La Lanterne magique/Camées parisiens/10

Petites Études : La Lanterne magique
G. Charpentier, éditeur (p. 198).
◄  9.
11.  ►
Première douzaine

10. — RIGOLBOCHE

Ce n’est qu’une crinière, mais quelle crinière ! Il suffit de la tordre n’importe comment pour avoir une coiffure énorme et rousse, magnifique, et si Rigolboche a reçu de la nature ces fiers bras d’athlète, c’est parce qu’il faut qu’elle les lève toujours pour tordre ses cheveux. Et le petit nez facétieux a l’air de dire : Voilà comme j’ai les cheveux ; c’est ce qui me distingue d’Émile Augier, de Maubant, de Bourdin, du roi saint Louis et des billes de billard.