LIVRE DEUXIÈME

la division et le plan de mon ouvrage


Ainsi, nous avons dégagé le fait « Opinion commune ». Nous savons ce qu’on croit.

C’est que :

— L’Algérie est une contrée naturellement riche et fertile,

— où les vicissitudes de la lutte des races avaient donné la possession d’un éden à des barbares,

— où, dans l’intérêt supérieur de la civilisation, nous avons agi victorieusement,

— implantant notre race en nouvelle patrie,

— faisant le bonheur des indigènes,

— en même temps qu’une excellente opération économique, une merveilleuse « affaire ».

Ces propositions marquent la division de mon ouvrage.

Nous allons successivement les étudier dans le détail, les discuter et découvrir ce qu’il y a de vrai, ce qu’il y a de faux dans chacune d’elles.