La Fin de Lucie Pellegrin/Les Femmes du père Lefèvre

G. Charpentier (p. 149-150).

LES FEMMES

DU

PÈRE LEFÈVRE

J’ai perdu à faire mon droit dans une faculté de province quatre années de ma vie, les quatre années qui ont immédiatement suivi ma sortie du collège. Il me reste pourtant comme résultats de cette époque : 1o une thèse, que je n’ai pas faite tout seul, mais en tête de laquelle j’eus la franchise et le bon goût de mettre comme épigraphe le fameux « Que sçai-je ? » de Montaigne ; 2o un diplôme de licencié en droit dont je n’aurai jamais que faire, le moindre clerc d’huissier connaissant mieux son Code que moi ; 3o enfin, Les femmes du père Lefèvre, un souvenir qui s’est éveillé et dont j’ai tiré une nouvelle longtemps après, en 1877. Ici, je n’ai rien inventé. Et je me surprends à être un peu fier d’avoir pu, dans cette sorte de poème naturaliste en trois chants, faire revivre un milieu très particulier traversé par un souffle de jeunesse et de folie.


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L’Infortune de Monsieur Fraque La Fin de Lucie Pellegrin Journal de Monsieur Mure