La Théorie physique

La Théorie physique
Son objet et sa structure
Chevalier & Rivière.

TABLE DES MATIÈRES


PREMIERE PARTIE
l’objet de la théorie physique

Chapitre I.Théorie physique et explication métaphysique. 
 5
§I. La théorie physique considérée comme explication. 
 5
§II. Selon l’opinion précédente, la Physique théorique est subordonnée à la Métaphysique. 
 8
§III. Selon l’opinion précédente, la valeur d’une théorie physique dépend du système métaphysique que l’on adopte 
 10
§IV. La querelle des causes occultes 
 16
§V. Aucun système métaphysique ne suffit à édifier une théorie physique 
 20

Chapitre II.Théorie physique et classification naturelle. 
 25
§I. Quelle est la véritable nature d’une théorie physique et quelles opérations la constituent ? 
 25
§II. Quelle est l’utilité d’une théorie physique ? La théorie considérée comme une économie de la pensée. 
 29
§III. La théorie considérée comme classification. 
 32
§IV. La théorie tend à se transformer en classification naturelle 
 34
§V. La théorie devançant l’expérience. 
 39

Chapitre III.Les théories représentatives et l’histoire de la Physique. 
 45
§I. Rôle des classifications naturelles et des explications dans l’évolution des théories physiques. 
 45
§II. Les opinions des physiciens sur la nature des théories. 
 59


Chapitre IV.Les théories abstraites et les modèles mécaniques. 
 85
§I. Deux sortes d’esprits : Les esprits amples et les esprits profonds. 
 85
§II. Un exemple d’amplitude d’esprit : L’esprit de Napoléon 
 89
§III. L’amplitude d’esprit, l’esprit de finesse et l’esprit géométrique 
 94
§IV. L’amplitude d’esprit et l’esprit anglais. 
 99
§V. La Physique anglaise et le modèle mécanique. 
 108
§VI. L’École anglaise et la Physique mathématique. 
 120
§VII. L’École anglaise et la coordination logique d’une théorie. 
 127
§VIII. La diffusion des méthodes anglaises 
 137
§IX. L’usage des modèles mécaniques est-il fécond en découvertes ? 
 149
§X. L’usage des modèles mécaniques doit-il supprimer la recherche d’une théorie abstraite et logiquement ordonnée ? 
 158



SECONDE PARTIE
la structure de la théorie physique


Chapitre I.Quantité et qualité. 
 171
§I. La Physique théorique est une Physique mathématique. 
 171
§II. Quantité et mesure 
 173
§III. Quantité et qualité 
 177
§IV. La physique purement quantitative 
 181
§V. Les diverses intensités d’une même qualité sont exprimables par des nombres. 
 185

Chapitre II.Des qualités premières. 
 195
§I. De la multiplication excessive des qualités premières. 
 195
§II. Une qualité première est une qualité irréductible en fait, non en droit. 
 200
§III. Une qualité première ne l’est jamais qu’à titre provisoire. 
 207

Chapitre III.La déduction mathématique et la théorie physique. 
 213
§I. À peu près physique et précision mathématique 
 213
§II. Déductions mathématiques physiquement utiles ou inutiles. 
 218
§III. Exemple de déduction mathématique à tout jamais inutilisable. 
 223
§IV. Les mathématiques de l’à peu près. 
 228

Chapitre IV.L’expérience de Physique. 
 233
§I. Une expérience de Physique n’est pas simplement l’observation d’un phénomène ; elle est, en outre, l’interprétation théorique de ce phénomène. 
 233
§II. Le résultat d’une expérience de Physique est un jugement abstrait et symbolique 
 238
§III. L’interprétation théorique des phénomènes rend seule possible l’usage des instruments. 
 248
§IV. De la critique d’une expérience de Physique ; en quoi elle diffère de l’examen d’un témoignage ordinaire. 
 257
§V. L’expérience de Physique est moins certaine, mais

plus précise et plus détaillée que la constatation non

scientifique d’un fait 
 265

Chapitre V.La loi physique. 
 269
§I. Les lois de Physique sont des relations symboliques. 
 269
§II. Qu’une loi de Physique n’est, à proprement parler, ni vraie ni fausse, mais approchée. 
 274
§III. Que toute loi de Physique est provisoire et relative parce qu’elle est approchée 
 280
§IV. Que toute loi de Physique est provisoire parce qu’elle est symbolique. 
 284
§V. Les lois de Physique sont plus détaillées que les lois de sens commun. 
 291

Chapitre VI.La théorie physique et l’expérience. 
 295
§I. Le contrôle expérimental d’une théorie n’a pas, en Physique, la même simplicité logique qu’en Physiologie. 
 295
§II. Qu’une expérience de Physique ne peut jamais condamner une hypothèse isolée, mais seulement tout un ensemble théorique 
 301
§III. L’experimentum cruels est impossible en Physique. 
 308
§IV. Critique de la méthode newtonienne. — Premier exemple : La Mécanique céleste. 
 312
§V. Critique de la méthode newtonienne (suite). — Deuxième exemple : L’Électrodynamique. 
 321
§VI. Conséquences relatives à l’enseignement de la Physique. 
 328
§VII. Conséquences relatives au développement mathématique de la Théorie physique. 
 337
§VIII. Certains postulats de la théorie physique sont-ils inaccessibles aux démentis de l’expérience ? 
 342
§IX. Des hypothèses dont l’énoncé n’a aucun sens expérimental. 
 349
§X. Le bon sens est juge des hypothèses qui doivent être abandonnées. 
 356

Chapitre VII.Le choix des hypothèses. 
 361
§I. À quoi se réduisent les conditions imposées par la logique au choix des hypothèses. 
 361
§II. Les hypothèses ne sont point le produit d’une création soudaine, mais le résultat d’une évolution progressive. — Exemple tiré de l’attraction universelle. 
 364
§III. Le physicien ne choisit pas les hypothèses sur lesquelles il fondera une théorie. Elles germent en lui sans lui. 
 416
§IV. De la présentation des hypothèses dans l’enseignement de la Physique. 
 423
§V. Les hypothèses ne peuvent être déduites d’axiomes fournis par la connaissance commune. 
 427
§VI. Importance, en Physique, de la méthode historique. 
 441




La Chapelle-Montligeon (Orne). — Imp. de Montligeon.