Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Vertu

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VERTU, L’iconographie du moyen âge met souvent en parallèle la personnification des vertus et des vices. L’antagonisme du bien et du mal est, comme on sait, une de ces idées admises chez presque tous les peuples de races supérieures. Nous la voyons se manifester dans les Védas, chez les Iraniens, chez les Égyptiens, et pendant l’antiquité païenne. Le monothéisme sémitique devait nécessairement repousser cette double influence, qui était, pour ainsi dire, le fondement du panthéisme. Les Juifs n’admettaient pas une puissance rivale de leur Jéhovah. Le péché, pour les Juifs, n’était qu’une infirmité attachée à l’homme, mais n’était pas supposé inspiré par une puissance supérieure à lui. La Genèse fait intervenir, il est vrai, entre le premier homme et la première femme, le serpent[1] : « Le serpent étoit plus rusé que tous les animaux de la terre que l’Éternel Dieu avoit faits ; il dit à la femme… etc. » Dans cet exemple, il n’est nullement question d’une puissance rivale, de l’Esprit du mal. Le serpent donne un conseil perfide ; il n’est pas dit qu’un esprit ait revêtu sa forme, qu’il y ait un intérêt, qu’il en doive profiter ; aucun esprit ne conseille à Caïn de tuer son frère. L’Éternel, voyant Caïn abattu lorsque son sacrifice est repoussé, lui dit : « Certes, si tu te conduis bien, tu seras considéré ; si tu ne te conduis pas bien, le péché t’assiège à la porte, il veut t’atteindre, mais tu peux le maîtriser[2]. » Pour les Grecs comme pour tous les peuples de race aryenne, le Mal était une force naturelle comme le Bien, force rivale, vaincue nécessairement, mais immortelle, luttant sans trêve, indépendante et vénérée, à cause de sa qualité divine. L’homme n’était qu’un jouet entre ces deux puissances, invoquant l’intervention de la bonne contre les actes de la mauvaise, mais ne croyant pas que sa volonté personnelle pût lutter contre cette dernière. Le panthéisme — nous parlons du panthéisme primitif appuyé sur l’observation des phénomènes naturels, et non du panthéisme énervé et superstitieux des derniers temps — considérait l’action des forces divines comme agissant bien au-dessus de la frêle humanité, comme engageant des luttes et exerçant sa puissance dans une sphère très-supérieure aux intérêts humains. L’homme était fatalement soumis à des décrets dont il ne pouvait pénétrer les motifs, et s’il invoquait les dieux, ce n’était jamais avec l’espoir de leur faire modifier en sa faveur le cours des choses. L’égoïsme sémitique admet que Jéhovah arrête la marche du soleil pour permettre à Josué d’écraser ses ennemis ; on ne trouverait pas une légende analogue dans toute l’histoire religieuse des Aryas. Pour eux, les forces de la nature agissent dans la plénitude de leur puissance indépendante. Une divinité peut lutter contre le soleil, elle ne saurait lui commander d’arrêter son cours.

Ce préambule était nécessaire pour expliquer un phénomène philosophique qui se produit dans l’iconographie chrétienne de l’Occident, vers la fin du XIIe siècle. Alors les artistes, évidemment inspirés par les idées du temps, ne font plus intervenir, absolument, l’Esprit du mal ; ils admettent des qualités bonnes et mauvaises, qualités inhérentes à l’homme ; ils les personnifient. C’est un panthéisme circonscrit dans l’âme humaine au lieu d’avoir pour siège l’univers. Il est évident que le mot panthéisme ici ne peut rendre entièrement notre pensée ; on n’adorait pas la Charité ou le Courage, on les personnifiait ; on leur donnait un corps, des attributs, le nimbe même parfois ; et si l’on ne rendait pas un culte à ces abstractions métaphysiques, la foule arrivait à les considérer comme des forces possédant une apparence sensible, des émanations divines. Il faut observer d’ailleurs que si les vertus sont personnifiées, les vices ne le sont point. Les vices, en opposition avec les vertus, sont représentés par un fait, non par un personnage ; du moins est-ce le cas le plus habituel. Avant l’école laïque de la fin du XIIe siècle, les vertus comme les vices sont figurés par des faits tirés des Écritures. Dans la représentation des vices, le diable intervient toujours ; c’est lui qui conseille et préside à l’exécution de l’acte mauvais, tandis que l’Esprit du mal n’intervient plus dans la représentation du vice opposé à la vertu, à dater de la fin du XIIe siècle. Ainsi, sur les ébrasements de la porte centrale de Notre-Dame de Paris, sont sculptées dans des médaillons douze Vertus, représentées par douze femmes drapées portant certains attributs ; les Vices, en opposition, sculptés au-dessous de ces médaillons, sont figurés par des scènes. Exemples : La Foi, la première placée à la droite du Christ, porte un écu rempli par une croix. Au-dessous, un homme est agenouillé devant une idole. Le Courage, la première Vertu à la gauche au Christ, est vêtu d’une armure complète : cotte de maille sur sa robe, heaume sur la tête, bouclier sur lequel est un lion rampant à son bras gauche, épée nue dans sa main droite. Au-dessous, la Lâcheté : c’est un homme qui fuit devant un lièvre ; il se retourne effaré et laisse tomber son épée[3].

C’est seulement vers la fin du XIIe siècle, ainsi que nous le disions, qu’apparaissent, sur nos monuments, ces représentations des Vertus, et, parmi ces sculptures, on peut citer comme des plus anciennes celles qui décorent les soubassements de la porte de gauche de la façade de la cathédrale de Sens. Elles montrent la Largesse, et en regard l’Avarice.
La Largesse (fig. 1) est une femme drapée, couronnée, assise. De ses deux mains, elle ouvre deux coffres remplis de sacs et d’écus. Deux lampes en forme de couronne sont suspendues à ses côtés ; à ses pieds sont deux vases de fleurs.
L’Avarice (fig. 2) est une des belles sculptures de cette époque (1170 environ). Les cheveux épars sous un lambeau d’étoffe, la main gauche crispée, crochue, elle est assise sur un coffre qu’elle a fermé violemment de la main droite ; sous ses pieds sont des sacs pleins d’écus. L’Avarice est ici personnifiée[4]. Guillaume Durand dit que les Vertus sont représentées sous la figure de femmes, parce qu’elles nourrissent et caressent l’homme[5] ; mais encore les artistes du moyen âge leur donnaient-ils un caractère énergique et militant. Dans les vitraux de la grande rose occidentale de Notre-Dame de Paris, les Vertus sont armées de lances et combattent les Vices, représentés par des personnages historiques parfois. Sardanapale représente la Folie ; Tarquin, la Dissolution ; Néron, l’Iniquité ; Judas, le Désespoir ; Mahomet, l’Impiété, etc. C’est à la cathédrale de Chartres que les artistes du XIIIe siècle ont donné aux représentations des Vertus le plus complet développement. Là[6] les Vertus ne sont point opposées aux Vices, elles se déroulent sur les voussures, en pied, et sont divisées en trois ordres : les Vertus publiques et les Vertus privées. Les Vertus de l’homme privé sont placées dans la voussure intérieure, les Vertus de l’homme social dans la voussure extérieure ; dans la voussure intermédiaire sont sculptées les Vertus domestiques. Chaque rang contient quatorze figures, en commençant par le voussoir de droite. À Chartres, les Vertus publiques présentent un grand intérêt iconographique. La première a perdu son titre ; son bouclier est chargé de roses. Didron[7] la considère comme personnifiant la Mémoire.
La deuxième (fig. 3) représente la Liberté (Libertas) : son écu est chargé de trois couronnes ; elle tenait une lance dans sa main droite. La troisième est l’Honneur (Honor) ; son écu est chargé de mitres. La quatrième, qui a perdu son titre, est, d’après Didron, la Prière (Oratio) ; en effet, sur son écu est sculpté un ange tenant un livre. La cinquième, l’Adoration ; un ange tenant un encensoir charge son écu. La sixième, la Vitesse, la Promptitude (Velocitas) ; trois flèches chargent son écu. La septième, le Courage (Fortitudo) ; sur son écu est un lion rampant. La huitième, la Concorde (Concordia) ; son écu est chargé de deux paires de colombes. La neuvième, l’Amitié (Amicitia) ; mêmes armes. La dixième, la Puissance ; un aigle tenant un sceptre charge son écu. La onzième, la Majesté (Majestas) ; trois sceptres sur son écu. La douzième, la Santé (Sanitas)[8] ; trois poissons sur son écu. La treizième, la Sécurité (Securitas) ; un donjon sur son écu. La quatorzième, dont l’inscription est effacée, est désignée par Didron comme étant la Religion : un dragon mort sur son écu ; un dragon vivant (le symbole du démon) sous ses pieds. Cette figure tient un étendard, et nous la désignerions plus volontiers comme représentant la Foi. Toutes ces statues tiennent des lances, des croix ou des étendards dans leur main droite, sont couronnées et nimbées. La sculpture est d’un beau style ; leur allure est fière, les têtes expressives et les draperies jetées avec art. Remarquons, en passant, que la Liberté et la Promptitude, l’Activité, si l’on aime mieux, sont considérées comme des vertus du premier ordre, des vertus publiques ; et avouons sincèrement qu’au milieu du XIXe siècle, nous ne les placerions pas sur nos églises. Pourrions-nous les sculpter même sur nos édifices civils ? Nous y figurons l’Abondance, la Justice, l’Industrie ; ou bien encore, la Religion, la Charité, la Foi, l’Espérance, et nous leur donnons l’apparence famélique et un peu niaise que l’on considère de notre temps comme l’attribut convenable à ces personnifications. Les œuvres de nos artistes du XIIIe siècle nous paraissent plus vraies, plus vigoureuses et plus saines. Personne n’ignore que la plupart des critiques qui, par hasard, veulent dire un mot des arts du moyen âge, confondant volontiers les écoles et les époques, sans avoir pris la peine d’en examiner les produits, ne fût-ce que pendant un jour, reproduisent ce cliché accepté sans contrôle, savoir : que la sculpture du moyen âge est ascétique, maladive et comprimée sous une théocratie énervante… Nous n’avons nul désir de voir revenir la société vers ces temps, la chose serait-elle possible ; mais nous voudrions que nos artistes montrassent dans leurs œuvres, et dans la pensée qui les dirige, quelque chose de cette virilité si profondément empreinte dans la statuaire française des XIIe et XIIIe siècles. S’il s’agit de sculpture religieuse, on cherche aujourd’hui à satisfaire à nous ne savons quelle pensée pâle, étiolée, malsaine, sans vie, sorte de compromis entre des traditions affadies, mal comprises, et un canon classique ; tandis que nous trouvons, dans cette statuaire de notre architecture du XIIIe siècle, un débordement de sève, un besoin d’émancipation de l’intelligence qui raffermit le cœur et pousse l’esprit en avant. Peu devrait nous importer qu’alors les évêques fussent des seigneurs féodaux, et que les seigneurs féodaux fussent de petits tyrans, si, sous ce régime, les artistes savaient relever le côté moral de l’homme et préparer des générations viriles. Ces artistes étaient dès lors en avant sur les nôtres, qui, trop peu soucieux de leur dignité, subissent la mythologie abâtardie et sénile de l’Académie, ou la religiosité fade des sacristies, sans oser exprimer une pensée qui leur soit propre. Si l’exécution, de nos jours, est belle, tant mieux, mais elle n’est qu’un vêtement qui doit couvrir une idée vivante, non des mannequins sortis d’un Olympe fané ou de l’oratoire des dévotes ; Certes, les statuaires du moyen âge ont fait beaucoup de sculpture religieuse, ou du moins attachée à des édifices religieux, puisqu’on en élevait un grand nombre. Jamais cependant — que cela dépendît d’eux ou des inspirations auxquelles ils obéissaient — ils ne sont descendus à ces mièvreries avilissantes ou à ces platitudes que l’on donne aujourd’hui pour de l’art religieux. Les mâles sculptures de Chartres, de Reims, d’Amiens, de Paris, en sont la preuve. Il suffit de les regarder… sans avoir d’avance son siège fait.

Au XIIIe siècle, l’Église ne repoussait point du portail de ses édifices ces vertus civiles, le Courage, l’Activité, la Largesse, la Liberté, la Justice, l’Amitié, la Santé de l’esprit : près d’elles, les labeurs journaliers étaient représentés, comme à Notre-Dame de Chartres ; au-dessous d’elles les Vices ; puis les sciences, les arts, les travaux de l’intelligence. Ainsi se complétait le cycle encyclopédique que montrait au peuple la cathédrale française, autant que le permettait l’état des connaissances de l’époque.

En un mot, l’Église alors vivait et était digne de vivre, puisqu’elle entrait dans le mouvement social qui tendait à constituer une grande nation aux confins de l’Europe occidentale. C’était sa première vertu, à elle, d’être vraiment nationale, d’activer les développements intellectuels. Qu’elle ait pu s’en repentir ; que, se sentant débordée par des esprits trop avancés suivant ses vues, elle ait essayé d’arrêter le mouvement qu’elle-même avait provoqué au cœur des diocèses, il n’en est pas moins certain qu’alors elle prenait l’initiative, que les arts s’en ressentaient, et que ces arts ne sauraient être considérés comme énervés, étouffés sous une théocratie tracassière et mesquine.

Les Vertus n’étaient pas seulement représentées sur les portails des églises ; elles avaient leur place encore aux portes des palais, dans les grand’salles des châteaux, sur les façades des hôtels. Les preux sculptés sur les tours du château de Pierrefonds, les preuses sur celles du château de la Ferté-Milon, sont des personnifications de vertus héroïques, guerrières. Ces figures donnaient leurs noms aux tours. Ainsi, à Pierrefonds, les preux sont au nombre de huit, comme les tours. Ces statues de 3 mètres de hauteur et d’un beau travail, sont celles de César, de Charlemagne, de David, d’Hector, de Josué, de Godefroy de Bouillon, d’Alexandre et du roi Artus.

Sur la façade de l’hôtel de la chambre des comptes bâti par Louis XII, en face de la sainte Chapelle du Palais à Paris, on voyait quatre statues des Vertus, qui étaient : la Tempérance, tenant une horloge et des lunettes ; la Prudence, tenant un miroir et un crible ; la Justice, ayant pour attributs une balance et une épée ; le Courage, qui embrassait une tour et étouffait un serpent[9]. Le combat des Vertus et des Vices était le sujet de beaucoup de peintures et de tapisseries qui décoraient les salles des châteaux. Les romans, les inventaires, font souvent mention de ces sortes de tentures désignées sous le nom de moralités.

  1. Genèse, chap. iii, trad. de Cahen.
  2. Genèse, chap. iv.
  3. Voici quelles sont les Vertus représentées sur ces ébrasements, avec les actes vicieux en opposition. — À la droite du Christ : 1o La Foi. Au-dessous, l’adoration d’une idole. — 2o L’Espérance, femme drapée portant un étendard sur son écu. Au-dessous, un homme se transperce avec son épée. — 3o La Charité, tenant une brebis sur son giron (figure mutilée). Au-dessous, l’Avarice, tenant une bourse et enfermant des sacs dans un coffre. — 4o La Justice : une salamandre couvre son écu (symbole du juste éprouvé par l’adversité). Au-dessous, l’Injustice (figure détruite). — 5o La Prudence : son écu porte un serpent enroulé autour d’un bâton. Au-dessous, un homme errant, les vêtements déchirés, tenant une torche de la main droite et de la gauche un cornet : c’est la Folie. — 6o L’Humilité : sur l’écu, un aigle au vol abaissé. Au-dessous, l’Orgueil, représenté par un homme emporté par un cheval fougueux qui le jette à la renverse. À la gauche du Christ : 1o La Force. — 2o La Patience : un bœuf couvre son écu. Au-dessous, la Colère : une femme, les cheveux épars, chasse un religieux avec un bâton. — 3o La Mansuétude : un agneau est sculpté sur son écu. Au-dessous, la Dureté : femme couronnée assise sur un trône, pousse du pied un suppliant agenouillé devant elle. — 4o La Concorde : sa main droite déroule une banderole sur laquelle elle jette les yeux ; sa gauche tient un cartouche sur lequel sont gravés un lis et une branche d’olivier. Au-dessous, deux hommes se battent. — 5o L’Obéissance : un chameau agenouillé se voit sur son écu. Au-dessous, un homme fait un geste de mépris devant un évêque qui l’exhorte. — 6o La Persévérance, une couronne suspendue sur l’écu. Au-dessous, un religieux quitte son monastère. (Voyez la Descript. de Notre-Dame de Paris, par MM. de Guilhermy et Viollet-le-Duc, 1856.)
  4. C’est ainsi qu’un trouvère du XIIIe siècle décrit la Largesse et l’Avarice :

    « Les .il. choses vi vis à vis :
    L’une fu grande et bien taillie,
    D’un blanc samit appareillie ;
    Cote en ot, sorcot et mantel
    Afubli .i. poi en chantel ;
    La face ot doucement formée,
    Qui fu si à point colorée

    « Com nature le pot miex fère.
    Bouche et vermeille, et par miex plère
    Ot vairs iex, rians et fenduz,
    Les braz bien fez et estenduz,
    Blanches mains, longues et ouvertes.
    Aux templières que vi aperte.
    Apparut qu’ele et teste blonde,
    Je croi, plus que nule du monde.
    Corone et bele ou chief assise
    Qui li sist bien à grant devise.
    Son non enquis en tele manière :
    — Je vous pri, douce dans chière,
    Que me le diez de vous le non.
    — Sire, fist-ele, mon renon
    Fu jadis chièri et amè ;
    Mon non est Larguece clamé.
    — De l’autre errez je la manière :
    Ele et forme et grande plenière ;
    Noire estoit et descolorée,
    Fade en tout, et fu afublée
    D’une robe de vert esreuse ;
    A véir fu pou deliteuse :

    « D’une vielle pane l’orrée
    De menu vair entrepelée.
    Tenues levres et bouche auquaise
    Ot ; je ne sai s’el fu pusnaise ;
    Ou nez ot estroites narrines
    Qu’ele ot gresle et lone et verrines ;
    Les vaines parmi son visage
    Qu’elle ot traités à grant outrage,
    Le col ot lonc, nervu et gresle,
    Noirs cheveus dont l’un l’autre mesle ;
    Si ot granz mains et longue brache
    Dont el tient fort cels qn’ele embrache.
    Corone ot d’or trop merveilleuse,
    Mainte pierre i ot précieuse ;
    Ele ot noirs iex, fens et poingnanz.
    A regarder mult resoingnanz.
    Quant je l’oi grant pose esgarder
    Et sa contenance avisée,
    Je enquis ma dame Larguece
    Qui estoit cele déablesse,
    El me dist estoit Avarice,
    Qui perist chascun par son visce. »

    (Additions aux poésies de Rutebeuf, édition des Œuvres de Rutebeuf, par A. Jubinal, 1839.)
  5. « Virtutes vero in mulieris specie depinguntur, quia mulcent et nutriunt. » (Rationale divin. offic., lib. I, cap. iii.)
  6. Voussure de gauche du porche nord.
  7. Voyez l’intéressant article de Didron sur les Vertus de Notre-Dame de Chartre. (Annales archéologiques, t. VI, p. 35).
  8. La santé est un don et non une vertu ; mais il est évident que le mot sanitas s’entend ici au moral. C’est de la santé de l’esprit qu’il s’agit, non de la santé physique.
  9. Dubreul, Antiquités de Paris, liv. I.