Germain de Montauzan - Les Aqueducs antiques/Conclusions

CONCLUSIONS


A la fin de cette longue étude, il ne paraîtra sans doute pas inutile de rappeler les intentions qui l’ont dirigée et de jeter un coup d’œil d’ensemble sur le résultat obtenu. On peut, en se reportant aux questions posées dans l’Introduction, examiner les réponses qui y ont été fournies dans les divers chapitres de l’ouvrage et les résumer en quelques mots. La part étant faite des nouvelles certitudes établies, des probabilités formées ou accrues, et de ce qui reste encore d’indistinct ou d’ignoré, on verra jusqu’à quel degré les aqueducs antiques de Lyon, et peut-être ceux de l’empire romain en général, s’en trouvent un peu mieux connus.

Il s’agissait d’abord de faire une exacte reconnaissance des lieux, de contrôler les résultats précédemment acquis, de les compléter et de les rectifier au besoin. Je crois avoir déterminé les tracés, les sections et les pentes avec assez d’exactitude pour que les erreurs, s’il en subsiste, ne portent plus que sur des points de détail ; en ce qui concerne spécialement les parcours, seules quelques branches afférentes, au voisinage des origines, restent, encore incomplètement connues ou hypothétiques[1]. Certaines erreurs sur les pentes[2], certaines théories hasardées sur l’existence ou le rôle de tel ou tel tronçon[3], sur la destination même de deux de nos aqueducs[4], ont été rectifiées. Le plus connu jusqu’ici des quatre, celui du Gier ou du Mont Pilat, l’était fort mal dans une de ses régions les plus intéressantes, aux alentours du village de Chagnon : un nivellement opéré avec soin m’a permis d’y reconstituer avec assurance un double parcours, l’un par siphon, l’autre par conduite de niveau s’enfonçant dans la vallée[5]. À l’aqueduc du Mont-d’Or, le principe des prises d’eau accessoires a été vérifié, les emplacements de ces prises ont été marqués et leurs dispositifs décrits autant qu’on pouvait le faire sans avoir opéré de fouilles[6]. L’aqueduc de La Brévenne nous est apparu lui aussi, selon des présomptions plus fermes qu’auparavant et confinant à la certitude, comme enrichi par de nombreux apports de ruisseaux[7]. Quant au système de conduites sillonnant les montagnes d’Iseron et de Pollionnay, le voici à présent, coordonné et ramené à l’unité, sa corrélation avec l’ouvrage d’art de Craponne étant bien établie au moyen du nivellement exécuté[8]. Un aperçu nouveau semble même s’être fait jour par la découverte, sur le plateau de Craponne, de cette sorte de pierrée recouverte qui a pu être un drain à la fois d’assèchement et d’approvisionnement[9].

Il était dit, dans l’Introduction, que l’étude de ces aqueducs pourrait être rendue d’autant plus intéressante que l’on chercherait davantage à la rattacher à l’histoire générale de la ville de Lyon, de ses origines et de son développement sous l’Empire romain. De là cet essai d’exposé préliminaire[10], qui n’aura pas été regardé comme un hors-d’œuvre si l’on y a observé l’intention dominante : suivre ce développement de la cité, voir s’il n’a pas été tout d’abord plus modeste et progressif que hardi et brusque, et marquer ses phases d’élans et d’apogées, dont les grands ouvrages tels que les aqueducs ont dû être les résultats et les témoins. Le rôle du fondateur Plancus et surtout celui de Marc- Antoine, premier gouverneur officiel des Gaules, après César, n’avaient-ils pas été parfois exagérés ? En examinant la carrière de l’un et de l’autre à l’époque des débuts de la colonie lyonnaise, je suis resté convaincu que le temps, les circonstances, et probablement aussi l’intention, leur avaient manqué à l’un comme à l’autre pour remplir l’office de patrons tutélaires ; que les premiers progrès de la ville furent dus à l’énergie de ses citoyens, et que quelques années plus tard seulement, la politique à larges vues du nouveau maître des Romains et de son actif ministre sut profiter en grand de la situation exceptionnelle de cette cité prédestinée. Agrippa y fait travailler ses troupes, Auguste s’y installe à plusieurs reprises, et c’est alors que rapidement Lyon grandit en espace, en richesse, en hommes, en puissance. Le premier travail d’adduction d’eau qui y est exécuté — en raison de la topographie du pays, ce ne peut être que l’aqueduc du Mont-d’Or[11] — trop compliqué et trop coûteux pour une ville naissante livrée à elle-même, devenait une entreprise d’ordre normal grâce à un nombreux effectif militaire et à la subvention impériale. Le long règne d’Auguste était pour Lyon, devenu le centre de réunion des peuples de la Gaule, une période ininterrompue d’essor grandissant, expliquant la création d’un nouvel aqueduc — celui de Craponne, toujours d’après des considérations topographiques[12]. L’histoire de Lyon pendant le premier siècle est tellement liée à celle des empereurs, on voit si bien la ville favorisée par les uns, indifférente ou suspecte à d’autres, qu’il est difficile de ne pas faire coïncider les variations de sa fortune et de son activité avec ces oscillations de faveur, et de ne pas attribuer aux règnes qui rehaussèrent le plus la cité les aqueducs successivement construits. Claude est indiqué naturellement à l’exclusion des deux princes précédents, pour l’entreprise de l’aqueduc de La Brévenne. Des considérations d’architecture d’abord[13], des traits d’histoire biographique ensuite[14], un témoignage épigraphique enfin, celui de la pierre de Chagnon[15], toutes raisons qui intervenant isolément ne seraient peut-être pas suffisantes, prennent par leur association une force singulière pour faire attribuer à l’empereur Hadrien la construction du dernier des quatre aqueducs, celui du Gier. Il n’y a pas à dissimuler toutefois que malgré de bonnes probabilités nous n’en sommes pas ici à l’évidence, et que sur toutes ces questions subsiste une part d’incertitude destinée, nous l’espérons, à être dissipée par les découvertes archéologiques de l’avenir.

En étudiant le développement de la civilisation à Lugdunum, nous y avons vu naître des associations, des corporations ouvrières analogues à celles de Rome[16]. Comme à Rome même, elles ont été, selon toute vraisemblance, appelées à collaborer aux travaux publics et en particulier à la construction des aqueducs[17]. Nous avons pu nous rendre compte aussi, par des exemples pris ailleurs[18], par des textes de lois[19], enfin par l’organisation même de la province des Trois-Gaules[20], que l’armée romaine avait contribué à cette construction pour une part importante, et surtout au début[21]. Comme manœuvres étaient employés les indigènes, les esclaves et les prisonniers[22]. Quant au personnel directeur et conducteur des travaux, nous y avons distingué les ingénieurs ou architectes militaires[23], ceux qui sans appartenir à l’armée étaient attachés aux services publics[24] et, sous Hadrien, à la personne même de l’empereur[25], puis les entrepreneurs et ingénieurs libres traitant directement avec les magistrats[26], enfin le personnel technique subalterne aidant à la constitution des projets, aux études préliminaires et à la conduite des travaux[27].

Essayant de me mettre par la pensée à la place de ces ingénieurs chargés jadis de mettre en œuvre les moyens les plus pratiques pour l’adduction des eaux à Lyon, j’ai considéré les montagnes environnantes, compté et jaugé approximativement les ruisseaux qui les sillonnent et les rivières qui en découlent[28], et mieux compris ainsi le plan conçu par les Romains : drainer en quelque sorte l’eau de toutes ces montagnes, en commençant par les plus rapprochées, et multiplier les captages, de façon à ne rien laisser perdre de toute l’eau qui, sans détriment de la fertilité des campagnes, pouvait être recueillie pour la ville.

Après avoir suivi ces mêmes ingénieurs dans leurs opérations de nivellement[29] et défini leurs tracés comme il a été dit, j’ai été naturellement amené à étudier l’art avec lequel ils avaient su se servir des conduites forcées pour franchir les vallées. La manière dont le problème a été résolu nous a révélé chez eux, sinon une science théorique approfondie, tout au moins une connaissance pratique, étonnante pour cette époque, des phénomènes de l’hydraulique[30]. La recherche des précédents à ces curieux ouvrages dans les autres aqueducs antiques nous mettait sous les yeux l’exemple du siphon d’Alatri, antérieur de plus de deux siècles à ceux-ci, et nous prouvait la longue expérience des Romains en cette matière[31]. Le texte de Vitruve qui se rapporte aux siphons nous aidait à la solution de quelques côtés du problème et s’éclairait lui-même de cette comparaison[32] ; il nous faisait voir dans cet auteur le bizarre mélange d’un homme pratique très informé du détail, et d’un discoureur souvent bien vague, diffus, et, malgré toute la science qu’il paraît avoir possédée, capable d’incompréhensibles omissions dans ses exposés. Enfin, cette étude des siphons, conduisant à calculer les épaisseurs qu’il fallait donner aux tuyaux pour supporter les pressions mises en jeu, nous faisait constater d’une manière presque inattendue l’extraordinaire activité de production des mines antiques[33], et par là même le génie industriel suscité par les besoins de cette civilisation élégante qui faisait en premier lieu dépendre le bien-être d’une hygiénique propreté. L’étude des tracés et de leur particularité la plus remarquable, les siphons, vraie spécialité des aqueducs de Lyon, demandait à être suivie de l’examen des procédés de construction. C’est avec le traité de Vitruve à la main que j’ai cherché à reconnaître ces procédés sur place[34] : les éclaircissements obtenus ainsi sont fort inégaux, Vitruve étant tantôt prolixe, tantôt incomplet. La comparaison des quatre aqueducs entre eux et avec les aqueducs de Rome, d’après le commentaire de Frontin, l’ouvrage de M. Lanciani, et mes souvenirs personnels, a été en somme plus fructueuse. Les aqueducs de Lyon sont excellents pour voir de près cette méthode générale du blocage intérieur, caractéristique des monuments romains quand les gros blocs de pierre faisaient défaut. Je signale ici de nouveau combien exactement se sont vérifiées les observations de M. Choisy sur la confection de ces blocages, l’élévation de leurs parements, et la disposition des voûtes[35]. Le parallèle avec les procédés modernes a été également utile pour préciser tout ce qui concerne les matériaux de liaison, chaux, mortiers, ciments et béions. Nous avons vu quel rôle important y jouait le tuileau, brique pilée ou cassée, fournissant par divers mélanges bien dosés les équivalents de la plupart de nos mortiers de chaux hydrauliques et de ciments, remplaçant, même pour les Romains, l’usage de la pouzzolane qu’ils connaissaient, et leur permettant de fabriquer sur place presque toutes les qualités de matériaux agglutinants, depuis la chaux presque pure et les plus fins enduits jusqu’aux plus rudes et aux plus compacts bétons[36].

Mais ce qui était encore le plus frappant, c’était l’aisance avec laquelle ces ingénieurs et ces ouvriers, tout en demeurant fidèles aux principes généraux de leur art de bâtir, savaient se plier aux exigences de la région où ils exécutaient leurs ouvrages, et avec la même facilité qui leur faisait adopter dans certains pays le gros appareil de pierres de taille, s’accommodaient ici des petits fragments que leur offraient les roches dures et cassantes où ils enfonçaient leurs conduites[37]. Ainsi, par la liaison intime de tous ces éléments morcelés se formaient des masses aussi homogènes et aussi puissantes que si l’on avait découpé dans des stratifications épaisses d’énormes blocs de rochers.

Ensuite est venue la recherche des conditions suivant lesquelles les eaux arrivaient et se distribuaient dans la ville. Ici nous ne trouvions aucune autre trace que celle de quelques grands réservoirs[38]. C’est par l’examen raisonné du texte de Frontin qu’on a pu se représenter d’une manière vraisemblable le départ des conduites dans les différentes directions et pour les divers usages. Sans nier que tel des réservoirs de Fourvière pût constituer le débouché principal et le terme d’un aqueduc, j’ai cherché à prouver que rien n’oblige de croire pour chaque adduction d’eau à un grand bassin, à une immense citerne terminus : l’organe essentiel de la distribution était le château d’eau, généralement de dimensions restreintes, et servant d’émissaire, soit pour des fontaines, des citernes, des bassins et des thermes, soit, pour d’autres châteaux semblables au premier et publics eux aussi, soit pour d’autres encore plus petits, d’où se ramifiaient, les canalisations particulières[39].

Avant de calculer le contingent de nos aqueducs, il était bon de savoir comment le débit était évalué par les Romains eux-mêmes pour d’autres aqueducs analogues. De là une étude sur les modules de Frontin[40] et sur le volume d’eau qui alimentait Rome[41]. Le calcul du débit pour l’aqueduc du Gier a été opéré à l’aide des éléments de l’un de ses siphons, et celui des trois attires par une évaluation comparée qui ne présente, il est vrai, rien de rigoureux.

L’alimentation en eau de la ville de Lyon au iie siècle de l’ère chrétienne a été ainsi estimée à 75.000 mètres cubes environ par 24 heures. En supposant la population peu inférieure à celle d’aujourd’hui, l’abondance de l’eau pour chaque habitant aurait été celle que fournissent nos villes les mieux approvisionnées.

Restait enfin à rappeler comment, chez les Romains, était organisé le service des eaux : droit aux concessions, règlements administratifs, entretien et surveillance, revenus et dépenses[42]. Il était légitime de supposer une grande analogie entre l’organisation à Lugdunum et celle qui fonctionnait à Rome. L’indécision ne subsiste guère que sur un point : de quelle autorité dépendait directement ce service ? Les inscriptions, les documents divers ne nous donnent rien là-dessus de péremptoire. Mon opinion personnelle, fondée sur des raisons que je crois persuasives, mais qui n’ont pas un caractère de certitude, est que, de même que le pouvoir impérial s’était chargé de la construction de ces aqueducs et en avait fait les frais, au moins pour la plus grande part, de même la gestion en était confiée à des fonctionnaires relevant du légat de la province plutôt que des magistrats municipaux[43].

D’une semblable étude ne doit-il pas résulter une impression d’ensemble qui en fasse ressortir l’unité ? Un peu mieux renseignés sur l’adduction des eaux à Lyon, il me semble que nous y avons gagné surtout de voir le génie romain en action, achevant, ou plutôt mettant en valeur par la force pacifique l’œuvre guerrière du conquérant. Nul exemple ne devrait paraître plus instructif et plus noble que celui de cette ville naissant après la guerre, pure de sang versé au milieu de ce territoire où se sont livrées les grandes batailles. Etablie au confluent de deux grands fleuves, fécondes artères où circulera la richesse, elle devient vite le cœur du pays. De là partent jusqu’aux plus lointaines frontières de la Gaule de grandes routes droites qui étendent le rayonnement de la paix, et à l’extrémité desquelles veillent les armées. Cependant, il faut activer dans cette cité la vie et la force. Les architectes, les ouvriers y accourent : l’eau jaillit des montagnes voisines et vient l’abreuver de flots limpides. Les peuples de la Gaule se rassemblent au pied de ses murs ; et si, domptés et dociles, ils ont oublié leur fière liberté de jadis, ils apprennent du moins à l’école de la grande nation la puissance du travail robuste et persévérant.

Travail adroit aussi et intelligent : nous avons pu l’apprécier en l’étudiant de près. Ce peuple romain aux lois rigides, au formalisme rigoureux, rude à l’attaque et solide à la défense, semblerait, en raison même de ces qualités, manquer de tact et de souplesse, une fois installé dans les pays conquis. Il n’en est rien. Commandant toujours en maîtres et souvent en despotes, les Romains ne s’attaquaient pas cependant aux mœurs de leurs nouveaux sujets : ils les modifiaient peu à peu par influence sans chercher à les transformer entièrement, et s’y accommodaient eux-mêmes dans une certaine mesure. De là cette fusion heureuse qui fit la race gallo-romaine. Quelque chose d’analogue se manifeste dans la conduite de leurs travaux. Ce sont des méthodes de construction au fond toujours les mêmes et reconnaissables partout, mais n’ayant aucun caractère de rigidité immobile, et tirant profit de toutes les ressources que fournit chaque pays, leur faisant rendre tout ce qu’elles peuvent donner. Les ouvrages hydrauliques romains ont dans les diverses provinces, en Italie, en Gaule, en Afrique, nous l’avons vu, une apparence extérieure qui les décèle avec évidence. Et pourtant quelle diversité dans les dispositifs : conservation des eaux pluviales dans de vastes citernes, barrages de rivières, captages de sources, drainages, etc. Les Romains ont réussi dans tous leurs procédés pour se procurer de l’eau, là où nous nous montrons souvent embarrassés ou négligents. Les aqueducs de Lyon sont un exemple étonnant de cette intelligente subordination aux circonstances. Les vallées sont trop larges et trop profondes pour être franchies par des arcades surélevées : on y fera plonger des siphons. Ces vallées sont nombreuses : les siphons seront multipliés ; au besoin l’on en fera deux successifs, et comme soudés l’un à l’autre. Il faut des quantités de plomb fabuleuses : les mines sont là pour les produire, et le fisc est assez riche pour les donner. Ni le poids, ni la difficulté des transports, ni la confection pénible et l’ajustage délicat des tuyaux, ni l’incertitude même du résultat qu’une science encore trop exclusivement empirique rend précaire, rien n’arrêtera ces travailleurs dans leur entreprise hardie. Et ils établissent des ouvrages qui font encore notre admiration, à nous modernes, pourvus que nous sommes de toutes les facilités que nous ont données le progrès scientifique et l’expérience accumulée des siècles.

Et c’est ainsi qu’à étudier ces œuvres, on n’accomplit point une besogne aride, un exercice de pure curiosité, un effort inutile. Outre que l’on y saisit des indices aidant à mieux connaître l’histoire, on y apprend d’exemple tout ce que l’homme industrieux et patient peut créer avec peu de ressources, avec des outils sommaires et devant des obstacles à première vue insurmontables. Ajoutons-y la force de la tradition locale et nationale. Il est salutaire d’admirer ces premiers Lyonnais. Romains d’origine ou Gaulois autochtones, ils ont affirmé hautement dans leur travail commun deux grandes vertus romaines, dont leurs fils ont hérité, et que les Lyonnais d’aujourd’hui ne sont pas disposés, soyons-en sûrs, à laisser dépérir : l’énergie et la constance.

Vu, le 30 mai 1908,

Le Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Paris,

A. CROISET.

Vu et permis d’imprimer.

Le Vice-Recteur de l’Académie de Paris,

L. LIARD.


  1. V. Ch. II, § ii, p.58, §iii, p. 66, 67, 84. — § v, 96, 98, 100, 101.
  2. II, § v, p. 106 et suiv.
  3. II, § iii, p.72 et suiv. — III, § iii, p. 210 et suiv.
  4. II, § ii, p.57, etc. — II, §. iii, p. 72 et suiv.
  5. I, § v, p. 96 et suiv. — III, § iii, p. 208 et suiv.
  6. III, § i,p. 151 et suiv.
  7. II, § iv, p.81 et suiv. — III, § i. p. 150.
  8. III, § iii, en entier et spécialement p. 77 et suiv.
  9. III, § iii, p.76 et suiv.
  10. I, en entier.
  11. I, § ii, p.15 et suiv., §n, p. 21
  12. I, § ii, Ibid.
  13. II, § ii ,p. 240.
  14. I, § iv, p. 34.
  15. VI, § iii, p.393.
  16. I, § ii, p. 19.
  17. VI, § i, p.372 et suiv.
  18. Ibid., p. 370 et suiv.
  19. Ibid.
  20. Ibid., p. 372.
  21. Ibid.
  22. Ibid., p. 374.
  23. Ibid., p. 367, 370.
  24. Ibid., p. 360, 362.
  25. Ibid., p. 373 et I, § iv, p. 34.
  26. Ibid., VI, § i, p. 34.
  27. Ibid., p. 373.
  28. II, § i, p. 40 et suiv.
  29. II, § ii, p. 164 et suiv.
  30. Ibid., § iii, p. 176 et suiv.
  31. Ibid., p. 194.
  32. Ibid., p. 179 et suiv.
  33. II, § iii, p. 205 et suiv.
  34. IV, en entier et spécialement § ii, § ii.
  35. IV, § i, p. 222, 233, etc.
  36. IV, § ii.
  37. V, § ii, § ii.
  38. Ibid., § i, p. 319 et suiv., 321 et suiv.
  39. Ibid., p. 311 et suiv., 319 et suiv.
  40. V, § ii, p. 327 et suiv.
  41. V, § ii, p. 334 et suiv.
  42. IV, § iii, p. 382 et suiv. ; § iv, p. 394 et suiv
  43. VI, § i. p. 372 Ibid., § ii, p. 381.