Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/RESSÉGUIER (Bernard-Marie-Jules, comte DE), littérateur français, fils du précédent

Administration du grand dictionnaire universel (13, part. 3p. 1044-1045).

RESSÉGUIER (Bernard-Marie-Jules, comte de), littérateur français, fils du précédent, né à Toulouse en 1789, mort en 1862. Sous l’Empire, il servit dans la cavalerie, devint officier et donna sa démission en 1814. Devenu maître des requêtes au conseil d’État sous la Restauration, Rességuier fut attaché, en 1823, à la commission du sceau des titres. Après la révolution de juillet 1830, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe et rentra dans la vie privée. Jusqu’à sa mort, il resta fidèle au parti légitimiste, dont il fut longtemps un des membres les plus actifs dans le midi de la France. Rességuier consacra ses loisirs à la poésie et aux lettres et fut mainteneur de l’Académie des jeux Floraux de Toulouse. Outre des articles et des pièces de vers publiés dans la France littéraire, la « Texte »française, dont il fut un des fondateurs, les Français peints par eux-mêmes, les Femmes de Shakspeare, le Livre des cent et un, la Galerie d’Orléans, etc., on lui doit : Éloge de Poitevin-Peitavi (1821, in-8°) ; Tableaux poétiques (1828, in-8°) ; Almaria (1835, in-8°), roman ; les Prismes poétiques (1838, in-8°) ; Dernières poésies (1864, in-8°), recueil posthume ; des comptes rendus académiques, etc. — Son frère, le comte Fernand de Rességuier, s’est également occupé de belles-lettres. Mainteneur et secrétaire des jeux Floraux, il a publié de nombreux rapports sur les concours annuels ouverts par cette Académie et donné, en outre, quelques mémoires.