...À Saint-Étienne de Beauvais, c'est un treillis
de rondins qui semble posé devant le comble. Mais les amortissements
latéraux, composés de deux angles plus ou moins aigus, sans
épaulements,
sans retours et souvent même sans acrotères, étaient maigres et
faisaient naître la crainte d'un glissement des tablettes. Il fallait à ces
deux angles un arrêt, un poids, ou tout au moins un retour de profil. La
configuration des charpentes et combles que masquaient les pignons
nécessitait d'ailleurs un arrangement particulier. En effet, les murs goutterots
d'un édifice (fig. 5) étant donnés, ces murs goutterots étaient couronnés d'une tablette de corniche A recevant les coyaux et
l'égoût du
toit B (les chéneaux n'étant pas en usage au XIIe siècle); élevant un pignon
devant cette projection, il fallait,
ou que la corniche A se retournât
à la base du pignon, ou qu'elle
s'arrêtât brusquement au nu du
mur, ou qu'elle fût masquée par
une saillie ab; il fallait encore que
la tablette couronnant le pignon
servit de filet recouvrant la toiture,
afin d'empêcher les eaux
pluviales de passer entre la face
postérieure du pignon et la tuile
ou l'ardoise...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...À Saint-Étienne de Beauvais, c'est un treillis de rondins qui semble posé devant le comble. Mais les amortissements latéraux, composés de deux angles plus ou moins aigus, sans épaulements, sans retours et souvent même sans acrotères, étaient