Grand Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes/Le Pavillon chinois

LE PAVILLON CHINOIS.

Avec ses nombreux clochetons, sert à brillanter les morceaux d’éclat, les marches pompeuses des musiques militaires ; il ne peut secouer sa chevelure sonore, qu’à des intervalles assez peu rapprochés, c’est à dire à peu près deux fois par mesure, dans un mouvement modéré.

Nous ne dirons rien ici de quelques instruments plus ou moins imparfaits et peu connus, tels que l'Eolidicon, l’Anémocorde, l’Acordéon, le Poikilorgue, le Sistre antique, etc., renvoyant les lecteurs curieux de les connaître à l’excellent traité général d’instrumentation, de Mr  Kastner ; nous n’avons pour but, dans ce travail, que d’étudier les instruments employés dans la musique moderne, en cherchant à découvrir d’après quelles lois on peut établir entre eux d’harmonieuses sympathies, de saisissants contrastes, en tenant compte surtout de leur tendances expressives et du caractère propre à chacun d’eux.