Douze douzains de dialogues ou Petites scènes amoureuses/7


DIALOGUES DES AMOUREUSES



I
Paroles à la suceuse

« Princesse, pendant que vous avez ma pine dans la bouche, je veux vous dire vos vérités. J’ai baisé plus de douze cents femmes, c’est-à-dire que vous me sucez en ce moment les restes de douze cents cons plus ou moins prostitués, gluants et vérolés.

— Vous ne réussirez pas à me dégoûter. Je vous suce.

— Ne le répétez pas ; mais j’aime les bonnes.

— Moi aussi.

— Je ne peux pas voir la cuisinière sans relever son tablier, ses jupes, sa chemise sale, pour lui fourrer ma pine dans le con.

— Et moi la langue.

— Quand je dis dans le con, c’est une façon de parler. Ces filles sont d’une telle docilité… J’ai en ce moment à mon service une petite Bretonne de seize ans qui se laisse enculer comme une chèvre.

— Ne vous vantez pas. Elles le font toutes.

— Vous me sucez délicieusement, mais vous n’avez pas la bouche aussi étroite que le trou de son cul.

— Voulez-vous le mien ?

— Et le matin, quand elle me le présente avant de chier…

— Vous croyez me répugner, vous m’excitez, mon cher. Dites encore un mot et je décharge. »


II
La pine mystérieuse

« C’est drôle ce qui m’est arrivé, tout de même. J’étais à quatre pattes près de mon lit, je cherchais une bague, et tu sais dans cette position-là, on ne cache pas souvent ce qu’on a de fendu…

— Montre un peu comme tu étais.

— Tiens, comme ça, madame. N’empèse pas ton pantalon, ton mari te ferait une scène.

— Oh ! je ne m’excite pas. Je ne voulais que juger.

— Eh bien j’étais donc à genoux, le cul plus haut que la tête, quand tout à coup je me sens enfilée. Oh ! mais ma petite, un morceau ! Je n’en ai jamais senti si long.

— Comment s’appelle-t-il ?

— Ah ! bien ! si tu crois que je me suis retournée ! J’ai joué des fesses, oui. Je lui ai vidé ça en cinq minutes, ma petite, comme la bouche. Seulement quand il m’a joui dedans, ça m’a tellement électrisée que je me suis trouvée mal. Quand je suis revenue à moi j’étais seule, mais mon bidet te dira si j’ai rêvé, viens voir. »


III
Le godmiché derrière la baiseuse

« Tu rebandes ?

— Il me semble que ça se voit.

— Oui, cochon !… Remets-la-moi, dis.

— Je suis fatigué.

— C’est bon. Reste sur le dos. Je vais me la fourrer dans le ventre et je ferai tous les mouvements… Oh ! dis ! veux-tu faire une chose ? Prends mon godmiché sous mon traversin, et fourre-le-moi dans le trou du cul pendant que je baiserai, le dos tourné.

— Je ne t’ai pas enculée d’aujourd’hui et ça te manque ! Putain ! Ose donc le dire que tu n’aimes pas ça !

— Non, j’aime pas ça tout seul dans le cul ; mais les deux ensemble, tu comprends, la pine par-devant, le godmiché derrière, et quand je branle mon bouton par-dessus le marché…

— Rien que ça !

— Oh ! ben dis donc ! V’là sept fois que je décharge depuis le souper. Faut bien inventer quéque chose pour que je pisse encore un petit verre de jus… Là ! ta queue y est bien. Pousse la fausse bitte, pousse donc ! Aïe ! tiens, ça vient, salop ! Pas besoin de m’arçonner. »


IV
Bonne d’hôtel

« C’est tout ce que Monsieur a besoin ?

— Non…

— Ah ! Je savais bien…

— Qu’est-ce que vous saviez ?

— Je pensais… voilà Monsieur qui vient de faire dix-huit heures de chemin de fer tout seul, il va pas s’endormir comme ça tout sec…

— C’est tout mouillé ce que je tiens là cochonne. Qu’est-ce qui t’excite comme ça ?

— Vous ! tiens donc !

— Tu as envie ?

— Oui.

— Mais tu l’as fait aujourd’hui ?

— Non, ni hier… Otez donc vot’ doigt, mettez-moi aut’ chose… Oh ! comment qu’vous voulez le faire ? Debout ? On s’rait mieux sur le lit.

— Reste au bord, j’te la mettrai en levrette.

— Vous trompez pas ! Attendez que je l’entre… Là… C’est là… Ouïe ! j’ai un poil qui m’coupe ! Maintenant, c’est mouillé naturel, ça rentre bien… Ah ! Bon Dieu ! V’là qu’on m’sonne ! N’vous r’tenez pas, dites, dépêchez-vous d’jouir, faut qu’jaille voir qui c’est. »


V
Phénomène

« Comment ! tu baises ?

— Oui, ma chère ;

— Tu es dépucelée ?

— Heureusement.

— Eh bien ! tu en as, du toupet ! j’ai vu bien des filles de notre âge coucher avec des garçons…

— Sans parler de toi.

— … mais jamais une qui fasse l’amour par là.

— Par où le fais-tu, toi ?

— Dans la bouche, dans la main, dans les cuisses, dans les fesses, dans le petit trou, mais pas dans l’autre. Grand Dieu ! et si tu deviens enceinte !

— Naïve enfant ! Crois-tu donc que je lève mes jupes devant des jeunes gens assez mal élevés pour décharger dans ce que tu me tripotes ?

— Ils se finissent dans ton cul ?

— Ils se finissent eux-mêmes. Je ne m’en occupe pas. Quand j’ai joui je n’ai plus besoin d’eux.

— Et tu jouis bien, comme ça ?

— Idéalement.

— Tu le fais souvent ?

— Tous les jours avec mon fiancé ! Tous les soirs avec mon frère. »


VI
La bonne concierge

« Et puis ici, mamzelle, vous serez bien tranquille, c’est tout putains du haut en bas ! On n’est pas emmerdées par les dévotes.

— Ah bien ! j’aime mieux ça.

— Alors vous comprenez, vous reconduisez un ami qui sort de chez vous, vous êtes à poil sur votre porte, vous êtes libre, on gueulera pas.

— C’est bon. On ne se gênera plus.

— La nuit si vous rentrez avec un homme, que vous ayez le feu au cul ou que ça soye lui, vous tirez un coup dans l’escalier… Ben on vous rencontre, ça fait rien, on vous dérange pas seulement.

— Chic !

— Pis, si votre ami n’est pas venu et que la moniche vous démange, vous êtes trop grande pour vous branler, s’pas ? alors vous n’avez qu’à choisir, y a dix femmes ici pour vous bouffer le cul gratis.

— On leur dira.

— Et si qu’un miché s’amène qu’il sait pas chez qui monter…

— Envoyez-le-moi que je le suce. Vous aurez dix sous pour vous. »


VII
Deux filles pour un garçon

« Quoi ! on n’a pas besoin de se battre pour ça ! j’vas m’arracher deux poils du cul et tu tireras à la courte paille laquelle de nous deux qu’il baisera d’abord. C’est comme ça qu’on fait quand on est copines.

— Eh ben et l’autre pendant ce temps-là ?

— L’autre y sucera les couilles avec le doigt dans l’cul. On s’arrangera toujours. Ça va-t-il ?

— Ça va.

— V’là mes poils. Tire. T’as l’pus long… C’est bon, colle-toi sa queue dans ta moniche. Tu sais faire en levrette ?

— Oui, j’sais bien. Ça va loin.

— Ben, foutez-vous comme ça ; j’vas m’fourrer la tête entre vos guibolles et je vous passerai des langues à tous les deux, depuis l’petit bouton jusqu’au bout des roupettes.

— Et si y coule du foutre, ça sera pour ta gueule ?

— Tu l’as dit, Marie.

— Allons-y ! je m’place. Ouvre-moi les babines, qu’il n’me fasse d’mal. J’suis encore étroite, tu sais.

— Étroite ! Penses-tu qu’tu l’es encore, depuis trois mois qu’t’es dépucelée et qu’on t’ramone tous les dimanches ! »


VIII
Éducation de Nénette

« Retiens-toi, Lucien ! Jouis pas ! Que je montre à ma petite sœur. Viens ici, Nénette ; comment que ça s’appelle quand la fille est à quatre pattes et qu’on l’enfile dans le chat derrière.

— Ça s’appelle baiser en levrette.

— Et pourquoi que c’est bon ? Dis bien, mon trésor.

— Parce que la queue va plus profond.

— Tire un peu ta pine, Lucien, que j’y fasse voir par où ça rentre.

— Oh ! je vois bien.

— Et si qu’il me la fourrait plus haut ? comment que ça s’appellerait ? dis bien.

— Tiens ! il t’enculerait.

— Ah ! la garce de Nénette ! elle est pucelle par les deux trous et elle en sait plus que moi à son âge. Tâte-nous, saleté, prends-moi les babines du con, regarde comme il me le fait bien, je mouille déjà comme une éponge.

— Veux-tu que je te branle ? que j’y pelote les couillons ?

— Oui ! oui ! je sens qu’il va jouir ! Branle-moi ! Ah ! cochonne d’enfant ! Tiens ! tiens ! pour vous deux ! Et lui qui me pisse au fond ! Ah ! merde ! que c’est chouette ! »