12. L’État fasciste et la Religion


L’État fasciste ne reste indifférent ni en face du fait religieux en général, ni en face de cette religion positive particulière qu’est le catholicisme italien. L’État n’a pas une théologie, mais il a une morale. Dans L’État fasciste, la religion est considérée comme une des manifestations les plus profondes de l’esprit et, en conséquence, elle est non seulement respectée mais aussi défendue et protégée. L’État fasciste ne se crée pas un « Dieu » particulier comme Robespierre a voulu le faire, un jour, dans l’extrême délire de la Convention ; il ne cherche pas non plus vainement à l’effacer des âmes, ainsi que le bolchevisme. Le fascisme respecte le Dieu des ascètes, des saints, des héros et même le Dieu que voit et prie le cœur ingénu et primitif du peuple.