Traduction par Traduction d’Albin de Kazimirski Biberstein.
Librairie Charpentier (p. 279-286).

CHAPITRE XXIV.

LA LUMIERE[1].


Donné à Médine. — 64 versets.


Au nom du Dieu clément et miséricordieux


  1. Voici une sourate[2] que nous avons fait descendre, et nous l’avons rendue obligatoire ; dans cette sourate nous avons fait descendre des signes évidents (versets clairs), afin que vous réfléchissiez.
  2. Vous infligerez à l’homme et à la femme adultères cent coups de fouet à chacun. Que la compassion ne vous entrave pas dans l’accomplissement de ce précepte de Dieu, si vous croyez en Dieu et au jour dernier. Que le supplice ait lieu en présence d’un certain nombre de croyants.
  3. Un homme adultère ne doit épouser qu’une femme adultère ou une idolâtre, et une femme adultère ne doit épouser qu’un homme adultère ou un idolâtre. Ces alliances sont interdites aux croyants.
  4. Ceux qui portent des accusations contre des femmes honnêtes, sans pouvoir produire quatre témoins, seront punis de quatre-vingts coups de fouet ; au surplus, vous n’admettrez jamais leur témoignage en quoi que ce soit, car ce sont des méchants ;
  5. A moins qu’ils ne se repentent de leur méfait et ne se conduisent exemplairement ; car Dieu est indulgent et miséricordieux.
  6. Ceux qui accuseront leurs femmes et qui n’auront d’autres témoins à produire qu’eux-mêmes, jureront quatre fois devant Dieu qu’ils disent la vérité,
  7. Et la cinquième fois pour invoquer la malédiction de Dieu sur eux, s’ils ont menti.
  8. On n’infligera aucune peine à la femme, si elle jure quatre fois devant Dieu que son mari a menti,
  9. Et la cinquième fois, en invoquant la colère de Dieu sur elle si ce que le mari a avancé est vrai.
  10. N’était la grâce inépuisable de Dieu et sa miséricorde, il vous punirait à l’instant[3] ; mais il aime à pardonner, et il est miséricordieux.
  11. Ceux qui ont avancé un mensonge[4] sont en assez grand nombre parmi vous ; mais ne le regardez pas comme un mal ; bien plus, c’est un avantage pour vous[5]. Chacun de ceux qui sont coupables de ce crime en sera puni ; celui qui l’aura aggravé éprouvera un châtiment douloureux.
  12. Lorsque vous avez entendu l’accusation, les croyants des deux sexes n’ont-ils pas pensé intérieurement en bien de cette affaire ? N’ont-ils pas dit : C’est un mensonge évident ?
  13. Pourquoi les calomniateurs n’ont-ils pas produit quatre témoins ? et, s’ils n’ont pu les produire, ils sont menteurs devant Dieu.
  14. N’était la grâce inépuisable de Dieu et sa miséricorde dans cette vie et dans l’autre, un châtiment terrible vous aurait déjà atteints en punition des bruits que vous avez propagés, quand vous les avez fait courir de bouche en bouche, quand vous prononciez de vos lèvres ce dont vous n’aviez aucune connaissance, que vous regardiez comme une chose légère, ce qui est grave devant Dieu.
  15. Que n’avez-vous pas dit plutôt, en entendant ces bruits : Pourquoi en parlerions-nous ? Par ta gloire, ô Dieu ! c’est une calomnie atroce.
  16. Dieu vous a avertis de vous tenir, à l’avenir, en garde contre de pareilles imputations, si vous êtes croyants.
  17. Dieu vous explique ses enseignements ; il est savant et sage.
  18. Ceux qui se plaisent à répandre des propos calomnieux sur le compte des croyants éprouveront un châtiment pénible
  19. Dans ce monde et dans l’autre. Dieu sait tout, et vous ne savez rien.
  20. N’était la grâce inépuisable de Dieu et sa miséricorde, il vous punirait, mais il est humain et miséricordieux.
  21. O croyants ! ne suivez pas les traces de Satan ; car celui qui suit ses traces, à celui-là Satan commande la turpitude et les actions blâmables, et n’était la grâce de Dieu et sa miséricorde, pas un d’entre vous ne serait jamais innocent ; mais Dieu rend innocent celui qu’il veut ; il entend et voit tout.
  22. Que les riches et les puissants d’entre vous ne jurent point de ne plus faire aucune largesse à leurs parents, aux pauvres et à ceux qui s’étaient jadis expatriés pour la cause de Dieu ; qu’ils leur pardonnent plutôt leurs fautes et passent outre[6]. Vous, ne voudriez-vous pas aussi que Dieu vous pardonne ? il est indulgent et miséricordieux.
  23. Ceux qui accusent les femmes honnêtes, femmes croyantes, quand, fortes de leur conscience, elles ne s’inquiètent pas des apparences, ceux-là seront maudits dans ce monde et dans l’autre ; Ils éprouveront un châtiment terrible.
  24. Un jour leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux.
  25. Dans ce jour, Dieu acquittera leurs dettes avec exactitude ; ils reconnaîtront alors que Dieu est la vérité même.
  26. Les femmes impudiques sont faites pour les hommes impudiques ; les hommes impudiques sont faits pour les femmes impudiques ; les femmes vertueuses pour les hommes vertueux, et les hommes vertueux pour les femmes vertueuses. ils seront lavés des propos calomnieux ; l’indulgence de Dieu leur est acquise, ainsi que des dons magnifiques.
  27. O croyants ! n’entrez pas dans une maison étrangère sans en demander la permission et sans saluer ceux qui l’habitent. Ceci vous vaudra mieux. Pensez-y.
  28. Si vous n’y trouvez personne, n’entrez pas, à moins qu’on ne vous l’ait permis[7]. Si l’on vous dit : Retirez-vous, retirez-vous aussitôt. Vous en serez plus purs. Dieu connaît vos actions.
  29. Il n’y aura aucun mal si vous entrez dans une maison qui n’est pas habitée ; vous pouvez vous y mettre à l’aise. Dieu connaît ce que vous produisez au grand jour et ce que vous cachez.
  30. Commande aux croyants de baisser leurs regards et d’observer la continence. Ils en seront plus purs. Dieu est instruit de tout ce qu’ils font.
  31. Commande aux femmes qui croient de baisser leurs yeux et d’observer la continence, de ne laisser voir de leurs ornements que ce qui est à l’extérieur[8], de couvrir leurs seins d’un voile, de ne faire voir leurs ornements qu’à leurs maris ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, à leurs fils ou aux fils de leurs maris, à. leurs frères ou aux fils de leurs frères, aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes de ceux-ci, ou à leurs esclaves ou aux domestiques mâles qui n’ont pas besoin de femmes, ou aux enfants qui ne distinguent pas encore les parties sexuelles d’une femme. Que les femmes n’agitent point les pieds de manière à faire voir leurs ornements cachés. Tournez vos cœurs vers Dieu, afin que vous soyez heureux.
  32. Mariez ceux qui ne s nt pas encore mariés, vos serviteurs probes à vos servantes ; s’ils sont pauvres, Dieu les rendra riches du trésor de sa grâce ; car Dieu est immense ; il sait tout.
  33. Que ceux qui ne peuvent trouver un parti à cause de leur pauvreté vivent dans la continence jusqu’à ce que Dieu les ait enrichis, de sa faveur. Si quelqu’un de vos esclaves vous demande son affranchissement par écrit, donnez-le-lui si vous l’en jugez digne, donnez-leur quelque peu de ces biens que Dieu vous a accordés. Ne forcez point vos servantes à se prostituer pour vous procurer des biens passagers de ce monde, si elles désirent garder leur pudicité[9]. Si quelqu’un les y forçait, Dieu leur pardonnerait à cause de la contrainte ; il est indulgent et compatissant.
  34. Nous venons de vous révéler des versets qui vous expliquent tout clairement par des exemples tirés de ceux qui ont existé avant vous, et qui sont un avertissement pour ceux qui craignent Dieu.
  35. Dieu est la LUMIÈRE des cieux et de la terre. Cette lumière est comme un foyer dans lequel se trouve un flambeau, un flambeau placé dans un cristal, cristal semblable à une étoile brillante ; ce flambeau s’allume avec l’huile d’un arbre béni d’un olivier qui n’est ni de l’Orient ni de l’Occident, et dont l’huile brille quand même le feu ne la touche pas. C’est lumière sur lumière. Dieu conduit vers sa lumière celui qu’il veut, et propose aux, hommes des paraboles ; car il connaît tout.
  36. Dans Les maisons que Dieu a permis d’élever pour que son nom y soit répété chaque jour au matin et au soir,
  37. Célèbrent ses louanges des hommes que le commerce et des contrats ne détournent point du souvenir de Dieu, de la stricte observance de la prière et de l’aumône. Ils redoutent le jour où les cœurs, et les yeux des hommes seront en confusion ;
  38. Ce jour que Dieu a fixé pour récompenser tous les hommes selon leurs meilleures œuvres, et pour les combler de ses faveurs. Dieu donne la nourriture à qui il veut, et sans compte.
  39. Pour les incrédules, leurs œuvres seront comme ce mirage du désert, que l’homme altéré de soif prend pour de l’eau jusqu’à ce qu’il y accoure et ne trouve rien. Mais il trouvera devant lui Dieu, qui réglera son compte. Dieu est prompt dans ses comptes.
  40. leurs œuvres ressemblent encore aux ténèbres étendues sur une mer profonde que couvrent des flots tumultueux ; d’autres flots s’élèvent, et puis un nuage, et puis des ténèbres entassées sur des ténèbres ; l’homme étend sa main et ne la voit pas, Si Dieu ne donne pas de lumière à l’homme, où la trouvera-t-il ?
  41. N’as-tu pas considéré que tout ce qui est dans les cieux et sur la terre publie les louanges de Dieu, et les oiseaux aussi en étendant leurs ailes ? Tout être sait la prière et le récit de ses louanges ; Dieu connaît leurs actions.
  42. A Dieu appartient le royaume des cieux et de la terre. Il est le point où tout aboutit.
  43. N’as-tu pas considéré comment Dieu pousse légèrement les nuages, comme il les réunit et les entasse par monceaux ; puis tu vois sortir de leur sein une pluie abondante ; on dirait qu’il fait descendre du ciel des montagnes grosses de grêle, dont il atteint ceux qu’il veut, et qu’il détourne de ceux qu’il veut. Peu s’en faut que l’éclat de la foudre n’enlève la vue aux hommes,.
  44. Dieu fait succéder tour à tour le jour et la nuit. Il y a certes dans ceci un exemple frappant pour les hommes doués d’intelligence. Il a créé d’eau tous les animaux. Les uns marchent sur leur ventre, d’autres sur deux pieds, d’autres marchent sur quatre. Dieu crée ce qu’il veut, car il est tout-puissant.
  45. Nous venons de vous révéler des versets qui vous expliquent tout clairement. Dieu dirige ceux qu’il veut vers le sentier droit.
  46. Les hypocrites disent : Nous avons cru en Dieu et à l’apôtre, et nous obéirons. Puis une partie d’entre eux reviennent sur leurs pas, et ne sont point des croyants.
  47. Quand on les appelle devant Dieu et devant son envoyé afin qu’ils (Dieu et l’envoyé) décident entre eux, voici qu’une partie d’entre eux s’éloignent et se détournent.
  48. Si la vérité était de leur côté, ils obéiraient et viendraient à lui.
  49. Une maladie siège-t-elle dans leurs cœurs, ou bien doutent-ils, ou bien craignent-ils que Dieu et son apôtre ne les trompent ? — Non, mais ils sont méchants.
  50. Quelles sont les paroles des croyants quand on les appelle devant Dieu et devant son envoyé afin qu’ils décident entre eux ? Ils disent : Nous avons entendu et nous obéissons. Et ils seront heureux.
  51. Quiconque obéit à Dieu et à son envoyé, quiconque craint Dieu, le redoute, sera du nombre des bienheureux.
  52. Ils ont juré par le nom de Dieu, le plus solennel des serments, que, si tu leur ordonnais de marcher au combat, ils le feraient. Dis-leur : Ne jurez point ; c’est l’obéissance qui a du prix. Dieu connaît vos actions.
  53. Dis-leur : Obéissez à Dieu et obéissez à l’envoyé. Si vous tournez le dos, on ne lui en demandera pas compte ; on n’attend de lui que ses œuvres, comme on attend de vous les vôtres. Si vous obéissez, vous serez dirigés. La prédication ouverte est seule à la charge de l’apôtre.
  54. Dieu a promis à ceux qui auront cru et fait le bien, de les constituer héritiers dans ce pays, ainsi qu’il a fait succéder vos devanciers aux infidèles qui les ont précédés ; il leur a promis d’établir fermement cette religion qu’il lui a plu de leur donner, et de changer leurs inquiétudes en sécurité. Ils m’adoreront, et ne m’associeront dans leur culte aucun autre être. Ceux qui, après ces avertissements, demeureraient infidèles, seraient impies.
  55. Observez donc exactement la prière, faites l’aumône, obéissez à l’apôtre, et vous éprouverez la miséricorde de Dieu.
  56. N’allez pas croire que les infidèles puissent affaiblir la puissance de Dieu sur la terre, eux qui auront le feu pour demeure. Et quel affreux séjour !
  57. O croyants ! que vos esclaves, ainsi que les enfants qui n’ont point atteint l’âge de puberté, avant d’entrer chez vous, vous en demandent la permission, et ce trois fois par jour : avant la prière de l’aurore, puis lorsque vous quittez vos habits à midi, et après la prière du soir ; ces trois moments doivent être respectés par décence. Il n’y aura aucun mal ni pour vous ni pour eux s’ils entrent à d’autres heures sans permission, quand vous allez vous voir les uns les autres. C’est ainsi que Dieu vous explique ses signes. Or, il est savant et sage.
  58. Lorsque vos enfants auront atteint l’âge de puberté, ils devront, à toute heure, demander la permission d’entrer comme l’avaient demandée ceux qui avaient atteint cet âge avant eux. C’est ainsi que Dieu vous explique ses signes. Or, il est savant et sage.
  59. Les femmes qui n’enfantent plus, et qui n’espèrent plus pouvoir se marier, peuvent, sans inconvénient, ôter leurs vêtements, sans cependant montrer leurs ornements ; mais, si elles s’en abstiennent, cela leur vaudra mieux. Dieu entend et sait tout.
  60. On n’impute pas à crime à un aveugle, ni à un boiteux, ni à un homme malade, de manger à vos tables ; ni à vous, si vous faites vos repas dans vos maisons, dans celles de vos pères ou de vos mères, ou de vos frères, ou de vos oncles et de vos tantes paternels, ou de vos oncles et de vos tantes maternels, dans les maisons dont vous avez les clefs, dans celles de vos amis. Il n’y a aucun inconvénient pour vous à manger en commun ou séparément[10].
  61. Quand vous entrez dans une maison, saluez-vous réciproquement (celui qui entre et celui qui reçoit), en vous souhaitant de par Dieu une bonne et heureuse santé. C’est ainsi que Dieu vous explique ses signes, afin que vous les compreniez.
  62. Les vrais croyants sont ceux qui croient en Dieu et à son apôtre, qui, lorsqu’ils se réunissent chez toi pour quelque affaire d’intérêt commun, ne s’éloignent pas sans ta permission. Ceux qui te la demandent sont ceux qui croient en Dieu et à son apôtre. S’ils te la demandent pour s’occuper de quelque autre affaire, tu l’accorderas à celui que tu voudras. Implore pour eux l’indulgence de Dieu, car il est indulgent et miséricordieux.
  63. N’appelez point l’apôtre comme vous vous appelez entre vous[11]. Dieu connaît ceux qui se retirent de l’assemblée à petit bruit, et se cachent les uns derrière les autres. Que ceux qui désobéissent à ses ordres redoutent un malheur ou le châtiment terrible.
  64. Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre n’appartient-il pas à Dieu ? Il connaît l’état où vous êtes. Un jour les hommes seront ramenés devant lui, et il leur rappellera vos œuvres, car il connaît tout.

  1. La lumière dont il est parlé au verset 35 sert de titre à cette sourate.
  2. Sourate, chapitre. Ce mot ne s’emploie qu’en parlant du Koran.
  3. D’avoir propagé ou admis des propos outrageants contre la femme du prophète. Voy. la note ci-après.
  4. C’est-à-dire, qui ont porté contre Aïécha, femme de Mahomet, l’accusation d’adultère. Voici l’historique de cet événement. Dans l’année 6 de l’hégire, Mahomet avait entrepris l’expédition contre la tribu Mostalek. Au retour de cette course, et non loin de Médine, un soir quand on levait le camp pour continuer la route, Aïécha descendit de son chameau et s’éloigna pour quelque temps. Ses gens, la croyant déjà montée dans sa chaise, emmenèrent le chameau, et toute la caravane poursuivit sa route. Aïécha, se voyant abandonnée, resta à l’endroit même où elle était descendue, attendant qu’on revînt la chercher, et Gnit par s’endormir. Peu de temps après, un jeune homme, Safwan Ebn el-Moattal, vint à passer par là ; voyant quelqu’un couché par terre, il s’approcha, et, reconnaissant que c’était une femme, prononça ces mots : « Nous sommes à Dieu et nous retournerons à lui. » Puis il se mit à l’écart, réveilla Aïécha, et lui offrit son chameau. Aïécha accepta l’offre. C’est ainsi que le lendemain elle parvint à rejoindre la troupe. Quand l’absence d’Aïécha et son retour avec Safwan furent connus, on tint sur elle des propos malveillants. Mahomet, ne sachant pas ce qu’il devait croire, se trouvait dans une grande perplexité, et ce ne fut qu’au bout d’un mois qu’il déclara connaître la vérité par suite d’une révélation tout à l’avantage de sa femme. Cette révélation forme le principal sujet de ce chapitre.
  5. Ces paroles doivent s’adresser à Mahomet, à sa famille et à Safwan, car la propagation de ces calomnies ne servit qu’à mieux établir l’innocence et l’honneur des uns et des autres.
  6. Parmi les personnes qui avaient calomnié Aïécha, il y avait un homme parent d’Aboubekr, à qui celui-ci faisait beaucoup de bien. Aboubekr, pour le punir, voulait lui retirer ses aumônes. Mahomet le lui défendit par ce verset.
  7. Il faut sans doute entendre ici : à moins qu’on ne vous l’ait permis une fois pour toutes.
  8. Comme les bagues, et non pas les ornements qu’elles portent aux jambes.
  9. Ce passage est dirigé contre un, certain Abdallah Ebn Obbah, qui avait six concubines esclaves ; il les engageait à se prostituer et à lui rapporter, l’argent qu’elles recueillaient de ce honteux trafic.
  10. Ce verset relève les musulmans des scrupules fondés sur quelques usages superstitieux chez les Arabes : tel était, par exemple, l’usage de ne point admettre à leur table les boiteux ou les aveugles, et de ne point faire de repas chez d’autres personnes ; quelques-uns, au contraire, se faisaient un scrupule de manger seuls.
  11. C’est-à-dire, ne soyez pas trop familiers avec lui.