Journal (Eugène Delacroix)/8 mars 1847
8 mars. — Repris l’Othello toute la journée ; il est très avancé. A cinq heures, parti pour Vincennes. Dîné chez le Prince, en passant par chez M. Delessert[1]. Dîné entre deux hommes qui m’étaient inconnus ; mon voisin de droite est un vieux major d’artillerie, qui est à moitié sourd, par l’effet du canon, sans doute. Nous avons causé néanmoins. Vu Spontini, auquel j’ai été présenté[2].