Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure/Philosophie épicurienne - Extraits du cinquième cahier

Traduction par Jacques Ponnier.
Texte établi par Jacques Ponnier, Ducros (p. 174-175).


[Extraits du Ve cahier].


[D’après l’édition MEGA, il n’est resté de ce Ve cahier que la moitié des pages. Elles ne contiennent presque que des extraits : Sen. ep. 9, 1 ; 9, 20 ; 79, 15 ; de otio VII 3 (ou 32, 11) ; ep. 66, 18 ; 67 ; 66, 45. 47 ; 21, 9-11 ; de const. sap. XV 4 ; ep. 24, 22-23 ; de vita beata XIII 1-2 ; ep. 107, 1 ; 9, 20 ; 81, 11 ; 52, 3, 4 ; 18, 9-10 ; 21, 7-8 (se reporter à Stob., flor. XVII 23) ; 12, 10 ; 13, 16-17 ; 14, 17 ; 16, 7 ; 17 ; 11 ; 18, 14-15 ; 19, 10 ; 22, 15 ; 23, 9 ; 25, 4 ; 110 ; 26, 8 ; 27, 9 ; 28, 9 ; 7, 11 ; 8, 7 ; 6, 6 ; 97, 13 ; 22, 5-6 ; de benef. IV 19. Stob., Ecl. I, VI 17 c (§ 206) ; VIII 40 b (§ 252) ; X 14 (§ 306) ; XIV 1 sq. (§ 346) ; XVI 1 (§ 366) ; XVIII 1 a (§ 380). 4 a (§ 388) ; XIX 1 (§ 394) (cf. Diog. X 40) ; XX 1 sq. (§ 418) ; XXI 3 c (§ 442) ; XXII 1 e (§ 490)]. MEGA : Marx remarque ; le passage suivant de Stobée, qui n’appartient pas à Épicure, fait peut-être partie des choses les plus sublimes [XXI 9 (§ 480) ; XXII 3 a (§ 496) ; XXII 3 b-c (§ 496-498) ; XXIV 10 (§ 514) ; XXV 3 f (§ 530-532)]. Plus que le passage cité par Schaubach, celui que j’ai cité plus haut (Stob., Eclog. phys. L. I p. 5) [I 29 b (§ 66)] semble sanctionner le point de vue qui distingue deux sortes d’atomes, quand sont alléguées comme principes immortels, à côté des atomes et du vide, les ὁμοιότητες (ressemblances) qui ne sont pas les εἴδωλα (images), mais que cette phrase explique : αἱ δὲ λέγονται ὁμοιομέρειαι καὶ στοιχεῖα[1] ; ce sont là les atomes qui sont à la base du phénomène, en tant qu’éléments sans homéoméries, qui possèdent des propriétés des corps à la base desquels ils sont. En tout cas, c’est faux. De même, Métrodore allègue comme cause αἱ ἄτομοι καὶ στοιχεῖα[2]. L. I p. 52 [XXII 3 a (§ 496)]


[Extraits de Clem Al. strom. VI 2 ; V 14 ; II 2 ; II 21. 22 ; IV 22 ; II 4. 23 ; I 15 ; IV 8 ; V 9]


D’après Clément d’Alexandrie, l’apôtre Paul visait Épicure quand il dit [nous donnons le passage — I 11, 50, 5 sq. — aussitôt en traduction] : « et encore : « Prenez garde » à ce qu’il n’y ait personne qui fasse de vous son butin par la philosophie et la doctrine vide et pompeuse qui s’inspirent de la tradition humaine, conformes aux éléments du monde et non au Christ. » Par ces paroles, il (l’apôtre Paul) n’injurie pas toutes les philosophies, mais la philosophie épicurienne, à laquelle il s’en est pris également dans les Actes des apôtres, celle qui supprime la Providence et divinise le plaisir, celle qui a autrefois rendu honneur aux éléments sans placer au-dessus d’eux la cause créatrice, sans avoir fait apparaître le créateur du monde. » D’accord : les philosophes ont été rejetés parce qu’ils ne déliraient pas à propos de Dieu. On comprend maintenant mieux le passage, et on sait que Paul a visé tous les philosophes.


[Extraits Sen. nat. quaest. VI 20, 5-7 ; de otio cap. 30 ; de vita beata 12, 4-5 ; 18, 1 ; de benef. IV 2, 1 ; de vita beata 11, 2 ; de benef. IV 13, 1-2 ; ep. 72, 9 ; 89, 11 ; ludus de morte VIII 1 ; ep. 68, 10 ; 24, 18. Stob. flor. XVII 22.23 ; XVI 29 ; XVII 33. 34 ; XLI de republica (non établi) CXVII de morte (non établi) ; XVII 29 ; XXIX 79 ; VI 57 ; VI de in temparantia (non établi) ; ecl. I, I 29 b (§ 66)]


  1. Mais elles sont appelées homéoméries et éléments.
  2. Les atomes et éléments.