TABLE DES MATIÈRES





LIVRE I
LE DÉPEUPLEMENT DE LA FRANCE




LE MAL ET SES EFFETS
Décroissance de la natalité en France. — La population tend à disparaître. — Comparaison avec les autres pays. — Le néo-malthusianisme. — Ses conséquences. — Nécessité d’une forte population. 
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LES CAUSES
La cause du mal n’est ni la décadence de la race, — ni l’insuffisance des mariages, — ni le Code civil, — ni l’affaiblissement du sentiment religieux, — ni le divorce, — ni l’alcoolisme, — ni le service militaire. — C’est l’égoïsme. — Influence stérilisante de l’aisance. 
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LES REMÈDES
Il ne suffit pas de réduire la mortalité, il faut accroître la natalité. — En faisant appel à l’instinct de race et de classe, — au sentiment de famille, — à l’intérêt personnel. — Il faut agir par des lois, — dégrever les familles nombreuses, — avantager les fonctionnaires pères de trois enfants. — Projets divers. — Conclusion. 
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LA CRISE DES EFFECTIFS
LE MAL ET SES REMÈDES
Valeur égale des armées européennes. — Importance du nombre. — Nécessité de fortes troupes de couverture. — Proportion trop grande des incorporations. — Diminution d’effectifs à prévoir 86 000 hommes en vingt ans. — On ne peut augmenter le nombre des rengagés. — Utilisation des indigènes nigériens et noirs. 
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LIVRE II
LA FORCE NOIRE DANS L’HISTOIRE




LES TROUPES NOIRES JUSQU’AU XIe SIÈCLE
La première armée noire dans l’ancienne Égypte. — L’Islam et la force noire. — La garde noire des Oméiades d’Espagne. — La garde noire des Aglabites. — La garde noire contre l’Empire grec. 
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LES GARDES NOIRES AU MAROC
Les Almoravides. — Une capitale noire au Maroc. — La garde noire en Espagne. Bataille de Zallaca. — Les Almohades. — Bataille d’Alarcos. — Bataille de Navas de Tolosa. — La garde noire de Moulay Ismaïl. — Sa décadence. — La garde noire à l’Isly. 
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SOLDATS NOIRS DANS LES ARMÉES CONTEMPORAINES
L’armée africaine de la Guadeloupe. — Les soldats noirs aux États-Unis. — L’armée noire de Toussaint-Louverture. — Les soldats noirs de Bonaparte en Égypte. — Le « Royal africain » à Naples. — Les troupes noires de Méhémet-Ali. — Les noirs dans l’armée turque. — Turcos noirs. — Campagnes de Crimée, d’Italie, du Sénégal, du Mexique. — La guerre de 1870. — Frœschwiller. 
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LIVRE III
LES SÉNÉGALAIS




LA CONQUÊTE
Les guerres du Soudan. – Prise de Ouessébougou. — Prise de Diena. — Prise de Djenné. — Prise de Sikasso. — Combats de Katia et de Kalé. — Campagnes contre Samory. — Expédition du Dahomey. — Conquête de Madagascar. — Pacification de la Chaouïa. 
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LA PACIFICATION
Protection de nos frontières africaines. — En Mauritanie. — La colonne de l’Adrar. — Dans la région de Tombouctou. — Au Tchad. — En côte d’Ivoire. — Au Congo. 
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LA VALEUR
Les qualités guerrières de la race noire sont le résultat de son histoire. — Influence de l’Islam. — Les luttes d’El Hadj Omar et d’Ahmadou. — Qualités militaires. — Attachement à la France. — Facilité d’instruction. — Aptitude manœuvrière. — Discipline. — Dévouement au chef. — Endurance. — Résistance au climat. — Ténacité dans les longues luttes. — Initiative. — Impétuosité du choc. 
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LIVRE IV
L’ORGANISATION




LES RESSOURCES


Les « Terres à soldats ». — L’Afrique a vu 300 000 guerriers sous les armes. —Évaluation des ressources d’après le recensement. — Aptitude des diverses populations. — Le recrutement portera sur 500 000 hommes. — Ressources de l’Afrique équatoriale. — Le recrutement ne nuit pas au développement économique. — On peut recruter 7 500 hommes par an. — Nécessité de l’organisation de ce recrutement. 
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L’ORGANISATION
Installation dans l’Afrique du Nord. — Vie en Smala. — Éloignement des villes. — Choix des garnisons. — Cadres. — Instruction. — Habillement et équipement. — Constitution du réservoir. — Mobilisation. — Organisation des nouvelles troupes. — Maintien des effectifs en France. — Transport par mer. — Utilisation des troupes noires dans une guerre européenne. 
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LES OBJECTIONS
Adoption du projet. — Réponse aux objections. — Du danger de mélange des races. — De l’emploi des noirs dans les troubles civils. — L’appel aux mercenaires. — L’emploi des troupes noires serait-il une preuve de faiblesse. — Du mépris des Arabes pour les noirs. — Des dangers du contact de l’Islam. — De l’emploi des noirs contre un ennemi de race blanche. — Du mélange avec les troupes métropolitaines. — Pourrait-on mieux employer un crédit de 50 millions. 
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