Traduction par Traduction d’Albin de Kazimirski Biberstein.
Librairie Charpentier (p. 512-513).

CHAPITRE XCIV.

N’AVONS-NOUS PAS OUVERT ?


Donné à La Mecque. — 8 versets.


Au nom du Dieu clément et miséricordieux


  1. N’AVONS-NOUS PAS OUVERT ton cœur[1],
  2. Et ôté le fardeau
  3. Qui accablait tes épaules ?
  4. N’avons-nous pas élevé haut ton nom ?
  5. Mais à côté de l’adversité est le bonheur ;
  6. Certes, à côté de l’adversité est le bonheur.
  7. Quand tu auras achevé l’œuvre, prends de la peine[2],
  8. Et recherche-le avec ferveur.

  1. Les versets 1, 2, 3, renferment une allusion à une légende sur la vie de Mahomet, si toutefois ils ne lui ont pas donné naissance. D’après cette légende, Mahomet, étant encore avec sa nourrice, fut abordé par deux inconnus qui, l’ayant couché par terre, lui ouvrirent le cœur, le lavèrent et en retirèrent une tache noire. Ces deux inconnus étaient deux anges, et la tache noire était le péché originel dont ils délivrèrent le cœur de Mahomet.
  2. Quand ta auras fini d’appeler les autres à la prière, mets-toi toi-même à prier Dieu.