Histoire et description naturelle de la commune de Meudon/Chapitre IV

CHAPITRE IV.

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AGRICULTURE.
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IV.

Economie rurale et forestière.
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Le territoire de Meudon est presque entièrement couvert de bois ; cependant sa richesse proprement dite, ainsi que nous l’avons déjà dit en parlant de l’industrie, consiste en vignobles, attendu que la forêt appartient au domaine de la couronne.

Grâce à ce que le soleil vient presque tous les jours dorer les coteaux de Meudon, et à la puissance d’un engrais connu sous le nom de gadoue que fournissent les rues de Paris, et qui, s’il fume bien la terre, ne parfume guère, il faut l’avouer, l’air du pays, on récolte, dis-je, du vin très convenable pour les personnes qui veulent s’exciter l’appétit. Il est très apéritif et possède un certain bouquet ou goût de terroir qui n’est pas à dédaigner ; avec du soin on en fait un vin clairet très agréable ; et, afin de rassurer mes lecteurs qui pourraient m’opposer celui de Surêne, je m’empresse de leur rappeler qu’au dire de Pline les vins de la Gaule ont été autrefois recherchés en Italie : c’est qu’à cette époque on visait moins à la quantité aux dépens de la qualité, qu’aujourd’hui.

L’olivier d’Europe (Olea europaea), qui vient quelquefois en pleine terre à une latitude plus élevée que la nôtre, en Angleterre, par exemple, et qui paraît même avoir été cultivé avec quelque succès dans Lutèce, au temps des Romains, n’aurait-il pas réussi également à Meudon, il y a un siècle et demi environ ? C’est ce qu’on serait tenté de croire, d’après ce vers de l’abbé du Jarry :

Vous n’étalez pas moins d’appas,
Ombrages chéris de Pallas ! [1]

Cependant j’aime mieux supposer que ces ombrages chéris de Minerve ne sont autre chose que ceux des chênes consacrés à Jupiter, son père.

La végétation est, en général, très active dans les parties basses de la forêt, là où il s’est accumulé une plus grande quantité de terre végétale ou d’humus ; elle y est encore favorisée par une humidité presque constante, tandis qu’elle se ralentit un peu sur les hauteurs dépourvues en grande partie de ces avantages à cause de la présence des meulières dont je parlerai plus loin ; mais si le bois croît difficilement dans un terrain rocailleux, en revanche il est meilleur et porte même, à cause de sa qualité, le nom de bois de roche. Je crois devoir faire remarquer à ce sujet, qu’une belle entreprise pour le domaine de la couronne consisterait, suivant moi, à défoncer toutes les parties du sol qui se trouvent dans cet état. A l’avantage d’en extraire des pierres employées en si grande quantité à la construction toujours croissante des édifices, extraction qui couvrirait sans doute bien au delà les frais d’exploitation, on joindrait celui d’avoir transformé un sol aride en terre presque comparable à celle des bas-fonds, après avoir eu soin, bien entendu, de mélanger intimement les sables et les argiles que ces dernières recouvrent ; on ferait ainsi sur place une espèce de marnage, d’où il résulterait à tout jamais un fonds très productif, soit qu’on le replantât uniformément, et sans qu’il fût pour cela nécessaire de changer la nature du bois, soit qu’on le destinât à la culture des céréales ou à toute autre chose ; on le verrait, j’en suis persuadé, rapporter en bois le double de ce qu’il donne actuellement, ce qui compenserait bien la qualité devenue inférieure de ce combustible. Singulière destinée des choses de ce monde ! ce qui a fait jadis abandonner le défrichement des forêts pourrait donc à présent, dans certaines localités voisines de la capitale, être considéré comme une double richesse territoriale.

L’opération que je préconise, serait sans doute tentée avec avantage dans le bois de Gallardon, où il existe une foule de trous remplis d’ eau croupissante les trois quarts de l’année, et qui empêchent les arbres de se propager ; il conviendrait bien de les combler, tout en arrachant les meulières qui sont encore très abondantes sur ce point, et en nivelant le sol. On fait en ce moment quelque chose d’analogue dans les Bruyères-de-Sèvres qui appartiennent à des particuliers, et je ne doute pas que ceux-ci n’en retirent un jour les plus grands avantages.

Les principales essences de la forêt sont de chêne, de bouleau, de châtaignier, de tremble, de charme, de frêne et d’érable, lesquelles ont dû, de tout temps, en former le fonds ; les hêtres sont assez rares, quoiqu’ils paraissent s’y plaire.

Passons maintenant en revue les principaux arbres que la nature et la main des hommes ont disséminés sur tout le territoire de Meudon.

La belle propriété du général Jacqueminot, quoique contiguë au village, n’en renferme pas moins un beau groupe de chênes séculaires. Le rendez-vous de chasse du rond d’Ursine se fait remarquer aujourd’hui par un magnifique arbre du genre Fagus, appartenant à la variété purpurea, et qui, par son feuillage des plus sombres, est comme en deuil au milieu de ses congénères (F. sylvatica). Les conifères sembleraient aussi devoir très bien réussir, à en juger par les exemples suivants. De magnifiques allées de pins ornent le petit parc du château de Meudon ; il existe aussi des massifs de ces mêmes arbres pleins de vigueur, dans l’ancien enclos du couvent des Capucins, converti aujourd’hui en villas délicieuses ; dans celle de M. Joly, si heureusement située, on remarque deux pins rivalisant par leur port avec tout ce que l’on peut rencontrer de plus beau en ce genre dans les forêts de la Scandinavie ou de la Russie. Près de là, dans une autre jolie propriété, dont j’ai déjà parlé sous le nom de la Ferme, ce sont, au contraire, des sapins dans toute leur vigueur, et dont les longs rameaux s’abaissent avec grâce jusqu’à raser la terre. Les cèdres ne le cèdent point en beauté à ces arbres de forme pyramidale, et semblent aussi avoir rencontré une nouvelle patrie sur les hauteurs de Meudon. L’ancien parc de Bellevue en renfermait de superbes, et il en existe encore un groupe fort remarquable près du passage du chemin de fer ; la magnifique propriété de M. Scribe, à Montalet, est ornée aussi d’un arbre du même genre, qui rivalise presque avec le cèdre populaire du Jardin-des-Plantes, planté par Bernard de Jussieu en 1735. Dans la forêt même, au milieu du carrefour de l’Étoile-du-Pavé de Meudon, j’ai vu planter un de ces végétaux dont la tige s’élève déjà majestueusement et se couvre de strobiles ; enfin, dans l’agreste village de Vélizy, près de la porte du bois, rien n’est plus gracieux à voir qu’un de ces entants du Liban, dont les rameaux aplatis, en s’étendant au dessus d’une pauvre chaumière, semblent vouloir la mettre sous leur protection.

Indépendamment de tous ces arbres résineux au feuillage invariable comme celui des palmiers, d’autres végétaux, encore plus étrangers qu’eux, y réussissent à merveille. Ainsi, l’on voit le tulipier du Japon, égaler presqu’en hauteur les arbres de la forêt, et se couvrir de larges corolles rougeâtres autour de la Mare-Adam, dont le centre est occupé par un cyprès chauve (Taxodium distichum) de l’Amérique septentrionale, que l’on a bien tort d’élaguer. Je n’ai pas besoin de parler des catalpas ; dans les jardins de Bellevue, ils confondent partout leurs larges feuilles avec les feuilles profondément digitées du marronnier ; aux thyrses panachés de ce magnifique végétal de l’Inde[2], succèdent ceux d’un rouge éclatant de son congénère (Œsculus rubicunda) ; le Magnolia de la Chine y étale aussi ses pétales blancs comme l’albâtre ; enfin, à peine le Jardin-des-Plantes a-t-il eu reçu le Paulownia imperialis du Japon, que nous avons vu ici un de ses rejetons pousser à vue d’œil en pleine terre, et développer des feuilles qui contrastent singulièrement, par leur grande dimension, avec celles des autres arbres[3].

Comme partout ailleurs, on remarque dans la forêt de Meudon de très beaux chênes séculaires ; les plus remarquables se trouvent dans les lieux bas, et surtout près de la porte de Clamart ; mais rien n’égale celui de Doisu, connu aussi sous le nom de chêne de Henri III : c’est assurément l’un des plus anciens arbres de la forêt, si même il n’en est pas le doyen. A le voir isolé, on le prendrait pour un de ces chênes que les habitants de l’Épire consacraient à Jupiter. Il se trouve près d’un pavillon que Henri IV a habité, et qui s’est bien conservé jusqu’à présent, quoiqu’il ne soit cimenté que par un torchis, le plâtre n’étant pas connu à cette époque.

Je dois aussi mentionner d’une manière particulière un noyer qui abrite le manège de la plâtrière de M. Obeuf. Ce magnifique enfant des bords de la mer Caspienne, dont le tronc a 3 mètres 41 cent, de circonférence, produit dans une bonne année jusqu’à 23 hectolitres (180 boisseaux) de noix vertes, ou 7 hectolitres environ à l’état sec.

Autrefois, on était dans l’usage, comme on l’est encore dans beaucoup d’endroits, d’exploiter les forêts en les mettant en coupes réglées, c’est-à-dire d’abattre chaque année des portions de bois déterminées, et de n’y laisser ça et là que des baliveaux ; mais aujourd’hui la méthode des éclaircies, en grande faveur en Allemagne, et qui consiste à n’abattre seulement que les arbres susceptibles d’être débités avec avantage, ou qui cessent de profiter, commence aussi à faire de grands progrès en France. Bientôt, espérons-le, nous ne serons plus attristés par le spectacle du dépouillement complet d’une partie de nos forêts. Néanmoins, comme on suit encore simultanément et l’ancienne méthode des aménagements et la méthode nouvelle, on ne trouvera peut-être pas mauvais que je donne ici quelques conseils à l’égard de la première.

Il serait à propos, suivant moi, de conserver dans les parties en exploitation une bordure de bois sur tous les points exposés à recevoir le premier choc des orages, là où le vent menace le plus d’exercer sa furie. En effet, comment en serait-il autrement, lorsque les baliveaux, ordinairement élancés par suite du contact des autres arbres, et dont la tête est tellement touffue et pesante, qu’à la moindre agitation de l’air on les voit s’incliner, se trouvent tout à coup abandonnés à eux-mêmes et exposés à tous les vents. Il n’est donc pas étonnant qu’à la suite des coupes, l’on voie tant de ces arbres joncher le sol.

C’est ainsi que, dans le violent ouragan qui eut lieu le 18 juillet 1841, une grande partie des baliveaux qui restaient d’une coupe voisine du carrefour du Belvéder, et exposés à toute sa fureur, furent déracinés, brisés ou renversés. La cause avait été si puissante, que les troncs de plusieurs de ces arbres, bien qu’ils fussent des chênes dans toute leur vigueur, étaient comme tordus sur eux-mêmes et réduits en lanières. Il y avait aussi deux ou trois chênes de grande dimension renversés, avec une motte de terre énorme qu’ils avaient entraînée dans leur chute.

Ayant eu l’idée de rechercher si les vents pouvaient laisser une empreinte profonde au sein même de la forêt de Meudon, j’en ai précisément acquis la preuve dans le voisinage du lieu où il avait abattu tant d’arbres. La forêt, sur ce point élevé de 164 mètres au dessus du niveau de la mer, et de 44 mètres seulement au dessus du pavé de Versailles, forme un cul-de-sac dont l’ouverture, dirigée du sud-est au nord-ouest, regarde cette ville ; et, pour le dire en passant, c’est précisément la direction que suivent en Europe les vents les plus violents et les plus constants. A mon grand étonnement, j’ai donc reconnu que les chênes, même les plus gros, épars sur le penchant occidental de cette vallée, se trouvaient dans les mêmes conditions que les arbres des côtes de la Manche exposés a toute la fureur des tempêtes ; en effet, leur tête, au lieu d’être pyramidale, s’infléchit et prend une forme que je ne saurais mieux comparer qu’à celle d’un bonnet phrygien, dont la pointe serait tournée vers la colline ; ou bien à celle d’un balai de bouleau qui aurait servi quelque temps dans le même sens, disposition surtout frappante dans les arbres des côtes ; l’action violente et prolongée des vents de nord-ouest sur ce point de la forêt, favorisée encore par la disposition de la vallée, est donc des plus manifestes. Nous avons eu occasion de constater nous-même en Islande et en Laponie[4] que l’ action des vents dominants est telle, qu’elle devient, pour me servir d’une expression capable de rendre ma pensée, rasante ; non seulement les chétifs arbustes de ces contrées septentrionales, sont exactement couchés sur le sol, entre les débris de pierres qui le recouvrent, et leur permet de développer quelques timides bourgeons, mais leurs troncs sinueux indiquent encore parfaitement la direction du puissant agent qui ne cesse d’inquiéter la nature. Enfin, si l’on examine le tronc des gros arbres de la forêt de Meudon, on verra qu’ils sont généralement plus couverts de cryptogames ou plus moussus, dans toute la partie qui correspond au sud-ouest que dans les autres, nouvelle preuve delà permanence des vents humides qui soufflent dans cette direction.

Puisque je me suis déjà permis de donner quelques conseils d’économie forestière, j’ appellerai encore l’attention sur la terre de bruyère et l’arrachement des mauvaises plantes que son exploitation entraîne.

On est dans l’usage, depuis très longtemps, d’en aller prendre dans la forêt pour les serres chaudes ; je ne connais rien qui lui soit plus préjudiciable, autant la voir pulluler de lapins ou de mulots. Pour se procurer de cette terre, qui n’est qu’un mélange de sable et de matières végétales imparfaitement décomposées, on arrache ordinairement les touffes de bruyères de manière à enlever facilement toute la terre végétale engagée dans ses radicelles. Il en résulte que l’on frappe de stérilité complète, pendant un laps de temps considérable, les places de la forêt où cette opération a élé pratiquée. Il faut tant d’années et de repos absolu à la terre, pour que, dans les places sablonneuses, il se développe des cryptogames dont la décomposition permettra à des plantes herbacées de croître, puis à des bruyères, enfin à des arbres, qu’on devrait y regarder à deux fois avant de permettre de prendre de la terre de bruyère. C’est absolument comme si, après avoir ensemencé un champ, on venait à en retirer le fumier, presque tous les grains ne manqueraient pas d’avorter. Ne serait-il donc pas possible de suppléer à cette terre si recherchée des horticulteurs, par un composte artificiel, en mélangeant du sable avec du terreau, ou de l’humus de la forêt pris dans les lieux où il est en excès, et finit même par nuire à la végétation ; mais il est si commode de prendre les choses toutes créées !

Il y aurait aussi quelque chose à dire relativement à la faculté que l’on accorde d’arracher les bruyères et autres broussailles immédiatement après les coupes. Certainement, je suis bien loin de m’opposer à ce que… des malheureux viennent ramasser du vieux bois et des arbustes de peu d’importance ; il faut, comme disait Henri IV, que tout le monde vive ; mais il n’est pas moins vrai qu’en arrachant les plantes herbacées, on expose la terre à se dessécher plus rapidement. Comment se fait-il donc, par exemple, que des arbres forestiers, bien que placés dans les circonstances les plus défavorables, sur des points élevés, arides, et par les temps les plus secs, conservent leur belle verdure, tandis que, dans les jardins d’agrément, animés par des sources, tout se flétrit, que les arbres se dépouillent de bonne heure de leurs feuilles ? La raison, je crois, en est facile à donner : dans le premier cas, le sol s’est couvert à la longue d’une enveloppe inextricable de mousse, de plantes herbacées, d’arbustes, qui non-seulement empêche l’humidité acquise à la suite des pluies de s’évaporer, mais encore attire celle de l’air sous forme de rosée. Dans l’autre cas. au contraire, on ne cesse de labourer, de biner sous les arbres pour enlever les herbes, ce qui rend la terre meuble, bon conducteur du calorique, non seulement plus légère et facile à sécher, mais y favorise encore l’introduction d’une foule de coléoptères qui y vont pondre leurs œufs, tels que le hanneton, dont la larve, au bout de deux ans, dévore les racines des arbres ; de là, tant de plantations qui, malgré les soins extrêmes dont on les entoure, font le désespoir de propriétaires courbés encore sous le joug des préjugés. On devrait au moins se borner à faucher les plantes dans les taillis, et non pas les arracher.

Botanique.
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Quant à la botanique proprement dite, les personnes curieuses de connaître les plantes de la Flore des environs de Paris qui ne se trouvent guère qu’à Meudon, ainsi que les principales localités où elles croissent, en peuvent consulter la liste ci-jointe, pour laquelle j’ai suivi l’ordre de la méthode nouvelle.

  • Clavaria ophioglossoïdes (Bruyères-de-Sèvres).
  • Boletus obliquatus.
  • Morchella esculenta (dans le petit parc du château).
  • Phallus impudicus.

LYCOPERDONNÉES.

  • Lycoperdum cervinum.

Observation. Ce champignon, qui ressemble si bien par sa forme à la truffe, et connu aussi sous le nom de truffe jaune ou de truffe de cerf, parce que ces animaux la recherchent, dit-on, à l’époque du rut, a été récemment découvert par M. Chambellant, garde-général, dans la forêt de Meudon, en faisant défoncer une allée près du Mail ; il a été aussi recueilli le long des murs du clos de ce nom, par M. Loron jeune qui le cultive. N’oublions pas de rappeler que ce Sosie végétal déjà observé à Fontainebleau, au bois de Boulogne, et dans lequel beaucoup de personnes, qui ont horreur des champignons de couche, se plaisent, par une singulière contradiction, à ne voir qu’une véritable truffe, passe pour être pernicieux aux hommes[5].


  • Lycoperdum lividum.
  • . . . . . . . . . . pusillum.
  • . . . . . . . . . . boletoïdes.

HYPOXILONS.

  • Hypoxilon radicosum.
  • Sphœria granulosa.
  • Stilbospora ovata.
  • Opegrapha hystéroïdes.
  • Verrucaria calciseda.
  • . . . . . . . . dufourii.
  • . . . . . . . . concentrica.

LICHÉNÉES.

  • Calicium sessile.
  • Patellaria dicksonii.
  • . . . . . . . detrita.
  • . . . . . . . effusa.
  • . . . . . . . hypnorum.
  • . . . . . . . parella.
  • Rhizocarpongeographicum.
  • Psora vesicularis.
  • Collema granosum.
  • . . . . . . . crispum.
  • . . . . . . . lacerum.
  • Physcia chrysophthalma.
  • Scyphophorus delicatulus.

HÉPATIQUES.

  • Targionia.
  • hypophylla.
  • Jungermannia blasia.
  • . . . . . . . . . . . epiphylla.
  • . . . . . . . . . . . multifida.
  • . . . . . . . . . . . furcala.
  • . . . . . . . . . . . bidentata.
  • . . . . . . . . . . . lomcntella.
  • . . . . . . . . . . . nemorosa.
  • . . . . . . . . . . . platiphylla.
  • . . . . . . . . . . . complanata.
  • . . . . . . . . . . . albicans.
  • . . . . . . . . . . . viticulosa.
  • . . . . . . . . . . . asplenioïdes.

MOUSSES.

  • Phascum muticum.
  • . . . . . . . crispum.
  • Gymnostomum truncatulum.
  • Encalypta vulgaris.
  • Weissia controversa.
  • Grimmia lanceolata.
  • . . . . . . . apocarpa.
  • . . . . . . . apocaula.
  • Dicranum scoparium.
  • . . . . . . . . flexuosum.
  • . . . . . . . . glaucum.
  • . . . . . . . . viridulum.
  • . . . . . . . . adianthoïdes.
  • Polytrichum subrotundum.
  • . . . . . . . . . aloïdes.
  • Orthotrichum cupulatum.
  • . . . . . . . . . . . affine.
  • Buxbaumia foliosa.
  • . . . . . . . . . aphylla.
  • Fontinalis antipyretica.
  • Bartramia vulgaris.
  • . . . . . . . . fontana.
  • Bryum androgynum.
  • . . . . . ventricosum.
  • Leskea lucens.
  • . . . . . . complanata.
  • . . . . . . subtilis.
  • . . . . . . dendroides.
  • Hypnum splendens.
  • . . . . . . . clarioni.
  • . . . . . . . cuspidatum.
  • . . . . . . . muticum.
  • . . . . . . . glaucum.
  • . . . . . . . hedwigii.
  • . . . . . . . crista castrensis.
  • . . . . . . . incurvatum.
  • . . . . . . . fluitans (Bas Meudon).
  • . . . . . . . rugosum.
  • . . . . . . . squarrulosum.
  • . . . . . . . striatum.
  • . . . . . . . lutescens.
  • . . . . . . . intricatum.
  • . . . . . . . denticulatum (étang de Trivau).

LYGOPODIACÉES.

  • Lycopodum clavatum.

FOUGÈRES.

  • Ophioglossum vulgatum.
  • Osmunda regalis.
  • Aspidium regium.
  • . . . . . . . . fragile.
  • . . . . . . . . rhaeticum.
  • . . . . . . . . spinulusum.
  • Asplenium trichomanes.
  • . . . . . . . . adiantum nigrum.
  • Blechnum spicant.

EQUISÉTACÉES.

  • Equisetum telmateya.

CHARACÉES.

  • Chara obtusa.

MONOCOTYLÉDONES.
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GRAMINÉES.

  • Alopecurus utricalata.
  • Agrostis canina.
  • Aira praecox.
  • Avena pratensis.
  • Briza média.
  • Poa cœrulea.
  • . . . nemoralis.
  • Triticum caninum var multiflorum.
  • Lolium tenue.

CYPÉRACÉES.

  • Cyperus flayescens.
  • Scirpus ovatus.
  • . . . . . . maritimus.
  • Carex publicaris.
  • . . . . . panicalata.
  • . . . . . paradoxa.
  • . . . . . glauca.

JONCÉES.

  • Juncus tenageya.
  • . . . . . . subverticillatus.

ASPARAGINÉES.

  • Paris quadrifolia.

LILIACÉES.

  • Ornithogalum minimum.

IRIDÉES.

  • Galanthus nivalis. ORCHIDÉES.
  • Orchis palustris.
  • Satyrium hircinum.

ALISMACÉES.

  • Alisma damasonium.

DYCOTYLÉDONES.
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ELÉAGNÉES.

  • Thesium linophyllum.

URTICÉES.

  • Humulus lupulus.

POLYGONÉES.

  • Rumex patientia.

GENTIANÉES.

  • Gentiana pneumonanthe.
  • . . . . . . . filiformis.
  • Villarsia nymphoïdes.

PRIMULACÉES.

  • Hottonia palustris (Vélizy).
  • Samolus valerandi.
  • Anagallis tenella.
  • Gentunculus minimus.

ERICINÉES.

  • Pyrola minor (près de la Porte-Verte).

SCROPHULARIÉES.

  • Digitalis purpurea.
  • Veronica scutellata.

UTRICULARIÉES.

  • Utricularia vulgaris.
  • . . . . . . . . intermedia.

OROBANCHÉES.

  • Orobanche elatior.

PÉDICULARIÉES.

  • Pedicularis palustris.
  • . . . . . . . . .Sylvatica.

SALVIÉES.

  • Lycopus europaeus
  • Galeobdo’on luteum.
  • Mentha crispa.
  • Stachis palustris.
  • Melissa calamintha.
  • Mellitis melissophyllum (bois de Gallardon).
  • Prunella grandiflora.
  • . . . . . . .pinnatifida.
  • Scutellaria minor.

LOBÉLIACÉES.

  • Jasione montana.

CAMPANULACÉES.

  • Campanula médium.

VALÉRIANÉES.

  • Valieriana officinalis.
  • Centranthus ruber (muraille de la terrasse du château de Meudon).

RUBIACÉES.

  • Galium spinulosum.

CHICORACÉES.

  • Hieracium umbellatum.
  • Taraxacum palustre.
  • Leontodon hastile.
  • Scorzonera humilis.
  • Tragopogon porrifolium.

CARDUACÉES.

  • Serratula tinctoria.
  • Cirsium palustre.
  • . . . . . . pratense.
  • . . . . . . oleraceum var. paludosum.
  • Eupatorium cannabinum.
  • Gnaphalium luteo-album.
  • . . . . . . . . . rectum.
  • Tnacetum vulgare.

ASTÉRÉES.

  • Corvisartia helenium.
  • Solidago virga aurea.
  • Senecio sylvaticus.
  • Anthémis nobilis.

OMBELLIFÈRES.

  • Hydrocotile vulgaris.
  • Buplevrum rotundifolinm var janceum.
  • OEnanthe fistulosa.
  • . . . . . . . peucedanifolia.
  • Seseli carvi.
  • Selinum oreoselinum.
  • Peucedanum parisiense.
  • Imperatoria sylvestris.

ONAGRÉES.

  • Epilobium hirsutum.
  • . . . . . . . . intermedium.
  • . . . . . . . . montanum.
  • Circaea lutetiana.

GROSSULARIÉES.

  • Ribes rubrum.

RHAMNÉES.

  • Ilex aquifolium.

CRUCIFÈRES.

  • Hesperis inodora.
  • Gardamine pratensis.

ACERINÉES.

  • Acer opulifolium.

DlANTHÉES.

  • Spergula pentandra.
  • Arenaria rubra.
  • . . . . . . trinervia.

LINÉES.

  • Linum catharticum.

SAXIFRAGÉES.

  • DrosEra rotundifolia.
  • Adoxa moschatellina.

CRASSULÉES.

  • Tillœa muscosa.

LYTHRÉES.

  • Lythrum hyssopifolim (Buttes de Sévres).
  • Peplis portula.
  • Montia fontana.

OXALIDÉES.

  • Oxalis acetosella.
  • . . . . . corniculata.
  • . . . . . stricta (près de Bellevue).

ROSACÉES.

  • Rubus idaeus.

SPIRÉACÉES.

  • Spiraea ulmaria.

AMYGDALÉES.

  • Prunus sylvatica.

RENONCULACÉES.

  • Ranunculus auricomus.
  • . . . . . . . . . lanuginosus.
  • . . . . . . . . . chaerophyllos (bois de Clamart).
  • Ficaria ranunculoïdes.
  • Adonis annua.
  • Anémone ranunculoïdes.
  • Thalictrum flavum.

HELLÉBORACÉES.

  • Isopyrum thalictroïdes (carrefour de Vélizy).
  • Parnassia palustris.
  • Aquilegia vulgaris.

MALVACÉES.

  • Malva moschata.

HYPÉRICÉES.

  • Hypericum quadrangulare.
  • . . . . . . . . humifusum.
  • . . . . . . . . pulchrum.

LÉGUMINEUSES.

  • Ulex europaeus (Bruyères-de-Sèvres).
  • . . . . nanus. . . . . . . . . . Ibid
  • Genista anglica. . . . . . . Ibid
  • . . . . . . pilosa. . . . . . . . Ibid
  • Ononis natrix. . . . . . . . . Ibid
  • Trifolium ochroleucum.
  • Lotus siliquosus.
  • Anthyllis vulneraria.
  • Vicia angustifolia.
  • . . . . lathyroïdes.

SALICINÉES.

  • Salix rufinervis.

BETULACÉES.

  • Betula pubescens, var. b.






  1. Ode précitée.
  2. Oh ! que j’aime à vous voir, bois aux larges feuillages
    Dont l’Inde embellit ses rivages !…
    (Ode traduite de Boutard sur Meudon.)
  3. A propos de ces arbres exotiques, il m’est impossible de passer sous silence les magnifiques résultats oblenus par SI. Gabriel Pelvilain, de Meudon, dans le potager du château dont il est le jardinier en chef. Il s’y est livré depuis longtemps à la culture des ananas. J’ai été à même de voir ces végétaux dans des contrées où ils croissent en pleine terre, telles que le Sénégal, Cayenne et la Martinique, et je dois avouer que les nombreux élèves de M. Pelvilain, par la beauté, le volume et la saveur des fruits, me les rappellent parfaitement. Cet habile horticulteur, qui a remporté tous les prix que peuvent accorder les sociétés d’encouragement pour l’horticulture, est, je crois, le premier qui soit parvenu en France à obtenir des ananas de semis. Mais le plus remarquable de tous ses essais est, sans contredit, le bananier du paradis (Musa parasidiaca), qui, au bout de dix-huit mois environ, laisse pendre un régime de toute beauté ; les bananes succulentes s’y pressent comme dans ceux des colonies, et leur belle teinte jaunâtre contraste de la manière la plus tranchée avec celle d’un vert foncé des immenses feuilles rubanées qui couronnent le figuier d’Adam.
  4. Voyez pages 61 el 366 de la partie géologique et botanique du voyage en Islande el au Groënland.
  5. M. Adolphe Brongniart m’a cependant assuré que la véritable truffe (Lycoperdon tuber) se trouvait aux environs de Paris ; mais elle est facile à distinguer de la fausse (Lycoperdon cervinum), avec laquelle les marchands la mélangent, dit-on, aujourd’hui, par sa couleur extérieure noirâtre, et surtout par son odeur sui generis.