La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/8

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BRA (Théophile-François-Marcel) et CRAUK (Gustave-Adolphe-Désiré).

Béclard (Pierre-Auguste), professeur d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris, chirurgien en chef de la Pitié, né à Angers le 12 octobre 1785, mort à Paris le 16 mars 1825. — Buste en bronze (H. 0m 52). Signé : Bra, 1826. Gravé par Collette, d’après un dessin de Quaglia[1]. — Béclard (Jules-Auguste), doyen de la Faculté de médecine de Paris, secrétaire perpétuel de l’Académie de médecine, né à Angers le 17 décembre 1817, mort à Paris le 9 février 1887. — Buste en bronze (H. 0m 53). Signé : Crauk. Ce monument a été élevé par la famille, les élèves, les collègues et les amis des Béclard. (8e div., 3e section.)


Cavelier.

Cavelier (A.-L.-M.), architecte dessinateur, né à Paris le 9 janvier 1785, décédé le 1er février 1867. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 38). Signé : J. Cavelier, 1867. (8e div., 1re section.)


DAVID D’ANGERS (Pierre-Jean).

David d’Angers.

Dulong (Pierre-Louis), secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, directeur des études à l’École polytechnique, professeur de physique et de chimie à la Faculté des sciences, né à Rouen le 14 février 1785, décédé à Paris le 19 juillet 1838. — Médaillon ovale en bronze (H. 0m 69. L. 0m 59). Signé : David, 1836. Le monument a été élevé par les élèves et les amis de Dulong. (8e div., 1re section.)


DROSSIS (Léonidas).

Boime-Simon (Eugénie), décédée le 3 février 1889, à l’âge de 77 ans. — Buste en marbre blanc (H. 0m 50). Signé : Leonidas Drossis. Roma, 1869. (8e div., ire section.)


Elshoecht.

Blandin (Philippe-Frédéric), chirurgien, né à Aubigny (Cher) le 3 décembre 1798, décédé à Paris le 16 avril 1849. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 58). Signé : 1849, Carle Elshoecht, sculp. (8e div. 2e section.)


FAGEL (Léon).

Cavelier (Pierre-Jules), statuaire, membre de l’Institut, né à Paris le 30 août 1814, décédé dans la même ville le 28 janvier 1894. — Buste en bronze (H. 0m 46). Signé : Fagel (8e div., 3e section.)


FESSARD (Noël-Étienne).

Fessard.

Mourot-bourdon. — Cippe en pierre de liais de Saint-Denis décoré de couronnes de cyprès enlacées de lierre avec rubans. La sculpture de ce monument a été exécutée en 1825 par Noël Fessard[2]. (8e div.)


MERCIÉ (Antonin).

Mercié.

Laurent-Pichat (Léon), littérateur et homme politique, né à Paris le 12 juillet 1823, décédé dans la même ville, le 12 juin 1886. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 48). Signé : A. Mercié, 1887. Le monument, en granit, sur la face antérieure duquel est fixé le médaillon du littérateur, est décoré, dans la partie supérieure, d’un chapiteau dont la tête est garnie de feuilles de chardon ; cartouche avec lyre traversée par une branche de laurier. Au-dessous du médaillon est sculptée une seconde branche de laurier[3]. (8e div., 1re section.)


MORICE (Léopold).

Morice.

Hervé (Germain), décédé le 11 février 1878, à l’âge de 85 ans. — Buste en marbre blanc (H. 0m 67). Signé : L. Morice. (8e div., 2e section.)


SCULPTURE ANONYME.

Girardin (Jeanne-Henriette-Victoire de Navailles, comtesse Louis de), née à Pau (Basses-Pyrénées) le 5 mai 1770, décédée le 7 juin 1818. — Buste en marbre blanc (H. 0m 62). Le tombeau de la comtesse de Girardin, élevé sur les dessins de Charles Percier, architecte, a été gravé par L. Normand[4], (8e div.)


Robertson (Étienne-Gaspard), « physicien, aéronaute, perfectionna le miroir d’Archimède, » né à Liège en 1763[5], décédé aux Batignolles le 2 juillet 1837. — Monument rectangulaire en granit surmonté d’un sarcophage, de forme antique. L’entablement de ce monument est décoré de têtes de femmes et de crânes ailés, de guirlandes, de serpents enroulés sur des branches de cyprès, etc. Les faces latérales sont décorées de deux bas-reliefs en pierre (H. 0m 90. L. 1m 55). Dans celui de gauche : une foule est attentive à suivre du regard un ballon qui s’élève dans les airs. Dans celui de droite : le Jugement dernier : un squelette, couvert de son suaire, plane dans les airs et sonne de la trompette ; une foule paraît effrayée à la vue de deux squelettes, enveloppés de leurs suaires, qui sortent d’une caverne et s’avancent vers elle ; un dragon rugissant s’avance également dans la direction de la foule. Le monument est en outre décoré aux quatre angles de têtes de mort à ailes de chauve-souris. (8e div.)

  1. Le Père-Lachaise, etc., pl. ii.
  2. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  3. Le monument de Laurent-Pichat a été élevé sur les dessins de J.-C. Formigé, architecte. La sculpture décorative est due au ciseau de J. Héritier.
  4. Monuments funéraires, etc., t. I. pl. xi.
  5. Desobry écrit 1762.