...L'habitude que l'on avait prise, dans toute
place forte, de faire manœuvrer de grandes pièces de charpente avec
rapidité, exigeait une certaine précision dans les ouvrages de serrurerie
et une grande solidité. Les grands verrous à crémaillère, pour fermer
des vantaux de portes très-lourds et d'une hauteur de 4 à 5 mètres, étaient usités. Nous avons vu de ces verrous attachés, il y a
quelque
vingt ans, à des vantaux de portes de villes, notamment à Verdun.
Il en existe encore en Allemagne, à Nuremberg. La figure 34 explique
le système adopté. Un lourd verrou de fer carré est maintenu au
sommet
du montant du vantail par quatre embrasses a. Sur les flancs de ce
verrou sont fortement cloués deux paliers b, recevant entre eux un levier
à engrenage c, lequel roule sur un axe d. Deux dents d'engrenage tiennent
au verrou et s'engagent entre les trois dents du levier. À l'extrémité
de celui-ci est un boulon traversant la fourchette d'une tige t de fer tordu,
descendant à portée de la main et terminée à sa partie inférieure par
une poignée p, munie d'un moraillon e. En tirant la tige de haut en bas,
on fait naturellement glisser le verrou, qui entre alors dans sa gâche g;
en poussant au contraire la tige de bas en haut, on fait sortir le verrou de
sa gâche. Quand le verrou est poussé dans sa gâche, on enfonce
l'auberon e
du moraillon dans l'auberonnière d'une serrure qui reçoit également
l'auberon d'un verrou horizontal...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...L'habitude que l'on avait prise, dans toute place forte, de faire manœuvrer de grandes pièces de charpente avec rapidité, exigeait une certaine précision dans les ouvrages de serrurerie et une grande solidité. Les grands verrous à crémaillère,