Dupleix et l’Inde française/2/16

Ernest Leroux (2p. 535-536).


ERRATA DU PREMIER VOLUME

p. 48. — À la suite de la publication de notre premier ouvrage, des doutes nous étant venus sur la filiation attribuée à Dupleix d’après les actes de l’État civil qui nous avaient été communiqués, et un heureux hasard nous ayant mis en rapport avec M. Prouteaux, administrateur des Colonies à la Côte d’Ivoire, qui durant ses séjours en France habite Poitiers, nous le priâmes de vouloir bien vérifier sur place les documents qui nous avaient été communiqués, dussent-ils se retourner contre les faits que nous avions exposés.

Les résultats du travail de M. Prouteaux furent que le père de Dupleix était le petit-fils d’Antoine Dupleix, né le 13 juillet 1601 et de Jeanne Pirot ou Pérot et le fils de François Dupleix, né le 16 mai 1634 et d’Isabelle Mauxion, mariés tous deux le 21 février 1656. Isabelle Mauxion était fille de Jean Mauxion, apothicaire et d’Antoinette Allain (Voir la Famille Dupleix en Châtelleraudais aux XVe et XVIe siècles, par Maurice Prouteau, Paris, Leroux. 1922, 60 p.).

L’ascendance directe de Dupleix doit donc être ainsi établie :

Guillaume Dupleix et Jeanne Raseaux, mariés vers 1565.

François Dupleix et Claire Moutard, mariés vers 1599.

Antoine Dupleix et Jeanne Pérot.

François Dupleix et Isabelle Mauxion.

François Dupleix, né le 29 mai 1654 et Anne de Massac.

Joseph François Dupleix.

André Dupleix, marié vers 1615 à Jeanne Arnault, d’où nous avions fait naître le grand Dupleix, descendait de Guillaume Dupleix et de Colette ou Nicole Audinet ou Andrault, mariés vers 1585, et Guillaume était lui-même fils d’un nommé André, qui vivait en 1560 et de Guyonne Brandt, décédée le 16 avril 1590.

M. Prouteaux n’a pu retrouver les liens de parenté qui pouvaient exister entre André Dupleix, qui vivait en 1560 et Guillaume Dupleix qui vivait en 1537 et d’où descendit le gouverneur de l’Inde.


p. 88. — dernière ligne.

Au lieu de Marie Françoise Xavier, dite Chonchon, née le 28 octobre 1736, lire :

Marie Françoise Gertrude, dite Chonchon, née le 28 octobre 1736, mariée en 1757 au marquis de Montlezun, morte à Paris le 17 mai 1759.


p. 336-337

Nous ayons dit en ces pages que Dupleix avait eu l’idée de faire reconnaître et d’exploiter à son profit les terres australes et il avait proposé, Lozier-Bouvet pour cette reconnaissance.

On croyait alors couramment qu’il existait un grand continent habitable au sud de l’Afrique. L’idée de Dupleix ne fut pas perdue. En 1738, la Compagnie des Indes envoya au Brésil les frégates l’Aigle et la Marie, commandées par les capitaines Hay et Lozier-Bouvet. Partis de l’île Ste-Catherine en se dirigeant vers le sud-est, ils ne rencontrèrent aucun continent mais seulement, le 1er janvier 1739 une île fort élevée, escarpée, chargée de glaces et inabordable, à laquelle ils donnèrent le nom d’île de la Circoncision, qu’elle n’a pas conservé. En l’honneur de cette reconnaissance, on lui a donné le nom d’île Bouvet. La petite expédition revint en France le 24 juin 1739.

En réalité le continent austral que soupçonnaient nos pères se trouvait beaucoup plus au sud : c’étaient les terres polaires.