Histoire de France (Jules Michelet)/édition 1893/Renaissance
ŒUVRES COMPLÈTES DE J. MICHELET
HISTOIRE
DE FRANCE
ÉDITION DÉFINITIVE, REVUE ET CORRIGÉE
TOME SEPTIÈME
RENAISSANCE
PARIS
ERNEST FLAMMARION, ÉDITEUR
26, rue racine, près l’odéon
TABLE DES MATIÈRES
Pages
Elle est essentiellement créatrice, organisatrice.
Le Moyen-âge finit plusieurs fois avant de finir.
Il perdit au treizième siècle la faculté d’engendrer.
Le seizième siècle fut très peu et très mal préparé.
Mysticisme religieux et politique.
M. Guizot et M. Augustin Thierry.
Au neuvième siècle, les nécessités de la défense favorisèrent la liberté.
La Chanson de Roland.
Chute littéraire du treizième siècle.
État bâtard et équivoque du serf.
Tristes gaietés du Moyen-âge.
La commune se donne au roi.
Les gens du roi, la bourgeoisie.
Ni Marcel ni Louis XI ne trouvèrent d’hommes pour les soutenir.
Le sot est une création moderne, née surtout de la suffisance scolastique et du culte des mots.
Petit cercle légal où tourna le raisonnement.
Les demi-mystiques et l’art de délirer avec méthode.
Les scolastiques acceptent un Aristote arabe.
Leur enseignement hybride.
La machine à penser.
La gymnastique du néant.
Civilisation des Arabes.
Le Moyen-âge néglige Dieu-le-Père.
Le père est nul dans la famille idéale du Moyen-âge.
Anéantissement des sciences.
Les moines ont-ils conservé les manuscrits ?.
Salerne et Montpellier.
Roger Bacon emprisonné.
La proscription de la science crée la fausse science, les diseurs de riens.
L’abbaye du Paraclet ou du Saint-Esprit.
Les Vaudois, l’Évangile éternel.
Joachim de Flore.
L’âge du libre esprit, de science et d’enfance.
Impuissance de Dante, de Pétrarque et de nos légistes.
La langue et la patrie.
Jean Huss. Jeanne Darc.
Divorce permanent des deux Frances.
Solidité des monuments romains, fragilité du gothique.
Brunelleschi à Rome.
1420. — Congrès des architectes à Florence.
Érection de Santa-Maria del Fiore.
Faible influence de Brunelleschi, de Léonard de Vinci.
Le Bacchus, le Saint-Jean et la Joconde.
L’imprimerie fut d’abord peu utile.
La Bible embarrassa par la diversité infinie de ses doctrines et de ses types.
Pathelin et le petit Jehan de Saintré.
Bassesse du noble, laideur du bourgeois.
Au quinzième siècle la plaisanterie est usée.
Le serpent.
Culte de Diane et du Diable.
La vieille.
Terreur qu’inspire la sorcière.
Marteau des sorcières.
L’auteur du Marteau, Sprenger.
Vaudoiserie d’Arras en 1460.
Révolutions allemandes vers la fin du siècle.
Intrépidité dogmatique de Sprenger.
Arguments de la sorcière.
Sensibilité de l’inquisiteur.
Le Diable gagne du terrain.
Terreur et fureur.
La machine à prier.
Sur Abailard.
En quoi il y eut progrès de 1300 à 1500.
Terrorisme de l’an 1200.
Sur les mœurs du treizième et du quatorzième siècle.
Qui a aboli l’esclavage.
Du livre de M. Hauréau sur la scolastique.
Du livre de M. Didron.
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Civilisation arabe.
De la famille au Moyen-âge.
Dante ne fut jamais populaire.
La coupe au peuple.
Histoire du gothique au dix-neuvième siècle.
Sorcellerie des villes et des campagnes.
HISTOIRE DU SEIZIÈME SIÈCLE.
Chapitre Ier. — La France, réunie sous Charles VIII, envahit l’Italie.
Les États généraux de 1484 furent une réaction féodale.
Guerre folle et administration d’Anne de Beaujeu, la Bretagne réunie.
1494. Invasion de l’Italie par les Français.
Celle des Espagnols était bien plus à craindre.
L’inquisition, l’expulsion des juifs.
Chapitre II. — Découverte de l’Italie.
Mort morale de l’Italie.
Charles VIII affranchit Pise, irrite Florence.
Chapitre III. — La découverte de Rome. Fornoue. (1495.)
Caractère d’Alexandre VI et de ses prédécesseurs.
Son génie financier.
Les ministres du roi sauvent le pape.
Le roi à Naples. Retour et victoire.
Chapitre IV. — Résultats généraux. La France se caractérise. L’armée française adopte et défend Pise malgré le roi.
Chapitre V. — Vie et mort de Savonarole. (1494-1498.).
Son imprudente générosité.
Tous les partis s’unissent contre lui.
Sa mort et celle de Charles VIII. (1498.).
Chapitre VI. — Avènement de César Borgia. Louis XII. Alliance de Borgia et de Georges d’Amboise. (1498-1504.).
Le journal d’Alexandre VI par Burchard.
Portraits de Georges d’Amboise et de Louis XII.
Belles réformes de Louis XII.
Le gouvernement de famille, Anne de Bretagne.
Conquête du Milanais, appui donné aux Borgia.
Louis XII et Ferdinand envahissent Naples.
Chapitre VII. — La chute de César Borgia. La déconfiture d’Amboise et de Louis XII. (1501-1503.).
Les Légations et le Prince de Machiavel.
Terreur qu’inspirait Borgia, les noces de Lucrèce.
Mort d’Alexandre VI et chute de Borgia. (1503.).
Chapitre VIII. — La France porte le dernier coup à l’Italie. (1504-1509.) Ligue de Cambrai.
Naissance de Charles-Quint et danger dont il menace l’Europe.
Anne veut lui donner la France. (1504.).
Louis XII écrase Gênes et ligue l’Europe contre Venise. (1507.).
Le Maximilien d’Albert Dürer.
Marguerite d’Autriche tient le fil des affaires de l’Europe.
Ce qu’était Venise.
Bataille d’Agnadel, un peuple brûlé vif.
On relève le drapeau vénitien.
Chapitre IX. — La punition de la France. Ligue sainte contre elle. (1510-1512.)
Violence de Jules II.
Perfidie de Marguerite et de Maximilien, qui rappelle les Allemands le jour de la bataille.
Gaston de Foix.
L’armée française est sauvée par la loyauté d’un Allemand.
Chapitre X. — Bataille de Ravenne. Danger de la France. (1512-1514.)
Première apparition de l’infanterie française.
L’armée victorieuse est licenciée.
Les Médicis, mort de Florence.
Danger de la France, défaites de Novare et de Guinegate.
Mariage et mort de Louis XII.
Chapitre XI. — La situation s’éclaircit. L’antiquité. Érasme. Les Estienne.
Les mérites de Louis XII, père du peuple.
La grande enquête pour la rédaction des Coutumes.
On imprime les Décrétales, le Corpus juris, Virgile, Homère, Aristote et Platon.
Les adages d’Érasme.
Gloire de l’imprimerie, les Estienne.
Chapitre XII. — La situation reste obscure encore. De Michel-Ange comme prophète.
Mystères du gouvernement royal.
L’art s’individualise.
Michel-Ange et la chapelle Sixtine.
Les prophètes et les sibylles.
Chapitre XIII. — Charles-Quint.
Les tombeaux de Bruges, l’arbre de guerre.
Charles-Quint avait dans sa race trois folies, trois discordes.
Son monstrueux Empire.
La cour de Marguerite d’Autriche.
L’éducation de Charles-Quint.
Son ingratitude.
Chapitre XIV. — François Ier.
Son portrait par sa sœur.
Ses vers, son éducation.
La Marguerite des Marguerites.
François Ier appelé par l’Italie.
Chapitre XV. — Marignan. (1515.)
Nos passages des Alpes ont toujours été imprévus.
Passage de l’Argentière.
Mauvaise position et discordes de notre armée.
Récits divers de la bataille.
Premier et second jour de la bataille.
Belle retraite des Suisses.
Chapitre XVI. Espérances de l’Europe. François Ier repousse l’Italie et l’Allemagne.
Le roi pouvait ce qu’il voulait.
Ni l’Angleterre, ni l’Espagne, ni l’Empire ne l’eût arrêté.
Révolution imminente de l’Allemagne.
Prise que le roi avait sur l’Allemagne.
François Ier, gouverné par sa mère et Duprat, immole l’Italie, décourage l’Allemagne et s’allie au pape.
Chapitre XVII. — Caractère de ce premier âge de la Renaissance.
La Renaissance hésitait encore, mais un peuple nouveau était né.
Le grand duel des deux Antiquités jugé par la Nature.
Colomb, Luther et Copernik.
Rome grandit par ses défaites.
La Renaissance s’effraye d’elle-même.
Elle est une ère de bonté et d’humanité.
De la méthode et des sources.
Force des armées de Charles VIII et de Bonaparte.
Du procès d’Olivier-le-Daim, etc.
Des États généraux de 1484.
Des archives du Vatican.
De Trivulce.
De la maladie du seizième siècle.
De Savonarole, de Marguerite d’Autriche.
De l’époque où commence l’in-8o.
Des pièces de l’histoire de Louis XII.
De Michel-Ange et de la sculpture à venir.
De la gourmandise et de l’ingratitude de Charles-Quint.
Des traductions d’Ewerbeck.
Des Juifs, de Copernik.
De l’ornementation, de la Léda, etc.
La bonté, source nouvelle de l’art.
Addition à la note sur les sources.