Georges Carré (p. 28-29).


conclusion

Parvenus au bout de notre travail nous espérons avoir atteint le but poursuivi : Démontrer que la Pierre Philosophale n’est pas seulement possible ; mais qu’elle a existé et a donné de son existence des preuves irréfutables.

Nous prions les gens sérieux, qui ne sont animés d’aucun parti pris ni d’aucune idée préconçue, de bien considérer nos assertions, de vérifier leur authenticité dans les livres originaux, ce qui est facile à la Bibliothèque Nationale, et de voir si ce sont là des preuves irréfutables ou bien de simples conjectures dénuées de tout fondement stable. L’amour de la vérité nous a seul conduit à défendre les alchimistes, ces modestes philosophes trop peu connus et trop calomniés. Puissions-nous inciter quelque chercheur plus instruit que nous-même à développer et à étendre ce genre tout particulier d’études.

Du reste, nous assistons à une véritable renaissance de l’antiquité. Les phénomènes si curieux de la suggestion viennent détruire bien des conclusions anticipées et peut-être le xxe siècle verra-t-il se constituer enfin la Synthèse par l’alliance de la physique positiviste de l’Occident avec la métaphysique idéaliste de l’Orient. Puisse ce jour être proche où toutes les philosophies rentreront dans l’Unité d’une même Science, où tous les cultes rentreront dans l’Unité d’une même Foi, où la Science et la Foi donneront, par leur alliance, naissance à une seule et synthétique Vérité !