Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/Et moi quand la chaleur

Œuvres poétiques, Texte établi par Louis MolandGarnierVolume 1 (p. 282).

LXX[1]


Et moi, quand la chaleur, ramenant le repos.
Fait descendre, en été, le calme sur les flots.
J’aime à venir goûter la fraîcheur du rivage,
Et, bien loin des cités, sous un épais feuillage,
Ne pensant à rien, libre et serein comme l’air,
Rêver seul en silence, et regardant la mer.

Fin.[2]
  1. Éd. G. de Chénier.
  2. C’est-à-dire que ces vers devaient finir une élégie.