Examen critique de la soi-disant réfutation/03

III


Après ces quelques remarques plus que pénibles, il faut bien entrer dans un examen un peu plus rapproché de votre ouvrage. C’est ce que je vais essayer d’entreprendre, quoique à regret : veuillez me suivre :

Nous commençons par des vomissements en place publique, il me répugne d’en dire autant. — Page 2, le merle !… — belle expression !… — son zèle, sa piété… — plaisanteries de bonne grâce !… — renvoi au pays des oies et des singes !… — je demanderais volontiers pardon au public de ces citations, mais ce ne sont que des mots glanés sur des pages, — un œuf pondu… se cuirasser de cent épaisseurs d’ignorance ?Se dresser sur ses pattes de derrière ! !… — À qui de telles expressions peuvent elles faire honte ? à la personne injuriée ?… le pensez-vous ?…

Page 3. Allusion à Mahomet ; et, ce qu’on ose à peine transcrire, sa jument El Borac et le coq blanc du premier ciel ! ! ! ! ! ! — Où avez-vous pu trouver le droit d’extravaguer à ce point, et de croire des lecteurs assez patients pour supporter un pareil ton au début d’un livre censé religieux ? Pas de commentaire…, chacun est libre d’y faire le sien ; jugez s’il vous seront honorables… C’est moins de deux pages de votre préambule : la décence nous oblige de passer.