Journal (Eugène Delacroix)/27 août 1856

Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 3p. 168).

27 août. — Je mène la vie d’un cénobite, et tous mes jours se ressemblent[1]. Je travaille tous les jours à Saint-Sulpice, sauf les dimanches, et ne vois personne.

  1. Dans une lettre du 24 août 1857, adressée à Constant Dutilleux, il parle de « son rude travail de Saint-Sulpice qu’il poursuivra encore tout le mois suivant » . Il ajoute : « Ce travail, tant retardé et interrompu sans cesse, aurait pu être achevé dans cette campagne ; mais la clarté douteuse de la fin de l’automne me forcera à lâcher prise, mais avec la résolution d’achever au printemps. » (Corresp., t. II, p. 147.)