Encyclopédie méthodique/Amusements/Aimant

Panckoucke (p. 31-83).

AIMANT. L’aimant est une pierre métallique, ordinairement grisâtre ou noirâtre, compacte & fort pesante, qu’on trouve assez communément dans les mines de fer. Elle n’affecte aucune forme particulière, & n’a rien extérieurement qui la distingue des productions les plus viles des entrailles de la terre. Mais sa propriété d’attirer le fer ou de le repousser, de se diriger au nord lorsqu’elle a toute la liberté de se mouvoir, lui donne un rang distingué parmi les objets les plus singuliers de la nature.

Cette pierre n’est, à proprement parler, qu’une mine de fer, mais du nombre de celles qu’on appelle pauvres, parce qu’elles ne contiennent qu’une fort petite quantité de ce métal. Les métallurgistes modernes sont en effet venus à boût d’en tirer du fer. Mais, outre que sa fusion est très-difficile, il y est en si petite quantité qu’il ne dédommagerait pas d’une fort petite partie des frais dë l’exploitation.

Pourquoi donc toutes les mines de fer ne sont-elles pas des aimants ? Voilà une question à laquelle je ne crois pas qu’on ait jamais répondu. Cela vient sans doute d’une combinaison particulière du fer avec les parties hétérogènes auxquelles il est allié. Peut-être y entre-t-il quelque principe, qui n’entre point dans les autres mines de ce métal ; mais nous convenons que ce n’est rien dire. Il n’est pas, au surplus, impossible que la chymie découvre quelque jour en quoi consiste cette combinaison ; & peut-être notre ignorance profonde sur les causes physiques de l’action de l’aimant ne vient-elle que de ce que les chymistes se sont jusqu’à présent peu occupés de cette production de la nature.

L’aimant étoit autrefois assez rare. Le nom de magnes qu’il portoit, tant chez les grecs que chez les latins, paroît lui venir de la Magnésie, province de la Macédoine, où il se trouvoit en plus grande quantité, ou qui fournit les premiers aimants connus ; mais l’on a depuis trouvé des aimants dans presque toutes les régions de la terre, & principalement dans les mines de fer. L’île d’Elbe, si renommée par les mines de ce métal qu’on y exploite de toute antiquité, est en possession de fournir les plus gros & les meilleurs aimants.

Les anciens ne connurent dans l’aimant que sa propriété attractive à l’égard du fer ; mais les modernes en ont découvert plusieurs autres, sçavoir, sa communication, sa direction, sa déclinaison, son inclinaison, à quoi nous ajouterons aujourd’hui sa variation annuelle & journalière.

Attraction de l’aimant a l’égard du fer.

Tout le monde connoît la propriété attractive de l’aimant à l’égard du fer. Présentez de la limaille de ce métal à une pierre d’aimant, & même à quelque éloignement, vous verrez cette limaille s’élancer sur la pierre & s’y attacher. Il en sera de même d’un morceau quelconque de fer, pourvu qu’il soit peu pesant, comme une aiguille ; vous le verrez également s’approcher de l’aimant, aussi-tôt qu’il en sera à une certaine proximité plus ou moins grande, suivant la force de la pierre.

Cette expérience se fait encore de cette manière. Suspendez en équilibre à un fil de soie, ou mieux encore sur un pivot qui laisse toute liberté au mouvement, une longue aiguille de fer ; présentez-lui un aimant à la distance de plusieurs pouces, même de quelques pieds, si c’est un bon aimant ; vous verrez un des bouts de cette aiguille se tourner du côté de l’aimant, jusqu’à ce qu’il en soit le plus près, & s’arrêter dans cette situation ; en sorte, que si l’aimant change de position, l’aiguille le suivra continuellement. Si l’aiguille de fer nageoit sur l’eau, ce qui est aisé à faire, en la posant sur un petit support de liège, non-seulement elle tournera un de ses bouts vers l’aimant, mais elle s’en approchera jusqu’à ce qu’elle le touche.

Toutes ces mêmes choses arriveront, y eût-il entre deux une lame de cuivre, de verre, une planche de bois, tels corps enfin qu’on voudra, autre néanmoins que du fer ; ce qui prouve que la vertu magnétique n’est point interceptée par tous ces corps, à l’exception de ce dernier.

Si donc la vertu magnétique est produite par des corpuscules agités ou mis en mouvement d’une manière quelconque, il faut que ces corpuscules soient d’une ténuité extrême, & du moins bien supérieure à celle des autres émanations connues, comme les odeurs, puisqu’ils traversent sans obstacle tous les métaux, & même le verre. Que s’ils ne produisent pas leur effet


au travers du fer, c’est que probablement ils y trouvent une si grande facilité à s’y mouvoir qu’ils ne passent pas au-delà, & c’est ainsi qu’ils se trouvent interceptés.

Reconnaître les pôles de l’aimant.

Plongez un aimant dans de la limaille de fer, vous l’en retirerez chargé de cette limaille ; mais vous remarquerez qu’il y a deux endroits, à peu-près diamétralement opposés, où elle est beaucoup plus serrée, & où les petits fragmens oblongs de la limaille se tiendront debout, pour ainsi dire, tandis que dans les autres parties ils seront couchés.

Cette expérience sert à reconnoître les pôles de l’aimant. En effet toute pierre d’aimant a deux pôles ou deux points opposés, quî ont, comme on le verra bientôt, des propriétés différentes & particulières. On donne à l’un dé ces points le nom de pôle boréal, & à l’autre celui de méridional, parce que si l’aimant est librement suspendu, le premier se tournera de lui-même vers le bord, & conséquemment l’autre regardera le sud. Ces deux points doivent être remarqués dans une pierre d’aimant avec laquelle on se propose de faire des expériences.

Propriétés des pôles de l’aimant l’un à l’égard de l’autre.

Ayez une pierre d’aimant dont vous aurez marqué les deux pôles, & que vous ferez nager sur l’eau, en la posant sur un morceau de liège de la grandeur convenable ; présentez au pôle boréal de cette pierre le pôle boréal d’une autre : la première sera repoussée au lieu d’être attirée ; mais elle sera attirée, si à son pôle boréal on présente le pôle austral de l’autre.

De même, si au pôle austral de la première on présente le pôle austral de la-seconde, la première fuira ; mais elle s’approchera, si à ce pôle austral on présente le pôle boréal de la seconde.

Ainsi les pôles de même dénomination se repoussent, & ceux de différent nom s’attirent.

Production des nouveaux pôles dans l’aimant.

Coupez une pierre d’aimant perpendiculairement à l’axe passant par ses deux pôles A & B ; (fig. 9, pl. 3. amusemens de physique, tom, VIII des gravures.) il se formera par la section deux nouveaux pôles, tels que F & E ; en sorte’que si A étoit le pôle austral de la pierre entière, E sera un pôle boréal & F un pôle austral. Ainsi, par cette bissection, le côté boréal de la pierre acquerra un pôle austral, & le côté austral un pôle boréal.

Une pierre d’aimant, quelque bonne qu’elle soit, à moins qu’elle ne soit très-grosse, soutient à peine quelques livres de fer ; & en général le poids qu’une pierre d’aimant peut porter, est toujours fort au-dessous de son poids propre. Mais l’on est parvenu à lui faire produire un effet beaucoup plus considérable, au moyen de ce que l’on appelle l’armure. Nous allons décrire la manière dont on arme un aimant.

Il faut d’abord donner à son aimant une figuré à peu-près régulière, & l'équarrir sur les côtés où sont les deux pôles, en sorté que ces.deux côtés forment deux plans parallèles. Formez ensuite d’un fer doux, (car l’acier n’est pas aussi bon) deux pièces comme vous voyez dans la fig. 10 pl. 3. dont la branche montante & applatie ait la même hauteur & la même largeur que les faces de l’aimant où se trouvent ses pôles. Ce n’est, au reste, que par beaucoup d’essais qu’on pèut trouver Tépaifleur la plus convenable de cette branche, ainsi que la faillie du pied se son épaisseur. Ces deux pièces doiverit embrasser l’aimant, par les., deux faces où font ses.pôles, les pieds passarit au-dessòus, commè pour Je supporter y & ensuite, on assujettira le. tout dans cette, situation, par des bandes transversales de cuivre qui entoureront l’aimant, & 1, sérieront les branches : montantes de fer contre les.faces des pôles.’'..

On doit.enfin avoir-une pièce de fer doux, de la forme qu’on voit dans-la fig. n, pi. 3. un peu plus longue que n’est la distance des deux,.branches de fer’appliquées aux pôles de l’aimant, se dorit l’épáisseur excède un peu. les faces plates de dessous, les pieds de. l’armure. Quant à la hauteur, il.faut essayerlaplus convenable. Cette pièce sera percée, vers son milieu, d’un trou auquel fera attaché un crochet, pour y suspen ; dre le poids que doit supporter l’aimant. On voit dans la fig. 12. même pi., une pierre armée ; se elle suffiraifans, autre explication., pour en concevoir tout lë méchanisine & l’arrangement.

.XJne pierre étant ainsi armée, soutient un poids incomparablement plus grand que non armée. Ainsi une pierre de z à 3 onces soutiendra par ce moyen yo à 60 onces de fer, c’est-à-dirë vingt à trente fois son poids. _’

Lémery dit avoir vu un aimant de Ia grosseur

fl’urie pomme médiocre, qui portoit 2zlivres.

On en a vu Une qui pesoit environ’n onces,.

& qui portoit jusqu’à 2.8 livres. On en vouloir

. jooolivres. M. de la Cóndamine, de l’académie

royale des sciences —, en póssédoit une qui lui

avoit été donnée par M. de MaUpermis : elle

est, , je crois, celle qui porte le plus grand poids

. Amufemens des Sciences,.

connu. Jene me souviens.plus de ses-dimensions : se de son poidsy qui’n'étoient pas bien consi- : dérablës ; mais je. crois me rappeler lui àvbiriòuï’dire quelle portoit soixante livres.

.’On a.examiné.s’il y a d’autres corps que lê fer qui soient attirés’par l’aimant ; mais il ne.

. paroit pas qu’il y en ait aucun, autre. On lit cependant dans M.’Muschenbroek, qu’on a trouvé que l’aimant agissoit sur une pierre’qu’il appelle lougkneagk ; Nous.ne íçavons ce.que c’est que. cette pierre. C’est probablement —quelque mine de fer où ce métal est peu rninëraiisé.-

II rapporte dans son cours de phyfiaue expéri : mentale, chap. vij, lès essais qu’il a faits sur.beaucoup de matières différentes —, pour s’assurer si elles étoient attirables par l’aimant. If-atrouvé que :, sans aucune preparatiori, —cette pierre attire la totalité.ou beaucoup de parties dans divers ses sortes de fables & terres dont il fait l’énumë-, ration ;’qu’il y eri a plusieurs autres qui ne présentent.des particules attirables en tout pu enpartie a. l’aimant, qu’après avòir-éprouyé faction du feu., en les faisant rougir fe. brûler avec du savon, du charbon ou de ìa graisse ; après qùpij dit-if^ elles font attirables à l’airnant-avée presque autant de force que la limaille de fer : téllës’sont s ajoute-t-il, les terres’dont on fait les briques —,. Se qui deviennent rouges après avoir été brûlées ; différens bols & fables colorés. Il y en à d’autres qui, brûlées de cette manière, ne présentent —. que peu de parties foiblémenf attirables à l’aimant : il en fait aussi uné affez Ipnguê ériUmëration que nous épargnerons au lecteur.

On ne fera-point surpris de cela, si l’on rap-’proche ces deux faits ; le premier, que l’aimant n’attiré, le fer que quand il est dans son état rnétallique,.& qu’il n’a aucune action, sur ce métal lorsque, par le grillage, ori l’a réduit eri : chaux ou en ochrejle second, -que le fer est universellement répandu dans Ta nature’y & qu’il est presque dans tous les corps, plus oú moins éloigné ; de sori état métallique, ou, -Corinne on le verra dans laTuite, plus ou moins privé de son

. phlogiftique. Les corps où if est dans son état métallique, sont en tout oU en partie attira1 bleà l’aimantfans.préparation ; mais dans les autres., lë fer n’est attirable qu’après avoir été brûlé avec des matières grasses, qui lui rendent

son phlogiftique 8c son état métallique.. Telle est.

. uniquement la cause du phénomène dont M. Muschenbroek paroît embarrassé. Il ne l’eût été eri aucune manière, si la chimie lui ayoit été aussifamilière que les autres parties de la physique.

Un navigateur Anglois a-rapporté avoir ob-^ serve-que du fuis tombé sur ; la glace qui couvre i urie boussole, troubloit l’.aigUiile aimantée, se’& que le laiton produisoit, le même estet. Si cette 1 observation est exacte, il faut en conclure qu’4 y avoit par hasard quelques particules ferrugineuses dans ce suif & dans celaiton ; car je'crois qu'on peut regarder comme certain que le fer seul, dans son état métallique, est susceptible d'agir, sur l'aimant, & d'être attiré par lui.

La direction du courant magnétique.

Mettez sur un carton un aimant nu, & jettez autour de la limaille de fer ; frappez alors doucement sur le cartori : vous verrez toute cette Timaille s'arránger .-en lignes courbes qui envi. ronneront l'aimant, & qui, se rapprochant comme les méridiens d'une mappemonde, concourront, à ses deux pôles.,. .-

Cette expérience favorise l'opinion de ceu ?qui pensent que les phénomènes magnétiques dépendent d'un fluide qui sort par un des pôles de la pierre, & entre par l'autre, après avoir circulé à î'êntour d'elle.

Des Aimants & du fer.

Mettez deux aimants, ou un aimant & un morceau de. fer sur deux petits bateaux.de liège, que vous ferez nager dans un vase, plein d'eau. Après avoir dirigé le pôle septentrional de l'un yis-à-vis Paustral de l'autre,. [ si ce sont deux aimants, ] abandonnez les deux petits bateaux à eux-mêmes : vous les verrez s'él&cer l'un vers l'autre, le plus fóible faisant le plus de chemin. II en sera Se même si c'est un simple morceau de fer présenté au pple septentrional de l'aimant. Ainsi cette at traction est.réciproque, & l'on peut dire que le fer attire autant l'aimant que l'aimant attire le fer. Au reste cela doit être nécessairement, puisqu'il n'y a point d'action sans réaction, & que cette dernière est toujours égale à la première.

M. Muschenbroek a cherché à reconnoître en quel rapportdécroissoit faction de l'aimant rela.rivement aux distances, & il a cru voir que fa force d'attraction diminue dans uneraison quadruplée, ou comme les quarrës-quarrés des distances. Ainsi, si à une ligne de distance une-particule de fer est attirée avec une force comme, I a 2 lignes, cetteTbrce sera 16 fois, à 3 lignes Si fois, ; à 4 lignes, z'yó fois moindre. Peut-être même cette action diminue-t-elle encore plus rapidement ; car, dans un A'aisiëau de guerre qui est chargé d'uiïe multitude de gros canons de fer,on ne s'apperçoit pas qu'ils agissent sensiblement sur la boussole. Je crois cependant qu'il seroit prudent de les éloigner le plus qu'il est possible.

De la communication de la propriété magnétique.

Le magnétisme, ou la propriété d'attirer léser, de se diriger vers un certain endroit du ciel, n'est


pas teíléínént propre à l'aimant, qu'elle ne se 1 puisse communiquer ; mais on n'a encore trouvé que le fer ou l'acier qui en soitsusceptible. Ôn ne connoissoir, il y a> un demi-siècle, que : l'attouchement même ou la continuité de la présence d'un aimant qui pût produire cet effet. ; mais depuis quelque temps on a trouvé le moyen de rendre un morceau de fer magnétique sans aimant, & même ces aimants artificiels sont sus ceptibles d'une force qu'ont rarement des aimants naturels. On-va-détailler ces différens moyens dans les expériences suivantes.

Manière d'aimanter.

Ayez un aimant armé ou non armé ; passez uit des pieds de l'armure, ou un des pôles, sur une ' lame de fer trempé, comme une lame de couteau } mais en allant toujours du même sens, du milieu^ par exemple, vers lapóinte : après un certain nombre de pareilles frictions .,1a lame de fer se trou' vera aimantée, & attirera comme l'aimant luimême léser qui se trouvera dans sa sphère d'actif vité.

La même chose.arrivera, si on.laisse-pendant long-temps attaché à un aimant un petit morceau .d'acier allongé ; ce. morceau acquerra, par son séjour dans cette situation, la propriété magnétique ; il aura des pôles comme l'aimant ; ensorte que le pôle boréal sera au bout qui étoit contigu au pôle austral de la pierre ; & au Contraire s'il touchoit lë pôle boréal par un bout, ce bout deviendra pôle austral.

Art de construire & d'aimanter les barreaux & faisceaux nécessaires pour communiquer la vertu magnétique aux aimans artificiels.

Faites forger une douzaine de lames d'acier., de huit pouces de longueur, far sept à huit lignes de largeur, & deuxlignës d'épaisseur, c'est-à-. dire, d'elles soient environ du poids.de quatre onces chacune ; dreííëz-ies sur leur longueur,,, & que leurs deux, extrémités soient limées bien., quarrément,-faites les rougir au feu dans tou't leur entier, Se trempez-les sans qu'elles soient .absolument trop dures (1) :

(i) Ces lames étant sujettes à se courber en Jes trempant, il est.essentiel pour parer à cet inconvénient de les-plorjger perpendiculairement.dans l'ean. Si malgré cette précaution quelqu'une venoit à se cour-r beril faudreit les redreficr après les avoir détrempées, & les retremper ensuite de nouveau. Cette attention est : nécessaire, arendu qu'il est important que toutes ces lames, dont on doit composer un faisceau, soient parfaitement join.-es les ur.es contre îes autres. Les Krnes d'Ail emsgnecjuand elles sont bien foiçécs ìéuflìsfac assez bien, quoique cependant-elles ne soient pas de pur acier. ; mais d'un composé de fer & d'acier que les ou- Ces lames ayant été bien trempées, il faudra les dresser.de nouveau en les passant fur. la meule de grès, & ou les adoucira ensuite sur une meule beaucoup plus tendre.

Il faut avoir soin, avant de tremper ces lames, de marquer, par un trait fait à ia lime y le côté que l’on destine à devenir le nord ; afin de n’être pas sujet à se tromper, lorsqu’on les aimantera, ou qu’on les assemblera comme il va être expliqué.

Cette première opération étant fajte, vous prendrez vos douze lames feles joindrez énsernble avec deux.anneaux ou cages de cuivre A &_B (Fig.i, pi. 6, Amufemens de Physique, tom. VlII des gravures) ; vous aurez soin de les séparer avec unêpetite règle de bois C, se d’en mettre six ? d’un côté & six de l’autre ; de manière que la position de leurs poles soit comme le désigne cette figure.

Vos douze lamés étant ainsi assemblées, & bien étroitement serrées dans leur cage, dressezles de nouveau toutes. ensemble par leurs extrémités, se lés polissez sur une meule de bois : garnie d’émeri ; marquez l’ordré dans’lequel elles font assemblées, afin de pouvoir les replacer de Ia même manière lorsqu’elles seront.aimantées, attendu qu’il est essentiel qu’elles ne se débordent point les unes des autres par ces mêmes e’x' trémités.

Faites aussi deux contacts de fer doux D-& E ~’èe mémo.largeur que vos lames, qui puissent les couvrir toutes parleurs extrémités, & donnezleur un demi-pouce d’épaisseur ; ces contacts. s’attachent fortement aux lames aimantées, & contribuent à leur conserver beaucoup plus longtems leur vertu. On peut, si l’on veut, mettre un crochet F à l’un de —ces contacts,. afin de lui faire supporter un poids H, & alors ilfaut ajuster une anse G à Panneau supérieur. D, pour suspendre le faisceau, ce qui lui procure aísez or

or une plus grande force, pourvu qu’on ait attention, lorsqu ; elle augmente, à le charger d’un plus grand poids.

Retirez les anneaux A & B, & placez sur une table six de vos lames èn les disposant comme le désigne la fig. z, même pi. 6 ; & observez que le nord de l’une joigne toujours le : sud de celle qui la sait ; prenez ensuite une pierre d’ai. mant armée, & qui communique le plus qu’il sera possible la vertu magnétioue ;. ou si vous avez deux barreaux bien aimantes, formez-en un faisceau A en les séparant avec une petite règle de bois, & disposant leurs pôles comme l’indique. la figure première.

vriers appellent étoffe. Lorsque ces lames ont étéforgées.bien également &.avec soin., elles sont bien sujettes à fe’courber lors de la trempe..


Promenez cet aimant ou. faisceau : A sur la rangée des six lames BCD’EFG, en suivant leur direction., & eh observant que le côté-dé l’aimant ou faisceau qui désigne lé sud, doit passeríe premier’.par F extrémité de la première de vos lames A qui désigne le même pôle.,

Lorsque vous aurez promené ce faisceau dix à douze fois sur vos lames, en allant se venant. alternativement 6 répétez cette mêrne opération sur leur autre face.’..-

Prenez ensuite une de cesTameS, & essayez à y suspendre par son extrémité une des autres lames, en les présentant l’une à’l'autre parleurs pôles contraires : Si une de ces lames soulève là (deuxième & celle-ci une troisième, elles seront suffisamment aimantées : alors vous en ferez ûn faisceau, & vous vous en servirez pour aimanter de même vos’six. autres lames ; —vous suivrez ensuite le procédé qui suit.

Ces six dernières lames auront plus de forcé.que les six premières, c’est pourquoi-il’sera à propos d’en faire un faisceau pour aimanter de nouveau ces six premières ; & si parmi ces douze lames il s’en ; trouve quelqu’une qui ait —moins de force, vous les aimanterez avez unfaisceau que Vous ferez alors de huit ou dix-famés (i)’; mais si vous vous appercevez qu’elles ri’acquèrent pas plus de force, il est inutile de chercher à les aimanter davantage, attendu que cela provient alors de laqualité de l’acier, ou de fa trempe.’.’_

Vos douze lames seront aimantées dans toute leur force, si chacune d’elles en’peut soulever quatre ou cinq autres:il arrivequelqúëfois qu’estes en soulèvent, davantage, mais peu-à-peu. cette force diminue jusqu’à uri certain point; pourl’évitèr, il en faut former aussi-tôt un. faisceau y en les liant:fortement’avec leurs anneaux j feen y appliquant leurs contacts (z)..,

Cë faisceau de douze latries vous servira pour aimanter les cercles, fers à cheval, & autres pièces d’acier, tels que des barreaux de huit à dix, & même douze pouces de longueur ; mais.si l’on, étoit curieux d’aimanter de fort grands barreaux de quinze à vingt pouces, il faudrok avoir alors un faisceau composé d’un bien plus..

(i) Lorsqu’on fait un faisceau, il faut toujours qu’il y ait un nombre pair de lames séparées par moitié avec la petite règle de deux lignes d’épaiflenr.

( i) Lorsqu’on forme un faisceau, il faut non-seulement observer que l’ejçtrêmité dés six lames qui font placées d’un côté de la règle désignent le Nord, &îes íïx autres qui font du même côté, mais il faut encore les placer alternativement une à une de côté & d’autre de cette règle; c’est du moins ce qui est recommandé par, ceux qui ont fait les expériences les plus —recherchées sur la construction de ces faisceaux. grand nombre de lames, sans quoi ils autoient beaucoup moins de force qu’ils n’en peuvent acquérir.

Manière d’aimanter les cercles (i).

Faites forger & dresser à la lime un cercle. fou anneau d’acier ABC {fig. 3, pi. 6, ibid), ouvert en A G d’environ un. pouce, & de tel diamètre que vous jugerez, à propos, pourvu qu’il soit proportionné à celui-du bassin rempli d’eau j fous lequel vous vous proposez de le fairê.agir, qui doit avoir quatrepouces de plus, ,.quant à son diamètre ; ce cercle doit être recourbé sur fa surface la plus large ; plus son diamètre sera grand, plus if doit avoir de largeur & d’épaisseur, sans quois’il avoit moins de force, il seroit fort difficile de parvenir à le bien ; aijmariter(2).. J. —

Faites rougir ce cercle dans son entier, fele plus-également.qu’il fera possible, après l’ayoir attaché avec du fil d’archal sur une forte croix.dè fer. ( Yoy :.fig. 4, même pi. 6). Trempez-le en : le :.plongeant, de côté dans, l’eau., afin de rempêcher-dévoiler, ce qui lui dpnneró.it mie forme.désagréable. Après, l’ayoir ainsi trempé,. vous le dresserez à la meule se le polirez de.même, se —Tous f aimanterez en. suivant le procédé qui fuit.

Posez ce cercle à plat sur une table {fig. 9, même pi, 6), & ayánt reconnu l’extrémité.que vous destiriez pour être le nord, appliquez-y un barreau aimanté A, dont le sud touche ce côté du ; nor-d, se appliquez à l’autre extrémité un. autre barreau de mëme grandeur B dont le nord touche ; le sud du cercle, placez le contact Çà à l’autre extrémité de ces deux barreaux^

ÇifL’es aimants en forme.de fera chevalpeuvent s’aimanter de la niênie manière.

(i) Un cercle de six pouces de diamètre doit avoir en’vironj lignes de large, & une ligne & demie d’épaisseur y s’il a. huit pouces y.on lui donnera sept lignes de large &deux lignes d’épaisseur.,.&< ;. Cette proportion ou grosseur, quoique beaucoupmoindre qu’il ne faudroit pour aimanter dans tonte leur force des cercles de ces diamètres, fera néanmoins suffisante pour l’usage qu’on en doit faire ici, s’ils étoient plus légers, ils s’aimanteroient tropfoiblement, & la figure qu’ils doivent faire mouvoir sur le bassin, auroit trop de lenteur dans ces mouvemens ; ií en est de même des barreaux d’acier aimantés, s’ils sont trop, lo’ngs eu. égard à. leur grosseur, ils s’aimantent plus, foibîenient ; ce quiprouve évidemment qu’il est une longueur déterminée qu’il convient de donner aux barreaux pour les mettre en état d’acquérir àùtânt de vertu magnétique qu’ils en peuvent recevoir ; comme l’asavamment observé en Angleterre M. Knigkt, quì a n’on’.feulemeiitâétérniiné

n’on’.feulemeiitâétérniiné longueur que ; les’barreauxdoivent aYpir, eu égard â leurs.différens poids, mais encore


Cette disposition étant faite, vous poserez ; votre faisceau sur l’extrémité E du barreau A, de manière que le nord des barreaux qui le composent, puisse coulerle premier sur le nord de ce barreau A ; alors vous lë ferez glisser doucement lë long de ce barreau du cercle. C & du barreau B, Se continuerez à plusieurs reprises sans déranger la situation du faisceau, vous ferez ainsi vingt à trente tours, c’est-à-dire, jusqu’à ce.que vous vous, apperceviez que vos barreaux sont fort adhérens au cercle ; vous retournerez ensuite le cercle & les. barreaux, sans rien déranger de P ordre dans lequel ils sont placés, eu égard à leurs pôles respectifs, se vous continuerez, ; à. aimanter ce cercle sur son autré face, jusqu’à ce que vous jugiez qu’il ne peut plus acquérir de nouvelles forces, ce qu’il sera facile de connoître, en appliquant à ses.deux pôles le contact C, quidoit s’y tenir fortement attaché (3).

Ce cercle aimanté étant placé sous un bassin rempli d’eau d’un diamètre plus grand que lui 3 de manière que son centrefoit sous celui de ce

bassin 5 si l’on met sur Peau une petite lame d’acier d’un pouce de longueur, supportée par un petit plateau de liége, en quelque endroitque se trouve

placée cette lame sur ce. bassin, elle fera attirées & ira toujours se placer au-dessus des pôles de ce cercle : cet esset aura lieu —, quand, même ii y auroit deux pouces de distance 6 ! Ïtr§ ce cercle’& la surface de l’eau, excepté néanmoins, que plus il y aura de distance, moins le mouvement

’sera accéléré.’-'

Ce petit barreau aimanté se plaçant toujours entre les deux pôles de ce cercle, il est aisé de voir que si on fait tourner ce cercle, ce morceau de liège sé présentera successivement à tous les points de la circonférence de ce bassin.

Manière d’aimanter une lame d’acier sans le secoure. d’aucun aimant naturel ni artificiel (4). :

Prenez une lame d’acier non trempé d’envirori trois pouces_de long, trois. à quatre lignes de


le nombre des lames dost doit être composé le _fáisccati qu’on doit employer pourparvenir à les bien aimanter.

(3)Ce contact doit’resterappliqué sur les dèux.poles de cecercle aimante, lorsqu’on ne s’en sert point, il contribue à lui faire conserver plus long-tems fa vertu magnétique.

(4) M ; Knight est lë premier qui a trouvé le moyen d’aimanter une lame d’acier sans le secours d’aucun aimant ; mais ayant tenu long-tems. cette découverte scerette, MM. Michel & Canton en Angleterre, écò. Paris M. Antheaume y parvinrent également ; c’est du procédé de M. Antlieaume dont il l’era ici question.

ÂIM"- ;

AlM.

37" ïàrgé, feune demie,ligne d’épaisseur ; unrhorceali ’

"de ressortde penduledétrempé,peut servir à cette : .

expérience.’Ayezune pelle fe despincettes ’{voy, figure y. , mêmepi. 6 , ) ; plus : elles ont servi , .

plus elles sont grandes, meilleures elles, sont.. Tenez la pelle verticalement entre vos deux ge-I Í0UX3attachez vers son sommet A cette" lame, d’acier, defaçon que l’extrémité quevousdestinez

pour être’ le nord soit tournée en
bas ; & afin

- .qu’ellene puissepas glisser, serrez-lacontre cette pelle ou fourgon avec un cordon de soie : prenez ensuite les pincettes , & les tenant presque verticalement, frottez-en cette lame avec leurs extrémités-, en allant toujours de bas en haut : lorsque vous aurez réitéré-douze à quinze,fois . cette opération fur . les deux côtés de cette. lamé, elle aura acquis une vertu magnétique suffisante pour lever de petits/clous par son extrémité- inférieure 5 cettë découverte est celle qui aété faite en Arigleterrepar M. Canton{s). Il est aisé de voir qu’ayant aimanté ainsi six ou huit lames, on peut eii former un. petit faisceau , avec lequel-on pourra ën aimariter d’un peu plus grandes, fe que par ce moyen on pourra parvenir. à- aimariter de moyennes lames , ;fans le secours d’aucun aimarit.

M. Antheaumealla plus loin,dans cette découverte que MM. Michel SeCanton ; il. ajouta deux espèces’ d’armures aux deux barres dont s’étoit servi en Angleterre M. Michel ; il supprima la barre qu’il faisoit couler verticalementsur la lame. s qu’il vouloit aimanter, fe parvint ;£sansle secours^ d’aucun aimant] à aimanter des lames d’acier de douze à quinze pouces dé longueur, ce que n’a-voientpu faire MM ; Michel Se Canton..Voici Ton procédé tel qu’il l’a rapporté dans un écrit qui a pourrtitre , Mémoiresur lesaimantsartificiels,qui a remportéle prix de l’académiede Pétersbourg .en1.7Ó0.-/ ;

.--

Sur une plancheA B [figure1z, planche6ibid.~}. ..-«placéedansla.direction du courant magnétique, c’est-à -dire ,

-

pour Paris, inclinée à/fhorison de soixaritë-dixdegrés yers le Nord, je place de fil deux barres de fer quarrées CD fe EF de quatre -

à.cinq pieds de longueur, fur. quatorze à quinze lignes d’épaisseur, limées quarrément par leurs extrémités ;E & G, entre lesquellesje--laisseun intervallede sixlignes ; j’appliqueà chacune dé ces extrémités :une espèce d’armureG, formée avec’ de la tôle de deux lignes"d’épaisseur, quatorze à (1) M. Michelvîntà-boutde donnerla Vertumagnétiqueà une petite laméd’acier qu’il p’îaça.entre dcúxbarres alignéesdans la direction du méridien -magnétique.Ce qu’il exécutacnfaisantpassersur cette petite lame, & du rì’ordau sud, une troisièmebarre placée.verticalement.-

.

.

.-..-.

quinze de largeur 3.& une ligne dé pliis de hauteur, dorit lë côté qui doit tenir à la barre est limé & entièrementplat ; trois des bords de l’autre face sont taillés eri biseau ou chanfrein, & le quatrième qui. doit excéder d’une ligne ,1’épaiíìëur- . de la bárrë est limé quarrément pour, former une éípèce de talon. Pour remplir, le reste .de’ est intervalle, je mets entre ces deux armures une petite languette de bois de deux.lignes d’épaisseur. Tout étant ainsi disposé, je glisse sur .ces deux talons à la fois,. suivantla longueur des deux barres de fer, la barre d’acier H ï- que je veux aimanterj la faisant aller,fe venir seulementd’un de ces bouts à l’autre, comme on feroit si l’on aimantòit fur les deux talons d’une pierre d’aimant s>=.

-

-..

. M. Antheaumea par cette méthode aimantés non-seulement de^petites lames., ainsiqu’avóient .fait ayant-luiMM. MichelSe Canton, mais.même des lames.de plus d’un : piedj ce qui lui a donné lieu d’observer qu’en se servant ; des barres, dé fer beaucoup plus longues ,1a lame ou. barreau qu’on veut aimanter acquéreroit beaucoup plus de force, fepourroit être semblableà celle qu’elle ’

receyroif du meilleur aimant. ’ ;." Je n’ai rapporté ici ce procédé que p.ou.rfaire connoître qu’on peut au besoin, avec,du fer & de l’acier seulement, se procurer des lames aimantées, fe toutes áutressortes d’aimants artificiels. Manière d’aimanter les petites lames qui servent pourlesrécréationsmagnétiques. II suffit d’avoir- deux barreaux-.bien aimantes de huit à dix pouces de longueur qu’on doit conserver dansleur boe’te eritre leurs contacts. Lorsqu’on veut s’en servir pour aimanter, on prend un de ces barreaux dans chaque main,les p oies dilposés comme Pindique lá figureió , pi. 6 ,

&

on les fait glisserdoucement, feen même-temps fur,le petit barreau BC, l’un à droite depuis A jusqu’en C, & l’autre à_gauchedepuis A jusqu’en B, ce qu’on réitère sur chacune des faces du barreau , jusqu’à çe qu’il--soit suffisammentaimanté : Ces barreaux açquèrent de cettë manière assezde sorce pour être employés aux différentes récréations ;. cn aimante de cette même façon les aiguilles, il est à remarquer que cesse méthode ne peut servir que pour de petites barres du poids de"deux onces au plus. On s’est étendu un peu ici fur les différentes manièresd’âifnanter,afinque les personnesqui s’amuserontelles-mêmesa construireles pièces doiít -ondonne ci-aprèsla description, pu qui en imagineront de nouvelles, soient assuréesde ne pointrencontrer

de difficulté.dans leur exécution.
Récréations sur l’aimant.
Lunette magnétique.

Faites tourner une lunette d’yvoire assez mince pour laisser passer la lumière dans son intérieur ; donnez lui environ deux pouces de hauteur, & qu’elle soit à-peu-près de la forme indiquée par la figure 7, pl. 6, amusemens de physique, TOME VIII. des gravures ; que le dessus A & le dessous B de cette Lunette, entrent à vis dans le tuyau d’yvoire transparent C ; faites réserver au-dessus de ce tuyau vers A une portée, pour y placer une loupe ou oculaire D, dont le foyer soit de deux pouces [voyez fig. 8, pl. 6 ibid., ] que le cercle d’yvoire B soit ouvert, afin de pouvoir y mettre un verre quelconque E, que vous couvrirez en dedans d’un papier noir & d’un petit cercle de carton ; mettez un pivot F au centre de ce cercle, & placez sur ce pivot une petite aiguille aimantée G, un peu moins grande que le diamètre de ce cercle : couvrez ce cercle d’un verre qui puisse retenir l’aiguille, & l’empêcher de sortir de dessus son pivot ; enfin, que cette lunette soit une espèce de boussole placée au fond d’un tuyau d’yvoire assez transparent pour appercevoir la direction de son aiguille, & dont l’oculaire serve à mieux distinguer les lettres ou chiffres qui doivent être tracés sur le cercle de carton placé au fond de cette lunette ; que d’ailleurs elle en ait extérieurement la figure, afin de-donner à cette espèce de boussole l’apparence d’une lunette ordinaire, & faire imaginer qu’on apperçoit par son moyen les objets cachés & renfermés secrettement dans différentes boëtes, comme il sera expliqué dans la fuite.

Suivant les principes établis ci-devant, cette lunette se trouvant posée à une petite distancé, & au dessus d’un barreau aimanté, ou d’une boëte quelconque dans laquelle la pièce qu’il renferme sera cachée, l’aiguille aimantée qui y est contenue se placera nécessairement dans la même direction que ce barreau, & indiquera par conséquent de quel côté est son Nord ou son Sud : le Nord de l’aiguille indiquera le Sud du barreau.

Cet effet aura lieu quand même ce barreau seroit renfermé dans du bois, ou métal quel qu’il soit ; la matière magnétique étant de nature à pénétrer tous les corps, même les plus compacts & les plus durs, sans pour cela se détourner en aucune façon de sa direction [i][1]. Il faut observer seulement que le barreau ne doit pas être trop éloigné de l’aiguille, particulièrement s’il est fort


petit, & que le pivot de l’aiguille doit se trouves placé au dessus du milieu du barreau, sans quoi, son indication pourroit être fausse, sur-tout lorsqu’il y a dans les pièces plusieurs barreaux qui peuvent agir ensemble sur l’aiguille.

Boëte aux nombres.

Faites faire une petite de bois de noyer, fermante à charnière d’environ cinq pouces de longueur, sur un pouce & demi de largeur [fig. 13, pl. 6 ibid.] & ayez pour l’usage de cette boëte dix tablettes de bois [2][2] de deux à trois lignes d’épaisseur, dont-trois seulement puissent remplir son intérieur.

Tracez un cercle sur chacune de ces dix tablettes, & divisez chacune d’elles en dix parties égales ; & tirez par les points de division, le s lignes Ai, A2, A3, A4, A5, A6, A7, A8, A9, Ao ; de manière que chacune des dix différrentes directions que peuvent prendre ces lignes se trouvent indiquées séparément sur ces dix tablettes.

Creusez exactement une rainure le-long de ces lignes, & logez dans chacune d’elles un petit barreau d’un pouce & demi,de longueur, bien aimanté,-dont vous dirigerez les pôles comme il est indiqué sur ces tablettes ; remplissez avec de la cire molle ce qui pourra rester de vuide, & recouvrez chacune de ces tablettes d’un double papier blanc, sur lequel vous transcrirez dans l'ordre désigné sur ces mêmes figures, les dix chiffres i, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 & o.

Placez au fond de la lunette magnétique (dont on a donné ci-dessus là construction), un petit cadran de papier divisé en dix parties, comme le désigne la figure 11, même planche ; & transcrivez dans chacune de ces divisions, ces dix chiffres.

Tracez aussi sur ce cadran la petite flèche AB, dont la pointe réponde au chiffre i (Fig. 11, pl 6. ibid.).

Lorsqu’ayant renfermé trois des dix tablettes dans la boëte, vous poserez cette lunette sur son couvercle, successivement au-dessus de chacun des barreaux qui y sont renfermés, en observant qu’à chaque position la petite flèche tracée sur le cadran, soit dirigée perpendiculairement vers le côté de la boëte où est la charnière ; l’aiguille qui est renfermée dans cette lunette prendra les mêmes directions que ces barreaux, & vous indiquera sur le cadran les chiffres qui sont transcrits

.-AI M.

'

. AÎM ’.-. , forces tablettes ; Cet. effet aura également lieu pour les"sept autres tablettes. x Ori donnera la boë’té & ses dix tablettes à une. personne, en lui laissantla liberté de former avec trois de ces dix chiffres( tels qu’elle voudra fecrettemènt. les choisir) le nombrequ’elle jugera à propos ; fe au moyen de. cette lunette, on lui Hrrafans ouvrir la boè’te, quel est son nombre qu’elle a formé, en lui persuadantqu’on l’apperçoit au travers de son couvercle. , Nota. Ôn peut se"contenter d’avoir feulement cinq tablettes , telles que celles où sont désignés les cinq chiffres i, :’, 3, 7 &8-, fe, alors on . transcriraau revers les cinq autres chiffres 6, y y 4/ d’Se o ; de cette manière , on n’aura pas à~ craindre dé manquer cette récréation dánsle ;cas où la personnequi forme à son gré le ; nombre , rënverseroit les tablettes sens dessusdessousdans. la boè’te, attendu qu’on connoítra toujours indis- . „ pènsablementles ’ chiffres,qui ; feront tournés en • - desius.Pour peu qu’on examine la direction dés-- spolesdes cinq tablettes 1,2, 3 , 7 , 8 , pn verra aisément que cet effet doit naturellementavoir lieu. -- ’.' " "y • ;On peut faire cette boëte plus longue ,& dé manière qu’elle contienne quatre ou cinq tá-. y.blettes ; mais plus il y a de tablettes, plus il est difficilede placer bien précisémentla lunette audessusdes barreaux ; c’est pourquoi il faut alors mettre quelque petite marquefur le couvercle, qui puisse.guider facilementcelui qui fait cette’ récréation. . " , ,- ... . Le peintrehabile. .. Faites faire deux petites boè’tes M SeN {fig. ï.4.j’L 6. amufemens. de-physique. ) , de quatre pouces & demi Pu environ de longueur , fur quatre, de large ; que la première M ait un demi-pòuce de profondeur, & la deuxième",N feulement - quatre lignes ;’ qu’elles s’ouvrent.routes deux à charnières. Ayez’quatre petites tablettes de carton O , P ,

Q fe R, de deux :lignesd’épaisseur(fig. 1, pl.-j.ibid.

) ; creusez fur chacuned’elles.lesquatre rainures AB. CD.EF. GH. {fig--i.pl. -jAbid.f, de manièrequ’ellessoient placées au milieu , -& parallèlement aux côtés de ces cartons, c’est-à -dire, deux dans un sens & deux dánsun autre ,- comme le désigne suffisammentla.figure de’ cette même ’ planche. - .... - -

.

Logez dans chacune.deces rainures un barreau

d’acier V bien aimantés,& dont les pôles soient - disposés, -’eu égard .à l’asp.ectdes quatre, petits tableaux qui doivent .être peints fur ces quatre ; "tablettes ( voyelesfig, 3 de cettemêmeplanche.) ; j couvrez ces rablems.d’un papier , fefaites pèin- | dre fur chacune.d’ellesun sojet"différent, comme ; une femme, un oiseau.,une fleur, un. paysage. ; piacez-les chacunedansun petit cadre trèsléger.j & le couvrez par derrière d’un double papier, pour masquer exactement les barreaux- qui y. sont renfermés, ; . ,/ Au. centre & fur le fond intérieur de la boè’te

M (fig. 14.pi. 6. ), placez un petit pivot T (fig.

’" 3. pi. 7. ) , fur lequel doit tourner librement un petit cercle de carton très-léger OPQR (j%. x* mêmeplanche.) ,•renfermant,une-aiguille aiman-r ,tée S ; divisez ce carton en quatre partiës disposées eu égard au pôle de cette aiguille, comme le désigne-cette figure ; peignez en petit dans chacune de cès divisions un des quatre’sujets peints fur vos tableaux. Couvrez le dessusintérieur de cettë boè’te M ( fig,.14.pi. 6. ) , d’un petit cadrefous le verre • duquel vous appliquerez un carton.mince, où sera représentéune figured’homme , qui semblera peindre un périt tableauposé surun chevalet dont. la place étant-découpée à jour ydoitfe trouver., au-dessusde l’endròit où doivent pasier succeílìvement les quatre tableaux .peints-.en’petit sûr. le cercle de carton, lorsqu’il tournera sur son pivot/ " s,. ’ Introduisez vers le devant de la boè’te M , urs petit fil de cuivre coudé AB {fig. 3. pi. 7.)’, portant à une de ces extrémités un petit bouton en forme, d’olive A, de manière que ce.fil setrouveplacé dessousle cercle de carton, & qu’en .tournant ce-bouton son .extrémité B soulève,le côté de ce cercle qui répond au-dessousde i’ou-- . verture faite au tableau du peintre, afin dé pouvoir par ce moyenfixer alors le cerclede carton, - & f empêcher de se mouvoirfur son pivot. Observez que’ce fil doit être prèsou’à fleur du fend de cette boëte, afinqu’il n’empêchepas le carton dé tourner librement :, lorsquela partie quifait le coude est abbaissée. : ’. Lorsqu’on aura placé dansla boè’te N ( fig. 14-,, pl. 6. ) , un des quatre tableaux,.íi on pose exac-^ " tement fur cette boëte cëile où est renfermée le cercle de carton mobile, il tournera far son pivot jusqu’à ce que l’aiguille qui y estcontenue se-soit, placée dansla directiondu.barreau aimantécaché dans ce tableau, & on apperceyraau travers Pouverture faite au tableau, placé fur le chevalet du peintre, la copie en petit du/ tableau renfermé, dans cette boëte. ....’. -Récréationquife f ait aveccesbo’ètes. On présente à une personne la boè’te & les quatre tableaux, en lui laissant la liberté d’y inférer fecrêttement celui,qu’elle jugera à.pfopcs,& en lui recommandantde cacher soigneusementles -trois autres, & de rendre ia bofctefermée ; on 4/o ; AÍM - .. :’, pose exactementl’autre boëte sur.cette première, / ©rila laisseun instant pour, donner à l’aiguille le temps de se fixer. On l’ouvre,ensuite, & oh fait ; voir quele peintre qui y est représentéa peint en petit la copie du tableau qui y.a été renfermé ; il. faut avoir attention ën ouvrantla boëte de tourner tin peu le petit bouton (i) pour fixer le cercle ; ce qui donne occasion de pouvoir, ôter cette boëte de dessuscelle où est renfermé le tableau , fe.de la remettre même entre les mains de la personne, fans que le cercle puisse en aucune façon se déranger de la position que lui a fait prendre,le barreau.

-

, - - Autre récréation. , On peut, suivant cette même construction, îepréserttérfur le tableau qui couvrele dessusde la boëte M, une petite figure"de femme tenant une cage, fe peindre fur les tablettes fe’le cercle du carton , différensoiseauxPue l’on pourrafaire paioître dans la cage suivant le choix qûi aura été fait. " " Boëteaux~chiffres a doubleboëte.- . Faites faire deux petites boëtes de bois de noyer A fe B (fig. y. n°..i.& x. pi. 7. amufemens dephysique,tom. VíII. des gravures.), fermantà •charnières, dont la.première A ait huit pouces .de longueur, fur.deux pouces de largeur, & cinq lignés-de profondeur, fans y comprendre l’épaisseurdu fond qui ne doit être que d’une, ligne, au plus : que la deuxième bbëte B soit de’même grandeur, maisqu elle n’ait que quatre lignes deprofondeur, & que le dessusen soit fort mince. Ayez quatre petites tablettes"debois de deux pouces quarrés & dé trois lignes & demie d’épaisseur, qui remplissentexacternent.cette ^deuxième boëte ;. fur chacune, & au milieu des-quelles vous creuserez une rainure d’un pouce itrois quarts de longueur, sur trois lignes"de largeur & deux de profondeur ; inférez dans chacune d’ellesune petite barre d’acier trempé, poli- & bien aimanté, qui remplisseexactement ces rainures fans déborder les tablettes ; couvrez le tout d’un double papier collé, afin qu’on ne soupçonnepas qu’il.y ait rien dé caché dansleur interieur ; écrivez :fur ces tablettes les chiffresz, 3 , 4 & 7 (2) ,.&observez qu’ils soient tracés fur ces quatre tablettes, eu égard à la dispositiondes (1) Cebputondoit en apparenceservirà ouvrirJa boîte. {1)II ne fautpasemployerles chiffres1 , 6 & 9 , attenduqu’enmettantles tablettes le haut’en bas, ils formentd’autreschiffres,ce quiferoit alorsmanquer l’effetde cetterécréation. . .. ’ pôles-desbarreaux-aiinantésqui y font renferinés^ ’ comme l’indique exactementcette figuré. . Prenez ensuite votre, deuxième-.boëte, &, divisez son fondintérieur en quatre quarréségaux , f au centre de chacun desquelsvous ajusterez un pivot, & fur chacun d’eux vous placerez une ai- . guille aimantée ( fig.4. pi.-y. ibid. ), renfermée ; entre deux petits cercles de. carton très-mince, faits "seulementavec deux morceaux de. papier . colle l’un sur l’autre ; ayez une attention parti-

! culière à-ce que.ces aiguilles, ainsigarniesdeleur . 

cercle, soient parfaitement en équilibre, afin quelles ne puifíënt pas frotter furie verre dont elles doivent être coUvertes.Divisez ensuite -ce*- . quatre cercles par deux diamètresqui se coupent .à anglesdroits., & transcrivezfur chacun d’eux,. & à égale distancede leur centre, lesquatre chif- .’ ^fres 2 , 3 ,4 fe 7 , que vous avez déjà transcrits.. fur les quatre tablettes/, & disposez-lesexacte-’ ment, eu égard aux pôles’des aiguillesaimantées . qui y sont renfermées. .’. Couvrez ensuite cette première boëte d’un ;. verre , -surlequel sera-collé un papier où. vous . aurez ménagé quatre ouverturesau-dessusde la-’ position où fe-trouvent les quatre chiffres quí. sont tournés du côté de la charnière de c’ettes. deuxièmeboëte , lorsquelapreffiièreboëte , rem- ? plie de ces quatre tablettes, se trouve exactement" placée au-dessous. . / Lasigure’ASnQ. 1 , pi. 7, -représentela boè’te dans laquelle on doit insérer les quatre tablettes de la boè’te aux chiffrés." La fig.BS, n° z , désigne !a boè’te fur le fond de laquelle roulent fur leurs pivots les quatre. ’ cercles de canon -où l’on a transcritles chiffres qui seprésentent successivementà chacune-des ouvertures faites au carton qui couvre le dessus intérieur de cette boëte N-S, les aiguilles aimantées inférées dans ces cercles de carton. Même figure, nQ 2,- C D EF, les quatre tablettesoù ont été inférésles barreauxaimantés,, & fur lesquels font transcrits les chiffres. Lafig. 4, mêftie planche,, représente le petit cadran ou cercle qui se met au fond de la lunette magnétique, - & qui sert à faire connoître lenombre qu’on a renfermé dans la boëte. Lafig. n est la petite bascule pour fixer les. quatre cercles. Lorsqu’on aura disposé, en quelque "manière" que ce soit., ces quatre tablettes en la deuxième boëte, & qu’on aura, par ce moyèn, formé un nombre quelconque avec les quatre chiffresqui -. - y sont transcrits ; si après l’avoir fermé, onpose au-deffusd’elle la-premièrebùëtë, les quatre- .’ aiguilles aimantées qui sont mobiles fur leurs-- .pivotsj .,

-

. •" A-Ï ;M

-
./ :
’.-.

/A I -M--’ pivots, prendront (.coriformérnéntzut principes" < -établis prêcédémmerit) une direction- semblable i à’celle des barreauxrenfermés,dans les tablettes ;/ . J Seonappefcevrâ de nécessitépar les quatreouver-- tures’qui ónt été ménagées fur le papier qui :•’

couvrele Verre , quatre chiffres :, non-seulement :

semblables ;, mais encore rangés dáns le mêfnë , ordre que celui qûi aiíra/étédonné aux tablettes , ... cé qui est fort aiséà cpncevoîr pour-peu qu’on / exariùrieía manière dont les chiffres sont récipro-- quement tracés , tarit fur les tablettes ; que far - les cerclés, eu égard -aux pôles respectifs des aiguillesfe barreauxaimantésqui y sontcontenus.. ’ .Voyezlesfigures-de cette-quatrième planche. . •_ PJcréatiònquife fait ’avec cetteboëtéaux chiffres. , ;, Pour suiprëtídfè agréablement avéc cette récréation yon donné’ à, une personne lâ deuxièpìe :,, boëte fe ses quatre tablettes y. éìâ lui laissant lá ...liberté deles/y insérer secrètement, de" ma- ; rrièrequ’Cles chiffresqui,y font transcrits, forment-un, nombre a fa volonté. ; on. jprévieht : cette/ f personne qu’on a difposé-àl’ayánce dansTa pré- ..mière boëte le nombre qu’elle va former ; lors- , qu’elle aferidùía boè’tebiêfl fermée yon pose iapremièreboëte au-dessus,-feuníristantaprès(i) .-- on Touvre3.& orilui fâit voir ce même nombre^ --’. ’ .-’— : / -. ". .^

Nota. Pour rendre cette récréation beaucoup

plus extraordinaire j-on peut, (cornmè il. a été : déjà dit ) ajouter.uri bouton au-devant dela première "boëté, afin : qu’en lé tournant un peu, . fous prétexte de rouvrir _,- on puisse faire lever ; une petite bascule de cuivre qííi porte à son. extrémité une aiguille de laiton, qui. appuiera alors furies quatre cercles de carton , ce qui les fixant & contenant entièrement., procurera Jasa-

çilité"d’ôter cette première boëté des dessus la deuxième -, fans que lescercles de carton puissent ; se déranger de la positionqu’ils auront pris. S ... •’ : ’ ’-.-.- ’ . Autre récréation qui se fait avec cettemême boëte. . On peut, fans/se servir de fa première boëte, nommer le nombre qui a.été secrettement formé ; il suffitpour cela d’insérer au forid de laluriette .magnétique , .ci-devant déc.ritë, .un cadransemblable à celui désignépar la./%.1.1,pi. 6.Alors posant successivementla lunette sur lé" couvercle de cette boëte , au-dessusdesendroits"où :fë trouvent, posées les tablettes, on recórinoítra de même quels"sont les- chiffres qui y font transcrits, & lénombre qu’ils doiyent former.. - -f Observation. ’- Les tablettes fur lesquellessontécritsles quatre - . ; (1) il faut laisseraux cerclesk témpsde fefixér.- " 1 Amufemensdes Sciences,/’, / ’ .

chiffres"î.,’ 4, y fe 7, produifentles vingt-quatre permutations pu çhangemensd’ordrë contenus,en la table ci-aessous.f "

7-i-T>4
>-7>l ;:4 S/7-2 -4 4-7 -^f>:/ :,"’

//7-^^-fs•ií7.-4- -í-’ y-7 -àc-i ^y-s -^

7.5.z^4 2.y,7^. ’y.2.7.4/4.2^,7. ; y

;7.y.4.2- 2-y.4/7 ;
j.2.4.7 4.2.7vy.

, /7.4.2.x 2.4.7^/5,4.-7,2 4^.z :7. : [ -. ’ - Z ;-4- ;-’i ; i-p ;S-7 S^-i-J ’4-/-7-Ì--.-, ; ~" .

-/’ ; Autre récréation-,

- .’ Si au lieu .de. ces quatre chiffres on transcris fur les .tablettes & cercles les quatre ; lettres’

( par exemple ) du mot.^í. M. Ç>.VÌ ?.lës différens. / mots pu anagrammesqu’piv pòùtra former en lá deuxième boëte ;, par les permutations : dont sont

susceptibles ces quatre tablettes, fe-représente-
-<

ront 2é mêfne enlâpreniière boëte. Cëtte récréa**tipn, présentée de, -cette manière ; oeuf avoir

aussi,soìT/agrémentyon verra qûëlquê ..chosede/

plùs extraordinaire en ce genre dansla fuite deí-. cet ouvrage. ~", l Autre récréationqui’peutft hasarderaveccetteboëtèS Quoique les quatre. chiffres portés’ furies ta-*. ~ blettes ci-deffuspuissent former par toutes les/ •’ c-Ombinâîsotìs" ou çhangemensd’Ordre dont ils fontsusceptibles, yingt-quatre nombresdifférens-, il arrive ceperidant, : lorsqu’il y a des séparations’ entr’elles-, que lorsqu’on présente la boëte à une/ ;

personne pour former-un nombre avec.les .quatre. :

’ :tablettes qu’elle’contient,. elle fiait naturellement, un. des^changêmens ci-après ; en sorte.que fi l’on

a. présenté la boè’te de manière oúe lës chiSî/es
soient dansfordre 2, ’4, ^ ,7, cetìe àlaquelie-on

la reniet,, lève.ordinairement lâ,tablette 2, pour.

la changer ayec Ia quatrième 7, & s’appèrcevarit

- ensuite qu’elle né les a pas changées toutes les î.

quatre , elle échangela deuxièmetablette 4 contré/

la troisième y , fe forme ..alors dans la boè’telë

nombre- ;5 ,7, 4, z.,

quí/íë : trouve être, celui -.qui. étoit d’abord dans la boè’te"pris à "rebours.. ..ïl atrrée/ moins fréquemment qu’on placé lé 2 ; . à"laplace du y , & le 4 à la/place du.7, ce qui. produit le- nPmbré y , 2,7, 4. il arrive ériçóre plus rarement qu’on échange le 2 contre"lë 4," & le y contré Te 7, ce qui forme le nombre. /4y2,7,y. (2) ’ /... : s’ ...

(1) ìl peut arriver, ce qui est encore..plus,rarëy

qu’onn’écliangeque deu2 cniffres, en mettantle deusí ;

àlapìacë’duqù’atfè.,.

cinqou íept : lequátresà."la-plàcë. . de cinqou’septj-& le clriqà’ia pláce’du"sépt, ; cé qui ; r forme, ayecics’tròis çhangemensci-dessus,rieufiria-" ".•’ ’.'"~ " .’ ;-f-’ • - - ;42-,.s."- :.’ .’Á ;M :’ •’ : /’.'""’ - ;,A.Ì"M f

Çette. ; explicationfait voir qu’on peut -sé’h.asfarder, à ; nommer d’avance le nombre ’ qu’une personne doit composer, & qu’on y peut réussir assezfréquemment. ; maissison a rencontré justey ilfaut se donner de garde de recommencer unè deuxième fois à l’annoncer, fe il faut laisser ceux ;:avec lesquels ori s’amuse, danyf embarras de deviner comment,on a pu y parvenir. - On peut encore/mettre à l’avarice -un de.ces îToishombresdans un petit papier cacheté , plàcé fous un .chandelier,’& "lorsqu’onà reconnu que ia. personne :a fait ce changement, lui donner à eùvrir ce papier. ’ " / .11 est ëncprë aisé de voir que- si la personne : qui a forméle norribrea fait un des trois çhangemenss, qui , commè’/ost.la dit ci-déssus,.íbnt les plus fréquens,_& qu’elle ait coriséquerrimenr .-formé Tun des trois nombres"’ ;y ,7^4, 2, J z s’7 , 4 pu 4,2, 7,y, les derniers chiffres. étant ; z, 4 - Pu y ; on pourra ,.en couvrant d’un - carton le dessusintérieur dé la première boëte, -. le ;.faire glisser pour voir seulement" le dernier, sçhiffrey fe ; norrimerlassomirie :entîère avant dé. Te retirer entièrement de dessusle verre qui les" couvre.- /- .."./. :.. :. :.---. s. :- :’,.. : :’"'. :: s . : Le :petit arithméticien. // Faites faire une .boè’te hexagone AB CD E F (Figure G, pi. ’7,, ’Amufemens dePhysique) d’en- ; - virpri six à sept pouces de diamètre ; donnez-lui cinq à six lignes dé. profondeur i & réservez fur son fond une feujlleure pour la couvrir d’un ; verte blanc, qui .doit ;être placé à fleur de cette boè’te ,,afin qu’elle ait son couvercle qui puissela couvrir en tout ; sens.’-. .

Construisezun plateau G HfLMN ;, {fig.7 3

. même*planche) qu’il soit d’une grandeur, égale , à. cette boëte, .fe ;.ait-trois, lignes d’épaisseury garnissez-le d’un rebord, qui. ;de chaque côté excède. d’une ligne son épaisseur, afin que la boëte ci-dessuspuisseTe poser de tous.les sens", fur cé plateau. " . . - / -’..-. - ’ /Couvrez,d’un papier le, fond intérieur de la fig. 6", :& tracêz^yrin cadran3...que vous diviserez, en ^ vingt-quatre parties égales : àéet effets tirez les lignes ou diagonales AD.’ BE. CF. Divisez, en parties égales la portion de ce cadran, compriseentre chacune de ces lignes, fe transcrivez les nombres 1., z, 3., 4 , y, &c. jusqu’à .14, córiiméle désigne cette mêmefigure. Mettez .yr 13^

— ;

.— :

—.
-

riièresde permuter/cesquatrechiffres, en supposant

çjuëla personnen’ôte pasles quatretablettestoutes

ensembiedeleur casepouf.les y disposerà son gré., : ce.-qui pourroitformer alors le’svingt-quatre ;,cornj binaisoas, i

une très-petite pointe (1) en-dehors dela boè’te S
fe vers f angle auquel répond le nombre 1. .-.

fAjustez un pivot au centre de cette boëte , St posez-y une aiguille aimantéecouverte d’une pe-/

rite figure de carton,H , peinte fe découpée , tenant

en samairi une/petite flèche dont ;la pointe ; se trouve tournée directement yersTe nord de cette aiguille. .,’- , ;.- . -’ ."-•’..’ :. - Tirez fur le plateau {fig.7. mêmeplanche.) les. deux diagonales GL fe HM.- Décrivez .du point de section ou"centre C ìe-cercle GHLM ; Se pre-, .nez fur l’arc GITfa huitième,partie.que :vous ppr-,,

terez de G én a , & fur Parc MN même,partie

.que’vouspór.terézde L en b-Ltirez. par /tes deux r .’points de divisionla ligné ab ; creusez le plateau selonla : direction de cettë ligne, & inférez-y le . barreau aimanté s n ’, garnissez-lede cire, & le couvrez d’un,papier, ainsi que l’autre, côté de

ce même plateau , afin qu’on ne puisseen aucune. ;
façpnl’ápperceypir ; faites
une petite marquéà çè

papier., à sangle vers leqùèl se"trouve leTud du barreau que vous/ayez renfermé dans ce plateau. s.Ayez un jeu de "piquet,.& transcrivez ;snrsje coté blanc dès cartes dont,11 est composé..,les ’ npmbre.s’i jusqu’à 32.," en observant que ces’32./

nombresdoivent avoir rapport aux différentes fi-^

/guresfe couleurs des.cart@§fils lêsauêlleSils sont - .écrits, c’est-à -dire.,-,comme Tiridique surEsam-tment la table çi-après. .. ;.. ; . /" y TABLE. ... N°. 1. As de carreau. . ;.’. .*.’•'• ; ’ ì. Roi decarreau.

3, Dame.de carreau.

— " 4. Valet decarreau. ..// ’ " y. Dix de carreau. ’..-’ /-- 6. Neuf de carreau. - - . ^7. Huit de carreau. - / ’/.„,’ 8. Sept decarreau. ’ Z ... y9. As de coeur» ’ jo. Roidecoeur. • 11. Dame de coeur.

ìí. Valet de cceur.

, .....,, 13. Dix de coeur. / 14. Neuf de coeur.

(1) Certepointeferta recormoítreau mit le côté011,

anglede.cetteboîte, , , / ITM. ;-.

,AI
M ;:.
4 ?

ïy. Huit de coeur.

16".

Sept de cceur. / 17. As de pique..’ - 18. Roi de pique. . f o. Dame de pique. 20.,Valet dépique. "s 21. Dix de pique. 22. Neuf de pique, 2J- Huit de pique. . 24. Sept de pique. . /- zy. As de trefie.- .-16.Roi.de trèfle. 27. Dame de trèfle. 28. Valet de trèfle. 20..DÌXde trèfle. ."’"" ’., jo.Neuf de trèfle. -’ ’ 3-1..Huit de trèfle. 32. Sept de trèfle. Ayez en. outre vingt-quatre petits morceaux áe carton.fort mince, furlesquels voustranscrirez les nombre 1 à 24 : ’ y- Lorsqu’on placera successivementcette boëte sur son plateau, dans chacune de six différenfës. positions qu’on peat lui donner à volonté ; laflèche que tient la petite figure H (fig,-d. pi. 7, . Amufemensde Physique.-), fe. fixera à. chacune d’ellesfur lesnombres1, z ,4 ,8,12ou24, & si on se souvient de ces nombres , on pourra lui faire indiquer celui d’entr’eux qu’on voudra ,. puisqu’il suffirade placer le côté de l’angle dela ’ boëte où est la petite marque ’, vers’ l’un ou l’autre des six angles du plateau ,’ & que d’autre part la pointe mise far le plateau fera connoître quel est cet angle. " II sera égalementfacile de connoître quel estle nombre que Ton a. choisi, puisque ( suivantla table ci-dessus) la figure fe la couleur de la carte l’indique précisément, & qu’il suffit de’se souvenir de l’ordre des .couleurs fe des cartes. On sauradonc , par exemple , que si une personne a . choisile dix de pique, elle a pris nécessairement le nombre 21. Récréationquise fait aveccetteboëte. •- . Après avoir remisà une personne les 32 cartes de ce jeu de piquet , on lui dira d’y choisir un nombre àTa volonté ; fe, lui ayant fait mettre fa carte fur le plateau, on rêconnoîtra par lâ couleur & k figure de la carte, quel estle nombre qu’elle a choisi, qu’on suppose ici être.le 21., désignépar le- dix.de pique, &. ayant.examinéën soimême que les trois nombres 12, 8 & 1 joints ensemblepeuvent former le nombre 21 ; on placera la boëte fur son plateau dans une position . à faire indiquer par lapetite figure,lë.nombre.8, "fe ouvrantle couvercle de la boëte , on le fera, voir ; on la refermera ensuite pour la lever de dessus.leplateau ,. afind’y prendre le petit carton fur lequel,est transcrit le N°. 8 (f). On demanderaà la personne si c’est. le nombre qu’elle a , choisi, & sur sa réponse on mettra la boëte sur le plateau, de manière à faire indiquer par la fi- gure le nombre 12 ; on suivraenfinla meme opération jusqu’à ce queles nombres portés furies petits morceaux de carte qu’on aura soin de faire retirer à chaque position, forment celui qui’ eS : écrit sous la carte choisie. Il esta remarquerque quelque nombre que. la personnechoisisse,il peut.être formé par : quelques-uns des six nombres 1,1,4, 8, 12, 24% qui sont les seiils qui peuvent être indiques pilla figure qui,fait agir le barreau aimanté, renfermé dans le plateau, a moins cependant qu’on/ ne pose la boëte fur l’autre face du plateau , attendu qu’alors les six différentes positions produiroient d’autres, nombres avec lesquels on ne>pourr. oitcomposertous les nombres depuis 1 jusqu’à 32. Ce côté peut servir néanmoins pour in-, diquer d’Un seul-coúp les nombres 9, ,10 , : 11 y iy, 19 & 2r, dont il-fuit qu’ayant reconnuqu’on a pris un de ces.nombres, on peut laisser,le choix à la personne de le lui faire indiquer en une ou plusieursfois , en se servant alors Tans affectation de l’un ou de l’autre côté du plateau. Nota. S’il arrivoit que par.méprise on eût fait amener un nombre plusfort qu’il ne faìlòit, ; oa. pourroit alors, pour ne pas paroître absolument en défaut , poser une nouvelle fois la boëte fur le plateau, de’manière à faire indiquer l’excédent de ce.nombre, póur en faire 1 ?.soustraction fur le nombre’ total que la figure auroit mal-t>.-= propos indiqué. Boëte aux métaux’. Faites faire une boè’te de bois de noyer de figure hexagone ABCDEF ( fig. iy.yf. 7. A-mufemens de Physique., de six à-sept pouces"dediamètre , & quatre lignes de profondeur ; "que foR (1)Les 32,petitscartonsdontoh a palé , doivent être,mis fur le plateau ; on s’enfert eu apparencepour fairek comptedespointsindiquéspar la figure,quoiqu’ils /n’ysoient mis que pour servir de prétexteà lever la boîte de dessusk plateau/pour k poíerensuitedansla situationnéceilaire. ’.-.’• Fí ...

M

A :ï Ms

AIM " ; couvercle .n’ait,qu’une ligne d’épaisseur3 & qu’il puissela-couvrir en tout sens. : .Divisezchacun des sixcôtés de cette boè’te en deux parties égales a. h. c. d. e. f. Seaj’ant tiré Tur son fond-intérieur les lignesAd. Be.Cf. placez au-dessusde ceslignes lés sixpetites règles de bois Ag. Bg.Cg.SDg.Eg.Fg. lesquellesdoivent seréunir .au centre commung. & diviser par ce moyen l’intérieur de la boëte en six caseségales entr’elles. Fa’itêssixtablettes de quatre lignes d’épaisseur, quipuisse entrer facilement dans chacune de ces cases dont elles doivent avoir la forme ; tracez fur ces tablettes les lignes Ag. Bg. Cg. Dg ;Hg. Fg. fe ayant pris fur chacune,d’elles le point î, également éloignésdu centre g. Décrivez à même ouverture de compas les cercles indiqués par cette figure _,faisantà cèt effet servir les. lignés Jg. pour première division.

.

^facëz fur chacune de ces sixtablettes les lignés Sn. fe les creusant selon leur direction ; inférez-y six barreaux aimantés, dont le nord & le sud soient tournés, commei’indiquefussiiamment cette figure. Couvrez ensuite ces tablettes d’un doiibsepapier , afin,de masquer les barreaux qui y sont contenus.

Cette dispositionétant faite , découpez sixpetites plaques de différens métaux , sçaVoir, or , cuivre , etain, argent, fer & plomb, & donnez--

leur,, si vous voulez , la figure des planètes fous laquelle on a-accoutumédeles désigner.Attachez ces métauxTur leurs tablettes dans Tordre qu’ils . font indiqués surla planche , feeu égard aux barreaux aimantéscontenusdans ces mêmestablettes. -

Mettez une petite pointe sous cette boè’te vers sangle A , afinde pouvoir reconnoître sangle de cette même boè’te vers lequel se trouve "placé ...ror-j-transcrivez au fond de la boëte, & dans chacune de ces cases les noms de ces six métaux ivoyei la fig. )’.

_

Ayez encore une petite boëte fermant à charnière AB(fig. 10. mêmeplanche.) , dont le fond intérieur" soit taillé de figure à pouvoir y renfermer une des fix tablettes ci-deflus(fig. 8. ). Servez-vousdfunelunette magnétiquetelle que. ceHe décrite ci-devant, au fond de laquelle,vous aurez mis un cadran {fig.13. mêmeplanche.). Ce cadrandoit être divisé en six parties égalesy& fur chacune d’elles doivent être transcritsìes nomsde ces sixmétaux dans le même ordre qu’ils ont été placés, & transcritsau fond de la boè’te.. ’

Si après avoir mis les six tablettes dans cette boëte dans les places indiquées au fond, de chacune des six cases, on la ferme avec son couvercle , & qu’pn pose successivementau-dessus de chacune d’elles la lunette-au fond de laquelle est mis le cadran ísig. ij.).3 dé manière que le mot. or, qui/est transcrit .se trouve ’exactement tourné du côté d’un des anglesde la boëte,.& le mot argent vers le centre ; il s’ensuivraque"suivant la constructionci-dessus.,l’aiguille aimantée contenue dansla lunette fe dirigera fur le nom du métal appliquéfur la tablette , ce’ qui aura également lieu , quand même la tablette ne seroit pas à la place qui lui est affectée. D’cù il est aisé de juger , qu’ayant remis à. une personne la boè’te avec les tablettes rangées dans leur ôrdre, on reconnoîtra le.changementqu’on aura pu faire, ce < ?;uisera d’autant plus.facile, qu’il y a,une petites pointe fous la boëte qui désigne Pù étoit placé Ter, & que d’un autre côté le.nom des métaux se trouve transcrit dans la lunette, dans le même ordre qu’ils ont dû être placés dans la boëte , avant de la remettre à la personne qui y a fait les çhangemensqu’elle a jugés à propos.’ II en sera de même , s’il y a une de ces tablettes renfermée dansla petite boëte , c’est-à -dire,qu’on la reconnoîtra en posant la lunette fur son couvercle , de manière que les mots or & argent soient respectivementtournés des.deux,côtés de cette boëte.

_

. ;

AB , fig. 14 -, est le cadran servant à faire re- connoître la tablette.

Récréationquife fait avec cette boëté, "

Les six tablettes ou’ métaux étant placés dans cette : boëte suivantTordre qui y est transcrit , ort la remettra à une personne en lui proposant de les changer à son gré, & secrettëment de place, & on la préviendra que quelque.changement qu’elle puissefaire , on l’appercevra en regardant à travers le couvercle de la boëte„ qu’on lui recommanderade rendre bien fermée ; ce qu’on reconnoîtra en appliquant successivementla lunette magnétique sur le couvercle, & au-dessusde chaque tablette de"la manière qu’il a été enseignéci-dessus.

-.--".

On pourra aussiproposer

à cette personned’ô-

ter, à sa volonté Un des métaux, & de le renfermerfecrettement dans la petite boëte {fig. 10. pl. 7.’), & on lui nommera de même quel est celui qu’elle y a caché.

Autre construction, au moyen de laquelle on peut connoîtrefi l’on a mis sens dessusdessousles tablettesfur lesquellesfontplacés.lesmétaux. Servez-vous d’une boëte de mêmeconstruction que celle ci-dessus, excepté que vous devez ltù donnerhuit pouces de diamètre. Au lieu"de di- •

viser en six parties égales les"cercles que vous devez tracer sorles tablettes , divisez-lesen douze parties, & inférez-y des barreaux aimantésj de

manière que leur’ sud soit tourné du côté, des -
AIM AIM 45

çolnts ÁBÇD’EE ; divisez,de la, miême ;manièrej, i , fe en .dpiizepartiès :égales le cadranf fig. 14. pi. f /7y) ì.&placez-feaufori "tiquejfaitesurie petite marqué a .cé’cadranAntre -. : les mots or &c :or, & entre ceux :fér&zíèr._y :: ’-, Ces"sixtablettes,étant renferméesdans la"boëte j félonie-même ordre qui a été expliqué à la pré- _J _ "cédente récréation -3ôti les reconnoîtra au travers : : dé là ;boè’te,at-tenduqiie ;i’a.iguiliërenferméedaris.là ; lunette se dirigera alors fur les mots, or,, cuivre’, ; etaiti,. argent,fier6u.píombyqui’fiont transcrits du : .côté B ; au contraire, si on a retourné les -ta-".’

. -blettes, l’aiguille indiquera ces niêmes métaux,,

du côté Â, dé çe cadran ; d’où il fuit,.qu’avec ; cette construction ;onpourra rgçonnoître fi l’on a ,

retournéquelques-uns.des métaux, de, même que f si on lès a mis en.d’autres,places ;, ce qui., rendra ’/aflurërnenf cette récréatioirbeáucpup plus".’agréa-’ble feplus difficileà .comprendre. :.

""-.
11 éíi à re.r3arq.uersciera-il est très-essentiel de ".

poserlà lunette sur le couvercle :, dé manière,que fa petite marque faite au cadran,vers les mots or ’, ./se trouve plaçé vers sangle, dé la/.boè’te où se / erpuv.elatablette dont on :veut découvrir se rné-r :. tâl, fela marque mise yers.lës inotsfer ’, vers le centré du Couvercle.. .

.- Boëteaux.fleurs. -.- ’.- ’-". ; - . / ; Faites tourrier une boëte.d’environ cinq,pouces dehauteur fur deux d’épaisseur,’ còmmel’indique h. figureIZ,’pi. 7 , Amufemensde. Physique ;.que

son deffas GUcouvercle B ,. qui doit être -fort ;

- ’/mince , entre 1 vis. dans le deiìòùs ou pied A , :- ; qui doit porter un .petitvase "C percé en Ton y--milieupòur y recevoir le bas de la tige dé deux Séursartificielles.différentesl’une dé l’autre ; F fe G. Servèz-vous ,’ pour former"ces tiges , d’une petite tringle ou fil d’acier d’Angleterre trempé, f)oli.

fe fortement aimanté ;, en observant, que

e .côté du Nord :de ces deux tringles doit être à l’une/..celui qui doit entrer dans le vase, fe. à.fâutrècéluiqui forme le haut de là tige, ;:ces ’ tiges /doivent être couvertes de, soie/verte, ; fe garnies d’autres petits branchages de fil .de fer . .également couverts dé soie ,"fur lesquels doivent être ajustées les feuilles & fleurs qui • doivent fbrrner cës deux différens bouquets. .’.' L’une de ces deux fleurspubouquets F , étant inférée’ dans cette boëte ;, le nord de.la tringle /qui" en forme la principale tige, se trouvera tourné /.QU côté du vase ; si c’est l’autre fleur G , -cèfera le sud de fa tringle aimantée qui fera, de _ . ce même côté : d’où il s’ensuit qu’en approchant. du côté de eette boè’te’la/lunette ^mágnétiaue décrite ci-devant., la direction de l’aiguille qui y /est. ;renfermée, indiquera çejlë des deux fleurs " qui y a été inférée, fe/fi l’on aá"mis"aucune "dessfleurs, l’aiguille ne fe fixanfpás", le ferà également "distinguer-.

/. ;; yf

////’ Récréation,qui se•fai-t^avec cette)boëte.. " Ori présente ; cette boëte.à une-personne , en lui laissantla liberté, d’y insérer une dés deux. fleurS qu’on fui reines également,, ce qu’elle

doitfaire feerettement, :& r-endre/easuitèlabòè’te :

bien fermée ;; on regarde alors .àvec la ;’lunette sisun ..descôtés des aiguille’fer dirige du côté dé cette boëte, feônluidit siellëy amis la, fleuri-’- -’. ’" Autre récréation. -. -.. ’---On "présente àsune personne les dèux :.fieu-rs, ên.lui laissant la liberté, d’insérer secrettement " dans ia boëte celle ; qu’elle/jugera à propos , fe. onreconnoît fe "nomme-dëmêmë celle.qu’elle a cachée-.

y-"-.

. :’./"~~

'

/ Nota. On .-.peutemployer dans cette récréation ; trois fíéure /différentesy & ne pas :-aimanteslá. tige :de -cette troisième , afin de ;pouvoir /la distinguer ; des-/ deux ; autres,, fe ; donner alors/ léV choix fur trois fleurs ; mais il est à rëmarquè-r qu’ori. pourroit se tromper’..’filapersonne n’en, inséroitauc únë.dans ; la boëte.’r/ ’-• • :. L’êcu dans unetabatière. " f Prenez un écu de six"livres, Scie faites -percer ’ avec uti foret ;, d’un trou qui le : traverse diamétralement,

insérez-y /unepetite tringle d’acier

poli & trempé, ou une aiguille à coudre bien. aimanté. Bp.uchezavëç .unpeu d’étain Tpuyertuje que lë foret & fait, afin qu’on ; .nes’appercplve pas du mystère. ;, ---.. : ’.•-• . >’•' ’ "f Lorsqu’on regardera, cet écu avec la lunette, .magnétique,, ci-devànt /décrite, .l’aiguille’ qu’elle contient se fixera suivantla direction de la’petite :. tringle,qui y a /étéintroduite. ///’ y - ,’•' Récrêfltión. - , / : II faut, demander a urie personne un .écu. de ; six livrés , y’ substituer-adroitement.celui qu’on/ a ainsipréparé , fe le donner à une, autre : per- sonney ;dè memê1que ,si c’étoit celui qu’on .vient de recevoir, en lui disant,dé l’inséref oú .riorr

dansfa tabatière :’, & de. laremettrefur la table ;
alors/isansy / toucher , son ; regardera avec là lu-
nette (que l’on posera ;trèsvpres.du couvercle )

fila tringle enfermée donne à l’aiguille une direction-,

fe on annoncera si l’éçu -est,darisla ;ta-,

’batièré. II faut faire attention, que l’aiguille .qui,’ elf.au fond-de la lunette magnétique se ; tourne fe se fixe nattirellemènt.ducôté du"nord ;,.commé- •

fait une aiguillé dé "boussole, fe qu’ainsi il est
46 AIM AIM

essentiel ( avant d’approcher la.lunette du còu-"’ vercle de la tabatière) de regarder sa situation, ; qui doit changer à mesure que la lunette approche de f écu ; cependant, il par hasard la pe-ti’te tringle insérée dans l’écu se trouvoit pour ’• le moment placée dans la direction du méridien magnétique, on pourroit manquer la récréation. Nota. II faut.fe servir, pour cette récréation, d’une lunette dont l’aiguille soit extrêmement sensible, attendu que la petite tringle aimantéee Se renferméedansl’écu, n’á pas grande force pour l’attirer, principalement si la tabatière danslaquelle on Va cachée se trouvoit un peu profonde. C’est pourquoi il est bon d’avoir une petite boëte —de — carton Tort plate pour y faire mettre cet écu. Cadranmagnétiquehorisontal. Faites faire par un tourneur le cadran ( fig. première, pi. 8, AmufemensdePhysique) de. trois à quatre pouces environ de diamètre, dont le pied B qui doit être, mobile, toiirne un peu juste" dans le cercle de dessusA. Placez fur ce cercle A un cadran dé carton C, fur lequel vous marquerez les nombres î jusqu’à 12 ; aprèsl’avoir divisé en douze parties, égaies entr’elles. Le cercle A doit avoir une petite rainure pour’contenir les bords du cercle de carton qui doit être fixé fur la tige du pied B ; cette, pièce doit enfin être construite, de façon qu’en tournant le pied de ce cadran, le cercle de carton puisse tourner fans le cadre qui lui sert de bordure. Placez entre ce carton & le dessousdu cercle qui lui sert de Cadre, une lame d’acier aimantée E, percée en son milieu d’un trou suffisant pour laisser passer la —tige du pied B ; fixezcette lame à demeure " sur le cercle « A. Mettez en » dehors de ce cercle une très-petite pointe P, placée vers l’extrémité du sud de la lame E ^. afin de pouvoir reconnoître l’endroit où doit s’arrêter le nord ou la pointe de l’aiguille aimantée I, qui doit tourner librement fur le pivot O, mis au centre du cercle de carton C. Ayez en outre un petit sac divisé en trois, çu quatre parties différentes, construit à’-peUprès comme les sacs à ouvrage dont les damésfe servent, maisplus petit ; il importe peu de quelle étoffe, pourvu cependant qu’elle ne soit pas trop claire. "-•’.. … Insérez dans là première division de-ce sac douze petits quarrés de carton, for lesquelsvous transcrirez les nombres 1 jusqu’à 12, & dans chacune des autres divisions"vous y mettrez douze cartons de même forme & grandeur, maisdont les" chiffres soient les’mêmes dans chaque division, c’est-à —dire, que dans la deuxième divisionil doit y avoir ( par exemple).douze nombres 7, dans la troisième douze nombres 10, fec. suivant, £ quantité des divisionsfaites.à ce sac. Lorsqu’on aura disposé lë cadran, en le faisant tourner de’manière qu’un de— ces nombres fe trouve placé directement vis-à —visiapetite.pointe qui est fur le bord de son cercle, & qu’ensuite on fera tourner l’aiguille aimantéeen la posant surson pivot, elle s’arrêtera immanquablement fur ce nombre, attendu que suivantla propriété . de l’aimant, , ci-devant expliquée, elle doit prendre la même directionque lalameaimantéecachée au-dessousd’elle, & que le nord de cette ai—. guiîle, désigné par fa pointe, doit se trouver directementau-dessusdu sudde cette lame. A l’égard du petit sac, il’est-fort facile en rouvrant de faire prendre un des cartonscontenus dans l’une pu l’autre de ces divisions.. . /. Récréationquifie fait avecce cadran. Après avoir secrettementdisposéle cadranfur undes nombres semblablescontenusdans une des divisions de ce sac, on tirera de sa première division tous les nombreg 1 à 12, fe on les fera remarquer à.ceux devant qui on fait la récréation ; on les remettra ensuite dans ce sac. . On présentera alors à une personneune desdivisionsdu sac où tous les nombres sont semblablesà celui fur lequel on a disposéle cadran, Se on lui dira d’en prendre un au hasard, & de le tenir caché dansfa main ; plaçantensuite l’aiguille sur son pivot, fe la faisanttourner aussi-, tôt, elle s’arrêtera fur l.enombre quecette personneaura cru choisir à son gré. On pciirra recommencer fur le champ cette, récréation, en disposant adroitementle cadraa sur un des nombres semblablescontenusdansune des autres divisionsde ce sac. Autre récréationquise fait avec ce mêmecadi-an). VOUSferez tirer par deux personnesdans deux différentesdivisions de ce sac, & à chacuneutï seulnombre, feleur direz que si les deux nombres qu’ellesont choisisétant joints ensemble, excèdent celui de douze, l’aiguille. indiquera’l’excédent, Seque si au contraire ils ne l’excédent, pas, elle indiquera le montantdes deuxnombres, ce qu’on exécutera, en préparant à l’avancelapetite pointe fur le y, si l’on veut faire tirer les nombres m

; & 7, ou en ladisposantsurle o, siondoitfaire 

tirer les nombres 6 & 3 ; cette récréationfaite à la fuite de la précédente, fera paroître l’effet de ce. cadranplus extraordinaire. Autre conftructiopproduisantunerécréationdifférerai de cellesci-defsus.

Au lieu de douze nombres, portés dans lé ?
AIM AIM 47

áouïe divisionsde ce cadran, transcrivez-y lès ; noms de quatre couleurs de cartes à..jouer, & ceux des huit figures différentes qui composent un jeu de piquet ;- disposez-lesdans les divisions de ce cadran, ainsiqu’il fuit, & commel’indique î’a fig. deuxième_,même.pi. 8. ’ y I . Case.’.. .... As. - 2e........ .Roi. 3e. ....... . Valet. 4e. . ; .. ... . .’ .. .. Coeur,

ye ; ....... . Dame. > 6e. . . ,....’. Carreau. 7*. ....... . Huit. ’•8%...’ ....... . Pique. ’ 5>V... ",,......•Dix. y-’ idc. -. . . i..’. . Sept. ’" Iî%. . -,’.' ,-,"•• - Trèfle. ’ ’.'-.’y ’ 12e. ./". .... . . Neuf. Ayez deux aiguilles semblables Á & B, {fig., 3 , mêmepi. 8 ) , que vous puissiezcependantdistinguer l’une de l’autre, aimantez-les de manière qu’à l’une la .pointe désigne le nord, & qu’à l’autre cette même pointe désigne le sud. „ Lorsque vous placerez fui" le pivot dé ce cadran l’aiguille dont la pointe désigne le nord, & que vous la ferez tourner , elle"s’arrêtera fur celle dés quatre couleurs des. cartes fur laquelle vous aurez dispose la-petite-pointe,, qui - c omme on l’a -dit ci-dessus, se trouve placée verd lë sud de la lame aimantée rerifefmée-sous le cadran,. f que l’on suppose-sur-ia fig.z. être pique). Retirant, cette aiguille, & y substituant l’autre3 elle indiquera le-roi, qui se trouve diamétralement opposé au mot Pique-,il en sera de même des autres figures fe des couleurs qui-leur font de même-diamétralement opposées. : .. Nota.-£>« huit figuresindiquéessur ce cadran, il n’y en a que’quatrequi fervent ; sfavoir, le rói , la dame, le neuf.& le sept, les autres n’y font transcritesquepour les cOmpletter,& elles ne peuvent par conséquentêtre employéespour la récréa- . tion qui fuit ; elles peuventnéanmoinsservir pour la récréationqu’on trouvera a la suite de celle-eí. Récréationqui fe fait avec ce cadran. Donnez à tirer dans,un jeu de piquet la carte fur laquelle vous avez préparé ce cadran ; ce qui est fort facile en se servant d’un jeu où cettë carte soit plus large que les autres, afinde pouvoir la sentir au tact,, & la présenter de préférence y dites à la personne qui fauta- tirée de ne pas la laisser voir. Présentez ensuite le cadran à une autre -personney. & donnez lui une des deux aiguilles A, en lui disant"dela placer sar son pivot, & de là faire tourner , & vous ferez remarquer que cétte aiguille-indique d’abprd la couleur de"la carte qui a été tirée ; reprenez ensuite, le ci-, dran, ôtez-en l’aiguille, & en ia.changeant adroitement, présentez-le. avec l’aiguille B, àlme autre personne qui amènera la figure dé. la carte ; qui a été tirée. / . ••-/’ "Nota. Si la personne,a laquelle on-présentela Cartesur laquellele cadran est préparé., tiroit une autre carte, il faudrait au lieu de cette récréation faire, quelquetour de carte pour ne pas paraître en défaut ; on cn trouverade toutesfortes dans la fuite de cet ouvrage, où l’on n’omettra rien de ce’qu’il y a de’plus amusant dans ce genre. Autre récréationqui se fait avec .ce même cadran. Àyez un ’ jeu. de piquet où vous aurèz mis deux cartes plus larges que les autres y semblables à deux de celles, qui dans, ce cadran font diamétralement opposées, & ne servent pas à ’ la précédente récréation ; telles, que Yas. & le huit, le. valet fe le dix. Faites, tirer ces’ de.ux : cartes à deux personnes différentes, c’est-à -dire/ à chacune une. / :’-'-. - ’•

Présentez ensuite lë cadran que vous avez pré-paré fur ces deux cartes à la première personne , avec l’aiguille nécessaire ;pour indiquer,la’figure de la carte tirée parla 2«. Otez l’aiguille, & y substituantl’autre ; sans qif on "s’enapperçoive, vous la donnerez à la seconde -personne ;., afin de lui faire amener-lacarte tirée par la première. Nota. Cetterécréation ne peut indiquer que la figuredes cartes qui ont été tirées., & on n’en a fait ici mention.,qu’afindediversifierles amufemens. qu’on peut faire avec ce cadran. ,""’.' /.. La Mouchesavante, -.’ ’. Faites faire une boëte dé bois de noyer, .de figure hexagoneA B CD E.F^ {fig.7, pp%, Amufiemens _dePhyfiquei), à laquelle ; yous donnërêz environ huit pouces de diamètre, & y à 6 lu, gnes de profondeur. Réservez-y une petite feuilleure pour,y placer un verre qui la doit couvrir ; que cette boëte ait son couvercle qui puisse :y entrer facilement en tous sens, - - Ayez un plateau, {fig. 9) de même forme & grandeur que cette boëte , donnez-lui. trois lignes d’épaistéur, entóurèzle d’un rebord-, qui de côté. Se d’autre l’excède d’une Jigne : ënfia .á’8. :’. ; AlM , - AIIvî que la boëte ci-deffiis.puisse se poser feritoús sensfur les deux faces de c’eplateau, & qu’elle y soit contenue dans une exacte position-, au moyëri-desfebords ci-dessus. - Collez un papier sor le fend de cètte boëte, & tracez-yUncadranque vous diviserezen vingt-quatre parties égales ; à cet effet tirez d’angle en angle les lignesou diagonalesAD, BE, CF, . fe divisez en quatre parties égales chacune des six portions de, ce cadran qui se trouvent comprises entre ces lignes ; transcrivezdansces vingtqùatre espacesles noms & la couleur des virigtqiiatre cartes d’un jeu de piquet, dont cn a -ôté les huit & les fi.pt, fe ayant une attention particulière : à le Taire dans le même ordre que le désigne la figure.de cette planche. Mettez uné " très petké pointe’au côté de cette boëte vers lequel se trouve transcrite la damede coeur,afin de pouvoir lë reconnoîtte ën touchant cette boè’te/ ’• ’ • /"•",’ Tirez sur le plateau {fig, 9’,. mêmepi.) les deux diagonalesGI & H L, & décrivez du centre , C le. cercle Gif IL. Divisez en quatre pàrtres-égalésles arcs GH..& IL, & ayantpartagé en deux autres parties égaies les deux divisions diamétralementopposéesA’& B,.-tirez k ligne AB. -Creusez erifuiïe votre plateau’le lóng de cette ligne, fe lo.gez--yun barreau bien aimanté de quatre pouces de/longueur. Couvrez de part & d’autre ce plateauavec un papier de. couleur, afin qu’on n’apperçoive pas qu’il y ait rien de caché-dans son intérieur. La fig. 4 ABCDÊF représente la boëté placée sur son plateau.. ’• • - Placez un pivot P au centre de votre boëté, & pbfèz-y une aiguille aimantée [1] de la forme indiquée.par les figuresy.fe.6" ;-qu’elle ait à son. extrémité une pétitepointe très-fineP, à laquelle on puifléattacher ou ajusterune mouchenaturelle ou artificielle. /Couvrez la partie du verre : qui est concei> trique au cadran avec un cercle de papier G fe H, fig. 9 afin de cacher cette-aiguille, & qu’on ne puisseapperCëVOirrien autre que cette mouche qui doit paroître tourner ou marcher autour du cadran. ’ . - Faites unë petite triarqueau côté du "cadran

vers lequel fë t-rPuVëla damede coeur.

»o ; ——— —~—— ;—^-^—’ ’ — ’-' v— -  ; -- (i)Le troufaît à la chapede cette :.aiguillene. doit pas être évasé,& deforme-conique, commeif est d/usage-auxaiguillesde bùuííole",ir.âîs ;feulerhent percéSua petit troudansunepartie.defa longueur, afin,que1a/guilìcpuissèfemaintenirplusaisémentdans U’n.parfaitéquilibre.

Ayez un jeu de piquet dons on ait ôté les-huit Seles sept 8c disposez-ledánsi’ordre ci-après. irc. Carte. . -.-. . Valet de coeur. . ic. ’.- . . ..... Roi de carreau./ 3°. ........ As de coeur. 4e. . Dix de coeur. yc. ....... . Dame de carreau. " 6~c.. . . , . . . . Roidecoeur- 7e. ........ . Valet de carreau. 8e. ..... .... Neuf de coeur." 9e. . . ...... Valet de trèfle. 10e. .-. . . . . . . -Neufde trèfle. -.’ ïrc. . . . .-.-.-.. . Dame de coeur. I2ei..-. ~.. .. . Dix de trèfle, cartelarge, 13e. ... ."’.- . ; . . Roi dépique. 14e. .. .. ./ .... Dame de ttefle. iye..’..’. ... . . ; . .-.’As de pique. Í6~e. . ..... ., . .- .Dix de pique. 17e. . . ....’. . Damedépique. I-S’Ì . • ...... R-oide trèfle./’""’ 19e. .’. ...... ..As de trèfle. 20e. . . . . .... . Neufdepique. 21e. .. . . ..... Dixdecarreau. ’ 22e....w’.-. . . Neuf de carreau. 23e. . . ..... . "Valetde pique.. . y 24e. ... ...... . .. As de carreau,cartelarges ’ II fuit de Tordre établi dasisla tablé ci-áëssusS que si fans mêler les cartes , on les donne par deux , ensuitepar trois , pour jouer uné partiede triomphe, on aura les jeux fuivàns : Jeu du-premieren carte, • Valet de coeur. Roi de carreau. " ’ Dame de carreau. , -- . .. .Roi de coeur. Valet de carreau. sSeu-dudeuxièmeen cane. As de coeur. Dix de coeur. - Neuf ÂIM- , Aï M- Neuf de coeur. Valet de Trèfle. ; Neuf de trèfle. Retourne.’ Dame de coeur. Par conséquent le deuxième eu carte doit nécessairementgagner, soit que le premier en cartejoue, d’abord ses coeurs ou ses fausses ; pourvu que le deuxième en carte, joue.ses fausses après - avoir coupé ; il n’est pas même besoin que le deuxième en carte connoisseles cartes que jette -c elui contre lequel il joue, puisqu’à chaque carte il doitjetter de fà-tout, soit pourenfburnhr, soit pour couper. - Le jeu étant toujours supposé dans Tordre cidêssus ; établi, fi celui qui fait la récréation fait, coupera l.acarte large[i-]3fequ’il donne lescart.es par.deux & par trois ; il en résultera en outre les jeux fuivans. ; Jeu dupremieren carte. Roi de pique. "’. Dame de trèfle. Dame de pique. Roi de trèfle. - . As de trèfle. . . . - Jeu dudeuxièmeen carte. Ás .dé pique. - Dix’de pique. Neuf de pique. Dix de carreau. .-’-.’-Neuf de carreau. Retourne./ ’

! 

Valet de pique. Lorsqu’on poserasuccessivementcette bpîte sur undes-côtés dû plateau, dans chacune des six po- . íìtions qu’on peut lui donner ; l’aiguille à la pointe de laquelle est attachée la mouche , prendra la même direction que le barreau renfermé dans Iè plateau, & ón pourra par conséquent lui faire indiquer Ia retourne, & chacune des cinq cartes qui composentle jeu de celuiqui fait cette récréa^ rion. On pourra aussipar une semblabledisposittu /’ . ’ —’ — (ï) Cette carte doitdéborderlesautresd’une’demiligne , ,afi.ri.queiiatutellenientfOiicoupeà têt/endroit,, AmufemensdesSciences. " tion de cette boîte, fur. Taître face du plateau3 faire indiquer’à-cette mouche les cartes qui Com- "posent la deuxième partie ; il suffirade fâire attention à la marqué mise sur lë plateau,"fe à’.la, pointe que Ton a ajusté à la boîte, afin d’éviter de se tromper dans ces différentespositions, Se. connoître quelle est ia carte fur laquelle la mouche doit se trouver placée. Récréationquife fait avec cette mouche. On proposeraà une personnede faire une partie de triomphe avec une mouché qu’on ’ dira. avoir-’ .élevé à",ce jeu, fe oui est renfermée en cëtte boîte.- On fera semblant de mêler le jeu, fe laissantle choix à la personne de couper : ou ne pas couper ; on donnera soi-mêmeles cartes pat-deux & par trois,, laissant-voir à l’advèrsâiré Ia retourne sansla regarderfoi-même ; alors mettant cette carte de retourne fur le plateau,.fans en. découvrir la figure, on y posera la boîte de manièreà faire indiquer par la rriouchequelle est la carte qui retourne, ce qu’on fera voir à T’adversaire en levant le. Couvercle/dé’cette boîte -x on lui demanderaalors s’il joue ;. fe s’à passoit,. on annoncera que Ton joue, & comme il’est le premier en carte, ori lui dira de poser fa caste furie plateau fansla faire connoître, fe’alors faus s’embarrasser-de là carte qu’il a pu jouer, on fera indiquer par la mouchef 2] un dès à-tous qu’on a en main, avec lequel 011coupera ou on fournira de Tà-tout. Si l’adversai.r.eáyant joué ’"d’abord une de ces triomphés , fait ; alors uné première levée,-on lui fera mettre de"même la deuxième,carte qu’il doit jouer fur le plateau, ’ SeTon fera indiquer par la mouche, utì des deux autres a-tous que Ton a dansson jeu, soitencore pour en fournir ou pour couper la faussede l’adverfaire, en observantque siTon vient à couper3 il faudra en -mettant le reste de son jeu fous le plateau., {_ffaire indiquer par.la mouché une dé ses faussesy afin dé gagner forcément.la partie. Nota. Après cette première partie - on pourra mêler les cartes fans déranger celles de dessous ;’ faisant ensoite couper à la seconde carte large , Sese servantde l’autre côté du plateau, on pourra , recommencer ,1a seconde partie avec ce mêmé jeu, ce qui paroîtra aíïez extraordinaire. - Cadransde communications. Faites tourner les deux cercles ou cadrans de bois A &’B, [figure S, planche8, amufemensde {%)On poseraà cet effetla boîtefur le plateaudans ia situationconvenable. 1.(5) On fait mettre ainsiles cartesde Tadvèrfaire," oú îes siennes-mêmefut le plateau., áfiii d’avoir un prétextepourìeyer laboîte, ce qai doiiriek liberté,

. :§ .-.’.

rG.. .

50 ÂIM physique] d’environ neuf à dix pouces de dia- , métré, fur un demi-pouce d’épaisseur ; autour ; ; desquels & d’un côté feulement, vous ferez ré--j - server une moulure -ou bordure d’un demi-pouce ; de largeur. Partagez la circonférence de ces deux cadrans en vingt-quatre parties égales, dans chacune desquelles vous transcrirez les lettres de f alphabet, suivant Tordre qui se trouve désigné , par cettë figure première. Ajustez chacun de ces cadrans fur leurs pieds / - É & F , à la base desquelsyous ne donnerez que deux pouces de large,.fur six à sept de longueur ; afin qu’étant posés près d’une cloison, ils n’en soient éloignes que d’un pouce au plus, ce qui est absolument nécessaire Se essentiel pour la : .réussite de cette récréation, . Ajustez une aiguille de cuivre doré G de six : pouces de longueur , au centre du cadran A ; íìxez4a quarrément fur ion axe., de façon qu’en 3a faisant tourner , Se la dirigeant sur une des : lettres de çe cadran ,1e barreau aimanté H3 qui ; •doitêtre aussi-fixéfur ce mêmeaxe, parallèlementà j - c ette aiguille,suive fa mêmedirection : remarquez ; que ce barreau aimantédoit être caché dausl’inté- j rieur’ de ce cadran, entre le cercle où sont trans- " . -critesceslettres, fele carton qui doit le couvrir < de l’autre côté ; à,cet effet en faiíânt .tourner ce ’ cadran, il conviendra de le faire creuser circu- •’ lairement par derrière., afinde pouvoir y insérer : <cébarreau, de manière qu’il puissetourner libre- ; ment,, & fans aucun frottement. . ’

Placez un pivot fi] au centre du cadranB fur

lequel puissetourner verticalement, & très-libre- .ment une aiguilled’acier aimantéeI, de sixpouces ’ de longueur , dont la chape- soit entièrement ; percée ; faites dorer cette aiguille avant de Tai-- manter, afin d’éviter qu’on ne puissesoupçonner ’ ’quelle agit par le moyen de f aimant. Ces deux cadrans ayant été ainsi construits, déterminez les deux endroits où yous vpulez les placer-, lórsq.Uevous voudrez vous en amuser ; ; en observant que ce doit être toujours très-près d’une cloison d’un pouce d’épaisseurau plus [2] ; ; à l’égard de l’éloig-nement où ils peuvent «être ntr’ëux, cela est indifférent pour leur effet, mais , 51 est mieux de les mettre à la plus grandedis- . tance qu’il se pourra , afin de le rendre plus extraordinaire. ; on peut mettre le cadranA fur . d’en changer/à son gië la positionr, eu égard iux 1 cartes qu’ondoit jouer. ij (1.)Ce pivot doit avoir un trës-petît boutonà son ;[ - e strémitépourempêchercette aiguillede.tomber, | / (2.)Sion étofcforcédeles mettreprèsd’unecloison| «ie plâtre, ilfaudroit la .creuserpat derrière-poury | glacer-lesdeux autres cadransci-agrès,

-*

, une table, & le cadran B fur une console un peu ’ élevée, cela_fait alors un assezbon,effet. Reconnoissezde l’autre côté de cette cloison. Tendroit qui doit répondre exactementau centre de chacun de ces cadrans-, fe ayant placé le cadran"de carton C, [figure 10, ] de manièreque : le pivot qui est à son centre, soit précisément dans la même, direction que Taxe du cadranA-, ajustez-y une aiguille aimantée & libre fur ce pivot. Transcrivezsur ce cadrande carton divisé en vingt-quatre parties, les lettres de Talphabet dans un sens contraire, comme l’indique cette figure G. - Placez égalementun semblablecercle de carton D [fig. 11e.] derrière Tendroit de lâ cloison ou doit être posé le cadranB. Ajustezà son centre un axe sur lequel vous ferez entrer le barreau aimantéN S ; ayez soin que ce barreau ne tourne pas librement, afin qu’il puisseresterdans toutes . les différentesdirections qu’on pourra lui donner. [3] Ajustez si vous vouiez un petit bouton fur cé barreau, à celles du premier cadran, afin de-

pouvoir le faire tourner plus commodément.

Les deux cadransÂ’&B, ayant.été.placés de manière que leurs centres répondentexactement íà ceux des deux autres cadransC&D, cachés derrière la cloison ; si Ton conduit l’aiguille du cadranA, fur Tune des lettré ? qilì y ’sont transcrites 3 le barreaurenfermé dansce cadransuivra, la même direction., fe suivantles principesétablis ci-devant, l’aiguille placée de l’autre côté de la cloison.-sedirigerafur la même lettre ; ce même effet aura lieu relativement au cadranB, si om conduit le barreau du cadran D, fur Tune ou l’autre des lettres de Talphabet, d’où il est aisé de voir que lorsqu’on indiqueraune lettre quelconque sur le cadran A, une personne cachée derrière la cloison Tindiquera facilement sur le cadran B , puisqu’il ne -s’agiraque de diriger 1e barreau du cadran D, fur cette mêmelettre. Récréationquise fait avecce cadran. Après avoir, fait entendre qu’il y a une sym-’ pathie particulière entre ces deux -cadrans, es sorte que si Ton dirige l’aiguille del’un d’eux fur une des vîngt-quatre lettres de"Talphabet quelconque 3 l’aiguille de l’autre -cadranqui en est eependantfort éloignée indiqueexactementcette même, lettre.- ; -on propose â une personne de conduire & arrêter successivementl’aiguille.du cadran A, sur toutes les lettres du mot qu’elle voudra choisir à son gré, ayant foin delui faire laisser-un intervalle de -temssuffisantentre chacune des nouvelles.directionsqu’elle donnera i sjfOn doit-avoirfaitdemêine-àfégarddefaiguiJk , ducadranA, - -

-- AIM

- - , ’ AI M- l’aiguille.,, à chaque changement de- lettres, & bn fait,remarques que l’aiguille de l’autre cadran indique avec précisionchacune de ces mêmeslettres, [î] ce qui assurémentoccasionne beaucoup de surprise,fur-tout lorsqueles cadrans sont fort éloignés, & qu’après les avoir ôté de leur place, on fait observer qu’il n’y a aucune communication méchaniquequi puiffe les faire agir. Cette nouvelle constructionest beaucoup plus agréable , fe d’une exécution plus simple & plus facile qu’aucune de celles employées jusqu’à présent. ’C'est pourquoi on se dispenserade les rapporter en cet endroit. Autre récréationquise fait avec cesmêmescadrans de communication. P5-Ê’PARATICTN. Ecrivez fur dès cartes divers motsFrançaisqui - commencenttoutes par deslettres différentes, & dont la significationèn latin soit absolumentcomposée d’Un même nombre de lettres , testes [ par exemple] que les mots ci-après. Motsfrançais. ’ Mots latins. - Arbre. ....’...."..... Arbor. Chien. . . . .--. ....... Canis. Dieu. . . Deus. Etoile. . ... ... . . - .. ,’. .Stella. Gloire. Gloria. Faute. .... .-••....... Culpa. Jardin ; . . . Hortust Jour. ......... -,.„ . Dies. - Loi.. r Lex. Mort. .............. Mors. Poudre.. .

. . . Pulvis.

Roi.....i . Rex. Table. . . .......... Menfa. Donnez cette table à la personne qui est cachée derrière"la cloison. Lorsqu’une personne ayant choisisecrettement fe librement un desdouze mots français désignés (î) Lorsquela personnecachéederrièrelacloisonsait agirle barreauaimantéducadranD, elledoitlui faire faire doucementplusieurstours entiers,& en ralentir peu-à -peule mouvement,jusqu’à ce qu’ellel’arrête sur-lalettre que luia indiquél’autrecadran, l’effet en estalorsbienplusagréable,l’aiguillen’ayantpour lors aucunbalancement, en la table cidessus,. aura dirigé .l’aiguille du. cadran A , fur la première dés lettres dont ce mot se trouve composé ; le cadran C , indiquant cettë mêmelettre à la personne cachée, lui fera connoître aussi-tôtquel est le.mot français qui a été choisi, fe. conséquemmentquel est le mot latin qui a la même signification : d’où il suit que si. on ôte alors le cadran. A de fa place, cela n’empêchera pas quelle ne puisse faire indiquer par l'aiguille du cadranB > toutes les autres lettres de ce même mot latin y.& ce à mesure que la personne., qui aura choisi le mot françaisen’indiy quera les lettres fur le cadran A, ce qui pourra se fairè même avec précision, soit en lui donnant le tems de changer" les lettres, soit au moyen d’un ssgnaldons elle fera convenue-ayeç. celui qui fera cette récréation , fe qu’ellepourra, facilementappercevoir au moyen d’un petit trou fait à la cloison, ou de toute autre manière qu’on ; voudra imaginer.’ -•". Récréation. On donnera ces douze mots français à unépersonne, en lui laissant la liberté d’en choisir-un secrettement, & lui "recommandantde garder’ les autres par desserselle ; on lui annonceraensuite qu’un des cadrans va indiquer le mot latin qui exprimecelui qu’elle s’est’déterminé de prendre ; alors on- lui dira de placer successivement l’aiguille du cadranA , sur lès lettres qui composent ce mot, & on lui fera remarquer que l’aiguille du cadran B, indique une lettre qui doit être la première , ou une de celles de ce mot latin. (2) On observera ensuite , à ceux de- : vant qui Onfait cet amusement," que peut-être-il est quelqu’un d’entr’eux qui s’imaginant que si le cadran A étoit placé ailleurs , un effet aussi singulierne pourroit plus avoir lieu, & ôtant le cadran A de fa place pour persuader le contraire à ceux même qui sont les plus clair-voyans, on dira à cette personne de le tenir dans fa main , ou de le placer elle-même à tel endroit de la chambre qu’elle désirera, fefaisant attention à Tinstant où elle aura fixé l’aiguille... sur la seconde lettre du mot choisi, on fera aussi-tôtle signal convenu, afin que lá personne cachéepuisse aussi-tôtdiriger l’aiguille du cadran B , sur une des autres lettres du mot latin qu’elle doit continuer d’indiquer ; on fera de. même pour toutes les autres lettres, cë.qui ne pourra manquer de causer beaucoup de surprise. Nota. Cette récréation, faite avec intelligence _,’ est une des plus extraordinaires que Ton puisse, exécuter par le moyen de l’aimant. On a étonné (2.)La personnecachéederrièrela cloisonpeut indiquerleslettresdu mot lathifanssuivreTordredes let- " tres, &"alorsonles écrirasor un papier,peur, en les i rassemblant,fáiccconnoîtrece mot. Gi $2 AI M-.. . avec elle plusieurspersonnesinitiées danstous ces prestiges ; & ce n’est qu’après beaucoup de réflexions que. quelques-unes d’entr’elles ont pu appercëyoir ce qui pouvoit produire un eftet quileuf. paroissoitpresque surnaturel. Anagrammemagique. Faites faire une boîte AB CD {fig- première, pi. neuvième,.AmufemensdePhysique) de ïp pouces de longueur, fur 3 pouces de largeur , "-&4 lignes de profondeur ; qu’elle’se ferme à charnière, & que le dessoussoit divisé en sixcaseségalesséparéespar les traversesEFGH / & I, auxquellesvous donnerez environ 4 lignes de largeur. Ayez sixpetites tablettes de 3 lignes d’épaisseurLMNOP fe. Q/, qui puissent entrer’ indistinctement dans Tune ou l’autre de ces six cases.Voy. fig. z. Divisez.les deux tablettes L fe. M, en deux - parties égales par Ies lignes A B : tirez fur les , deux tablettes N & Oies diagonalesC D , & sur

celles P & Q, les diagonalesEF
creusez ces

/six tablettes suivant la direction de ces lignes, &e insérez dans chacune d’elles. un barreau fortement aimanté, dont lespolesfpientexactement dirigés commeTindique cette figure deuxième. Couvrez ces barreaux & ces tablettes d’un double papier , fur lequel vous transcrirez ! es si.-z ìettres du mot uranie, en observant de le faire suivant Tordre désigné par. cette même figure. A.yezen"outre une boîte de mêmelongueur , niais d’un demi-pouce moins large, (fig. 3 ) au fond de laquelle vous ajusterez les six pivots A B.C D E F. Ces pivots,doivent servir de centre aux cadransdésignésfur cette même figure ; & ces mêmes centres doivent se trouver placés vis à -visceux des tablettes renfermées en k première boîte ; c’est-à -dire -, lorsque ces deux boîtes sont misesl’une à côté del’autre. (Voyez îeur position ,fig. z & 3 ). Divisez ces six"cadrans en six parties égales., & transcrivezdans chacuned’elles les 6 lettres du mot urarse dans Tordre indiqué par cette figure troisième. Mettez fur chacun de ces pivots une aiguille aimantée bien libre, & couvrez d’un verre le dessusdu fond intérieur de cette boîte , afin que les aiguillesne puissent sortir de dessus leurs pivots. Lorsqu’aprèsavoir disposéles sixtablettes contenues en cette boîte, danstel ordre qu’on aura jugé à propos , on. poseraauprès d’elle la boîte où fontles six cadrans(1) ;les barreaux aimant ~. ~ -

——

(i),Il faut.que.cetteboîtesoitplacéebien parallèìejpe-nfà l’autre , & qu’ellene la débordepasd’aueua tôté , fans quoila directiondes aiguillesce fe, tiour ì tés renfermés dans ces tablettes, attirant le nord . - oule sud des aiguilles, eu égard à k disposition de leurs pôles , les dirigeront fur les lettres de chacun de ces cadrans qui ont rapport à celles de ces mêmestablettes qui leur correspondentf d’ou il suit qu’on pourra connoître, au moyen de leur indication, quel est Tordre des lettres contenues & renfermées en la première boîte %. Se.comme cet effet peut avoir égalementlieu, quoique la deuxième boîte soit éloignée d’un, pouce de la première, ilesi constantqu’on pourra reconnoître la dispositiondes lettres, quoiqu’il se trouve une cloison interposéeentre l’une fe l’autre de ces deux boîtes. „ ; Récréationqui se fait avec cetteboîte. Pour exécuter cette récréation , on se servira du cadran B (fig. 8 , pi. S, Amufemensde Physique. (2) .- On décidera Tendroit où Ton doit poser sur une table , placée près d’une cloison, la boëté contenant ces tablettes, & celle où il est nécessairede mettre derrière cette cloisonia deuxième boite contenant les six cadrans, afin qu’ils produisent í’effet ci-dessus.( Voye^figurequatrième,. Vl.y.) ... Lë tout ayant été exactementdéterminé, on donnera k première boîte fe les six tablettes à une personne, en lui laissant k liberté de les y disposer secrettement, de manière qu’elles forment un des mots ci-après, qui produisent les différentesanagrammesdu mot uranie : ayant ensuite repris cette boîte bien fermée, on’ la posera fansaffectation à Tendroitqu’on a déterminé , & Ton annonceraque le cadran ci-dessus ’ !a indiquer les lettres du mot secrettementformé ians le même ordre qu’elles sont placées dans cette boîte, ce que la. personne cachée exécutera suivantí’indicationdes aiguillesdela seconde boîte. Anagrammedu mot Uranie. Uranie Venari. Vanier Ravine. Avenir , Navire. Nota. 11 est aisé de voir qu’on peut disposer lês tablettes , de manière qu’elles forment tous lès mots forgés qui se trouvent dans’lapermuveroitpasexactementfurles lettressemblablesà"celles des-tablettesqui correspondentà chaquecadran. (2) Ces mêmsscadrans^peuventserviren y traçant un secondcerclesurlequelon transcriracessixlettresj on doit sesouvenirque cellesdu-cadranplacéderrière la cloison, doiventêtreécritesen sens.contraire, AïM . • ’ ;.

AïM.

v tation entière".de ces. six lettres, fans que cela ; puisse rien changer àTfffct que produit cette récréation , qui paroîtra d’autant plus étonnante, que quand on imagineroit même qu’on fait agiri- : cadran, on ne concevra pas facilement com-Hi : -nton parvient à connoître le mot qui a été secrettement formé. L’oncle. merveilleux. ’ ’ Ayez deuxpetites boëfes quarrées de même grandeur {fig.f 6> 6 , pi. 9 , Amufemens’dePhysique ) ; que celle ABCD, fig. y, ait.une,-coulisse vers un de ses côtés CD, afin de pouvoir y introduire une petite tablette de bpis fig. 10) qui doit y entrer assezfacilement, & à laquelle.ilfaut ajuster une petite’ pointe vers A, qui, servant à tirer cette tablette- hors, de la boîte , empêchera en même-temsqu’on ne puisse la placer en différenssens : observezencore que la coulisse EF", fig. y, ait une petite rainure du côté de ~ lâ boîte , faite de manière que si on y. vouloitinsérer une. tablette sens dessus dessous, cette çoulisté.ne pût alorsTefermer : toutes ces précautions sont essentielles, afin qu’aucune des ; _ douze tablettes ci-après ne. puisseêtre renfermée ; en cette boîte dans aúc’unësautres situationsque • celles qui sont abiohnnent nécessaires pour k’ réussitede cet amusement. - Ayez douze tablettes de même grandeur’que celles ci-dessus, & ayant tiré, fur chacuned’elles les deux diagonalesBE & CD, décrivez de leurs points de section F un cercle quelconque , & divisez Tune . d’elles en’ douze parties égales , ( comme Tindique la figure 10 même planche) au moyen des six diamètres 1-, 7. 2,8. 3 , 9/4 , 10. y ., 11."6", 12 ; ces diamètres doivent servir à vous indiquer, furies onze autres-tablettes, la direction ae/k lame aimantée qui doit être inférée dans chacune d’elles (1). Ajustez unpivot au centre de k boîte, {fig.6) & posez-y une aiguille aimantéeAB ,• que vous masquerez en la couvrant d’un chiffre bisarre ( voyeifig.6 & 11 1dont kpart’ie A feB servira à yous etí !faire ;connoîtrefacilement le nordoule sud : couvrez . cettë-boîte : d ?un verre/, de manière qu’en k secouant, cette aiguille ne puisse pas sortir de dessussonpivot : collez fur ce verre . un cadran {figures,6..-Ù11.) , siit lequel vous, écrirez les mots OríACLËS Merveilleux, en observant que lès sixdernièreslettres de .ce mot : doivent, se trouver placées dans la direction des fix diamètresque vous avez tracés fur’k^ tablette (1) II setrouveune méaiedirectionfur deuxtablettes , attendu que le norddu.barreau-doitêtre diffésremmentdirigéfur Tuned’elles, afind’avoirpar ce moyendeu/BëiíBér-entes directions. -’- .--’-' - (fig.- ïô) ,- én teliè sorte que cëtte deuxième, boite étant placée ; exactement áu-dessus de k première (le moi merveilleuxfe trouvant placé du côte de la Coulisse) , si on vient à insérer successivementdans la première boîte chacune dès douze tablettes , l’aiguille contenue dans k deúx/èmese dirige de mêmefar ces six diamètres. -.Cp’uVrezces tablettes-avecdu papier pour cacher les rbarreaUxqui y sorit contenus ,. fe transcrivez fur chacune d’elles les questions"quisuivént, ëu égard à la :direction que ces tablettes" doivent donner à f aiguille ci-dessus, :ayez en outreun petit. livret,-. fur lequel VPustranscrirezcinq réponses à chacunede ces douzequestions ; c’est-à dire , soixante réponses en tout, fe que vous disposerezdans Tordre ci-áprès, qui est tel que les nupéros.1 , 13 , zy3 37 fe 49 répondent"à*k première questïoir ; ceux 2 , 14, z6, 38 fe yo à. k deuxième,, fe ainside fuite, Commele désigne k table ci-dessous ; observez ericore/qUeces réponses doiventêtre rangées de manière 1 que çeliës qui sont sadaptéés aux numéros -les plus hauts’.,, soient les plus défavorables. - Numérosdeí répqnfes. . PrerriièreqUeftiori. ;-. -. -. . î’. 13."if." :37. 49. fi-••••••• .-•-.- •’•-.• i./ 14. z6. 38. yo. HI, .,...,....,.. ’3/iy. 27. 39 : yr. IV....... ..... . , . 4-..KÍ. 28. 40. y.2. V,..... /’. .-v . < ;j. 17. z<y.41, 5f. VÌ. ...., .., . . . .- •. -.-.-.. G. 18,- 30. 42 ; 54 ; VH... . . . ...y. .y 7. 19 ; 31 ; 43. y-y. VIE.’._. .......... 8. 20/32. 44. 56. IX. ......... . ..’, 9. 21V3> 4 ;. y7. . X......’. ..... ....... 10. 22. 34. 46. y8. XI. .... ....... , n. 23.3y.47.y9. XII. ........... 12. 24. 36. 48. 60. Lorsqu’on aura renfermé dans la boîte {figure y)’une des douze tablettes, fe qu’on aura posé au-dessusd’elle k deuxièmeboîte , le nord ou le sud de l’aiguille qui y est -renfermé se tournera toujours vers uné dés sixdernièreslettres du mot ORACLES (2) ; au moyên de quoi fi lé nord de l’aiguille se dirige fur la lettre R , elle indique . que c’est lâquèstion n°. -1, qui a été misedans la boîte, ôu cellen". 2 ,si elléindique lálettré A 3 Se ainsi de fuite , en désignanténfinpar la lettre (2) On conçoitaisémentque la lettre O.n’indique rien, & qu’ons’estservid’un-mot-de sept lettrés au lieud’un de six, afinde cacher’davantageleurj/apport ayeele nombredestablettes’Stdesrépòrisës ; .’ ,$4 c " AIM III S., celle n*. 6. Si au contraire c’est le sud de-f aiguilleoui indique la lettre R, c’est alors k question ntf. 7, & ainside fuite , suivant Tordre des lettres, jusqu’au n°. ;12, que désigne dans cette deuxième circonstancek lettre S. ’ Ayant reconnu ce nombre , il sera fort facile d’indiquer une des cinq réponses qui servent dé solution à la question., fe pn pourra la choisir à. "son gré , favorableou fâcheuse ; & cela sansau- ."cun calcul ’embarrassant, puisqu’il ne s’agit que d’indiquer dans le livret le nombre qu’on, a reconnu. , ou d’ajouter à ce nombre 12 , 24 , 36 ou . Exemple. Si l’aiguille a fait connoître que Ia questionest n°. 11 , on.indiquerace même n°. dont la réponse est agréable ,, ou ceux 23 , 3y,47 &yí>, dont les réponsesdeviennentplus fâcheusesdansles nos. ies plusforts. ( Voye^la tabledesréponsesci-après). Récréation. On présentera lés douze questionsà une personne, afin qu’elle en choisisse une à son gré & qu’elle Tenferme secrètement dans la boîte ; ayant repris cette boîte , on posera l’autre’ au-dessus, on Touvrka aussi-tôt, Se ayant reconnu fur le champIe^numérode la question, on lui remettra le petit livret en lui indiquant celui des cinq numéros qu’on jugera convenablede faire servir de réponses. Cette facilité de.choisirfoimême la réponse donnera souvent occasionde Tappliquerfort ; juste , fe contribuera beaucoup ji rendre cette récréation fort amusante. Ordredes douce questions& de leursréponses. . QïESII.ONS, N°. 1. S’il réussiradans ses amours.. z. Si la veuve fe remariera. 3. Si la.femme est fidèle à sonmari,,. 4. Quel mari elle épousera. . y. Si Tënfantlui appartient. 6. Si k filleest pucelle, 7. Si la maîtresseaime son am ?nt< 8. -SiTarnantaime sa maîtresse. 9. Quel parti il embrassera.. 10. Si k filleestpropre au couvents ïì. Si le mari est fidèle à sa femme, î ?.. Çpmbién elle aura d’enfans. RÉPONSES. 1 ’. ; s N°.i. Tu goûteras tous les plaisirs Dont Tainourfavoriseune flâmesi belle ; f objet que tu. chéris, n’ayantpas d’autrezèle Que de répondreà tes désirs. N°. z. ’ Ne tienspas ton choix suspendu ; Préfèreau célibat, l’état du mariage ; Le temsque l’on diffèreà se mettreen ménagey Est un tempsde plaisitperdu. N°. 3. Jusqu’àprésentsoisconvaincu, Qu’ellene souffrepas qu’aucunhommela touche| Maissiparles désirs-on.peutsouillerla couche, .Ellefa souventfaitcocu. N°. 4. Dansles plaisirsles pluscharmans„ On te verra finirle cours de ta carrière ; Et tarit que ton épouxgarderala lumièrea Vousvivrezcommedeuxamans. N°. y. On t’y remarquetrait pourtrait ; Un sijusterapportavec ta ressemblance, Faitconnoîtreaisémentsauteurde sa naissance È Pussquec’estton portraittoutfait. N°. 6. Jusqu’àprésentsavertu A conservéson coeuraussibienquesoname„ Sansque le seul penserd’uneimpudiqueflânic Aitjamaissoncoeurcombattu. N’°. 7. Ellet’airneavectantd’ardeur, Que sipourte prouverla fotcede.faflâmej Elle étoit en pouvoirde te donnersonameE Tu l’auroisainsiquesoncoeur.

!’ 

N°. S, Ne crainspasqued’autresappas Pnisseritforcerson coeurà devenirvolages AIM’ V.* - ^

;
âíl

-Z Sautantquesonamour, son étoile Tenga^e A t’aimerjusqu’autrépas. _ - N0-, ç). - Pour joindreJ’Iionneúrauxplaisirs, : Embrassele partideserifansdeBellonne, St ru sauras que Mars nous produit & nous donne De quoicontenternosdésirs. • ’• "

N°. ia " :

! 

• -- • 1 ... ’ "j C’estoùfon inclination, .•_ Depuisqu’ellese sertdesa raison,kportes Cette envieavecl’âge, est en elle sisorte, Qu’elley fera prosession. NVii, . y ’ Pouríà chaste&chèremoitiéS < ìî ressenttoujoursun amourfanspartage% Si quelquefoisailleursfa passionTengage,

Ce n’estquepar simpleamitié. - . - JLN’.-I2."

i

111epeut en espérerdeux, , ’ Dont le bon naturel& la hautesagesse,

La doit récompenserunjourdanssavieillesse5 Dessoinsqu’elleauraprisd’eux. %

N"". 13.. ’" j- "Profitedu temps& desDeux-, ’ Soistimideau grandjour , & hardisu»la "brune/ . Et sacheque l’amour,ainsiquela fortune., . , EavoriseTaudacieux. .,. j, ’ ’- ’ iN°. 14. ’

Quoîquefortardenteau-plaisir,-. -.. ’ ©n la verraresterpendantquelquetempsveuves MaisdeplusieursamanselleferaTépreuve, Afindepouvoirmieuxchoisir.-

- N».. 15- . /’.-"

Tu/n’en es pashorsdedanger- ; /Souventon pousseà boutlasemmêlaplussage3 Et par le mêmeendroitdonton reçoit Toutrage, Il est bien doux de se venger. - ’- rN°. 16 ; •’"'"- / ’ .. L Tu Feraslesplusgrandsdésirs IDuplusaimableépouxquisoit ’dansle royaume. ; -Mais tu le trouvéras..un.peu tropéconomes ’ .. ; -/ / Jíour taboiirse.&j>ourxes.plaisits4 " " ’ 11 "- ’ ’"." N°. 17 ; . -’" ;;-/- .- Douterqu’il ne soitpas à toi, C’estfaireun tort cruelà Thonneurde fa mèreJ DontJaflâmepourtoi toujourstendre’&sincère, /• Ne tajarriaismanquédefoi. ’../ ,’N°. lâ./ / Cettepucelleest en danger, . ~EtTamourdanssoncoeurcertainsdésirsfait naître-/ Par lesquelsun amant/s’enrendroitbientôt rnartre., S’ilsavoitl’heurë du berger» s _ &>. jg.’ !' .’-- Persés’èredanston amour, y Et croisque cet objetdóht tonameest captive,,’ En ressentdansson coeurUneardeuraussivivey :-Quoiqu’elletr òfe k mettreau jouir, ._" N°.20._’ .’ ’- II te chéritd’unfeu sibeau, Que siquelqu’accidentte privoitdela vîes Le chagrinqu’ilautoitde te Ia-voirravie/’ Le feroitaller.auxombeau. N°, 21. Tourneversl’autel ton penchant,’ C’estle meilleurpartiqueton coeurpuisseprendre^ Pourles bienstemporels& la passiontendrej Ce..n-estpas.un_pofté jné.chaut,. . W. 22/ Elle a trop degrâces& d’appas,’ Pour’choisird’un couventla íevèreobservances En vainonlui veutfaireaimerla continencee s Eiìe n’y consentirapas. . y

NÒ.2.3- ;
Cesoupçonestinjurieux,

ATamourqu’entouttempscet hommevoustémoigne ; Etje crainsque de vousvotreépouxne s’éloigne^ S’il íait ce_désircurieux.

;. ;. ;. / 

" m 24. ïlleur en naîirade très-beaux-Avantmêmequelan achèveíà carrière3 D’euxf, un .très-beaugarçonrecevrak lumierey

Oucer=oracleferoitfaux.

N9, zy , // // îl nesaurpaste i-ebiiter, Contrexo.us.cesrefusyarme-toidecohïiancjeg ' :^ ;;-’['- :s.si Aï’îMy.-.’ ;

.

y-A/i ;ïvr

Le plus feveréobjét parla persévérancej

laisseàkfin emporter,

-

' .
.-}’. :’['"’.

fí°.À6. ’ y’-"’ '—. ’/. cQuòiqu’elle"aitûriamoure-ux/

Elledoit bientôtpreudrëun-époux-à -fáfuite y - , Parceque le passél’ayanttrès^bieninstruite,

y Ellefait qu’un & uri font deux.

["y.,-s. s yV-, ;N°, z^/ssf :[f :r- :y

/, ;

/ :-Ta femmet’aflianquédesolj Maiscelane doit pas te semblerfort ét-range, ’ ISÏ’ayantfaiteu celaque te reudre lé chaugê De ce qu’ellea reçude toi. /.- ..---./fNp. z§, ::’s".. : :.’.'-" y,’- :. :’-Dans, .íetransport-déson c-our-roux/ ’ Ellefé vengera-d’autruisur-elle-stìêmejÍ : : Et par le seulmoaf d’un désespoirestrêmej /’ Le çloîtresssera sonsépoux. // ; .’/. ;" : /.’ :;’" ; ;sf : ^yisy-./y^C^y .//- f-’ :

- /’" Cétte’demaBdë’sànssbefpiíi, ;;-i s ; s ; : / »s ; Prouvelessentiifiensd’uneameun-peujalèufe ; Mniscrpis-en’toriAmante, pu .crpis-«nton épouse, Etssepénètrepasplusìoin. .’ ,(//„v" ; ;; : ;:mja

"sf.’ !: : ;:"’"

’ : OiiipoUfroitjugerau ;i)esoin,j ;•’ ;"" ’/'. Que jamaisde spn’.corpsellearasait d’usage ;

láais sipar lesdésirs,Tamourfáisoitnaufragej. Le sienserojtdéjà bien loin. ^...^’Ss-’^^’s'i, .. :-s-,

-..

OB-fie :sàafóít.t’-endirerien/ ,

- y Quj te puisîedonneraucun fujét deplainte, Puisquecet amour dontson ameest atteinte, Est encorplus fort que le tien.

Vy’.-f/ ;/’
, ::./ m/jzf

, :..-/..-’ lí eserce tout son jouvoir / ,-.-’ Pour vaincrecet amour qui par toi l’a su prendre : .- _ _ ïyíaisil estdanssoncceurcòmmeun feu sousla cendre ; Quibrûleíans fe íajrçvpir, ’ _.

.1 .,,’ -

,’.N°v33f.’.

’.'" Le trafic est.ce quillefaut j - "• :-/. Par luita boursepeutfe’relever. ;en bosse5 Ala.eour & par-toûtilest^Ius d’un.négpce,. ’Pgr.’-ouJ’b.^ SonEspritIa ttorâpe,-ébloíîi Du ravissantportraitqu’on,faitdubéguinagey Mais qui lui parleroîtdesdouceursdu ménages" Oh ! qu’ellediroitbienmieuxoiii. ^

s ;,s,s ;r ;, :/Mífr ;: ;.’-// :,fss :’ Que..t’importë-t’îldé savoir1 Siton marifréquente&va voirquelquebelléy Pourvuqu’à tesdésirsil ne soitpasrebelle, . / : Et qu’il fasseavectoi sondevoir ! "/" :/ ;: :f/’N°.’-$<>..’. r’".’..’. :’ : "V ..’-. Elle n’en peut avoirque deiix’,'.’ )...’. Non pas qu’ellen’en puiáeavoirdavantagej Maisc’estque sonmari, qu’onfaitêtrepeusage/ Use ailleurs,tousíesfeux. /

-"

’f/. ;;’. :;N0v.i7-’ ;- :V ,’.. ;/, fi.-. N’épargneni trésors, ìssíoios,.’."’ .-~- . Pour dlunobjetfi beausurmonterles capricesf La suite.t’apprendraque d.esi grandsdélices . . Ne pouvòient-rriéritetiuoiris...//.". •’ ;'". V . , . ’.-’/NVfS. ;’ / ;.- : Eucore«jUesondeuilsoitpassé.,’. Ellen’entrera pasdans.unsecondménage, , :. Parcequ’unjeuneamantbienfait, discret& sageS’. Faitl’officedu-fïtpaffé.,’-. '•"’ ,’• :/.’ "’ ..NV39.. s y • Pourquoite donnerde Tembarras ; Pour savoirsi ton front,estornéd’unpanachéj Ne te suffit-ilpas que ta.femmele saçhc Etu’onriel’igaorepas. . .’... NV40, / / ; // ;;"// :/ Ton époux-fea-revátu. : -,/ De ce qu’illui faudrapour te rendrecontente ; / > Puisquepour satisfaire*en tout pointton attente^ II aura beaucoupde vertu. f ’fy -.’-. Mp,/4Î.. - / ’ :- :’ ::.-.

. :.. : f.

’-' : Ne-te règlepas fur lestraits /. Que pour t’en aflurer son.visage’temontre/ Lafrayeur, & Tamouren semblablerencontreS Produisentles mêmeseffets.

"

'w.-^í.-’

sf-.s" - ’Ellene p^itfedispenser : "’ /’/"" ;-Parfoiblesse’autrçfoisdesele laiàërprendrei " ". :’ : -• •"•’ ’- ; MâiS ,. ;;

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.Ï- ;M

.""’ -yy ArMy

Maiselle sàuroStmieuxà présent.s’eii.défendres

- Sic’étoità recòrnriiencer."’./

'.

’/'N». 43..-.. -Ne doutepoint de son amour, .’., /Ni-de ceque ton coeurpeutfurie sienprétendre-, - í’3 ?uisqu’elle.a pour chacunun sigrand fondde.tendre,j Qu’elleen aimeroitcentpar jour, f’--/. ’ ;:’v ,"N°- :"44- '-. "

"•. ,.L amourestpar toi vainqueur,"

.."Tandisqueton objetfe présente-àfa-vuey y ’" -- /Maisne të.voyantplus,1a premièrevenue -’ .f ’. ’ fait le mêmeeffetfurson coeur. .//’- y"/ 1 ; N°. 4 ;: ./ ." :-/ ;/." f-- Pouracquérirbien des écus,-- Parmilesgensle "robeacsiètequelqueoffice| f/Leplusgrandmalpourtoi dansce.douxexerci.ee „ -/-,. C’estd’êtreau rang desçoeûs.. // ’"-’,N,°. 46 ;-’ . )

Sisonsort lui paroîtheureux,

. . ’ ^-, Lorsqii’àpreriàrele voileun premierfeuTeugagé, Elle changerabientôtde ton8cde langage, Lorsqu’ilfaudrafairedesvoeux..- • ;--" "’ ,’- :N°. ;47v. - v ’ ;' :; V Celle quifaitçetjtequestion, ’ ;N’estpas assurémentbienfondée à-lâfairé ; ’- "Puisqu’iln’est pas.de jour/, où de fe satisfaire 1 EllemanqueToccasion. ... ’"' -.’,.’- ^P-/& Cettefemmeaura plusd’enfans ’ /,- " . Queson jalouxrnári.n’enpourrajamaisfairej Jiíais.quoi ! ne peut-qnpasà-la-soissàdsfaite ’.' • , Et fpn époux& sesamants. N0.’49-s" - tla’coeur plus tendreìquele sien, ’Pourroittoùt accorderáii-xtransportsde taflâmej . Maiseommek ;raison dominesur son amey _.

..-

-. • " / : . Tu n’ensspis.espérer.rienw "r" : ... s y-". . / ;’- ’W.-.íjo... ::. -.Elle-vivra furle.çommun, .- Et s’app.ercevrabien par un fréquentusagé, Que qui-.n’apas.depoux, ; en a biendavantage ’ f Que celle à qui on n’en voirqu’un. AmufemensdesSciences ; ’. "N°. su Celui pour qui tu veuxsavoir, - Sifa femmeconserveune filmefidèle, N’a, pourvoir d’un cocule plusparfaitnioBèlé,.

Qu’à regarderdans unmiroir.’ N°. JÍ..-’. - Un hommebrutal& jaloux,

'

Infidèle, joueur, & d’une humeurchagrine,, Estceluiquaujourd’huile ciel te destine !., •Afind’enfaire ton époux, y f

N°/f^ ;y ..../. ;; :;,/’-. ;../

Tu dois"avouercet enfant, ’"'•’-

-.-’

Gommetu Tas.été d’unqui s’est cru ton père,,’..-.". .- Sâmèren’ayantfait que ce que fit ta mère,u

Avectoa père.entefaisant. ’fr.fi

.
, :

" N°, S4* ’..’

. :.)-.

’- ’- Dès qu’elle eut ’atteint son printemps/ : Elle s’en dessaisit :avec beaucoupdé hâte , Parce,qu’elle saypitque çe bijoufe.gâte j Quaad on le gardetroplong-tenips. ,.-’ - ’ A ce que tu prétendssavoir, Tune recevraspas de précisesnouvelles^ Parce que :ta maîtresseest du nombrede.celiës. Qui changent.dumatinau fóii-í ’. ’~ -. .’ ;N*. ;$$. i’. ’ ::"’ : Tant qu’iln’aura rien de toi, Tu le verrastoujours’soumisà tori empirey , Maisdèsqu’il obriendrace qaé son cêurylefírc.j . ---•’ ^1 n’aUraplusamour, ni foi. / ... Nò. )SJ- :

Pout Thonneúr&pourí’intérèt,

D’unechargede robe achèteTëxer’cicè ; / - . Sic’està ton avisacheterla justice, /,’ 'sTu pourras’lá.revendreaprèSi ’/- /’.- ’-.-/--

N*. JS.-
;

’ fi ... - ;: - - . . -’ 'Parfa merë ellea sisouventy :•_ Desplaisirs.del’hyrnenoui tracerPihïagfëy Qu’on doit craindrepoiir.elleupévidentnaufrage ;,/ f SiTonlúipàtiédëcpiív’erit..’_ ’ :-.. . -f ;. : . V ’- : ’r' :^0-.59^yy f/ ’ :'.’ ]’".’ • La lecture de cênt romansy . L’à tellementrendue avidece caresses/

H.- Vj.8 . - Al ; M ; , ; ÁIM s Que jamaissonmari n’áuratact de maîtresses,

Que k belleentretientd’amans. ’

. N°. 6o_.

.’ ’ ’ - , fe. nombrede tousles enfans Donrceitefemmeun jourgrossirasonménage, Sanscomp ;er-cecxqu’elle.eutavantsonmariage, La jusqu’àsept avantd/’xans. Nota. Ces questions.& leurs, réponses sont extraites /d’un livre qui a pour titre : YQracle.des Sybiles , danslequel on, etìf róuve quantité propres à varier cet- ;amusement ; ceux qu’on indique ici ne sont que "poUr servir en quelque sorte d’exemplesj chacun peut aussien composer à son gré , il ne s’agit que d’y conserver Tordre des numéros. ’" LA DÉCOUVERTE INCONCEVABLE. Unepersonneayant secrettementdisposéà choixles huit mots qui composentle vers latin : Tot tibi - funtdotes quot coelo sidéra,,virgo , découvrir tordre dans lequelelleles auraplacés. .CONSTRUCTION. , Faites faire une boîte fort plate, fermant à charnière, de huit pouces de longueur , fur trois de largeur Sequatre,lignes seulement de profondeur {fig.12-.pl. t).’ Jím.fiemensdephyfiquesi.Ayez huit.tablettes A, B, C, D, EyF," G &f-I,’de trois lignes.d’épaiiíeur Se.d’égales grandeurs-, de . manière qu’étant, inférées toutes les unes auprès des autres daris cette. boîte., elle k remplissent ’alors entièrement : .observezque le dessus.clecette boite soit fort mince. Ayant décrit un cercle fur toutes ces tablettes, divisez-lesen huit parties égaies -,& faites-y.une rainure, afin d’inférer ’ daris chacune d’elles uné petite lame aimantée, dont les pôles"soient disposés , comme le désigne -cette même figure. sflecouvíez ensuite cès tablettes avec du papier , & fansîes déranger de leur ordre, transcrivezsur ’ chacurie d’elles un des huit mets du vers latin, ’lot,tibi fiantdotesquotccelo-fiderd,virgo. Jfy.ez une auíre boîte exactement de/même ; grandeur que celle’ci-dessus, & un peu "plus profonde {fig.13. mêmeplanche.)j couvrez son fond intérieur d’un papier , Sedécrivez les huit cercles A,B,C,D,E-,F,G&H :’-,dont les centres doivent se trouver vis-à -vis de ceux des huit tablettes renfermées,dans ía boëte ’fig. 12. ) , lorsque tette deuxième boîte est exactement.poséë au-deffus ; divisez chàcUn’déces cercles eh huit parties égales, comme Tex.pliquecette figure 13, Se écrivez dans chacune de ces divisionsles huit íxiotsqui. composentle vers latin ei-dessustranscrit , en observant exactement Tordre indiqué , afinque cette boîte étantplaeée sur l’autre boîte, les huit aiguillesaimantées( qui doivent tournés fur leurs pivots mis au centre de ces cercles ) fe dirigent fur des mots semblablesà ceux qui ont été inscrits fur les tablettes qui y correspondent ; en sorte qu’on puisseàpperceyoir par -ce ..moyen la construction&’Tordre qu’on peut avoir donné à ces mots. „ , Récréation.. - On donnera k première boîte &les huit tablettes à une personne , en lui observantqu’elle peut secrettementles arrangerà son gré dans quel-.. qu’ordre que ce soit ( I ) : lorsqu’elle,-les aura disposésà son gre & fermé la boîte , vous la’ lui ferez couvrir d’Une enveloppede papier , & cacheter de manière qu’il ne soit absolumentpas possibled’ouvrir k boîte, fans qu’on s’en.apper-- çoive5-cètreopération étant faite, vous prendrez cette, boëte & Teraporterez dans une chambre voisine où , étant seul, vous poserez au-dessus d’elle votre deuxième . boite ,.& transcrirez promptement sur un papier la construction,que vous reconnoîtrez qu’elle a donnéà’ce vers : vous rapporterez. la boîte & lui montrerez :ce pá-.’ pier ,, après avoir fait examiner que j’enveloppe. riVété ouverte en aucune façont Nota. Cette récréation causebeaucoupde surprise , fat-toút lorsqu’on ne reste que quelques . instans pour faire cette opération : si Ton avoit présenté de cette manièrelespremiersamufemens fur l’aimant qu’on a fait voir en public , il n est pas douteux que quelques personnesauróient pu être sédùitcs-aúpoint de croire que ceùx qui les. exécutoient, aVoientdes dons surnaturels.’ Au lieu d’être étonné ’de ces prestiges appa- ., rens", òn doit, lorsqu’on estrevenu de ia première surprise qu’ils Occasionnent,se persuader ferreemérit que , sous quelques déguisetnens qu’ils’ soient présentés , ils sont toujours produits ,. oii par des causes naturelles dònt les essets sont es- ; chésj ou par quelques subtilités qu’il n’est souvent pas facile d’àpperceyoir. Dans les amusemensqui ne proviennent que de Tadressedes fnains, on doit en examinerjusqu’aux. ’ moindres mouvemens’qui parpisseritmême les plus indifférens, afin de pénétrer de quelle manière on parvient à les :faire paroître extraordinaires , Se souvent Ton reconnoîtra qu’il saut bien moins d’adresse.-/qu’on !ne pense pour les exécuter. (.1)Ii y á 40,51c-ma ;/iér/.s différentesde -onstruire ce vers, dont une grande,partie n’en dérange-paslamesureni íe sens.

A,I ;M- ^

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--.

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- Les quatre nombresmagiques, ; Faites faire une petite boite ABGD .[,%•7- p’- 9. amufemensde physique.]’, fermant à.charnière, Se ayant six pouces de/longueurfur. trois, pouces & demi de largeur, 8c cinq lignes de profondeur.-. Ayez deux cercles de carton fort milices’F & G. tfig-9- ] dans chacun desquels.Vòusinférerez une aiguille aimantée , en sorte qu’ils se trouvent exactementd’équilibre, étant plàcés’fûrles pivots H Sel [fig. 9. ], que vous ajusterez au fond de cette même boîte : couvrez son dessusintérieur d’un verre yfur lequel-yous collerez un papier qui puisse,laisser àpperceyoir au travers des deux ouvertures L &/M [fig. 7. ] deux des huit chiffres 1. z. 3..4. y. 6..7 ,8c 8 qûi doivent être transcrits siir ces mêmes cercles, comme il. est désigné par la/figure 9 qui indique au.li de quélcôté doivent êîse dirigés les pôles.des aiguilles qui y sont renfermées. .-. -’..’ " Construisez un petit porte - feuillé de carton -NOPQ [fig- 8. ] , de mêmé grandeur ;que cette : boîte, 8c assezepais pour, póuyoir. cacher dans l’un, de ses .côtés deux’petitesfamés bien aiman-/ tees de trois pouces dé longueur fur unë ligne .d’épaisseur ; observez qu’elles doivent y être’íìtuées de manièreque leur direction soit entre les lignes ab Sc cd, qui sont parallèles aux côtés de ce porte-feuille :.disposez leurs pôles comme le. désigne cette même,figure. : Transcrivezfuries deux cercles lés chiffrescidessus, de la même manière que le représente la figure 9 , Sc eu égard aux pôles des aiguilles ainiantëes qui s’y/trouvent renfermées. Ayez en piitrè un jeu composé.dé.seize cartes blanches, fur lesquellesvous transcrirez les chiffres & nombres ci-après : conservez-les toutes áísposeesdans ce même ordre. Première. ....... 9j TT ,0 11...-. .... ... . .... Io m./..... i.’ 9, iv,- y..-..... .27 v........... 9 VI.-... ....... ,.,,j6. VIL... :.,. . . . 9 vni. .. . . :... 4 ; IX :...... ..y/. c X.s. .... ..-..4 XI. ..../... .y XII. f ... .... 4 XIII,,. . 3 XIV..... .... 2 XV. ... .-. . ... 3 XVI. ........ 2 Rappellez-vousde mémoire Tordre dans lequel ces chiffres ou nombres se trouvent ainsi-rangés dans ce jeu. Lë porte-feuille NOPQ [fig. 8. ] pouyant être placéfous la boîte ABCD [fig. 7. ] dans quatre ciiíférentessituationsy Se la direction des lames que y-sont renfermées’changeant à chacune d’elles-, on pourra par ce raòyen déterminer les’ cercles de carton a présenter , aux deux ouvertures LSf My deux des différenschiffres qui ont : été transcrits, formant l’un des quatre nombres 18^ .27, 360c-4 ;. --.-’ y : -. .Si cn présente ie jeu à une personne , de manière à luifaire tirer à son choix une des huit premières,cartes ; il.fera très-facile [en remar-. quant à quel nombre est la’ carte qu’elle aura tirée ] de connoître si c’est un 9,.ou bien un des nombres 18 , 27, 36 Sr/4j. II le fera également eri lui faisant tirer une autre carte dans les’. huit dernières, & on pourra connoître si elle a choifr un des chiffresz, 3 , 4 ou y. . Récréationquifiefait aveccetteboîte. . On présentera le jeu à une personne, &’lorsqu’elle aura tiré à sa ;volonté une : des huit premières cartes, -qu’on ;luiétalera de préférence & fans affectation), ori remarquera si c’est un .9, on un des-nombres 18, 27/36’ Sc45 ; & quoiqu’on Tait reconnu/on lui demanderasi le/nombre qu’elle a choisi,estcomposéd’un ou- de deux, chiffres ; si elle déclare qu’il est composéde deux chiffres, oh-lui remettra le porte-feuille , en lui. disant d’y renfermer sa carte ; Tayant repris,-on le placera :fans affectation sous la boîte dans la disposition convenable pour y faire appërce-’ ; voir celui de ces quatre nombres qu’elle aura choisi. Si on a reconnu que. cette personne ait tiré Je chiffre 9., après qu’elle -aura déclaré :que son nombre est composed’un seul chiffre, on lui re^ présentera que k boite- indiquant deux chiffres , il est nécessairequ’elle en choisisseun second, & on lui présentera le jeu.de manière qu’elle choisisseun chiffre dans les huit dernières cartes, Se remarquant si c’est 2/3 , 4 & y , on fera inférer ; secrettement les deux cartes tirées dans le portefeuille , en annonçant que le produit, des deux chiffresqui ont été choisis, va se trouver indiqué’ dans la boîte ; ce qui.sera très-facile, attendu qu’ayant ’reconnu .quels sont./cês deux’ chiffes [ qu’on-sopposeici être 9 8c3 ], ón pourra dii— poser le porte-feuille {1) sous lá boîte ,/de minière à faire indiquer par les deux cercles le. nombre- 27 qui est le produit de 9 multipliépar 3 ; on ouvrira la boîte, & on fera voir le nombre.

-

r Les huit nombresmagiques. Faites faire une boîte quarrée & à.charnière (1) II faut faire une petitemarqueau p"rte-Rui !le pour recoiînoîtrela dispositionqu’on lui doit donner lorsqu’onle place deflousla. boîre.

% :,-- ï ÁïM ^ ÁTM-’ ABCD [ .fig,-. 14.pi. 9, Amufemensdephysique. ~J’, dont chaque coterait quatre pouces ; donnez-lui cinq lignés de profondeur. Ajustez fur un pivot E.^.placé à son centre , un cercle de carton GH [fig. ìr. ] , que vous diviserez en-huit parties égales , & dans chacune desquellesyous transcrirez, vers fa circonférence, les huit nombres qui forment les huit termes de k progression arithmétique 27. 30. 33. .36". 39. 42. 45 & 48. [_Jfoye-r,cettefigure.} Pkcez sous ce carton une. aiguille aimantée 5 ajustez,un.pëtit bouton G au-devant de cette boîte , afin de pouvoir fixer ce cercle comme il a été indiqué à la deuxième,récréation de k première partie de cet ouvrage. Ayez un porte-feuille de carton assez épais & «le même .grandeur que le fond de’cette boîte f_voye^LMNÔ , fig- 16". mêmeplanche.] , dans i’-undes.côtés duquel vous -inférerezune. petite lame aimantéed’une ligne d’épaifleur &.de trois pouces de longueur. A cet effets,ayant tiré sur ce carton les deux diagonalesLO & MN , qui se ; Coupentau centre P 5 décrivez un cercle dont-vous diviserez en quatre parties égales la portion de circonférence comprise entre ces diagonales./ Tirez des deux points de division n & / k ligné QR qui vous’inaì’quera.k. place òù doit être .in-, sérée la.lame ci-dessus ; couvrez ce porte-feuille de manière à ne pas laisser soupçonnerqu’elle y est renfermée.-. Couvrez d’un verre lé dessusintérieur de la boîte ABCD , & y ayant collé un papier , ménagez-y une ouverture F à un.endroit convenable

8c par laquelle on puisse appercévoir l’un des

huit nombres transcrits fur le cercle de carton t.fig- iy ] , lorsque le porte - feuille ci - dessus est exactement posé . au. - dessous dé . cette boëte. - Peignez fur le papier appliqué fur ce versé un petit génie , tenant en main un médaillon, -a u milieu duquel se trouve placée cette ouverture F. y ’ .

Ayez un jeu composé de seize cartes blanches,

fur lesquellesvous transcrirez les nombres de la progreîlion arithmétique 5. 6. 9. 12. 15. 18. 21. 24. 27. 30-.33. 36-.39^42.45 & 48., & disposez- , les dans Tordre ..qui fuit , afin qu’ayant été ísélées comme 11 a été enseigné ci - devant à Tarticle- du cadran magnétiquehorifiontal, elles fe trouvent alors placées dans ie même ordre ci-dessus.. -".’ Ordre dans lequel-tesCariesdoiventêtre rangées. Cartes. ., Nombres. L •...’....,-. 21 Cartes. . . Nombres II.. .y, , ... - ,2^ III. 7.v : f. .. , ,iy : IV., v .......... . .18 V. ..... . .-,.-. 27 VI......... -., . 30. VU.. . ....... 33 VIII... ;,..... e> IX.. ... ..... , ... 11, x... ;;r ;;. :p . XI. .-’-. .... ... .39 XII. .-..,. .-".., -..42, XIII. . >. . ;.’...’ 3 XIV. ..’-. :... ". .’. É XV.. ....... :. . ,4y XVI... , . ,. ,48/ Ordredanslequelellesse trouverontaprèsavoir ét-e mêlées. . , Cartes../ Nombres. I., ... ..... 3 II. . ...... . ,. ;.,,., 6" : III.,, . . ... . 9 iv. y y...... 12 ’V. ... .-. ...’ :. ... 15 VI. .......... 18 VIL..,,.... .21. ; Vllî.s. . .,. . . .24 Cartes. ’ Nombres. ; IX. .. . . ’."... . , 27, X... , t,./ ;*. : - $Q XI. ..*...., 3-3 -XII. /. . .-...-. . 36 XIII.....y, . 39 XIV../ . .... :. Az xv."..". . :/.... 4^ ; XVI. . ./. . . . .48’ Lorsquevous placerez le porte-feuilléexacte-ment sous la boîte, en le dirigeant fur chacune . des quatre positions différentes qu’on -peut lui’ donner, le cercle renfermé dans cette boîte indiquera à chaque changement un des nombres 27. 30. 33 ou 36. .Si vous le’ dirigez de même ; - [ en retournant le porte-feuille ] , ce cercle in-"diquera alors les nombres 39. 42. 45 ou 48 ’,. au moyen de quoi vous ferez le maître , en plaçant ce porte - feuille d’un ou d’autre côté [& .dansla direction convenable], de faire paroîtrè à votre gré un des huit nombres ci-dessus. D’un autre côté , lorsque vous aurez mêlé les cartes., Tordre des nombres quiy’ont été tranf-- crits se trouvant, dans celui de leur progression £ yoye^les deuxtables d’ordreci-deffus] , il yous fera très-facile de connoître que-si’on a tiré- [ par exemple] k septièmecarte , on a dû choisir le nombre 21 , Se ainsi de tous les " autresnombres. Lorsquele cercle se sera dirigé, vous pourrez le fixer dans fa position, en tournant le petit [ bouton G. . -.. Récréation-quife fait aveccetteboîte. "

Après avoir fait jetter un coup-d’ceil fur les

différens chiffrestranscrits fur ces seize cartes,. " ’.que yous aurez difpofées’àl’avanceáaus îe pre-’ j. rráer ordre ci-dessus3 yous-lémêìeï’ezcommeil a , A XI !-’ • ;’ A’t M’-’ été :dity &-vous présenterez"le jeu à urié per-’ ’sonne, enfui laissantchoisir un de ces nombres à son gré -, vpus remarquerez intérieurement a quel nombre cette carte se trouve dans le jeu., afin de savoirquel est celui qui doit nécessairement y être transcrit : vous ferez prendre une seconde carte à une. autre personne,. en faisant la. même observation. Connoissant par ce moyen les deux nombres choisis , vous examinerez en vous-même-si chacun d’eux est un, de : ceux. ; qui sont transcrits-fur le. cercle, ou s’il ne. s’en trouve qu’un des deux, ou enfin s’il-n’y en a aucun. - . Si lés deux nombres y sont transcrits , íeur différence nile.ur.fomme,neîê serapas’• ;ainsivous ferez indiquer séparémentces deux nombres. ’.'"Side ces deux nombres iì. n’y en a aucun qui y soit transcrit, vous proposerez de. faire indiquer leur somme ou leur produit ( î ) selon qu’il sera ’ corivenable ; si l’un s’y trouve transcrit Se non 3’autre , vous, examinerez fi leur somme ou leur ’différencene le seroit pas , afin de faire indiquer à votre gré l’un ou l’autre ; s’il arrivoit enfiri que.íes deux npmbres -choisis’fussent t.els :que • ç-ek ne ;puisse, & qu’on eût choili, par exemple , les npmbres, 21 &>.39. vous donneriez à.. choisir,_ fans affectation , un des nombres 24. . 2.7. 30. 33 ou 36, & vous proposeriez de faire , jiarofcre la moitié dela sommedes trois uómbres. - Vous produirez en apparence cet effet, en : faisant secrettement renfermer dans le porte- ; feuille les.-cartes qui ont rapport à cette opérâtion , & en le plaçant ensuite sous,la "boîte de ; anánièrèà faire indiquerie nombre que yous aurez ’ annoncé. Vous tournerez le petit bouton pour fixer lé cercle dansla position qu’il aura pris/afin d’avoir ïa liberté d’ôter la boîte de dessousle porte- . feuille fans qu’il se dérange. - Note. .Quoiquecette -récréationparoisseun -peu compliquée , il faut cependant très-peu de nié- J moire pour Texécuter----5 un peu d’attention soíîìt, . ïa progressionde ces npmbres étant très-facile , à retenir ; elle cause d’ailleurs ; beaucoup de/í surprise. ’ BOITE AVXÈNï’-€KES, CònstniElîon. "

Faites faire une petite boîte de trois pouces/ «quartésABCL), ’[ figurepremière & deuxième, • planche 10e. Amufemensdephyfique]•& de quatfe : fy) Sil’onavoit choisi3.8c-JÍ,1eproduitnepouvant.j de11ni.-r.i7, Qu’ est le.pluspërit-nombrequepeûíindi-, <§uerle íerclesilfaudroiríairetirerune troisièmecarte.,’ à cinq lignes-de profondeur ;,, fermante ,a . charnière , . au milieu & au fond de laquelle vous ajusterez un pivot qui doit supporter une.aiguri !e_ aimantéeEF, que vous masquerez par une petitefigure. , dont la main doit se trouver placée vers, le nord de cette aiguille 5 couvrez le. fond inté-

rieur de, cette boîte d’un verre ,-afin d’y ren-,

fermer cette figuré, Sc collez fur :ce verre, un.’ cercle de papier divisé en huit parties égales, dans.chacune desquelles vous transcrirezles mots des huiténigniès ci-après , dans Tordre désigné par cette figure première. Ménagez au-dessous de cette boîte, un petittiroir GH [figureíe. ] de méme grandeur, auquel, vous donnerez trois lignés de profondeur ,’&/ dans lequel on .puisseinférer une des quatre ta- ; blettes de,carton ci-après.-

,

Ayez quatre tablettes de carton , que vous dl-. viserez en huit parties égales., dans chacune desquelles yous Inférerez une lame aimantée, dont les pôles.soient disposéscomme il "estdéfigné aux figures troisième, quatrième, cinquième & sixième, même .planche ; couvrez les deux faces de ces tablettes avec un autre carton que vous bornerez & couvrirez encore d’un papier. ;, transcrivez fui" leurs deux faces les huit énigmes ci- après, de manière que suivant k.construction ci-dessus, -chacune d’elles étant renfermée dans le tiroir, la petite figure.indique.avec fa main le mot de Ténigrhetranscrite sur celles de ces deux : faces qui se trouvera au-dessus du. tiroiry Lorsqu’une de ces tablettes aura-été renfermée . dansce tiroir, k petite,figure/ou plutôt l’aiguille aimantée, la dirigera de manière a lui faire indiquer le mot "de f énigme transcrit sur-k face de cette tablette, qui ;ne fiera.pas.tournée -vers le fond du tiroir £2]. ’ Récréation^ Ayant présenté toutes ces tablettes à une personne, en lui proposant de lire & de deviner les mots des énigmes qui y sont transcrites ; oa lui fera mettre secrettement dans la boîte celles qu’elle n’aura pu découvrir & on lui fera voir que la petite figúrelndique le mot qui en donnela solution. - . ’Nota. On a ajouté à cette récréation îes huit énigmes qui suivent , pour la facilité de ceux - qui ne seroient pas : à portée d’avoir le recueil dans lequel.on en a fait choix , & en même-tems pour faire mieux comprendre k disposition de cet.amusement. - {1)Ònpeut, si orile trouveplus convenable, saké âiúíttablettesau lieu de quatre & n’inscrire qu’une énigmefurchatunçd’elles.’ si y

&i !m
:

y

-’"'

/ÂIM / PREMIÈRE ÉÍNÌGMÈ ;(i). yy ?:

Lesroissontmessujets, lesvainqueursmesesclaves ;

. Je forc.elesplussorts,’Scdomptelesplusbraves. ; ’ G.oiitrê.moi ;leseffortsse trouventsoperâús/ ’ Jé,causedu"chagrin,/Lspleuts& le martyre /> A eeuxquernapuissanceàmesservirattire,r /’. . Et jefaisplus ùcmaf.à/ qui rrri’aimele’jlaSj f :[. ’.".-’-' -,, L’Ahwur, - :’ ; . "-.".

fi.,ÉNiGME ;(2)."• ;

Nousssorrunes plusieurssoeursà-peu-presdu mêmeâge, Dansdeuxraiîgsdifférents, maisd’unsemblableusage :. . Nousavonscnnaiííantun Palaispourmaison, Qu’on pourrait ;mieux.nommer,une étroiteprison.

Ilfautnorjsyforcêr pourquequelqu’uneen forte,

/Oupiqueçëiitfoislejour onnous ouvrela,porte* ’."’-'".-/ Les Dentsi ,-’- -y : . ILL. ÉNIGME (3)./ ; y r. ,pans le ;mondeje %isdu.bruit., ; y . :f ; /,/ Mpn corps est portépar fria mère, ’.....’.• Cependantje pòrre/mPupeie, /, ;; Quoiqu’ilsoitgrand ;, &.poi petit.. ’--

,

, Le Sabot. ,

,

"- ’-_ y , iv.... ENIGME (4)./ ;; / ;f. Souventbrime ravit,& toujoursje.derneure ; Sanspasserfans lesmains ;de celuiquiméprend, Je fuislë piiìspetit , & je"fuisle plusgrand-, ’-. .’ /- Et l’on ne peucme voir , qu’aussitôtje ne meure, .Le Coeur. ’-'-

r :

V. ÉNIGME : C ;). ; s ;. ; Ainsiqu’iinlongserpërit, je traîne / ;. . Mon corpsà replistortueux ; -. - Je fuis sipeu respe.ctu.eux, - Que j’ençbaînerqisunereine,, Le.jourje^tnëtiensdansmestrous... / Et la nuitje les quittetous, . . Le Lacet, . ’/ V• . VI.- ÉNIGME (fi). """

-

-Du simplevillageoisj’habitela.chaumière-, Et je brille toujours dánsléss richespalais. , Des plusgrands cònquírans,la débilepaupière, . . (1) Elledoitêtre transcritesur la premièreface de ’ la tablettet-fig. 3, y" - , {2.)Figurequatrième.Premièreface. (3) Figure’cinquième.Premièreface. / (4) Figuresixième.Premièrefaee> ... f_j)Sur l’autreface dela tablette. Figuretroisième. j ; Çá)Surl’autrefacede k figurequatrième./ :.. i f ;2e Çes :i"frères ; réduits, cherchei^’iieureusëpaijç : Dessecrets/der.amour.,. je ;fuisdépositaire. Desmalheureuxmortelsje voisfinirle sort, - Et Torgueildansmon sein, insultantà. la mortt -’ ’ Fait d’une pompevaineéclaterla chimère. }.’.•"-/.. • :’ ;.’ Le,Lit. .-’, . . - ’ y. y 11. É-mGMEs{f).y, .’"' ;: Je passepour monarqueau mil.ieudela cour. .Toujours autour de moi-un vain peuple criaille.-- ;

Mes sujetssont deplume, &’mon trôneestdepaillet
Et je fuistoutefoislë prophètedu jour,

"f-ri Le Coq,r / VIÉL ÉNIGME. (8 ;.,. >.(. . íía mer n’eûtlamaisd’eau,mescliarupssontinfertiles ;-, le n’ai.poiritde niaiscns/ & j’aide grandesvilles. Je réduis.enun pòlnt/iiiilleouvragesdivers....’.' .. / ; Je ne fuis presqueríen., & je fuisTiìiiivers. : ’. //,/-’ : r La Cartede Géographie, ’ y- 1 .

'
/. Cadran : magnétiquevertical.

’/ ’-// f sFaités :çúristruireun :cadiranà-dëuxfaces,0%ï/7j S.& 9 , pL"10 , Amufemens-de)Phyfiqueypoìévei--. : ticalementfur son ;pied F/ fris chacune ;de ces, deux,faces  8e B f ménagez une’ rainure pour.-y ; . ;placer.deux cercles de eaïton .de fix à sept pouces d’e diamètre/ qui soient garnis deseurs-

bordures ou.cercles dé bois/p & D/lesquels.fer-
vent de cadre â ces’/cartons. : divisez. cliacun.de’.,
ces cercles en. seize parties égales., âpres y..

avoir décrit deux cercles concentriques ; &/in-, auez/dàns chaque -divisionlès trerite^deuxcartes ; . un jeu de. piquet, dans tël ordre que vp.us : voudrez , pourvu qu’il y en ait seize d’un côté du cadran & seize de l’autre, Se que ces. di- ?

yisions’d'un côté &.d’autre
se répondent’éxac- :

sèment. --"- ~" "/’ ’ r :f :,y / Traversez les deux centres de ces cercles d’un axe G H {fig,8 ),_ au milieu./duquel soit ajusté quarrémentune lame aimantée.IL, {fig.-7&9 ) des ; quatre pouc.es.de longueur , sor quatre lignes - de largeur ,8c uné..&’, demie d’épaisseurj que. chacune des.deux..extréfnitésG.Se H de. cet axe. soient terminées par un pivot (9) : ajustez, à vis,, une petite rosette de cuivre à Tendroit où ces axessortent au dehors de ces cercles.de carton , afin de pouvoir, en faisanttournerpar leur moyen la lame aimantée qui y est renfermée, ’ k diriger (7) Surl’autre face dela figurecinquième. , (8) Figure sixième, {9) Cespivotsdoiventavoir à leursextrémitésune petite tête semblableà celled’uneépingle,afinde retenirl’aiguille &^’empêcher de tomberlorsqu’onia fait tourner.

- ÂîM’".

A-ì ;’ ;M ;--/ ;

.%

Se fixer" aux endroits qu’on jugera convenables’ ; (r). Ayez encore une aiguille aimantée, de la longueur nécessaire,’ dont ia chape soit percée de - .part’en part 8c qu’elle puisse tourner .très-librement sor ce pivot ; observez avec soin que cette aiguille ne .soit,pas plus pesante d’un côté que de l’autre, cela etant fort essentiel, pour, qu’elle - ’prenne"’-exactementk uireòïion de là lame sai-- mantee IL. . ."’ ... Lorsqu’après avoir fixé la lame aimantée renfermée entre ces. deux cercles de carton, de ïnanière que son extrémité qui marque lé sud soit dirigée vers deux des cartes opposées qui y font transcrites, on fera tourner l’aiguille de l’un ou de l’autre côté -de ce cadran, elle indiquera ees mêmes cartes.

f

Récréation. f , .

On fera tirer adroitement dansUnjeu dë-cartes,

’ ’èc à deux différentes personnes, les :deux cartes fur lesquellesdoítse diriger,l’aiguille , fuivantla dispositionqu’on aura’donné à la lame"aimantée , & présentant ensuitele cadran à Tune d’elles ,onlui demandera si la carte qu’este a tirée est fur Tune ou fur l’autre face ? Ori posera ensuite J’aiguille sur son pivot, on f a/ferá/tourner , en lui.faisant remarquer qu’elle s’arrête fur la carte qu’elle a choisie. Ori agira.de même à l’égard de Ja personne -qui aura tiré la deuxième carte. _ Nota. Si l’on a urië autre "aiguille semblable, smais dont/on ait [ en Taifnaritanten sens con- .îraire ] donné le sud au côté qui devroit indiquer le nord ; on pourra alors faire tirer quatre ; cartes différentes, ou,recommencer-,si Ton veut, cette récréation, en se servant de cette autre aiguille. & faisant- tirer îes deux autres cartes qu’elle indiquera. A l’égard de k manière de faire tirer les cartes convenables., il suffit de les.présenter / de préférence vis-a -vis les "doigts dés personnes qui doivent les prendre ; on peut à cet effet les placer fous le jeu , & faire sauter la coupe pour lès remettre au milieu du ; jeu a mesure qu’on les présente- :Voyez à cet effet les récréations fur les cartesà Tarticle Cartes. .(î).Çet axe ne doit pas.to.urnerlibrement, afin que cettelamenë puissèpassedéràugerd’e.íe-rriême, lorsqu’unefois ellea étésixée. Autre récréationavec des nombres. Au lieu de transcrire les trente-deûx cartes d’un jeu de piquet fur lës deux facesde ce cadran, - divisez-leen douze parties égales[z]’Se indiquez darischacune,d’elles les,nombres naturels depuis î jusqu’à 12, suivantTordre de la table ci-après^ 8c tel qu’if est indiquéfuries figurés septième /Se.neuvièiúe. - ,, "

-’Effet.

’ ., IIfuît de Tordreci-dessus,qu’undes nombres^ .2, 3, 4, y 8c6 quelconqued’une desffacèsdes cadransA &.B, joint à celui qui.surf autre face lui est directement-opposéj formera un nombre semblable à celui qui sursl’un ou Tautre.de ces deux cadransfe,trouve lui être diamétralementopposéy Sc que par conséquent -siTon se sert de deux, aiguilles ;aimantéesdont Tune ait le nord,du côté ’de fa pointe.& l’autre le -sud3 en faisanttournés une-de ces aiguilles successivementsur les deux faces de cé cadran, lá somme des deux nombres qu’elle indiquerajoints ensemble, eri formera un semblableà celui qu’indiquera l’autre, aiguillefur ; Tune ou l’autre face setilémérit. / Récréation. II faut avoir un petit íàc contenant plusieurs divisions.OninséreradansTune d’ellesles nombres I jusqu’à I2,qu’pri auratranscritsfur des petits carrés de carton j &dans l’autre, Ses .npmbressemblables à celui surléquel òn aura disposéla lame aimantéede ce cadran5 ori tirera du sac les nombres différens, & les ayant fait remarques, on les remettra dans lë sac ; présentantensuite à une personnela divisionde ce sac, dans laquelletous, les nombres sont semblables, on lui dira d’en tirer un au hasard, Se de le tenir caché dans fa rnain, Sepn lui demanderasi èllé veut que l’aiguille lui amène son nombre en une seule ou en deux fois-, ce "qu’on exécutera, en se servant dé Tune ou del’autre des deux aiguilles[3]. (2.)On peutmettrece cadran des nombressor le mémecercleque celuidescanes : ’ (3) Si/la personnedésireque l’aiguilleindique je nombre en uné feulefois, on pourralui dòrinerlé

choix d’un des côtes,du cadran.
64 AIM AIM

.-•/•/-1 :-A’B'L’E : r/ Pourservir a.la constructiondu cadranci-deffus. ,u- ’ ' ...... ,|.. ,.,.,, i..., . t. .jra {jjOrdiedesnom-Ordredesnom-Rcúiltardesl’Nombres qu ; | bressurispre- bres fur ie ripmbres op-.leur fontdia- | ruier cadrandeuxième Ca- ’ posésfur-lesmétralemcm C.y - - dríìn-A. - . z.cadrans.opposés.. 1I..... II. .... 12 I 10. .... 10. . ..... .."... - .. 12 - f6.... . " î. .-... 7. j- J. . . . . 4. .... .O.

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î3.....y. ’-. .,. .

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I 9. .. .... 2.. ’ ;..’...... .11/ ; «12....’-.’.12. ...... .. . . . ..r»/ 1.2. f 4...... . . 6. .,.). :.. 10 ; , .- ;. :,."’. 1 Q. ., :. ’..-- 9. ; ... ; y.,/. .’.. f. .9

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8 . . . :. . . . .8 : fjïl./.’. f. ; IÏ-. ’...-,. . ;[.-". ./ . jill

. La transpositiondes/nombresde cette table fur

le. cadransdoit, se ;faires en transcrivantde suite, i’prdre dûscadraùA de droite’à gauche, & célui du cadranB de gauche a droite,~ commë on le voit désigné sur k figure septième ; cette observation est essentielle, afiri que les nombres se . trouvent dans les ssirectionsconvenables.. Nota. Le ;’pètit"fac qui,sert à cette, récréation ayant plusieurs"divisions, ;on conçoit qu’en inférant dansune troisième"division,d’autresnombres semblablesentr’eux.,-,on.peut alors varier cette récréation ën’faisanttirer-deuxnombres différens & les faisantindiquer sur chacunedes deux faces du cadran, ."’ . Le Puits enchanté.

. :Construisezun puits A de carton [fig. 10, pi.

, 10, Amufemensde physique• "j de sept OU huit pouces de hauteur 8cde cinq à six pouces d’ouverture, porté fur "un"degréou soc quarré BC ; Biéïiagezune ouverture à un des cotés dé ce soc, dans laquelle puisté entrer un tiroir T, de trois ou quatre lignes de profondeur : que Touverture de ce puits aille fort en diminuantvers lé fond G, qui ne doit avoir que deux pouces de djamè.tre.[Voyez lé profil de cette figure fur cette même planche.] .’,_ ; . . ;/ Au-dessusde ce foc Se à un demi-pouce audessousdufondintérieurG de ce puits, placez-yun petit miroir convexeH, qu’il soitd ?unesphéricité suffisante, de sorte qu’en se regardantpar Tou-. verture du puits à la distancede quinze à dix-huit pouces, la tête Srle bustene paroisseavoir que deux pouces de grandeur.. Sur eeméine, foc, & à TendroitI-, ajufter.ùtr pivot fur lequel vous poserez une aiguille aimantée RQ, renferméedans un cercle de carton très-léger OS de cinqpoucesde diamètre ; divisez ce cercle en quatre parties égales,[ voyez figure onzième] Se tracez-y quatre petits cercles,,dans" trois desquellesdoivent être peintes différentes figures de têtev, x & y, dont k coiffuresoit variée & représente (par exemple) à Tune un chapeau, à ;l’autre un turban ; en observantque la placede la tête niême doit être découpéeà jour : que le quatrième cercle soit entièrementdécoupé à jour i lefout comme le. fait sussisarnment voir.. cette figure onzième. ;; que. l’aiguille aimantée R Q,contenue dans ce cercle, y soit placée eti ëga&dà.la "dispositionde ces pôles,., commele désigneçette même figure. ’- "’ Ayez-quatre petits tableaux de cinq ;pouces quarrésVXY 8e Z, { figure 1je.">; que’ chacun, d’eux puisseentrer séparémentdans le tiroir ci-dessus ; peignez fur trois de ces tableauxdès têtes semblableà. celles que vous-avez peintes fur-lff cercle (figure.iieô,,.excepté que-letout dpit êtt® peint. ’.-•’ "-.’ :,. Ajustezderrièrechacundeees quatre tableaux„. .un barreau aimanté, disposé quant à ces pôlesy comme le désignentles figures.Vj.X.^ Y’ Sc Z} ; couvrez le tout-avec-du eai/.tOn-, afin qu’on riepuissepoint du tout les ;àpperceyoir. • , Si vous desirez que cette récréation paroisse, plus extraordinaire, faites Tintérieurde ce puits en fer-blanc, & mettez au fond&versTendroitG un verre blanc qui y soit bien mastiqué, afinque l’eau que vous pourrez verser-alors,dansle fonçf de ce puits, ne puiste pénétrer par dessouscetappareil. .’ .•.

. :,. Lorsqu’on aura placé un des trois tableaux : VX 8cY dansle tiroir-qui se met au-dessôu.sde/, ce puits, le. barreau,aimanté qui s’y trouve ren^/ ffermé fera tourner & fixerale cercle de carton’ mobile dé telle sort-ëque la coiffuresemblableà ; cellequi se trouvera peinte fur ce tableau, se pré-/ sentera vis-à -yis Touvertureinférieuredu puitsj- : alors si une personneayantla tête placéeau-déssjs Seâla ’ distance convenable,. s’y regarde, ie’ miroir convexe lui sera appercevoirson portrait’ en petit, & il paroîtra orné dela coiffurepeinte fur cette.partie du cercle de carton. ÌSi-on.met dansle tiroir le tableauZ, Tendroit de Touverture du cercle mobile qui se trouvei entièrement à jour se placeraau fond du puits, Scen s’y regardant.alors, on appercevradans le miroir fa figure Se fa coiffure telle qu’elle est naturellement. . Récréation, On place à fayance dans le tiroir le tableau

Z*
AIM AIM 65

Z, (i)fur léquèf il rie-setrouve riende peint. :,

afin ’qu’en-se regardant daiisle puits on n’y puisse
àpperceyoir que fa figuré naturelle’ ; on propo-’.

fera ensuite-àplusieurs,personnesde s’y.regarderi

en leur faisant observer qu’elles :s’y voient telles

.•qu’ellesfont^/on/retirera.ce tableau du.tiroir’& . on remettra les trois autres entre les mainsd’une ’d'en tr’elles/en lui/disant d’en choisir un a son

gré’& suivantk figure danslaquelle ellesdésirent

.-d’être/peintes, onpkcéra ensuite ce tableau dans le tiroir qu’on fermera ; un instant après ori Jui dira de fe regarder.dánsle puits, &-elley :apper-. ceyra fa ’figure coiffée de la : même manière que celle de ce tableau.

Nota. Cette, pièce de récréation biemexécutée, produit un effétassezagréable’,maisil est essentiel ; - que..Touverture du puits : soit fort large & qu’il : soit peu profond, afin’.qu’il puisse.être éclairé . dáns son,intérieur ; il faut aussi/faire placer la. .personne qui s’y regardé dans une position(2)& ... à une distance,convenable ; il est nécessaireaussi ; que ce puits puisse ;se.séparer"de.spn.sòç, afinde/ .pouvoir.ajusterSe changer lë cercle de carton, si : l’on, veut, se servir d’un plus grand nombre de : . tableaux.Sioriexécute cette.pièce plus en grand, ce qui seroit "Ie.mieux, on pourra placer fuir le

rrìêmecercle une .plus grandequantité de figures,

en disposantalors les barreaux aimantéscomme il fera convenable.

On peut varier les amuſemens qui se font avec ce puits, en y faisant .paroître uné carte qu’on, aura donnéà tirer dansun jeu ; il suffirapour cela’ ;, d’avoir un autre cercle., ( fig. 11 pi. 10.) sut lequel on appliqueraquatre petites, cartes,de la grandeur nécessaire, & déposer sousce puits au lieu du cercle ,’ un petit porte-feuille de carton de la grandeur d’un des-tableauxci-dessus,dans Un des côtés duquel on inférera 1un barreau aimanté, du reste on exécutera cette autre récréation en. disposant,différemmentle porté-feuille dans le tiroir.

La tête enchantée.

Faites construire & peindre une tête de carton {fig,làsìpl-ÏO.ÀmiscmensdePhysique),degrandeur naturelle, un peu penchée, afinque sesyeux ne se trouvent pas dans’une situationhorisontale : ayant ’évidé à-jour-laplace de cesyêux/coùvrez-les d’un verre fort mince , concave d’un côté & convexe à Textérieur : peignez en blanc la partie


(1) On peut se dispenser de faire ce quatrième tableau, en metunt à sa placele tableauY , de manière. .quele portrait.setrouvetournéen-dessous, (2.)Lapersonneion être placéedu côté du tiroir, & avoir-la tête panchéedansune situationhorisontale. ’AmuftmeiisdesSciences* concave, exceptéTiris que vpuslaifferez -à joury .& Ia.prunelle que vous peindrez en noir.

Sur un pivot EN, placez en équilibre, & dans une situation horisontale’, une zone cylindrique de carton fort ; mince :.F.G,. fur laquelle soient peintes,íes.différentescouleurs des yeux ;,’noirs, /bleus, verds & gris , de manière qu’aucune Se ces couleurs ne tranchent avec une autre, mais au contraire , qu’elles se trouvent jointes par des nuances imperceptibles ; observez encore que la même nuance commence"à une distance égale à celle que les yeux de cette figure ont entr’eux, & qu’elle suive ſur la partie A celle qui doit paroître sous l'oeil C, & ſur la partie B celle qui doit paroître ſous l'oeil D (3).

Suspendez à cette zone, par le moyen de deux fils de laiton I & L, un barreau aimanté M O de quatre à cinq pouces de long, percé dans son milieu d’un trou P assez grand pour ne pas frotter contre le pivot EN, & placer le plus près qu’il sera possible de la base du pied ou planchette fort mince P Q, ſur laquelle cette tête doit être poſée.

Si ayant posé cette tête sur une table dans laquelle aura été inséré un barreau aimanté de-cinq à ſix pouces de longueur, A B, mobile ſur un axe ajusté au milieu de ce barreau, & qu’on le puisse faire tourner par un moyen caché quelconque, le barreau M O, qui fait mouvoir cette zone, se placera, toujours dans la même situation que celui qui aura été ainsi renfermé, & qu’on suppose ici qu’une deuzième personne peut faire agir & diriger à ſa volonté.

Récréation,

Cette tête ayant été placée en face du jour, on annoncera que ses yeux prennent la couleur de ceux qui la .regardent, & que même cette couleur restera fixée"dans les’ yeux de-cette-figure jusqu’à .ce qu’une autre personne se place vis-à -vis cette tête ; qu’alors la couleur changera - peu-à -peu pour prendre cellè des yeux de cette ; nouvelle personne.Supposantdonc-que la. p.ëìr-, sonnesquife présente ait les yeux d’un bleu clair, ; on ajoutera à ce qu’on vient de’dire, voilà M. ou.Mad. qui ales yeux d’un bleu clair, vous allez, voir, que les.yeux de cette figure vont -pïeri-. dre cette même couleur ; ce qu’entendantla personne cachée qui est d’intelligence / elle fera tourner insensiblementle barreau caché dansla table",(lequel, entraînera avec lui, par son mouvement , celui qui a été placé. dans le pied de (3) II estaiséce voirparl’inspectionde cettefigure, que ce qui estpeint sor la partie supérieurede cette zone paroîtà traversl’oeilA , & ce qui Test furla paftie.iiiférieureau traversde celuiB. . - ’ r - f ícëtte’têfe-&la-zóriecylindrique) jusqu’à ce qu3’OnI apperçoivej par les yeux de k figure, le bleu I clair, — qui est k couleur des yeux de k peifonne. Nota. La lame aimantée renferméedaris cette tête se tournant d’elle-mêmedu côtédu nord, on. pourroit’assurément, en tenantcettefiguredans une certainedirection-relativement au côtédunord, faire paroître dans les yeux de cette-figure iélle couleur qu’on vóudroit, mais le mouvementde la çone deviendroitalorstropsensible, & ne s’arrêteroitpas ’mêmedffe^promptement-pourque la-cause quiproduit cétamusementfût suffisammentcachée. Boîte’aux cartes. Faites faire une boîte ouvrante à ; charnière ABCD, ( fig. 13, pi. IO. Amufemens-de Physique ) de fix pouces de longueur fur quatre de largeur, &•quatre-à cinq lignes de profondeur :.

portez le tiers de fa longueur depuisE jusqu’en Ë, 8c ajustezà cet endroit-un/pivot sur lequel vous. placerez un cercle de carton G d’environ troisf pouces de diamètre i renfermant une aiguille ai— ;

marité-N’.S ;’destinez’sor ce cercle quatre, diffé— ;

rentes cartes, — de manière qu’elles soient disposées commele-désigne cette figure 13 ; couvrez _ cette boîte d’un verre fur lequel,. en collant ~ín papier, yous réserverez une ouverture H, par où on puisse àpperceyoir Tune ou l’autre des.cartes peintes fur ce cercle.. Ayez encore un petit.porte-feuille ABCD, {fig— 16.), dont le dos soit fort plat, & qui soit de la même grandeur « que » cette-boîte, Se après avoir divise fa longueur en trois parties égales, insérez dans l’un de ses côtés, deux"la-, mes— aimantées de— trois— pouces de— long, qui — passent par ces points ; de divisions E & F, & dont le nord de : pun soit dirigé vers TangléB, & celui de l’autre vers celui C. Ce porte-feuille pouvant être mis sousla boîte. dans quatre différentes situations, soit en char— : géant fa disposition d’une de ces faces sous la boîte, soit en le retournant, chacune d’elles^ changeant de même la direction du barreau qui fe trouve sous le cercle G, fera àpperceyoir par Touverture H, {fig.13) une des cartes peintes . fur ce cercle de carton ! G,’d’où il fuit qu’on pourra par ce moyen les faire paroître à volonté. Récréation. Faites tirer deux cartes dans un jeu à deux différentespersonnes, Sequ’elles soient du nombre de celles portées fur le cercle de carton ; ayant remis ensuite à la première personne le portefeuille, -dites lui d’y renfermer fa carte, Se de yous le remettre 5 posez-le ensuite sous k boîte’dans là situation nécessairepour que la carte fémbkble^pe’inte. fur ce cercle paroisse dans la boite au travers de Touverture H : uninstant après ouvrez cette boîte, & faites voir la carte qui a été tirée ; agissezde même pour faire paroître la deuxièmecarte quia été tirée. Nota. Commeil peut arriver qu’on ne tire pas les cartes telles-qu’on les préfente, , il ne faut pas annoncerqu’on va les faire paroître dans la boite avant que les personnesles aient prises, afin de pouvoir alorsfe tirer a"embarras, enfaisant, pour cettefois (au lieu de cette : récréation)quelquesautres tours-de cartes, , -. .1 Le palais de Famour. — Sur une base de bois ABCDEF, fig. : i7sSc 20, , pi. IO. Amufemensie Physique) faite’en -forme de degré & de figure exagone, ; fort •rnince en son milieu G ; élevez un petit édifice ou.-palais, de telle figure, que vous voudrez quant.à Textétleur ; que son comble M fig. 20, , puisses’ôter, & qu’il soutienne un autre édifice intérieur abc des, de mêmeforme, ouvert —vers cd ; que le tout soit exécuté de manière qu’en regardant dans Tintërieur de ce : palais, fig. 20, >>’nne puisse pas appercevoir Tespèce de. corridor qui règne entre l’édifÌEÊëStëîîeurABCDEF & Tintërieur abcdefi, fig. jy ; observez encore .qu’il est nécessaire que ce, qui forme le plancher " de cet édifice intérieur soit à un demi-pouce du fond G, c’est-à —dire, de la base de Tédifice extérieur, afin qu’un, cercle de carton {fig.:iy) renfermant une aiguille ou lame aimantée N_S, dont le pivot doit être placéau centre H, puisse tourner librement. Placez sur lw> bords de ce cercle & à distances égales du centre FÍ, , fix petites figures , de, carton, fort légères, peintes, découpées Sc parfaitement ressemblantesentr’elíes ; qu’elles re-présentent un amour qui tient enfes mains une petite banderole. (Voyez fig. 20J, transcrivez fur ces banderoles différensmots qui. puissent . servir de réponses —à plusieursquestions, tels., par exemple, que faveur, rigueur, fidélité, cons. tance, 8ec. La figure 18 Sc 19 représentent le barreau aimanté, 8c fa poulie servant pour cette récréation. . Table magnétique& michaniquefur laquellefe pose ce petit édifice. Placez dans une table ABCD, {fig. 9, pi. 11) dont le dessoussoit double & peu épais dansfa partie supérieure, un barreau aimanté N S de même grandeur que k lame de k pièce ci-dessns; qu’il soit traversé d’un axe fur lequel il puiííe - ÂJM Jl’l, ;; s tourner ; Facilement"Sc sans.bruit. ; fixez,fur cet áxe une poulie~E de deux-pouces de. diamètre,, fur laquelle doit être inis un cordeaufans .finF, qui doit s’envelopper. de même fur une autre poulie G. d’égal diamètre, que vous placerez áu-dessusd’un des pieds I de la table , .{fig.î, pi., il J ; que ce piedy ainsiqueles .autres, soit tourné , Sc qu’une -moulure mobile H .puisse entraîner par son mouvement :circulaire cette poulie :F ; ce que. vous ;pourrez’exécutetenfaisarit cé pied dé deux : pièces différe.rtes, dont Tune A {fig. z ) soit surmontée d’une tige de fer solidement^fixéeà vis parson extrémité B , . à une. bande de fers L (fig- 9)’ ajustée au coin intérieur D de cette table s que l’autre pièce soit composée dé k mouluré’mobile<fiì’,{fig.3 ) :& de la potilié D qui doit y : entrer quarrérnent : que k partie F de.cettë- même pièce entre ’ :& f púle aisémentdarislá planchéinférieure :de cette table ; qu’enfin toute la-pièce {fig.35-foitmo-" .bilesûr k tige- de fer B-3{fig, 2.) de, manière qu’en faisanttourner cette moulure, -lapoulie G (fig- -9) & celle ;E-sur kquellésiest :le -barreau NS3 tourné également.-- s

.-.^’frsr.rf.. : :.. Lorsqu’on ferafaire un tour entier â cette moulure G , les deux-poulies quelle fait agir ëtint ’de même diamètre, lé barreau-iaimántéyqui est fixéfurTuftë d’elles, fërá également un seul tour ; d’où il fuit, qu’au moyen d’une petite pointe placéefur cette moulure, on pourra connoître la position’qu’on donnera à ce barreau/ & coriféquemmínt à là- lame aimantée qui est cachée, dans lesp.îtit édifice ci-dessus-qui prendra toujours la même direction. . - ’

’Récréation.

- " On -transcrirasur une quantité de cartes biaiiches : un certain nombrede questionsdifférentes, /auxquelles.les mots qu’pssaúra transcrits furies i . b mderolés-puissentservir ; de réponses, 8c ori les arrangeraài’avarice, demanière qu’on puisse, «aprèsles avoir mêlées, connoître à quelles résponfèsdoivent se rapporter céllës que pourront choisir ceux auxquelson les présentera, &fai- . Tant agit le plus secrètement qu’il fera possiblele barreau aimantérenfermé-dans k. tablé , on le :dirigera dë : manière que. lès petites figurés ; qui tiennent ; les réponses à chacune des cartes "chóisiïs, se trouvent au-devant :de la porte, à chaque fois qu’on voìidrâ-les faire- paroîtr-e :. .’ :. Nota. II - ne faut ouvrir la petite)porte qu’un] instant aprèsque l’on a fait.fixer-le barreau, afin., que la figure ;ne paroisseplus avoir de mouvement ; on éviterapar lk :qu’on’.ne,puiffe-foupfonner quellej. ourne.a,l’entaur.de..Védifice,intérieur, &,onpourra, faire croire,quec’.est.toujours.lamíme figure-quiprê- .fente.cès.diverses-réponsesr,, eìi_ ;qiipiponfifié-tout,le : merveilleuxdt cet àmúfiemenu Pour-sjajfurèrque la petite figure est fixée. audevantde la porte, on.peutfaire une petite ouverture au côté opposéà. cetteporte, par ohonappercevrala figurequi est.diamétralementopposéea celle qui doit paroître,, ce qui facilitera beaucoupa)determiiversapofi ìion ;,& à connoître-cellequ’onauraplacée ^ .-’,'/ .’-. -. .... Pendulesonnante-.. -

Faites faire, une.petite

boîte ronde -dé, ferblanc , . dont le couverclet & les côtés soient percés à jour dé plusieurstrous( fig. ,8 ,. pi. 1.1,.. Amufiémens de Physique) ; ajustezau fond de^cette ; - boîte une.petite kmesaimantéeN S,. fig.7, ibid,. >garnie d’une chappe E, & tournant librement : ’ fur son-, pivoty piaçez, :dans :cette,boîte un. petit, timbre de ;montré G , fur lequel’ puisse.frapper Tune des extrémités dej cette kme ; posez cette^ boite.fur Ia : table magnétiqueçi-devant décrite [fig. 1 3.pl- 11] ;,. de manière qu’une des extré^ mitésdu barreauquiy.est renfermé, puissepasser au-dessus/de cette boîte vers TendroitD. /. Siyousfaites passer-lebarréauaimanté,renfermé} dansla table depuisF jufqu eri G,il entraînerala }amequi-estcachée dans ;cette boîte, & elle la frapperafur-,lë timbre- ; ce. que yous pourrez ré- " péter autant de fois que vousvoudrez , en faisant. ’ rétrograder cebarreau de G en F , 8c le ramenant ; de nouveaude F en/G ;’ -,’Récréationqui’se’fait avec,cettependule ; Ayant transcritsur yingt-quatre cartes-blanches les.nombres 1 jusqu’à 24, disposez-lesd’avarice dans Tordre qui fuit : Ordre des cartes. Première carte.- . . . ; ’.". . Nombre’n. II. . ’..’ '." f . :. ..’"'. V . ’.'.’•f2. in. . ... . ;•. :. . • ;. • . • • 9«  iv. ;. ’ .’ .- , . ... ’. : ,. .- .•-. ;-..- 10. V.. . ..." . . . ... . . ... 13. VI. ,’..- . . ;_ ;. ; .... ".’./. .

14-

VH..’ . . .--. ".- :’. • . - -..’•. • 15." VïIL . ... .•".’ • . •• - • • • . ; / ; ix.-V, •• • ... .- . . .-. ; s. x. .’.'.. . . ... . • ’.". . ií. XI... .. >/. ... .. • -_’ •-. • ’ • f_7 - XII......., . . ... . .• 18. /vlli........ • • . »- •- . «J’ XIV., . ... . . ..-. • . 0/.«y«  • : ’..-’/ "" ïl M A.ï-MÍ ’ .. . - - .. --ÁÏ M f 19. xvi. ". ....’..’ .. .. ........ .. ." 20. XVII. :’. . y ;.......... ’ .. .21, XVHL .-.. . ., ;..’ ... . . . .

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,3/ XIX......... . . .• -- 4-’ XX.....".-". ..’f y - ; . . .." 22. xxi.y././././ .......,-. . .... ; 23.. xxn. ’.' .

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- f. ; XXIV. -. . ;..-./., . ’, .

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./ 2. Les cartes ainsi/disposées.,’faitesvoir, que les noyb es sons pêle-mêle, ; & mêlez-les comme il "a été enseignéailleurs , érisofte qu’aprè"s :ce mélangeelles se trouvent darisl’prdre^lafurèTdes nombres 1 à 24 : étalezensoit.ele jeu fur.la table, fans queles nombres.foient à découvert/ & dites à- une personne d’en prendre un au -hasard ;-remarquez à.quel nombre la carte choisiese trouve étre’dáns le jeu [iffànhoncëz quescettë pendule va sonnerautant de.cóup-qu’il,y à d’unités daris le nombre-porté-fur cette carte, , çe que Vòus exécuterez : en faisant agir lé. bârrèáu,-còmmé il.a été ci-déssusexpliqué.’ '/ ’_' ’• ;." Autre récréation. . - Faites tirer deux cartes ci-dessus*aulieu d’une, &. annoncezque la pendule va indiquerla somme Se ces deux-nombres ou la différence qui se trouve entr’eux. _ Nota. Si en faisant tirer deux cartes ,’ vous vous appercevez que,l’un des nombres choisis soit divisible par l’autre, yous . pourrez faire indiquer par la pendule combien de fois le plus petit est contenu dansie plus grand. Les petits clous. On fait ici mention de cette récréationpour satisfaire,plusieurs,personnesqui ont désirésavoir commentse peut faire un amusementque Ton a présenté :-enpublic commeune chose fort exr ; traordinaire, en ce qu’il semble qu’on puisse, avec son couteau ou sa clef, enlever ou ne pas enlever , à fa volonté , des petits clous de fer mis fur un papier ou dans une petite boîte. Cet amusementse fait au moyend’un barreau -aimantécaché dans une table , & que celui qui fait cette récréation peut faire mouvoir à son gré. .... (1) Ce nombrefera celuiqui est transcrit,sur k, cartetirée. ,

-Lorsque Tune des deux extrémitésdu barreau : ne se trouve pas -placé au-desscusde l’endrpit où sont ces petits. clous",le fer qu’on’leur présente, ne. les. enlève point, n y ayant,alors, aucune cause qui puisselui faireproduirecet effet 5 si au contraire une : des : extrémités du barreau se trouve.directement au-défibusde.Tendroit ou

ils sent,rpkcés , le fer qu’on leur présente les

enlève ;.ce quf.vient de ce que le fer étant par

lui-même ;.uné
espèce-d’aimant, il devient ;à.leur ;

égard .un.aimantf bible qui arracheà :uri,.plUsfprt ; .,lé.fer’qui s’y trouve attaché. . ’ v ’ Aimanterunepincette-fiurle champen la frappant . - .’/ fij-r le.plancher. /’/./. . ’.'11 faut ’ ayóir_un gobelet rempli,d’eau , fut laquelle on-posera strès-légèremetìtune -aiguille aiinantée.quiyssurnagera(2 ) ,/pn-prendraëijsiîite. une pincette onlule.-tringlede fer , ,-ònk laissera, tombes perpendiculairement,sur le’ planchery 8c on présenterasuccéss-venient ; ses deux- extrémités áUbord ;du gobelet/ cette pincette.ayant été aimantée’ :par :cettê ;;secpusse,. :;attirera. :.-lesud de . l’aiguillepar ;le côté qui a ;jeté-frappé., &..le nord par le côté, opposé. /. . // f : Si pri ;laisté-tpmber ..cette même_pincette ;de Tàutrercôté.yl.e mëmé effetsaura lieu-, .excepte que le côté frappé-qui/vttiroit lesud de cette s aig’uille ;en attirera le. fi6rd, §f réciproquement l’autre, côté attirera le sud ; ce qui fait voir, que lespoles de cette espèce d’aimantontété changés par la deuxièmesecousse. /. :.’ Si on laisse tomber cette pincette à plat fur : le plancher, ellé perdra-toutefa vertu, y Cette expérience ;prouve que la seule ’ secousse donnéeà cette tringle de fer suffit-pourchanger la direction de ses parties intérieures, & que ce changement.donneau fer.la qualité de l’aimant., en couchant & renversantd’un même sens les pores ou .parties dont il est composé. : ce renversement laissantun libre. accès :à la, matière .magnétiquerépanduefur la surface de la terre,., elle entre par une-des extrémitésde cette tringle & sort/parl’autre : il en. est de mêmelorsqu’une pierred’aimantou unbarreauaimantécommunique savertu à une aiguille en couchant d’un même côté tous les pores dont elle est composée ;-c’est aussipar cette raison que les outils.dontles pur yiers se servent-pour couperle fer.à froid ys’ai-, mantent & enlèvent la limailledefer. .. , -Unepetitefigureétant renferméedans une..bouteilleremplied’eau, la,faire monterou descendrea fa volonté. ._..-.. j"’ Faites avecdu liège tfès-fin une"petite’figure (ij On peutla faitepasserau/travers un très»petit, morceaudeliège, âfifiqu’elle.s’ysoutienneplus aise- ; , menu . " •--•> AIM ’r ,. AIH ’ de trois pouces au plus de hauteur-, tres-legere, peinte à - Thuile & vernie, & Tayantlaissé bien sécher, ’introduisez-y une petite .lame bien ai- : mantée, qui là traverse depuis les pieds jusqu’à k tête, & dont la pesanteursoit telle que’.cettë. figure étant mise-Tdans ;l’eau,. y reste dans une situation verticale, & ait fa tête au-dessusde l’eau ; ce qui-vousserafacile en y ’enfonçantplus ou moins cette lame, & en la chargeant ;de côté : ou d’autre, avec de petits grains de plomb.,’ jus-,, qu’à : Ceque vous y soyezparvenu... Prenez un bocal de verre de six à sept pouces ’environ-,de hauteur ," dont’ le fond soit plats, Se ait, environ quatre, pouces de diamètre,dans.lequel vous verserez ’ de Teaú jusqu’à' k hauteur d’environs trois ; poiicës, Sc y ayant mis cette, figure/ pòsez-le fuir la table ; magnétiqueçi-devanf dëéritë, de manièrequ’il se trouve au-dessus d’un endroit quelconque, spuslequel passent,les .’ deux extrémités " du barreau .aimanté qui y.est ’ renfermé,f . .-’.. / . Lorsquele ;nord du barreau renfermé dans la table magnétiquese trouvera situé áu-dessousdu bocal 3 la.petite lame aimantée renfermée .dans cette figure (dont on suppose ici que le sud est tourné vers les pieds ) sera attirée, & elle s’enfoncera &fieplongera entièrement dansl’eau j si on retire le barreau , cette figure s’élèvera au-dessus dé l’eau en reprenantfa première situation. /’Si au" contraire fe sud du barreau se trouve .’placésous le bocal ,, il repousserale. sud de la ’ petite lame aimantée., Sceri attirera conséquent rnèn’tle nord, ce qui fera’renverser’cette figure - sens dessus dessous,.de manière que fa tête, se trouvera vers le fond du bocal, &fès piedsvers le haut. -. ;’.. Récréation. . / y Ayant mis"ce vasefurla table ( fig. i,,pl. 11) " à l’endroit oùse.trPuvele nord du barreaurenfermé dansla table,on prendra cette petite figure& on la fera voir, en prévenant qu’elle obéira au com- . mandement qui.lui sera fait ; on la mettra dans l’eau, ’ou elle se plongera entièrement, & on demanderasi on désire qu’elle élève fa tête hors de l’eau, ou qu’elle s’y renverse sens dessus,dessous, ce qu’on lui fera exécuter en faisantagir fecrettem.ent le barreau , & en le plaçant sous le bocal dans la direction convenable. Nota.On n’a pas cru qu’il fut nécessaire d’indiquer ici tous îes différens amufemens qu’on ". peut faire avec cette figure, attendu qu’il est aisé. de..les. imaginer , en.supposant seulement s qu’en élevant sa tête au-dessus de l’èau , elle répond oui aux différentesinterrogations qu’on ) . peut lui faire fur k couleur de í’habillementd’une , ^ersonnejfurrheure qu’il est à une.montre 3 &ct < On. se contentera de donner pour :exemplecelui qiii’suit, ’.- Faire nommerpar cettepetite,figure, qu’elle estlà cartequ’unepersonnea tiréed’jtnjcu. r. Ayant supposé que cette figure :en s’élevant au-dessusde Teau, réponde ouià k. c|uestipnqu’on lui fait,, & qu’au contraire elle répondnonquand elle reste au fond de Teau, ; ori présentera â une • dame un jeu dont la carte large, ; sera (par exem-’ .pie ) la vingtième (î) Sc on lui ;/proposerade choisir une carte à son gré ; ;,oncoupera "ensuite soi-mêmele jeu à cette carte large ’.,& en lui sera, mettre la carte qu’elle aui’a tirée" à Tendroit de la coupef au moyen de-quoi ellë sé frôuvërá : la - vingtième si eïlê a été choisie dansla’ partie qui . est au-.dessusde k carte large,’Pu ía/-vingt-unièmè si on Ta prise,da.nscelle ;qui.est au-dessous.sOrí mêlera ensuite,le ’feu jusqu’à la carte large. & Tayant posé sur -la- tabley on interrogera..k petite’Jfigure-, eri lui diíaht-yrfizvei-.vous.rqui. a. choifiela caite-l ’SÊ’-'-oif.luifera- paroître^lartêté hors dé Tëau pour répondre oui ; òn luLdemari4 deraest-ce úh-cavaliers Sc’onla laissera :aufond de Teau pour ;lui faire signifierhon :, on lui dira. est-ce .unedame.ì Sc on lui fera ; sortir k .tête hors de Teau ; enfin on lui demandera si ;elle .fait à quel nombre lá carte se :trouvé,daris le jeu , Sc . lui-ayant fait répondre oui, On lui nommera les npmbres depuis un jusqu’à' célui.auquel.est piaf cée k carte :, .alors ; on, lui fera élever la /tête. ; hors de l’eau, & on fera" voir que’la Carte, qu’elle aura ainsiindiquée, est celléqui a été choisie dans le j’en. , "/

-.-’-

Table magnétiqueportative, servant aux-récréations quise font avec la firene, fans qu’il soit besoin f d’àucun agentcachépour,la faire agir. -

/

Faites construireune table AB, {figure4 planche, il.. Amuficmehsdephysique)doilt le dessussoit double/, excepté qu’il faut.,laisser deux pouces d’intervalle-entre le’dessús & le fond, afin de pouvoir ajuster( dansune ouverture circulaire. 1, ménagéedansce dessus.)un bassinde cuivrè.(2)z’ de douze " à quinze pouces de diamètre & de . quinze..lignes de profondeur. Soutenez cettè tabie.au mpyen dé quatre pieds tournés. Ces pieds doivent traverser la partie inférieure G de cette. tables, & entrer à. vis.danscelle supérieure, H, qu’on doit laisserbeaucoup-plus épaisse àcet endroit ;: cela procure plusieurs avantagess .. (1) On peut, avantde faire,tirerlarçarte., mêler Ie jeu, pourvu, .quelá carte large reste toujoursla vingtième. (2.)II ne fautpointfairece baflìnen fer-blanc, cela empêclieroitTeffetdel’aimant, qui doit être placé" dessous»

"7# ;:- ,, ;. :.

"À/ï -Sî./ ,/’,"’. celui de pouvoir ferrer exactement lë deílus avec le dessousy de la démonter 3 Sc de pouvoir k transporter sans aucun embarras ; que l’un de ces - .’pieds’-.’Csoit percé en son milieu depuis D jusqu’en. Ei ornez cespieds de plusieursmoulurèsL & E ; que, celle E soit sonnée d’une pièce séparée qui puissecouler facilement dansla partie cylindrique duméme pied G ; cette partie F {fig-y f) doit être ouverte fur toute. fa longueur,c’est-à-dirè, d’environ deux pouces, afin qu’un fil de fer qui la traverse, ainsi que la moulure E, fig. o , puisse servir à lâ retenir, & à abaisser en mêmetêmps un cordeau qui doit aller 1de ce fil de fer sà la partie, intérieure de lá table.. "".’" ...•Disposez, dans Tintérieur de là table ABC D : (ífig. IQ.pli ïi. ibid.) : unjcercle d’acier Ë dont le /diamètre.’,aitquatre poucesdê moins ques.ìe bassin, qu’il soit trempé/bien aimanté & fou-. ’tenu sur Uné ;lame’, de cuivre.F G., que vous fixerez quarrément fur un axe placé fau centre.

Inférieur de cette tablé 5 eêí axe doit roulerfur

un’ :plaque, de cuivre/H 1/assez épaisse & vissée... fur Ia fable ; :ildòit êtrrèèncOrearrêté en dessous au moyen, d’une ,’goupiíie, afin,que cette pièce /tìe sorte .pas de dessus’cette plaque. - f Ajustez quarrément fur ce même axé (î), entre 1aplaquede cuivre Hí &k lamedécuivreFG, unédouble poulies, fur l’une, desquellesvous fixerez lé cordeauM, qui passantfurune poulie N,doit çoulérîe long du pied C de k table au bas duquel se :"trouve k moulure ’mobile fur. lequel il est fixé." ’.'/ : "’•. Attachez sor l’autre poulie E un autre cordeau O , qui d’autre bout soit arrêtéfur le ressort P Q ; que ce ressort ait assezde forcé pour faire remon-’ ter la moulure E , lorsqu’elle a été abaissée ; que le-tout soit disposé de manière que les frottemens soient fort doux & ne fassent pas de bruit. Ayez.une petite sirène déliëgé, dànslaquelle v-ousinférerez Une petitelame aimantée ; oufervez-vóus ; de .’toute, âutre .figure qui vous-femblera plus commode. . ’.. Lorsqu’étant assisyis-à -yisde cette table, vous .appuierez le piedfúr.’là. moulure-E, .vousferez tourner fur son axe le. cercle aimanté renferriié dans la tablé ; & corrirnëil fe troUye pkcé au- /qeffoús du,bafîìri, lâ larrie ;aimantée cachée dans la - petite sirène suivra ce même mouvement y attendu qu’elle sera toujours disposée ;à sebkcèr eutre les deux "pôles qui forment les extrémités de ce cercle : par ce moyen vous serez entièrement "le" maître de la conduire & de la faire arrêter vers tòus les : endroits de k circonférence du bassinque vous jugerez convenable, fans qu’on (i) Gettëpouliepeut être tournéeâvéc.Taxeen faisaat alors k tout d’unefeule^ièce. puissesoupçonner que vous la faites agit, &syous, pourrez exécuter seul fur cette table les récréa- ; tions.qui suivent. " ’ ; Faire indiquerpar lasirène les nombresquediverses personnesont choisisau hasard, Ayezun cercle de carton, dont le diamètreintéV r’eur soit de même grandeurque celui dubaffiride, la-table"ci-dessus{fig.4 pi. ï 1), & Tayantdiviséen, vingt-quatre parties égales., transcrivez-yles npmbres ï a 24 ; posez-le fur cette table, de irianière qu’il serve descadran à ce bassin. ’- :: Transcrivez fur vingt-sept/cartes blanchesles". chiffres "1jusqu’à 9 , de manière qu’il y en-ait

! trois :. semblables fur trois différentescartes , £< 
diïpofez, à i’avancele sjeú dans Tordre qui"suit :

... Ordre descartesav’ahtde-mêler.

  • .

- ./" ;-". ’ é- ’ :' - - ., :..-- /ire. Carte. . 6 /ióe.Carte./ 2 19e. Carte. . 8

ï....

’ ;•’., - .y 1. ;. ir., ..... 6 "2p. : ....’.//y J. :.’.'..s. . 9 1Z. :./".. . • I 21 :. . ;. ,/. ;- :..- ;7’ 4. . ;-..-./. . 2 "13. ;.".-.-•’• • 4 :22. . // / ;’..y. y.. . .-f...r. 1 14. ’.'."-.-.. 9 23. . . .../-g 6.........G ry...... .3 24.. ; . /. .4 7.. :. . .... 1 16. ._-... 7 ,.zy. . • ;.. ... 3 •8ii-. ..’-.’ . ._S/-I-. ;

-.’. ;. . y )i6._.

s. / !•..’7 S- .".-••.• 4 ;.’^.v • • ’•'.9 .’fy •//•/’.> 5 Le jeu ayant,été ainsi disposé, si’vous rnêlez - une seule.fóis lës cartes còmméil à été enseigné à la deuxième partie de cet ouvrage , :elles se trouveront, après ce mélange dans Tordre ciaprès. Ordre des cartes aprèsavoir été mêlées. ir«. Carte. . 8 10e.Carte.. z 19e. Carre. . 3 2. ...... 4 11.K. . . . 6 20.y ., . ,-. .7 3....... .91.2.. . ./. . 121.... ..y 4.......813... •..2 22...... i ... 3 y.... :. . . 4 14.-, . ".’.Z0"23...-. /. .7- 6...•, •—í> iy... . . .1 24.".-.• :... y 7.. .’-. . . ; . 816....’.'. 2 25..... .3

8i ./.

. . .. * 4. 17... .’.'< 6 z6. . ..... 7 c). ’ fr. .-... 9 18......127. . :...- . . . y D’où il fuis- que si on dòrine-à -choisir-troiscartes de fuite daris les neuf .premières-cartes. ;, la somme de leurs chiffresferâit0ùjéurs,i2i,j.

AIM .-.." AíM. ’ ’-, cette somme sera9 si on choisit ces trois cartes dans les neuf cartes qui suivent, ou ly si oh ies choisit"dans les neuf dernières cartes. . Récréation. _ Ayant préparé àTavance le jeu, comme II a été dit ci-dessus, on ie mêlera, 8r présentant, à une personne les neuf premières-cartes , on , lui dura d’en.prendre trois à son choix (î) ; on agira de même,avec uné deuxièmepersonne , en. lui présentantses.neufcartes qui suivent, &_enfin. cn présenteraies neuf dernières à une, troisième personne. ...sOn ;annpnceraensuite .que là Sirène va indi- : quer la somme des chiffresportés fur les trois cartes que chaque personnea choisie , ce qu’on, exécutera.en faisant’agir sa Sirène , .de manière • qu’elles’arrêtevis-à -yis ces différensnombres. Nota,.Après avoir fait indiquer par la, Sirène le. ’nombre 21pour la"sommedes chiffresporté fur les trois, premières cartes á on pourra proposer aux deux autres personnes de faire nommer par la Sirène k somme des nombres portés fur les .six cartes qu’elles ont choisies., & on lui fera alors indiquer le nombre 24, au lieu des nombres 9 Se 1y qu’on lui auroit fait indiquer séparément.

.

. Faire indiquerpar la Sirènequelestle nombrequ’une personnea librementformé. -.. -

-

Cette récréation s.’exécuteavec la boîte (fig. 4 pi..1, Nombresmagiques) ; onfait pòfer cette boîte fur k table par la personne qui y a formé à fa volonté uri nombre , & comme on- ne peut le distinguer au moyen des petites pointés qui-en excèdent plus ou moins les ’charnières ; il est aisé de"faire indiquer successivementces trois chiffresdans Tordrequ’ils ontété secsètèment disposés. Cette récréation paroît d’autant plus extraordinaire , que son’effetdépend de deux causes absolument différentes.,-qu’il est fort difficilede démêler. . - - ’ ,y Fâire indiquerpar là Sirène,- quel est le nombre qu’unepersonneu librementÙfecrètenienichoifi. ’ Servez-vous :du petit sac décrit à Tarticle : Cadranmagnétiquehorifontql,8cayanttiré -lesnorn- (1) I ! faut-quelleprennecestroiscartesdefuite ; si cependantellevouloitles choisirautrement,il faudroit l’en empêcher, à ìriòin’squ’on nefe rappellesoffifammentTordredes chiffres-pour--connoître ceux qu’elle. auroit choisis^. :.’... bres contenusdans la première poche, faites voir qu’ilssont tousdifférens ;les ayant remis ensuiteén leur place, faites-entirer undanslasecoridepoçhey & çonnòissant ce nombre , vous le ferez indiquer par la Sirène,-Vouspoutrez recommencer cette récréation en faisant tirer un autre nombre dansk troisièmepoche ; on peut aussifaire indiquer en une seulefois le montant désdeux nombres qu’on aura fait tirer du sac : on peut.aussifaire indiquer le produit de, ces deux nombres multipliés l’un ..parlantre* - )’""//,/ ..Faireindiquer,par la, Sirène un mot quelconque., qu’unepersonnea écrit.secrètement. f Transcrivez autour d’un cercle de carton , ou au revers--de celui ci-dessus,. les,. vingt-quatre lettres de Talphabet ; ayèzun petit porté^feuille de carton "&le couvrez par dessus d’un ; papier •noir j/disposez sur un .’deces7’.côtés.’intérieurs - une petite, porte ouvrante à .charnière qui soit ’- prise fur le carton même -qui forme ce portefeuille : observez qu’il.ne sdoit>y avoir fur cette ouverture que leseul papier qui couvre ce portefeuille sur lequel scette spet’ite’ porte doit, ap- .• puyer lorsqu’elle ;estferni.ee. Prenez de la sanguine ou crayon rouge bien tendre, réduisez-la en poudre , & frottez-en le côté intérieur du papier qui-sërt de couverture à ce portefeuille/ 8c au=-dessous sduquelse trouve la porte ci-dessus ; essuyez bien ce pa- " pier , erisorte qu’en posant’ dessusun aùt’re papier blanc ,11 -ne le tache pas ; ayez un crayon de sanguine un peu dur^ c’est-à -direqu’il faille appuyer un peu fort- pour le faire marquer. Lorsqu’on aura inséré entre la porte & la cou-, vérturë de ce porte-feuille., un petit quarré de ^papier,blanc , si on posesaú-dessusde :sa couverture & de ce même côté uri papier, & qu’avec cé crayon on y écrive quelques mots ; , cette éoriture se répétera fur : le .papier placé fous cette couverture. ’ Récréation. On présente à une .personne ce crayon &/un petit, quarré-de papier qu’on pose fur le portefeuille, Sc on lui dit d’écrire un mot à fa volonté & de le garder secrètement par devers elle ; on reprend ce portefeuille, & sous prétexte ; d’aller dans un. cabinet voisin chercher Ja petite Sirène pour lâ mettre furie bassin/-ori.va ouvrir le portefeuille & -on reccnnoí’t ie mot qu’elle a-écrit , -qu’on fait indiquer ensuite lettre à,lettre ; par..cette Sirène. Nota. On doit présenter ce portefeuille sous prétexte ,de„ne pas déranger, la personne de fa 72 ÁÏM„ 7AI-M -’ place , en lui facilitantle moyerid’écrire en le posant sur ses.genoux./ ’"'.’. .,/ Faire répondrela Sirène à une question :.écrite

.... - secrètement. , .--Cette récréation fessaitde même que la précédente, , c’est-à -dire,, en se ;servantdu porte-feuille ci-dessus. On propose à une personnes d’écrire’ "fecrëtëmërit& à sâ"Volontésur un papier, & de garder ensuite par devers elle, une questionquel-, conque. ; Sc Tayantreconnue, on y fait indiquer k réponse en conduisantsuccessivementla Sirène sur chacunedes lettres nécenairespour la former. Nota. On peut se servir encore dé différentes : questionsy & faire indiquer par la.Sirène la réponse à celle qui aura été choisie. . Plusieurslettresde l’alphabettranscritesfur’descartes ayant été mêlées, en,laisserchoisirplusieursa volonté, &faire défigherpar la Sirène quel est le

mot quipeut en êtreformé,.

Transcrivez les.trente^cinq lettres qui suivent sursautant de cartes.blanches,..8c conservez-les ; dans Tordre indiqué ci-dessous. Ordredes Cartes.-- ,.’

I». :. ;T IO...A

. 19....R 28...T 2... .’.'P- 11. : .F’"20...E ’29. . . "E- :" ry. ’. ..E 12./, . E" 21. .-.-C-- 30 ;..O c4.. ./. R 13". ; . U 22. . ...T. 31.-. . B’ y.. . Ò 14.-...L 23.’..-. O 32...N. 6....N iy....O 24...N 33....R -7.. .-, C 16.fi.P 2y...A 34...T •8y. . fi ’"'. 17. . . S zG.... R 35.. ..A 9.. . :. T ; 18 ;:. ..’A-.f 27/. .1 Large. ,,Ces trente-cinq cartes étant arrangées dans Tordre çi-dessus,.enquelqu’endroit du jeu qu’on en ’prenne cinq de fuite, on pourra former un mot François avec les cinq lettres qui s’y trou-- .veront inscrites, comme on le vo.it par la table • qui fuit.. .’.TA B L-E.. ’ " / T.P .E.R. o . Porte, Prote ,. terme d’imprimerie. p. E. R-.o. N Prone, Pérdn , terme d’architecture. ... É.R.O.N.C Ronce,Corne,Créon,nomd’homme.. R.O.’N.C.I Ciron-, insecte. ’s O.N.C.I.T Cwzrz,nom d’homme/ N.C.I.T.A Catin-,tiom’de filles.’ c’. 1.T..A. F Actif, adjectif. . 1. T .A . F. E Faîte, terme de charpente." - T.A’.F’.'-É.U Faute, méj>rise. A-.F.E.ÍT.L . Fléau, instrument, ou malheurgag s. - ’ néral. F.E.TJ.L.O Foule, quantité de personnes. ~ E.U.L.O.-P Poule-, Loupe, sorte dé lunettes’ U.L. o. p • S Pouls, terme de médecine. L.o.P.s.A ’Sâlop, adjectifmasculin. o. p. s. A. R Paras , ifle, Sapor, nomd’hommèí P . S. A. R. E Après, adverbe ; Afpre,-’sorte dé monnoie. , : S .A.R-.E.ç César, nom d’homme. .’•"’/' ’" A. R".E.’c. T Carte, terme de jeu & ;dé géogrà- . • ,1. ’ phie.’. s..,, . : . ’.

R. E. c. T . o Crotè, Corte, capitale,de la Corse.

E.c.T/o.N Co’ï'c, .histoire’fabuleufè. : - /’ Q.T.O .K.A Caton,-nom ;,d’homme. . T.O.N.A.R Raïon, petitrat>pu noind’un chat/ o.R.A.R.i Raïon,/tènriê dé pjiyiique. y N. A. R . 1. T Tiràn, Train, terme de manège ; -- A.iR.I. T.E Taire, -Verbe. - /. - . •-" R.I.T .E.O-• Ortie , pknte ; Rôtie, terme de - ... . : . . "cuisine. ’.'.-’î. T.E :. O. B Boîte, Objet,Tobie, nom d’homme, T.E.O.B.N ’Bonté3 Bonet, sorte de coiffure ; -, : E.Ò.B.N.R Borne.ytermé d’architecture. O.B.N.R.1 - R.obin, Biron, -nouid’homme. - B.N.R.I .A Rabin , docteur juif. .. •’ ; N.R.i-. -A.T Tarin , sorte d’oiseau. R.i. A. T.p.. Parti, petite troupe de. guerre, I.A.T.P.E Japet , nom d’homme. --- . - A. T. P .E. R- Pâtre , Trape,Pater, confesseur. T , p. E.R-.o Trope, ternie de rhétorique. Divisez, un ; cercle de carton en trente-cinq partiesy Sc transcrivez-y dansle même ordre ci-dessus /les trente-cinq mots que peuventproduire Tordre de ces différentes combinaisons(.1). — Lorsqu’onfaura à quel nombre est dans le jeu la - (î-)Ón ne doitmettrequ’unfcul desmots, quoique les cinqlettres en puissentproduireplusieurs. y - ’ , première.-’,

4 1’Iy

.-/’A I.M . jpfè’mière des cinq cartes qu’on .aura.tirée de i ’ íiiitêj on pourra connoître le mot qui peut en être formé, en se souvenant feulement que le mot/>orreestle premier par lequel ilfaut compter sur çe cercle. . iiécrêation. "Vous ffërez d’abord voiries lettres qui’sont transcrites furies cartes, & vous annoncerezque les mots qui sont autour du cercle, sonttous ceux ’ Se cinq lettres, qui peuvent en être, formés, en ajoutant qii’afitíqu’on ;n’imagine pas qu’on leur a donné quelqu’arrangementpréparé d’avance, vous allez les mêler (î). ; dites à une personne de prendre ciuqs.cartes^à .Tendroitou elle voudra (ï) ;,. remarquez à quel nombre ( à compter de la première carte ; commencela première de celles, qu’este choisit ; 8e annoncez-luique-la Sirène va ; .désignerfur le cerclequel’est le mot qui peut être, formé avec les lettres qui y sont transcrites ; ce _ qu’il vousfera facile d’exécuter, au moyen de ce . /nombre,qùi vous indiquera, à compter du mot : porte, célui en face’duquel vous devez conduire la Sirène. .. •. ; ’ "".. " -v Nota. Pour remarquerplusfacilementle numéro de cette première carte, yous pouvez lever au-dessus du. jeu dix à. douze cartes/& donner à prendre les cinq cartesdarìs ;cettepetite quantité, 8c prenant une autre partie du jeu, y donner à choisir cinq.autres cartes, & ainsi avec le restant du’jeu, en lë présentant ;Vurietroisièmepersonne ; -de cette manièreil voussera aiséde faire indiquer les trois- différensmots qui peuvent en être formés, ce.qui paroîtraencore plus extraordinaire. Faire indiquerpar la Sirènequelle,estla cartedun jeu , qu’unepersonnea touchédu boutdu doigt. Ayei un jeu’de cartes.-, dont toutes les cartes ibient semblables, ( par exemple) qu’elles íoient toutes des valets dé pique ; méiez-les, &zles ayant rnis ’ fur la table , & couvertes d’un mouchoir, dites à une personne d’en tirer une avec le doigt, Se de la mettre hors du jeu , fans k retourner ; levez le mouchoir, & prenez en mainle reste du jeu ; condùîsez ensuite la Sirène sur le valet de pique {$),,8efaites voir que c’est effectivementla carte qui a été tirée. (î) II faut fairesemblantde les mêler, ou faire couperfeulementtantde fois qu’on voudra/pourvu’ qîífà.’ Ia’îdërnière. :coupela trente-cinquièmecane A qui doit être.plus-largefe trouvesousle jeu. : {%)11ne faur.laprévenirdelesprendre,defuiteque îorlqii’ons’àpperçoitqu’elleva lesp’reridrede côté & d’autrè.. ’.' (3) II faut avoirun cerclede carton fur lequelon aura collé trente-deuxpetites cartes formant celles d’un jeu de piquet. AmufemensdesSeiences. "- . "Nota. Ilfaut, pendarttque la Sirène-vachercher ; la carte,substituer adroitement un jeu de/piquet-, ordinaire à celui.dont on s’est servi, afinde pouvoir faire voir ce nouveau-jeu,siqn ie demahdoir-j" il seroit même à propos de recommencer cette, ’ récréation avec ce nouveau jeu, en faisanttirer ;. à tme personne une carte forcée (4),. -..-. ; ... ’./..,.-Balance iriçgnétique. - ’/. Faites faire une-petite balanceordinaire, bien • ’ sensible, Se dont’les baíìînsfoient-de fer-blancy qu’elle soit suspendue ;à..une tringle’de fer .cour-, bée yersle haut & :soutenusur-unpied : disposez* k de manière qu’étantdans son ; équilibre ;, les- 1baffirisne soient qu’à- un demf-ppuce de -distance de la.tabje magnétique^fur laquelle elle doit être

posée, ,

- ’ :-.’ . ;-’.-.

'í ;•’. :---.".’.

- r Lprfque Tune ou l’autre exftémité du barreau (y),.ou les deux pôles du cercle.renfermédans /Tune ou l’autre des tables ;ci- dessus, se, trouvera aìi-dessous d’un des ;.-bassins :dé cettë. balancey si elle, est en. équilibre., ce bassinfera . attiré, & elle reprendra ce même équilibre"aussitôt qu’on retirera’le barreau’ ; ’ -. -,_,’, - ."•’.,

" f Récréation.... -- ’•.-. r. Après avoir posé cettebâláncé sur’la table, de" manière que : les bassinsse trouvent placés au-dessus. du passage..de l’extrémité du barreau qui y est renfermé, on demandera deux pièces de monnoye semblables, & on en mettra une dans chacun des bassins, en faisant,observerqu’elles sont toutes deux de même poids ; on proposera ensuited’augmenter, à la volontéd une personnes. le poids d’une de ces deux pièces ; ce qu’on exé* cutera comme il à’étéçf dessusexpliqué. Lessept cadrans magiques. ÇONSTR’Xî’-'C.TI,ON... Faites faire une boîte de figure. deptagone/ {figure- .14-,pi. 11 - , Amufemensde-physique) d’environhuit à neuf pouces dé diamètre,& de quatre lignes/au.plus de profondeur , ; dont le fond soit fort mince, que son coavercle ne soit pas à char-, ni.ère : collez un.papier’-fur..sonfond intérieur & (4) On appellecarteforcée,. cellequ’on connoír& qu’onprésentede piésérenceen étalantle jeu.On doit tenirbien fermedanslesdoigtscellesqui sontauprès, de manièrequ’onsoit en quelqueforte forcé de nç póuvòirpas en prendre une autre- : voyez les tours .de cartes. ..-’ (j) Cette récréationréussitmieuxavec le barreau qu’avecle cercle, particulièrementpour maìnteiairla balanceen équilibre. ’ , - y- --’-//-.’ K/ ’-.,.’- M". .• ., : - A’ÎM tirez, déí’ 'angles’de cettê b’òîtë "au :cëíìtre"H, les lignes/AH, BH, CH, DHyEH, FH & GU : décrivez à discrétion le cercle IL , 8édes points . difii coupe les sept lignes ci-dessus,tracez autant dé cadrans de rrieme g’randëur-&d’environ dix-r huit lignes de diamètre, lesquels,se trouveront partagés en deux parties égales : divisez chacun- ; de ces demi-cerclesen sept partieségales,& transcrivez dans chacune d’elles lés lettres désignées, fur cette figure. - í Ajustez un pivot au céfítre dé ; chacun se ces

càdí-árisfur.lesquels vous ; placérèz des :aiguilles

airparitéesd’un pouce dèlorigueur/epuvrezl’Inîetieurdé cettebóîté d’un verrë’q'uë vous âjùstserëz. de maniéré :que saris ;touchés-à -aucuriêde

ces

" aiguilles-,’il Ses empêche-rié-atìmoins - de ’s'élever trop & de sortir de dessusleurs pivotslorsqu’on renversek boîte. Mettez une petite pointe àT.extérieur-de Tangle A de cettë boîte-, afinque Vóuspuissiezle recortnoître au tact. : rfAyei un.plateau de bois dé .trois lignes-d’é- / faitìeuvf (figure-l’y, mtme planche) garni d’un rébôrdr’qui Texcèdë dés-deux ,côtés d’environ -deux lignes. : que cepktèau soit :dé-merne ;grandeur que"le fond extérieur de la boîte, {fig. 14}

en sorte qu’en k posant de doté ou d’autre fur

ce plateauelle soit contenue par ce rebord ; qu’elle puisseaussi/s’y.placer en tout sens, c’est-à -dife, en présentant Tangle.A à tous les anglesde cé’. plateau, ce qui sera fa’cilé.si Ton à tracé âvec précision cet eptagone. Tracez fur çe.plateau sept cercles semblablesà ceux de k boîte, & que leurs centres se trouvent au-dessous de ceux des cadransde la.boîte lorsqu’elle est,placée sur ëe .plateau ; divisez-les,de rnême en quatorze parties égales....’-" :-. Tirez ensuite les lignes ns, dont la positionest différente respectivementaux angles ABCDEFG - de ce plateau, & ayant fait une rainure.à laplace de chacune de ces lignes, ifiséfëz-y une lame aimantée(1) d’un pouce dëlongueur, dont vous disposerezles pôles comme Tindiquecette .figure iyes :couvrezles deux facesde ce plateau d’uni papier, afin de les masquer, & faites une’ petite marque I de, côté & d’autre pour recosl-- noïtre sangle A. " .f - " (1) 11’est très-essentiel"que "toutesces lamés& aiguillessoientà-peu-prèsde mêíireforce, Cans. qiïoi :il arriveroitimmanquablementque celle qui étant plus forte se tròuveroit-placée :sousun des cadrans,atti-r reroit à elle les aiguilîes ;des cadransvoisins& les. ôétournetoit plus :0u,moins de la directionqu’elles .devroientavoir ; & comme013.n’est pas toujours le .maître désdonnerune.même.force auxlames qu’on aimnite, ilest bon de/’en précautionnerd’une plus grandequanrité, asin de pouvoir essayer& choisir j cellesqui peuventconvenirie mieux ; au resté’si la *• ôp.sr.E dans lequeldoiventêtre fiscêesfur chacuû de ce :sept cadransles lettresquiindiquentles mots fen’ant deléponfiesaux questionsci-après :.... . ...v -,. ^r. j.c. y. 4e. yc. 6". 7e. - ï. ?. . 34.5 - 6 7 . :’.' :fDESAMI. S :; .2. ’ 34J"67I PASTROP /•/" . - •/- ..k ’.' : ’.."-. .3 -4 ’•.-S 6 7 :f- il.-. :>ffi -’ ’-. M :A RI A.CE. -

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 ;IM.

- -

Ail,

.y " si Ton posek boîte fur.le plateau, en présentant | son angle A successivementà chacun des angles du | plateau, les sept aiguillessedirigeront de manière i à indiquer à’chaque.changementles lettres/qui en ’ composentlesseptpremiersnlots ; & siretournant le plateau, on pose la boîte fur ces mêmesangles, ellesindiqueront de même ies sept autres mots : il fera faciledelesreconiìoitreen assemblantàchaque changementles lettres indiquéesfur ces sept cadrans (ij. . D’un autre côté, les mots ci-deííus pouvant servir de réponsesà quantité de questions,. il en résulte qu’il suffira de connoître par quelque moyen caché ces différentes questions, afin dé poser convenablementla boîte fur le plateau , "& en procurer k réponse. . Manière de connoître-lerapportqu’ontles .questions .avecla difivófition qu’il faut,donnerala boîterelativementaux anglesdu.plateau. , Servez-vous d’une quantité suffisantede cartes ordinaires, & transcrivezfur le côté qui est blanc - toutes les questions portées en-la.table ci-après,’ ou telles autres que vous voudrez (2) : écrivez au /revers des as noirs,, celles qui ont rapport.àla première réponse {desamis) ; fur lès rois noirs, celles de la deuxième {pas trop) Sec .suivant l’ordre naturel des cartes : transcrivez de même au revers des as rouges les questionsqui ont rapport à la huitième réponse {sagesse),8c sur les rois rouges, celle dé la neuvième {Targent)3Sec. f/TA ’BLE. Contenantquelques-unes desquestionsqui ont rapport aux quatorzeréponsesci-deffus,& indicationdes différentescartesfur lesquellesellesdoivent être transcrites,

’ .As No1Rs. Une.chose -très-rare-àtrouver ? ’ - /De qui doit-on-suivreles conseils ? Quel est le bien le plus précieux ?; .• ..’ ’- Des Amis, /Rois NO IRS. - Sèrai-je’heureux en amour ? Mon époux est-ilfidèle ? •-’ Ai-je beaucoupd’argent dans ma poche ? Pas trop. (l) La premièrelettre de-chaquemot.est toujours fur le cadran"qui,*st versl’angle A. - (í) On a feulementindiquéici quelquesquestions pour servird’ei’emple : ifest aisédevoirqu’onpeuten "faire quantitéd’autres.. ,’ ,,,.". ’"'f ... D’AH’ïS.NO.I-IE’S.

L’espoir des amansfidèles ? .

L’union la plus agréable ?-’ .

Quel estvotre but en m’aimant ? Mariage. VALETS NpIR S... Que ressent-onà faire du bien ? ".L ’. L’occupation de la Jeunesse ? Que recherche-t-on avec empressement ? ." :’ Plàifir. D1xNor Rs. Que doit-on prêcher d’exemple ? . Que produit la bonne édueatíori ? L’appaiiage du.sexe ? / , ’••-f - La Vertu.. NEuFNo1R"s. .Quand.arriverala.personrieattendue’$,’. Le mariageaura-t-illieu ?. :,’. -./. s , :. Obtiendrai-je ce que je désire ? ’ f ’.. :.’

/ . Bientêt.

HUIT N01RS. 7 : Qu’attend-on avec impatience ? Le plus granddes biens ? •Ce que ne peuvent procurer les richesses ? ... La Santé, As ROy.".GES. La ’chosela plus estimable ? y Ce qu’on aime dans le sexe ? Qu’acquerre-t-on av.eepeine ?

-,-„ -.,- :

-..,.’-Sagesse. ’ . Rois ; R O,Ù"GE.S. :_ La clef qui ouvre toutes les serrures ? Que méprisele Sage ? Une chosenécessaire ? - ;y

_L’àrgcnt.-
D AMES s&.’ó -yG ;Es.yyy

Cè qui caractérisela,noblessefrariçp’ise ?, ’

."".

Que nous manque-t-’ildans.fadversité ? ’ -- Çe qui désigneun bonsoldat ? ’ . . , Courage. -

V .A-.i-E-.T ?5 R O y G.B S.

Çombiën d’étoiles au Ciel ? . - : ’-' :f ;: - . ;:’ : " r--- ;«-i ’. --, ï’6. •’•' -- :’• A/I- ;M . f, :-. : fy ff-Á’lfMf " :: ::".’ La vendange :serat-r -ellebonne ?/, :y - Combienai-je d’argent ? ’ ’• ;. :’ " , J’ignore,’-.’ :. ’.' D I X. R O/U.G E.-S, fr ’-'._’, : " ’Ma maîtresse est-elle’fidelle ? /, ;-" /.•’• Gagnerai-je mon procès ? /. ./ , •’•-- _ • Serai-je heureux ;au jeu ? ’-.•’".’ v.- " . ’ --.’ - . ; ,../,’. ; ".’ Compte^-y. : f ’• :..,. ; NE-u ,F ’R o y GEss ; Le Dieu le.plus malin. ?-’

..

. . . Quel étoitTamant de Psiché ? f Un enfant très.à craindre ? ’

’ Cupidotu ’ V.’ H : U,’f X R"O’-U.’GÈ s. " :"’ :""’ :' _’"'fi- .s’~'.","." :.... -. .,, / ;-- Qu’est-ce qu’on ne-peut arrêter ? , . ./ . yf.f Quídoi’tìons employésutilement ? . ./’ ;' Une^chcse fort ancienne ?. .

.’../

.- ’ ’- -s--f r s.sLe’[Temps.. - •’ '-.’- ."/’ ’r :’- : "y s-/.- .... ’ ’-'[f if -  : -,.11 est aisédé voir y par Tarràngement :donné aux questions ci-dessus, : relativement à lá :couleur. & à la figure des"caftes fur lesquelles éìles entêté transcrites,qu’en connpissant :cës cartes, on", connoît aussik position qu’il convient de donner’ ; à la boîte sur.T.unépur l’autre face/du plateau, pour faire indiquer par les aiguilles les diverses réponsesqui y font-/analogues, c’est-à -dire ; que pour avoir la réponse à unequestioritransçritesur un ,às noir,-il’fàutposer.TangleA de k,boîte, vers ; l’angle A,du plateau ; si au contraire ëllë est transcrite sut ùnèdame noire, ilfaut poser :ce même, angleA versl’angle.C du plateau, en faisantattention seulementqu’un des’ côtés dé ce plateau est

relatif aux cartes,noires & l’autre aux rouges. ,

.Récréation. On ûòrinê à.une personne toutes.lés cartes fur .lesquellesspnt._transçritésles questions, afinqu’elle. - en choisisse’secrettement une"à son gré ;, on.lui présente ensuitelè y ôté du-plateau analogue à la couleur de.’k c/rte qu’elle a-choisiey&/onlui dit ’ . d’y póser k carte fans-faire’voir cette question ; on.pp.se.aloí-sk boîte furie plateau dans la direc-- îion qui a rapport à la figure de cette carte, & on ouvre.k.boîte un instant après pour faire re- ; marquer que’les aiguilles indiquent chacune unë lettré," dont Tassembiagesuccessifforme, un mot

quirépond’àcëttëqUestiori..’./’"-"

Nota. Lorsqu’on.connoît de mémoire toussles mots que produisent les différentes dispositions de la boîte fur lë plateau, on .peut faire écrire. . une questionà volonté par unë personne, & indi- ; .quer de même,k réponse,.attendu qu’il-est. péri de questions .prdin’aires.’auxquelleson ne/ puisse" , ; adapter (plus du moins juste’cependant)les. quatorze, "réponsesci-dëssus. Lorsqu’il arrive qu’on : .peut, dpnriér une réponse parfaitement analogue’ : a la question, cèttë récréation paroît très-extraor- ; dinaires ; ...•/ :". / :. " . ". LE PETIT. MAGICIEN. ’, Cettepièce"estconstruite pour.fáirérfoniffététantplacée fur la tableméchaniquedela Sirène, dónt-la dès—

  • ’-

cripti’onse trouve’ci-devaht.,’- :;) ’•_ - .-. -’-. /- "’ ABCD.f fig.Xispl. 11..amusemensdephyfiq.J.èS : " un cercle de glacé pu tout simplementde carton fort ìisië,dorit le.diarriêtreest d'environ 4 pouces > plus grand que-celui"du cercle :áiráanté renfermé dans k ; table magnétique décrite ci - dessusf ; yers ;Tendroit E,/est-placé ’un f-petit édifice-,.eri /fòrmë de .pavillon,-de f pouces de longueur fur -8 à iode hauteur. : à. chacun de ces deux côtés, ; ,F :8eG est ajuftéeune petite portéde carton très-rninceydprit les "charnièresfont faites defil .de foie, ensorteque la ràoindïë chose,peutles fairê ouvrit/ ;: elles fe. referment d’elles - ròêiries, .’au moyen.d’une pente légère qu’on/leur donne. ; /L’une,de. ces deux portes F s ouvre en ;dehors/ .

& /l’autre G en’ dedans•-.

Lâ partie supérieure B sde/cespavillon se lève , &eri, laiife yoif firifé- / rieur s ; sur le .-’plancher de oertê partie H y est un’ cadran ,[j%.-if|. ] ; fa circonférence est divisée en’i2 parties égales, Scnumérotée.depuis 1 jusqu’à 12.yau centre de ce cadran, est placée .

une aiguille aimantée tournant -fur son .pivot. 

Cette mêmepartie H [ :fig.u. ] est.garníède verre ; de-tpus côtes pour laisser.passerla lumière dans sonintériéuri& c’ésverresfont-couvertsen dedans d’une gaze, excepté versJ’ê có,té :qui se trouvés vers Tédificé, afin que celui qui fait.cet amuse-/ ment soit à. portée & "puissedistinguer seul la 1direction de l’aiguille çì-dessus. ;, . Douze tablettes de carton de grandeur à pouvoir couvrir les unes ou lès autresle dessusde Tédificé intérieur, font, garnies d’une lame aimantée différemmentdisposée., & de. manière à faire agir l’aiguille aifhàntëe,,& à la diriger sur les 12 divisions du cadran ci-deffusyqui, étarit- • renfermé dans,la partie supérieureH , se trouve au-dessus du carton -placé vers I, lorsqu’on . recouvre cet édifice. Sur chacune de ces ta- _ blettes , font encore transcrites différentes questions. .... . Le cercle de carton ou la glace"ABCD[ V’ùye^ fig. iz. mêmeplanche.] est garni d’un bafK.nquien. occupe Ie centre ; ce bassinest ainsi placé pour servir de prétexte à faire mouyoir’circulairement . la figure ci-après. Sur les bords dé ce ìrtîême-cërcle , font placés 12 petits vasesde fleursqui s’ou-. vrent, -"&dans lesquels ori-insère les réponses"

.quifont analogues à .chacune des quejtions ci- AîM

AIM dessusj c’est-à -dire , eu egaid a 1ordre & a la J disposition des Lmes aur.an ees contenues dans ’ les tablettes Tefpace ci ^ulaue compus ent±e ces ascs & le bamn forme le <hemm que doit paicoum la figure ciapi.es , cet espace doit se nouver sous le p ?ssige des poses du cercle ainunte , renferme d ?i s la table magnétique. La figure i_ est le plan de cette piêce / fous kouelle est lc ceicse ai nante Á figuie T5est une pet.te figuie de tiois pouces de hatteui, peinte des deux côtes fui une carte, & decoupec, elle lepiestnte un peut magicen tenant en mani ufc baguette. Elle est soutenue sur une petire lame d’aoei plate ab , du cote où elle pose fui la table, ce .te lame doit eue soit polie cv b en aimantée , afin qu’elle pu fie glistei facilement sur le cercle de caiton , en su’vant la direction des pôles du ceicle ainante cache dans la table, an-deíloas desquels elle teste toujours constammentsituée. Lo sque cette petite figuie est ìenfeimée dans le paviUon, & qu’on fait seciettement touinei le ceicle aimante au côte de la poite f [ Voye^fig. ii. J , la partie de cercle où font les poses Tentraîne de ce meme coie, & en soitant, elle pousse cette poite, & continue son chemin s ?ns cesserde restei au aessus de ces pôles , en avançant ou ìecalant, sunant le mouvement qu’on donne .à çe cercle. Sion la ramène vers G., ; elle - rentre dansle pavillon, en poussant en dedans’/la ; porte (ì). qui se trouve ; placée de ce côté,, au /jrnoyende/quoicelui’qui k .fait,agir peut k faire /entres & ;sortir àsoh gré , .Sc"ladiriger ; vers.célui des vases qu’il jugecònveriable. ;.-.’- ; : ; /. . ;’".D’uri autre côté, lorsqu’on a posé une-tablette, fur Tédificé/infériëuir/on peut, après,savoir recouvert de.k ;part.ie H., connoître,-au.moyen du •cadranqui. y "estrenfermé , quelle est.la : question qui s’y ;,trouvé,transcrite,Se.on esten.état par conséquent, de/diriger. la "figure vers le vase qui en síontient la réponse. / ’ -, . -) " . - . • ; Récréation,’ ’ . • /.Après avoir posé exactement cet édifice sur la ’table magnétiques, on présentera’ à différentes /personnes les douze ;cartons , Sc ori ânripriçéra .qu’il renferme :un petit magicien qui en váfd.rtir - delui-même-j & indiquer Tendroit ou se trouve /.la.réponse aux questionsqui y sont transcrites. ; "onfera mettreun des cartons choisisfur.Tédificé inférieur, fansle voir , & on le, recouvrira avec . ila partie supérieure ; on supposera qu’on lë place de cette façon ), afin, d’ignorer-soi-même quelle est la. question, & - pour que le petit magicien /renfermé dans TédificépuisseTexáminerj on fera -- (î) Cesportes doivent être situéesdarisla direc- /tiòndu cercleaimanté.-- -- ... - / ’ /.y’-. ensuite agir le ceicle de manière à faire sorfr k p^’ite figuie , & apies Ta-,o r fait aller ÍL venr a cuversesrepi £es, comme si el’e cherchoit le ase corneìable, on la fe*.a auetei ers celai qu on auia reconnu des ou en contenu la réponse , on le fera ouvra par la peisenne ellene ne , af n qu’elle la %oie , Se i aisant etjsinte agu lc cercle, cn feia ìentrei cette petue iiguie d ?ns ion papillon, & on repeteia de meme cette ìccieation fui les aaties questionsqui auront été cho- es. Nota. On peut appliquer cette pièce à quantité o’auties amusement, te paiticulieiement à tous ceux qu’on a md±ques pool k Syiene, û suffit seule,-ent de faire cette piece de mamere qu’on puisse en ôter les rases pour y substitueid’autres objets. Boiteaux de^pat léficêiion. Faites fane un petite cage de bois ABCD ífig- première, pi. ±1. Amufemensde physique.] , d’environ dix pouces de longueur fur deux de la-geai 8cde hauteui , ele ez & placez à coul ste fui ces deux extiemites supei’eu-es A 8CB , deux pentes boites cubiques I & L, d’environ 20 lignes en dedans , afin de pouvoii y nsseiei un dez de bois c~evxde mci/ueanuension que les pet’ts coi.es EF £ Voyeurfig. deu-fme. ] soient entie-c mentfermés-, & qu’ils puissentselever à coulisse ; inénàge’z-yen outresun cetStspaneaumobile M,,’ s qui puisse :s’abaisser & s’élever d’une ligne seulement, Vafin/despouvoir découvrir’-/& ;•masquer par son moyèn un petittrou N,.par ìeduelvous puissiezsecrettement regarder dans Tintërieur de ~ cette cage./ y -• y ;’- -"""/ .’_•-. .Couvrez le dessusde cette cage qui se trouve compris.entre les deux boîtes cubiques ci-dessus, ainsique ies deux grands côtés, avec,des verres fouslesquels vous colëi-ezun.papier très-fin pour cacher entièrement ;ce qui doit y être contenu,.’ commeil va être dit , & éclairer néanmoins"suffisammentson intérieur. - > s - Pkcez.à demeure dans ces deux boites [fig. .1.. &._£.fies deux miroirs ÒP& QR, que vous in-• dînerez à 4yr degrés,,eri telle,forte.. que vous-- puissiezàpperceyoir par-les petits trous faits"aux panneaux M , le dessous’de chacune’.des deux boîtes cubiques L&’X.j partagez le dessous déces boîtes én quatre parties égales par deux diagonales_tirées d’angles, en angles :, "&"divisez, ensix/partieségalesle côté qui-regarde les petits côtés de la cage ; indiquez fur chacun de ces six parties les six différens points/ que/. Ton peut amener ayec’.un dez" ;’..placezf au-dessus des deux . boîtes cubiques I & L un "pêtit pont de cuivre AB, que /rous disposerez comme-il. est indiqué. à’la figure 3 , & surlequel vous ajusterezun pivot qui d.èjtse trouver exactementpkcé. au centre,dû .73 : ’..• .

ÂJ. M : ;

fyAlM, quarré que vous avez divisé,commeil vient d’être dit ci-dessus.

’ -’-.- .1 Ayez deux doubles aiguilles d’un pouce & demi de longueur dont Tune soit d’acier & aimantée, & l’autre de cuivre ; qu’elles soient, toutes deux portées-fur k .même -chappe-, & qu’elles fe coupent à angles droits ; posez-les fur les : pivots ci -dessus , de manière’ :qu’elles y soient parfaitement en équilibre. ; [ Voyeir h- 4-1 •-.. -. ’ ... y ry. Divisez chacunedes faces de ces dez [fig. f. ] en ;quatre parties égaléspar deux diagonalestirées d’angle en angle ; décrivez du centre A un cercle , & divisez deux.des parties opposées en six parties égaies ; & ayant reconnufur-chacune des faces de ces dez. une des parties différentes1de l’autre, quantà fa direction, faites-yune rainure, & inférez-y une petite lame aimantéed’un pouce Sedemi de longueur fur deux lignés de largeur.& ; une ligne d’épaisseur ; ayez une attention par-f ticulière à faire toutes les divisions ci - dessus avec, la plus exacte régularité. Couvrez ces dëz : d’un double papier , fe tracëz-y leurs, différens. points relativement à ceux qu’ils indiqueront ën dessus [au, moyen de la double aiguillé ; .aimantée], lorsqu’ils auront été placés, dans -Tune ou l’autre de -ces boîtes. ; Ces boîtes doivent se fermer avec un couvercle & sans charnière.. . Remarquez encore que les rainures faites aux , dez doivent -être disposées de manière qu’ils in- ; diquënt indifféremmentle même point, quoi- ; qu’on les change de boke , Sc ;qu en outre’ les j points qui se ’ trouvent fur leurs .surfaces op-

. .posées doivent toujours, former ensemble ie ; nombre 7. Lorsque cette pièce -auráété. construite , en ; observant toutes les précautions&les dimensions, ci-dessus’détaillées ;--si ayant posé les deux dez ! dansleurs boîtes , il n’ii/npprte en quel sens & fur quels points, on regarde/au travers despetits - trous faits à chacun des deux’panneaux ; on appercevra [ par k réflection de chaque .miroir] ces mêmespoints qui se trouveront alors exactement indiqués par l’aiguille placée fous chacune de ces boites-, -& on pourra, par conséquent, connoître par cë moyèn teus lespoints qui.auront été secrettement-formés. •Récréation.. f) .".’ On donneracette, boîte à une personne, en lui - laissantla liberté’de. disposerà son gré & se.crettë- ìnent les deux dez qui y, sont contenus ;.& après . ’ qu’elle Tau-rarendue , les points étant, couverts, on abaisserales deux petites trapes,& regardant au traversles petitstrous quelssontles pointSque les aiguillesindiquent., on les lui.nommera & on ouvrirales boîtes pour faire voir qu’ils’fpnt sels . qu’on les a nommés. .> . Nota. Cette récréation produit un :tout autre effét que la plupart de celles,qui se.font.par le moyen de l’aimant, premièrementen. ce qu’on a. k liberté de.ppfciries deux dez fur tous les sens possibles., ce qui fait vingt-quatre positionsdifférentes pour’ chacun d’eux ; deuxièmement, en ce qu’on ne vpit-pas de quelle façon on découvre lë point qui se trouve vers le dessusde k boîte ; & qu’on n’apperçòit d’ailleurs aucune ouverture, .par où on puisse regarder dáns son intérieur. ’..-’.' Le’miroir magique. .’fi Faites saké une boîte de.7 pouces de .lòn-r gueuf, fur 3’ pouces ;& ;demi, dé largeur"& uri pouce Se demi de profondeury ayant la formé .d’un :piédestal ÁB [fig--8 - pi. iZ. Ajnufiemensde phyfiqj], dont la partie de dessusC , qui ne doit être qu’un : chaífis très-étroit , doit se tirer â coulisse du côté B ; couvrez ce châssisd’un y verre fur leque.lvous appliquerez~-unpapier très-fin, 8e légèrement peint de la même couleur que ce piédestal, afin que la lumière puisseéclairer son intérieur. Collëz’sur ce verre & à TendroitD un pied de bois R tourné Se creux (í), a.Uçjlielvous donnerez c pouces dî hauteur j ajustez fur ce tuyau une lunette G Se J à G pouces de longueur ,&f cornposáeM’unpied H , dans kouel vous ména^gerez /uìi trou rond yers Tendroit I où il fe pose i sur cë pied , d’un autre tuyau mobile G , à Tex-’. trémite duquel vous mettrez un verre convexe de 9 à-i ò pouces de foyer (2) ; ajustezà l’autre bout,.

de ce tuyau G. un petit miroir ovaleB incliné à
4 y degrés ;’ à cet effet coupez ce tuyausuivant la

"

direction de la ligne EF. .

- .- ’

ElevezunepetitetringledeboisverslecôtéAde

í cette boite ,’"& qu’elle soutienneun petit miroir

! concave (3).,L , de deux pouces dé-diamètre. 
Cette boîte doit encore avoir un double^fond-s

’ ; au -. dessous duquel puisse entrer le tiroir M ,

dont la profondeur , doit être, seulement de
deux lignes, afin d’y renfermer le portefeuille.i

ci-après, (r) II fautôter le papierquise trouve collésur le i verreà Tendroitoù se placéce pied. (i/On doitmettreaussiun .verreà TextrémitéP du tuyau, maiscommeil 11cíercderienà TYfFetdé cette

pièce,tout verrefera bon.

( ;) Ce miroirneservantquepourdonnerlc.change,. . il feroit-assezindifférentd’y mettre un miroir ordinaire 5. mais comme l’objet qu’on doit appercevùir est en apparencediminuéde .grandeur,il..estmieux 1 ie fc servir d’unmiroirconcave. /.

KîM AïM ’ Avez u" ce cìe de -caríoná’enyiioYideux pouces Se de-m de d :amètie Tfig. G.] , dans lequel Voûsi enseignerezune aiguille aimantée NS , suivant la fixation indiquée par la figuie 7. Divisez Ceceicle en quatre paities égales , Sc peignez en petit fui tioisde ces divisions la figuie de trois différentes cartes ; placez ee cercle fur un pivot que vous ajusterezdans cette boîte vers D , c’està-due, de mamèie que, lorsqu’il viendia à tournei , il piésente successivementles trois cartes cidessusà l’ouveituie D. Ayez en outie un petit poire-feuille de carton de la grandeui du tiroir M , dans un des côtes duquel vous insereiez S. masqueiez deux lames aimantées rS ( Voye-tfig. 7. ) , dont vous disposerez les pôles & leur dnection cemme Tindique cette figure. Lorsqu’on placeia Toeil au côté O de k lunette , on appercevra, pai k réflection du miroir incliné qui y est renfermé, la partie du ceicle de carton qui se trouvera au-dessousdu pied R ; & comme la -ision, malgrék ìéflection d’un miron, paroît toujours se fane en ligne dioite, en s’imaginera natuiellement que Tobjet apperçu-est placé en L. D’un autre côté, loisqu’on inséreia le portefeuille {fig. 7.) dans le tu011 M, suivant les différentespositionsqu’on peut lui donnei , soit en le tournant d’un côté ou de l’autre , soit en plaçant son côté A ou celui B veis le fond du tiroir, on obhgeia le cercle à présenter à Touverture D Tune ou l’autre de ces quatre divi-j sions, & on pourra , par conséquent , faiie voir en appaience Seà songié ( 1) dans ce miroir , une des trois cartes qui sont peintes fur ce cercle , ou Tendroit fur lequel il n’y a rien de peint. Récréation. ~~ ’ On feia tirer adroitement dansun"jeu& à trois différences personnes les trois cartes qui font semblables a celles qui ont été peintes fur ce cercle de carton , Sc on aura attention de remarque quelles sont celles que chacune d’elles auia choisies, On présentera le porte feuille à la premieie , & on lui dira d’y cacher sa carte & de le fermer. On redemandeia ce porte-feuille , Se 1ayant placé dans le sens nécessaire,pour faire appeicevcr k caite semblablequi est peinte furie ceicle ; on lui dira de legarder le miroir L,au travers de k lunette, en la prévenant qu’elle y jìort oir la carte qu’elle a secrettement choisie. On agira de même poiu les deux autres cartes. Enfin , pour persuader encore davantage que ">(y l’fiut faireqaelqu*maique fui ce portefeuille, afinderríConncîtrek pofi’ion qu’on doit lui donner pour saue parodiek caitequon votìdta. îes catfis vues’dans 3e ìntolrfont -efecthement celles qu’on a fiées,du jeu, on ôtera la oaite on poite-seuiile , & on k placera r ans le titoji , de marnèie à dmger veis l’-ouvertuie Dlapartieducercleoùiln’yanen de peint, afin qu’on n’y apperçoive alors aucune - carte. Remarque. Comme il peut arrnei que quelques-uns de ceux qui voud.ont faire cette réciéation, ne soient pas assez habitués à faire mer forcement ces trois caites , & qu’il est toujours désagréable de se ttou->eren detaut, voici une manière soit nrnple pour ne pas manquei cette ré- • création : Dfposez un jeu composé seulement de trois sortes de cartesc de manière qu’une même sorte soit placée de fuite au-dessusdu jeu , Tautre au-dessous, & k troisième au milieu du jeu ; faites semblantde mëlei , & donnez à tirer ces trois cartes , en-présentant de préférence la parue du jeu où elles se nouvent récip±oquement placées ; ayez en outie un jeu ordinaire „ dans lequel doivent manquer -ces -trois caites „ Se substituez- le secrettement a ce premier s pendant qu’on est occupé à voir Teffet de cette lunette. Si on -^ouloìt cependant mêler effectivement ce jeu , ,en suivant la» méthode enseignée, il faudróit le disposer d’aboid dans Tordre ciapres On supposeque ces trois cartes sont Yas depi" que, la damede coeur, & le huit de carreau. 0,d*e descariesavant de mêler. 11*.carte Dame de cceur. z/r .j. Dame de coçur 3.. Dame de c-ceur. ^ 4 ’Dame de coeur. í Dame de ïceur. 3 ó~. . .-> . s-. . . .. Dame de coeur. 7"." . .

  • Dame de cceur.

Í 1 8. ....... . As de pique. ç). ....... . As de pique. • 10. ........ Dame de coeur. ïi Dame de coeur. ^12. ........ Dame de coeur. 13.., As dépique. 14. ....... .

As de pique»

15 Dame de cœur.
16 Dame de cœur.
17 Huit de carreau.
18 As de pique.
19 As de pique.
20. Huit de carreau.
21. Huit de carreau.
22 Huit de carreau.
23 As de pique.
24. As de pique.
25 Huit de carreau.
26 Huit de carreau.27. Huit de carreau.
28 As de pique.
29 As de pique.
30 Huit de carreau.
31 Huit 4e carreau.
32 Huit de carreau.

Après le mélange, les cartes ci-dessus se trouveront dans cet ordre, dix As depique, douze Dames decœur, & dix Huit de carreau.

Cadran magnétique et méchanique.

Çette pièce est construite pour agir sur la table de la sirène.

Faites tourner le cadran à deux faces "AB [fig— II, pi. 12. Amufemensde Physique’], don^ riez-lui huit à neuf pouces de diamètre ; & un pouce d’épaisseurj qu’Undes ; cercles-qui —foiment ce cadran/puiífè s’ôter à volonté, afin d’avoir ia liberté d’y’ajustess& introduire : les piëèes’çiaprès. [Jfioyeifiú&-lesfig. : 0’fesïi-ìbîd).-, "’. -.

Que ce /cadransoit’supporté verticalementfur son piedC, dont la base doit avoir sept pouces de diamètre, que" « ce pied fóit én » outré percédans toute-fa longueur d’uii— trou— d’un^-demi-pouce de,.grosseur^, ; §£-qu’il ;.puisse entrer^ à /vis du côté’G,’dans’fë’çadfán’A’B’.

Posez cedadran.s&.fOn pied fur une, tablette de bois.cir*culàJre£ÏD,’— ; (jf^.’ 9"&’11]. de’neuf à —dix lignesd’ : ép3.isséu.r : ;, fede huit.pouces de diamètre ; qu’elle soit creusée circukirement de k profondeur de fixligries jusqu’à uri’pOUcé : dé ses. bords. Que lé,.tout soit disposé, de. tëlle/forte./ que le pied-C. puisse, én couvrant "fe’s’einboî-, tant dans çétteQuvertiirè :, masquer/íe~çefcîë ci— après.


Ayez un cercle d’acier aimanté{i) AB, ’tsif 12, pi. 12 ibid] qui puisse entrer dans la partie de k tablette ID, qui a été creusée : ajustez-* y une traverse CE, que vous percerez d’un trou F, afin d’y river à demeure une petite tringle ou axe de fer H, [ voyerfig. 9 ] qui doit entrer le long du pied C ; cet axe doit être e » pointe du côté L, afin que le.cercle AB puisse tourner tiès-facilement. II doit avoir à son autre extrémité M, -une petite ìoue de champ N, qui engraine dans un pignon O [ij. Ce pignon doit se trouver placé.versle centre du cadran AiBs Se son pivot doit traverser &’déborder deux cercles de bois ajustés dansTintërieur de ce cadran, Sc-éloignésentr’eux d’un demi-pouce ; ces deux [cercles"servent à masquer cette méchariîque.

L’axe sur lequel est Ie —pivot O, doit auflt déborder ces cercles, afin de pouvoir y ajuster quarrément & des deux côtés une petite figure de carton peinte & découpée [3], tenant en fa, main unë>flèchepour indiquerles différensmots qu’il faut tracer autour du cadran.

Les deux côtés de— ce cadran doivent être couverts de chaque côté d’un cerclede verre [4] ; ’ &.c’est autour & eri dessous de ces cercles, qu’on appliquera un cadran de carton divise en douze parties, dans chacune desquelleson transcrira les mot ? ci-après.

Lorsque ce cadran sera placé sur la table de la sirène, de manière que le centre de son cercle, soit àu-dessus de celui du cercle qui est caché dans la-table, ce premier cercle suivra tous les "mouvemens qu’on donnera à l’autre a attendu que les pôles contraires de ces deux cercles tendront toujours à se placer l’un vis-à —vis dé l’autre [j], ; le cercle AB, en se mouvant fera tourner la petite figurey&çomme on peut arrêter à volonté celui qui est renfermé dans k table ; — if fer* facile — ; de..diriger uné —de : ces’fi .

(1) Ce cerccledoit être semblablepour la forme, à ; cèlùiqui est caché’dansla tablé de : la/Sírene, & if doit être disposé’defaçonqu’éta » trp’osésur k tabley ses.pôlessoient.dirigésdansun.íeriscontraire1à celui . qui : yseffrenfermés ;..--. ; y /.-, /.. ; ;. , ~-’ :.

(2) le’nó’moredes : dents dé cetté/toúéde-champ ; ne/dòif-pasçêtfe/plusdetroisfoisceluldes’dents’dùpi. gnpn.

(3) Il fáut quëkr.e’ttepetitefigureríësoitpas plus’péV .&nte-d, urîcoté’-cfué-dc l’autre.

(4) Il faut faire tourner ce cadran de plusieurs pièces, afin de pouvoir le démontrer lorsqu'il est nécessaire.

(5) Quoiqu’on ait en quelque sorte déterminé la grandeur du diamètre du cercle AB, il est néanmoins essentiel qu'il soit proportionné à celui du cercle renfermé dans la table, c'est-à-dire, environ deux pouces de moins. gures vers telle division du cadran qu'on jugera convenable ; & on pourra connoître cette direction par celle que prendra la figure opposée, sans qu’il soit nécessaire de voir celle qui doit être tournée du côté des spectateurs.

Récréation [í].

On suppose qu’on "a transcrit fur les cercles qui s’ajustent dans ;ce cadran, les vingt-quatre mots ci-après, qui désignentdifférenscaractères, Sc qu’on les y a disposés de manière que ceux -qui-sont analogues entr’eux, fe trouvent réciproquement placésl’un derrière l’autre, afinqu’en faisant cet amusement, on puisse distinguer par ì’indication.que donne une des figures., celle de l’autre.

On annoncera que cette pièee de méchanique est construite de-manière à faire connoître aux -cavaliersles caractères de leurs amantes, & aux dames ;celui de.leurs amans/qu’un des amours, sert pour les unes, & l’autre pour les autres, Se qu’il sussitde les interroger. On-proposera à nne personne d’eiy faire Tessai, &- faisant agir secrettemerit le cercle aimanté renfermé dans k table, on dirigera la figure"qui se/trouvera corivenir /vers la réponsequ’on jugera avoirle plus ..de rapport à la personne :par laquelle aura été ./faite la question.

Exemplepour la récréation ci-deffus.

Ordre des réponses du premier cadran. i Aimable. 2 Coquette. 3 Constante. 4 Sage. 5 Perfide. 6 Tendre. 7 Capricieuse. 8 Libérale. 9 Volage, 10 Econome, 11 Dissimulée. 12 Sincère.

Ordre des rêponses du second cadran. 12 Sociable, 11. Galant. 10 Fidèle. 9 Vertueux. 8 Traître. 7 Doux. 6 Fantasque. 5 Prodigue. 4 Infidèle. 3 Avare. 2 Trompeur. 1 Vrai.

Faire indiquer par le cadran méchanique les points qu’une personne a secrettement amenés avec deux dez.

ABCD, [fig, 14, pl. 12, Amusemens de physiqùe] est un tuyau de carton d’enyiron 5 pou-

(i),Cette, récréation n’est que pour servir d’exemple ; & st est aisé de voir qu’on peut appliquer au jeu de cette pièce tous les amusemens qu’on a indiqué pourla Syrene, & tous autres qu’on voudra imaginer.

Amusemens des Sciences.


ces de hauteur, & de 3 pouces de diamètre à son entrée AB ; ellea 4 pouces vers son extrémité inférieure CD ; sa partie supérieure AB, est creuse & a la forme d’un cône tronqué & renversé, dont l'ouverture EF n’a que 7 à 8 lignes de diamètre, c’est-à-dire, d’une grandeur suffisante pour qu’un dez à jouer y puisse passer librement, & tomber dans la pièce G H, où se trouve renfermé le méchanisme qui produit cette récréation.

GH est une pièce ou un pied de bois tournés de 4 pouces & demi de diamètre, dans lequel entre à gorge le tuyau ci-dessus, elle est creusée dans son milieu, d’un trou circulaire de 4 pouces de diamètre sur deux & demi de profondeur ; k partie supérieure de-ce trou est couverte d’un cercle de bois fort milice C, sou-" tenu fur deux pivots AB, [voye^fig. 10’, même pi. ) qui le traverse diamétralement ;-à Turi d’eux : est fixée une petite poulie-D, [fig. 10 ibid.].qui est cachée dans Tintérièur du pied CD [fig.if]} un petit-cordon qui est.attaché d’un côté àcette. poulie, est retenu de Tautrepar un petit ressort Cachédans ce pied ;, ;au moyen.de quoi, lë cercle AB fait k basculelorsqu’on lë met dáns :une. - f ituatipnà être attiré par ce ressort, : pour T’en empêcher,j on place ën dedans dé ce pied Une petite détente qui le laisse échapper lorsqu’on appuie fur un, petit ; bouton Q, [fig. 14] : cé bouton sort ttès-peu sensiblementpar le côté de ce pied.

Le coté de ce cercle mobile qui se trouve .vers le dessusdu pied, lorsque cette détente est lâchée, est garni de deux dez qui y sont collés, [fig. 14] ; ils indiquent deux-pointsdifférensquelconques /ce- cerclesd’-ailleursremplit exactement Tentrée de Touverture dans laquelle il tourne y ; & dont il semble être le fond,-de sorte"qu’on ne soupçonnepoint que le méchanisméci-desfus le fait mouvoir ; à cet effet, & poUr le masquer encore. plus,’on met quatre petits’pieds tournés à cefte pièce, & on la fait saillir en dessousvers son milieu^ afin que. les côtés G & H [fig. 143 soient moins élevés ; on place k : bascule un peu.au-dessousde Touverture.

Si aussi-tôtqu’on a jette deux dez par Touverture du tuyau AB, [fig. 14], on.appuie fur la détente, le cercle faisant la bascule, ces dez passerontdans’lepied G H, & si.on ôte le tuyaii, on verra en leur placé ceux qui sont collés, fur ce cercle : si on ne fait pas partir k déterite, lés. dez.qui ont été jettes, se trouveront placés fur le cercle IL.

Récréation.

On présentera cette pièce à une personne, afin qu’elle y jette deux dez,, & on ne lâchera pas pour cette fois k détente, afin qu’en retirant le L tuyau, ori puissefairè voir que ces dez tombent effectivementdans cette pièce, on reprendra ces dez, & ayantrecouvert la pièce, on les y fera jetter une secondefois, & .à Tinstantqu’ils tomberont, -on fera partir la détente, afin que le bruit que peut faire le cercle IE en se retournant, se confonde avec celui que font les dez. On poíëra ensuite cette pièce sur la table, Seon fera indiquer ces deux dez par k figure de la . précédente récréation. [On suppose qu’on y á ajusté à cet effet un cadran, sur lequel sont indiquéstous les 21 points qu’on peut amener avec deux dez]. On ouvrira ensuite cette pièce pour faire voir que les points indiqués sont ceux des deux dez qui se trouvent dansla boîte, & qu’on croira être ceux qui ont été amenés.

Nota. On peut aussi transcrire dans un petit ’ billet cacheté, les points qu’on doit .amener-, alors on pourra se procurer cet amusement, sans se servir de la table ni du cadran ci-dessus.

Horlogemagnétique,dont l’heure est indiquéepar un petit lésard qui parcourtla superficie,de son cadran.

Faites,faire par un horloger un.mouvement 3e pendule ordinaire, saris,être à minute, de manière cependant que Taxe qui doit porter l’aiguille des heures, soit pkcá ..dansune situation verticale ; ou pout éviter la dépense, ferVez-vous tout simplementd’un mouvement de grosse montre ancienne, de celles qui ne marquentque Theure, & ajustez fur Taxe où étoit placée l’aiguille, une petite lame de cuivre AB [fig. 2.3, pi. 12], percée en C, d’un trou "garnid’un petit canon qui entre à frottement dans ce même axe. Cet axe doit soutenir un-cercle d’acier aimanté D, de quatre à cinq pouces de "diamètre ; il doit tourner horisontalement dans le circuit intérieur d’une. zone ou cercle de verre fort minceA, [fig.20 ibid. mêmepi. ] d’un pouce de largeur, & les pôles de cet aimant doivent - approcher de ce verre le plus près qu’il est possible.

II faut coller fur la partie intérieure de ce verre un cercle de papier de longueur convenable, fur lequel on aura tracé les douze heures du jour ; enfin 011disposerale tout dans un vase de bois peint Sc tourné, où cette zone, entrera d’un côté dans une rainure faite au bord de ce vase, & de l’autre dans une rainure faite à Ton couvercle C.

Cette pièce étant ainsiconstruite, on fera faire Scdécouper un petit lésard d’acier fort mince [1]

(1)On se servirad’unelame prise dansun morceau . de ressortde montre,. de neuf à dix lignes de longueur, le plus léger qu’il sera possible-yon aura soin de lui donner la même courbure que cette zone, & on Taimantera de manière qu’étant pose fur Textérieur de ce cadran circulaire, 8c vers les pôles du cerclé aimanté caché derrièreJui, il y demeure fixé, & qtuefa tête soit tournée du côté que marche ce cercle.

Lorsque ce mouvement sera monté, le cercle parcourra en douze heures la partie intérieure’ de cette zone, & ce petit lésardqui restera toujours fixé fur îes pôles de ce cercle, faisant insensiblementle tour du cadran, indiqueraTheure aussiexactement que le feroit une aiguille ; ce qui paroîtra-d’autant plus étrange, qu-il sera facile dé T’ôter Se de le remettre à fa place,, afin de faire voir qu’il ne tient en/rien au mouvement de cette horloge.

Petites figures qui :fie poursuivent6 s’évitent réciproquement.

Faites tourner deux petits piédestaux ronds. Se creux de trois pouces, de diamètre [fig. 24, pl. lò, Amufemensde physique] dont la partiesupérieure A soit percée vers son centre d’un trou de trois lignes de diamètre, & puisses’ouvrir ; placez dans le fond de chacunde cespiédestaux une lame aimantée B de quatre lignes de large fur une ligne d’épaisseur,-".&deux pouces : Se demi de longueur. Percez-k vers son milieu., . Se ajustez-yune petite lame.de.cuivre.coudéeG, fur laquellevous ajusterezvers D une chape, qui . se trouvant alors placée au-dessusde cette lame, Tempêchera d’avoir du balancementlorsqu’elle sera poféè sur le pivot E. Ayez un fil de cuivre F, qui entre à vis dans la partie. supérieure de cette chape, & qui sorte d’un pouce à travers le trou que vous avez fait au couvercle Á.

Ayez deux petites figures de quatre à cinq pouces de hauteur, faites avec quelquematière fort légère, représentant[par exemple] un maître & son écolier ; ajustez-lesfur ces filsde cuivre, de manière que leur face soit tournée vers le pôle"septentrionalde chacune des lames aimantées avec lesquelles ils doivent tourner.

LorsquevousprésenterezTécolierà sonmaître., en tenant le piédestalSeTempêchantavecle doigt de tourner, les deux pôles septentrionaux dé ces aimans, selon la construction ci-dessus, se trouveront alors l’un vis-à -visde l’autre,"& celui de Técolier contraindra célui du maître de tourner le.dos vers lequel est dirigéle pôle méridional, & il semblera que le maître fuit devant son.écolier 3 si vous prenez ensuite.l’autre piédestal, & que vous le présentiezà Técolier, - il fuira à son tour devant le maître., ce. qui fera fort plaisant à voir.

Danse magnétique.

Ayez un cercle aimanté Caché dans la table magnétique servant pour la syrenne. Construisez, un petit édifice, de carton de telle forme que vous voudrez, dont le plancher soit double, afin d’y pouvoir cacher & ajuster quatre lames aimantées CDE & F (fig. 15, pl. 12, Amusemens de physique), soutenues sur leurs pivots ; que les fils de laiton, qui doivent, être élevés sur les chapes de ces aiguilles, traversent le plancher supérieur à distances égales, & que l’extrémité de ces quatre lames aimantées se trouvent [lorsqu’elles tournent] placées vers les bords du cercle aimanté ci-dessus.

Ajustez sur chacun de ces fils de laiton deux petites figures, savoir une d’homme & une de femme, qui soient diamétralement opposées entre elles, & qu’elles y soient placées de manière que le cercle aimanté étant dans une direction déterminée, les quatre figures d’homme soient en face du centre de ce cercle.

Posez cet édifice sur la table magnétique.

Si vous faites secrettement mouvoir le cercle qui est caché dans la table, de manière qu’il parcoure un cercle entier, chacune de ces lames aimantées & les figures qu’elles soutiennent feront aussi un demi-cercle ; si vous ne lui faites parcourir qu’un demi-tour, elles ne feront de même qu’un quart de tour ; enfin, si vous les faites aller & venir, elles iront & viendront de la même manière & proportionnément aux espaces que ce cercle aura parcouru.

Récréation qui se fait avec cette danse.

Vous préviendrez qu’il y a dans ce petit édifice quatre petites figures qui aiment passionnément la danse, & qui se mettent à danser aussi-tôt qu’elles entendent qu’on chante ou qu’on joue de quelqu’instrument. Vous proposerez à une personne de chanter quelques contredanses, afin d’en faire l'épreuve, & aussi-tôt vous ferez agir vos figures au moyen du cercle aimanté que vous ferez secrettement mouvoir ; vous ajouterez ensuite que si l’on cessoit de chanter, elles finiroiënt tout-à-cpup leurs danses, & aussi-tôt que la personne cessera de chanter, vous cesserez dé même de faire agir le cercle, & ces figures resteront sans aucun mouvement ; ce qui surprendra beaucoup ceux qui ne sauront pas le moyen que vous employez pour produire cet amusement.

Nota. Les lames qui, supportent ces figures pourroient être placées également en dehors du cercle ; mais alors elles seroient trop éloignées, & il est mieux de les placer en dedans, Le dia-


mètre des lames doit être à-peu-près le quart de celui du cercle aimanté.

Force prodigieuse de la matière magnétique.

Construisez une petite nacelle de cuivre fort mince de deux pouces de longueur, que vous chargerez d’un poids de métal de la pesanteur, d’environ deux onces ; c’est-à-dire, cependant assez pesant, pour qu’étant posé sur l'eau d’un bassin, il s’y trouve tellement enfoncé, que l'eau paroisse tout-autour plus haute d’une ligne que vers ses bords. Posez vers le milieu de ce bâtiment une très petite aiguille à coudre, bien aimantée, que vous ferez tenir avec un peu de cire molle, remplissez d’eau ce bassin & le couvrez avec une cage de verre ; prenez une pierre d’aimant & posez-la fur cette cage, de manière que ses pôles disposent ceux de cette aiguille dans une direction contraire (par rapport aux pôles de la terre) à celle qu’elle prendroit naturellement si elle étoit libre sur un pivot ; lorsque l’aiguille se sera fixée, ainsi que la petite nacelle, retirez votre pierre en l'enlevant doucement & perpendiculairement sans changer sa direction. Observez encore que l'endroit où doit être posé ce bassin, ne puisse pas être ébranlé, afin que l'eau qu’il contient ne puisse recevoir la moindre agitation.

Ce petit bateau tournera insensiblement jusqu’à ce que cette aiguille ait présenté ses pôles à ceux de la terre qui lui conviennent. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cet effet, c’est que la matière magnétique qui va d’un pôle de la terre à l’autre, & qui rencontre cette aiguille qui ne pèse pas la moitié d’un grain, déplace cette petite nacelle qui pèse trois mille fois autant qu’elle. Cet effet, tout extraordinaire qu’il est, auroit même lieu quand on ne se serviroit que d’une partie de cette aiguille, avec cette différence cependant que ce déplacement exigeroit beaucoup plus de temps.

Nota. La précaution de couvrir le bassin d’une cage de verre, & de poser le tout sur un endroit solide, est indispensable pour cette expérience ; elle ne réussiroit pas non plus si la nacelle n’étoit pas enfoncée à fleur d’eau, attendu qu’alors elle iroit toucher, ou s’appuieroit sur les bords du bassin ; il faut aussi avoir soin d’employer de l'eau bien claire & bien nette.

Voyez en outre de ces jeux fur l’aimant Baguette magnétique, Cigne ingénieux, Mouvement perpétuel.

  1. (i) Il n’y a que le fer dans lequel on ne doit pas enfermer de barreaux, la matière magnétique y entre ainsi que dans les autres corps, mais elle n’y conserve pas sa direction.
  2. 2) Ces tablettes ne doivent pas être parfaitement quarrées, afin qu’on ne puisse pas les poser de côté dans cette boëte.