La Verdure dorée

Tristan Derème

La Verdure dorée

Éditions Émile-Paul frères, 1922.

TRISTAN DERÈME

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LA VERDURE DORÉE

— POÈMES —

LE PARFUM DES ROSES FANÉES
LES IRONIES SENTIMENTALES - PETITS POÈMES
ERÈNE OU L’ÉTÉ FLEURI - PETIT CAHIER
LA FLÛTE FLEURIE
LE POÈME DE LA PIPE ET DE L’ESCARGOT
POÈME DES CHIMÈRES ÉTRANGLÉES

Préface de M. Philippe Huc

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NOUVELLE ÉDITION

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PARIS

ÉDITIONS ÉMILE-PAUL FRÈRES

14, rue de l’abbaye, (vi^e)

TABLE DES MATIÈRES

(ne fait pas partie de l’ouvrage original)

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Pages.

I. 

Allez, et que l’amour vous serve de cornac 

 3

II. 

Quelle bataille se livre 

 4

III. 

Pélops, par l’épaule d’ivoire 

 7

IV. 

Que mes poèmes soient étranges 

 8

V. 

Comme j’allais couvert de la poussière du voyage 

 13

VI. 

Le Passé maugréait et frappait à la porte 

 14

VII. 

J’exprimais autrefois d’une façon morose 

 17

VIII. 

Droite, dans la candeur des voiles, à l’orée 

 18

IX. 

D’allégresse vibrant de la nuque au talon 

 19

X. 

Mon espérance était tombée 

 20

XI. 

Le vent perce la porte et souffle sur le feu 

 21

XII. 

Tu parus. Mais les doigts posés sur le loquet 

 22

XIII. 

Le temps est achevé des cris et des tempêtes 

 25

XIV. 

Celui qui partira loin de la ville qu’il le 

 26

XV. 

Quand tu m’auras quitté (ne lève pas les bras) 

 27

XVI. 

J’avais toujours rêvé d’éternelles amours 

 28

XVII. 

Ô vous qui par le bout du nez me conduisîtes 

 29

XVIII. 

Vieille arquebuse entre les vieilles arquebuses 

 33

XIX. 

La maison où je l’ai connue 

 34

XX. 

Entre la vie et moi tirant un voile épais 

 36

XXI. 

Débouchons l’encrier et du titre à la table 

 37

XXII. 

À quoi bon te chercher, gloire, vieille étiquette 

 38

XXIII. 

Toi qui passes, foulant la neige de la rue 

 41

XXIV. 

Quand on n’a plus ni sou, ni bûche, ni fagot 

 42

XXV. 

Si tu as bu le vin suprême des idées 

 43

XXVI. 

Elle disait : « Le bonheur vient on ne sait d’où » 

 44

XXVII. 

Par les matins d’hiver quand je lisais tes lettres 

 47

XXVIII. 

J’ai laissé de mon cœur tout le long du chemin 

 48

XXIX. 

Les jours sont plats comme des soles 

 49

XXX. 

Ce sera la maison blanche avec un arbuste 

 53

XXXI. 

Dans l’odeur des œillets, du fenouil et du buis 

 54

XXXII. 

Ce soir d’octobre est lourd comme ta lourde chevelure 

 55

XXXIII. 

Aux soirs mornes devant la table d’un café 

 56

XXXIV. 

Si je dois ne jamais oublier les sentiers 

 57

XXXV. 

Des mois ont fui ; mais ma pensée 

 58

XXXVI. 

Mon désespoir vers toi grave et silencieux 

 59

XXXVII. 

Je revis doucement d’anciennes pensées 

 60

XXXVIII. 

Dans la froideur de l’aube hivernale, il bruine 

 61

XXXIX. 

Parmi la brume et la tristesse du matin 

 62

XL. 

Maintenant que tes yeux sont clos et que ta voix 

 63

XLI. 

Le jardin bourdonnait de soleil et d’essors 

 64

XLII. 

Maintenant que la neige a blanchi la maison 

 65

XLIII. 

Souffle ta lampe ! Le matin 

 66

XLIV. 

Le vent hurle et dans sa monstrueuse colère 

 69

XLV. 

La porte du jardin donne sur la ruelle 

 70

XLVI. 

Quoi ! pourrais-je envier 

 71

XLVII. 

Girouette, tu peux crier sur les ardoises 

 72

XLVIII. 

Regarde le jardin abandonné, le banc 

 73

XLIX. 

Dans le calme la barque se balance 

 74

L. 

Fumerai-je au soir de ma vie 

 77

LI. 

Dénouons les rubans mauves que tu voulus 

 78

LII. 

Ah ! jeter les filets crevés, les hameçons 

 79

LIII. 

L’espérance apparut et tu lui ressemblais 

 80

LIV. 

Délaissons, s’il te plaît, Baruch de Spinoza 

 81

LV. 

Regarde. La glycine a jauni sur la porte 

 85

LVI. 

En l’honneur de ton nom je veux sonner du luth 

 86

LVII. 

Vois ! Le ciel est clouté d’étoiles cristallines 

 87

LVIII. 

Les souvenirs ce soir vibrent comme des mouches 

 88

LIX. 

Vous que je vois dans la clarté des lampadaires 

 89

LX. 

Va ! tu n’es qu’une femme, une fleur vide, rien 

 90

LXI. 

Et tu disais : « Vous tous qui souffrez d’insomnie. » 

 91

LXII. 

L’enthousiasme, comme un peuple de frelons 

 92

LXIII. 

Terrible passion, voici que tu m’exiles 

 95

LXIV. 

Maisons rouges, pavés brûlés, feuillages bleus 

 97

LXV. 

Ni les roses, ni l’air morose que tu siffles 

 99

LXVI. 

Lève le nez, ferme ton livre et ton pupitre 

 103

LXVII. 

Vous, Carco, Pellerin, Vérane et vous, Jean-Marc 

 104

LXVIII. 

Les bouleaux du matin sous quoi tu le recueilles 

 105

LXIX. 

Carco, passez-moi la gourde 

 109

LXX. 

Je vais songer à la jeune fille que j’ai 

 111

LXXI. 

Je crayonne ton nom sur la peau d’un tambour 

 115

LXXII. 

Tes bras ont une courbe adorable et malgré que 

 116

LXXIII. 

Et naguère aux midis de résine imprégnés 

 117

LXXIV. 

Le décor somptueux et lourd d’étoffe rouge 

 118

LXXV. 

Bien qu’avec passion à mes bras tu te livres 

 121

LXXVI. 

C’est le feuillage noir des platanes que perce 

 122

LXXVII. 

Puisque tout est pareil aux feuillages labiles 

 123

LXXVIII. 

Prends ton manteau. Suspends les plaintes éternelles 

 124

LXXIX. 

Non, ce n’est pas cela que tu avais rêvé 

 127

LXXX. 

Un visage, une phrase, un merle, ce fruit d’if 

 128

LXXXI. 

Au bord de la prairie humide où tu gazouilles 

 129

LXXXII. 

L’ombre élève un parfum de tilleul et de fraise 

 130

LXXXIII. 

La double passion de l’amour et des livres 

 131

LXXXIV. 

Vers la croisée et vers les roses du plafond 

 132

LXXXV. 

Je dirai pour l’instruction des biographes 

 133

LXXXVI. 

Que de fois j’ai souri pour te cacher mes larmes 

 137

LXXXVII. 

Lorsque tu étais vierge 

 138

LXXXVIII. 

Oui, je chante la joie ivre et passionnée 

 139

LXXXIX. 

En vain tu mets tes doigts sur mes yeux inquiets 

 140

XC. 

Une pie de neige et d’ébène 

 145

XCI. 

Puisque dans cette chambre où l’amour triompha 

 147

XCII. 

Laisse. La passion vaut seule que je vive 

 149

XCIII. 

Le soir pique à l’azur des grains de mimosa 

 159

XCIV. 

Univers, bois, coteaux et les sources ! Je suis 

 151

XCV. 

Je veux bourrer ma pipe et fumer en silence  

 155

XCVI. 

À quoi bon prendre un air tragique si tout n’est 

 156

XCVII. 

Six heures tombent de l’horloge 

 157

XCVIII. 

Mon Dieu, madame, il faut nous consoler 

 158

XCIX. 

Tu me railles, mais j’aime un livre singulier 

 159

C. 

Cette grande chambre et ce lit défait 

 163

CI. 

Ce mouchoir sent l’éther comme ta chevelure 

 164

CII. 

Le soleil a doré tes lèvres. Un bourdon 

 165

CIII. 

T’en souviens-tu comme on écrit dans les romances 

 166

CIV. 

Jardin mouillé, chantons encore ce poème 

 168

CV. 

Chambre d’hôtel où flotte une odeur de benzine 

 169

CVI. 

Triste, à côté du chien et du chat, j’ai chauffé 

 170

CVII. 

La chaleur tout le jour a rougi le vignoble 

 173

CVIII. 

Nous nous taisons. Le vent balance 

 174

CIX. 

Reste dans la coquille et dédaigne, escargot 

 175

CX. 

Jean Pellerin, j’ai revêtu la houppelande 

 176

CXI. 

Ce soir de septembre où je suis 

 177

CXII. 

Rouges coquelicots que le soir amoncelle 

 181

CXIII. 

Les fraises sur le plat de blanche porcelaine 

 182

CXIV. 

Pour goûter au charme unique 

 183

CXV. 

C’est février, le mois des chattes et du givre 

 187

CXVI. 

Reste étendue encor sous la chaude verdure 

 188

CXVII. 

La lune se répand sur les blanches prairies 

 189

CXVIII. 

Puisque je suis assis sous ce pin vert et sombre 

 191

CXIX. 

Tu n’aimes pas les vers, car tu es belle et dis 

 195

CXX. 

Toi, tu ris, tu te renverses 

 196

CXXI. 

La vie est douce encore à ceux qui savent vivre 

 201

CXXII. 

Ma fortune a tourné comme l’ombre d’un arbre 

 203

CXXIII. 

Que m’importent l’amour et les roses si tu 

 204

CXXIV. 

Bien que les fleurs, Amour, dont hier tu te plus 

 205

CXXV. 

L’acacia blanc sur la berge 

 207

CXXVI. 

Tu ne crois plus aux beaux cheveux 

 211

CXXVII. 

À cheval sur mon bouc barbu 

 213

CXXVIII. 

Mes trompettes adolescentes 

 219

CXXIX. 

Nous qui dans les matins grandioses voulions 

 221

CXXX. 

J’ai mis des fleurs autour de ma flûte mélancolique 

 222

CXXXI. 

Nous attendions des héroïnes 

 223

CXXXII. 

Viendras-tu rallumer les lampes 

 228

CXXXIII. 

Je souffle dans ma pauvre flûte 

 231

CXXXIV. 

La patronne d’un tir forain 

 233

CXXXV. 

Casino de Paris, Olympia, Folies 

 234

CXXXVI. 

Sur le toit noir et bleu que mon exil habite 

 235

CXXXVII. 

Chasseur morose, las durant la nuit sereine 

 236

CXXXVIII. 

Tiède azur. Les bouvreuils s’éveillent dans les roses 

 237

CXXXIX. 

Je ne veux point gémir ni perdre la pensée 

 238

CXL. 

Chambre d’hôtel morose et vide. Un œillet penche 

 239

CXLI. 

Soleil triste, mairie obscure, ô jours amers 

 240

CXLII. 

Philippe, vous tiriez les lapins de garenne 

 241

CXLIII. 

C’étaient les maquignons sous le jaune feuillage 

 242

CXLIV. 

Les nuages légers comme une laine grise 

 243

CXLV. 

Personne ne saura jamais 

 245

CXLVI. 

Violons qui chantez sous les archets du vent 

 246

CXLVII. 

Quelque rose que tu cueilles 

 248

CXLVIII. 

Comme les marronniers d’Inde et la grange qu’on 

 250

CXLIX. 

Parmi mes souvenirs, Clorinde, je choisis 

 253

CL. 

Pour le bonheur, dont le pipeau 

 255

CLI. 

Une pie noire et blanche en se posant sur un platane 

 258

CLII. 

Non, ne pousse pas de cris 

 260

CLIII. 

Amour, mon amour le plus cher 

 261