Voyage de Marco Polo, Texte établi par Eugène MüllerDelagrave (p. 276).
XII
De l’île de Petan.


En s’éloignant de la province de Soucat, on navigue l’espace de cinq cents milles vers le midi jusqu’à l’île de Petan (Bintang dans la presqu’île de Malacca), dont le terroir est la plus grande partie en forêts et en bois ; les arbres y sont odoriférants et rendent un grand profit. De là on vient dans le royaume de Maletur (Malacca), où il y a une grande abondance d’aromates ; les habitants y ont une langue particulière.