7. Leur récompense auprès de Dieu, ce sont les jardins d’Eden[3] baignés de courants d’eau, et ils y demeureront éternellement.
  8. Dieu sera satisfait d’eux, et eux seront satisfaits de lui. Voilà ce qui est réservé à celui qui craint le Seigneur.
  1. Ce chapitre porte aussi en arabe le titre Lam yahoun des premiers mots du premier verset de ce chapitre
  2. Car, disent les commentateurs, avant la venue de Mahomet, tous attendaient un prophète et se promettaient de croire à sa mission.
  3. Voy. chap. IX vers. 73, note.