Dictionnaire de théologie catholique/ZWINGLIANISME X. Épilogue : Zwingli et le catholicisme

Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 15.2 : TRINITÉ - ZWINGLIANISMEp. 1197-1199).

X. Épilogue : Zwingli et le catholicisme.

1° En terminant cette enquête sur la pensée zwinglienne, conduite aussi objectivement que possible, un théologien catholique ne peut manquer de s’interroger sur la position de Zwingli à l’égard du catholicisme et sa propre attitude à l’égard du zwinglianisme. Sans doute, la rupture de Zwingli avec l’Église a eu de profondes répercussions sur son attitude doctrinale ; son système est monté pour une grande part en anticatholicisme. Avec son épuration de la religion, ce n’est pas seulement à la religion populaire ou à la superstition qu’il en a : il entend éliminer les derniers restes de catholicisme. Ce rejet se solde par une perte en universalité : le zwinglianisme se construit comme une doctrine aristocratique — - ici s’accuse la parenté avec Érasme et l’humanisme. Zwingli lui-même a fait ressortir que ses vues sur la Providence et la prédestination correspondaient à un état avancé et épuré de la foi, lequel ne peut être le fait que de quelques âmes mystiques ou d’un groupe d’initiés (cf. C. R., ix, 31, 5). Son tempérament religieux même le portait, nous l’avons dit, vers le peuple, et cependant, que d’atermoiements, de précautions, de ruses même il emploie, avant de passer aux réformes et de divulguer sa doctrine sur la prédestination ou l’eucharistie. Ce trait n’a pas été assez relevé par les historiens ou critiques protestants, aux yeux desquels le caractère ésotérique de ce système n’est pas apparu.

2° Cependant Zwingli, et c’est son mérite, a mis l’accent sur certaines valeurs religieuses, méconnues sans doute par une partie de l’Église de son temps, mais qui ont néanmoins leur place au sein du catholicisme. La grandeur infinie de Dieu et le néant de la créature laissée à ses seules forces, n’est-ce pas là l’article premier du Credo ? Quelle témérité il y aurait à soustraire au Créateur tant soit peu de l’honneur qui lui revient pour reporter sa considération vers la créature, placer en celle-ci, à un titre quelconque, son espérance 1 Ici encore, cependant, il y a lieu de distinguer : dans l’état où elles se présentent chez Zwingli, ces valeurs authentiques sont brouillées par des apports d’origine extra-chrétienne ou faussées par un courant scolastique décadent. Car, à la racine du dualisme zwinglien, il y a, outre Duns Scot, l’humanisme, l’antiquité : en d’autres termes, cette rupture totale entre le Créateur et la créature, dont a hérité la tradition réformée, n’est pas chrétienne : c’est la morale à tirer de cet article. Dans le dialogue avec les réformés, il n’y a donc pas, pour expliquer les divergences, à recourir, comme on le fait souvent, à une hétérogénéité de philosophie (rejet de Yanalogia entis par les réformés), mais simplement à souligner tout ce qu’il y a d’historique et de contingent dans cette tradition. Formée à la Renaissance, sous l’empire de préoccupations syncrétistes, elle a prétendu incorporer à la dogmatique chrétienne des éléments qui ne sont pas chrétiens, mais païens : Hinc dolor, hinc lacrgmse.

3° L’apologétique catholique a tourné ses regards de l’œuvre à l’homme pour relever ses misères. Par sa fameuse « lettre de confession », Zwingli lui-même lui donnait la partie belle. Répondre avec W. Kôhler et, récemment encore, J. Courvoisier (Zwingli, 1947, p. 41), que « les protestants n’ont pas ôté l’auréole qui nimbait la tête des saints pour la placer sur celle des réformateurs », ne suffit pas. Sans l’excuser, et en se plaçant du point de vue protestant, on dirait mieux que Zwingli avait par ailleurs assez de caractère pour éluder par avance les traits que la postérité lui lancerait de ce côté. Aussi bien, c’est son œuvre, sa doctrine, qui est en question, et c’est elle qui est vulnérable, encore que, comparée à celle de ses émules, elle ait aussi ses points forts. « Des trois réformateurs, Luther est le plus religieux, Calvin le plus systématique, Zwingli le plus spirituel » (W. Kôhler). Par son souci de dissocier la foi de la superstition et la raison de la sophistique et de les réconcilier, voire d’intégrer leurs acquisitions les plus pures et les plus précieuses en une nouvelle synthèse, Zwingli est, sans doute plus que Luther uniquement préoccupé de la foi et des valeurs religieuses, un penseur universel et multidimensionnel. Il est donc, à ce titre, quoique sous les rides du temps il en ait méconnu le vrai visage, un témoin indirect de la vérité du catholicisme.

Bibliographie. —

I. Œuvres. —

On renvoie dans le cours de l’article, pour les citations empruntées aux ouvrages de Zwingli, à l’édition critique du Corpus Reformatorum (abrév. : C. R.) : Huldreich Zwinglis sdmlliche Werke. Unter Mitwirkung des Zwingli-Vereins in Zurich, édité par Dr. Emil Egli, D. Dr. Georg Finsler, D. Dr. Walther Kôhler, D. Oskar Farner, D. Fritz Blanke, Dr. Leonhard von Murait, dans Corpus Reformatorum, vol. lxxxvih sq., 1905 sq. (10 volumes complets parus).

Pour les ouvrages non encore (complètement) édités au Corpus, on renvoie à l’ancienne édition : Vollstdndige Ausgabe durch M. Schuler und J. Schulthess, 1828 sq. (abrév. : Sch.-Scli.). — Le De vera et falsa religione commentarius (1525) est cité par abrév. : Commentaire. — Signalons qu’une édition de poche des œuvres de Zwingli (Volksausgabe ) est en cours de publication : cf. Zwingli Haupischriften, bearb. von Fr. Blanke, O. Farner, R. Pfister, Zurich, Zwingli-Verlag, 1940 sq. ; volumes parus : i et ii, Zwingli der Prediger (1940-1941) ; iii, Der Verteidiger des Glaubens (1947) ; vii, Zwingli der Staatsmann (1942) ; ix, Zwingli der Theologe (1941) ; xi, Zwingli der Theologe, III (1948). Cette édition reproduit l’original en langue vulgaire (ou dialecte) pour les œuvres écrites en allemand (nombreuses transcriptions en note). Une transcription en haut-allemand est donnée par l’édition du Centenaire (morceaux choisis très complets) : Ulrich Zwingli. Eine Auswahl ans seinen Schriflen, par D. Dr. Georg Finsler, D. Dr. W. Kôhler et D. Arnold Riiegg, Zurich, 1918 (828 p.).

Pour la correspondance, on consultera la traduction allemande faite sur l’original latin par O. Farner : Briefe, ûberselzt von Oskar Farner, i, 1512-1523, Zurich, 1918 ; il, 1524-1526, Zurich, 1920.

La Bibliographie complète de Zwingli jusqu’à la fin du xixe siècle a été dressée par G. Finster : cf. Zwingli-Bibliographie. Verzeichnis der gedruckten Schriften von und ûber Ulrich Zwingli, zusammengestellt von Georg Finsler, Zurich, 1897. Elle comprend deux parties : 1. Œuvres de Zwingli : éditions originales (avec titres) dues à Zwingli ou à ses amis, rangées d’après la date de composition ; — 2. Écrits concernant Zwingli parus de 1600 à 1896. G. Finster a recensé 1 114 ouvrages parus à cette date (en y incluant les éditions postérieures et traductions des œuvres).

La brève bibliographie qui suit n’entend pas être complète, ni continuer celle de G. Finsler, ni même récapituler les nombreux ouvrages cités au cours de l’article. Elle donne seulement un aperçu sur la littérature zwlnglienne la plus récente.

II. Ouvrages historiques. —

Nous laissons de côté les ouvrages d’ordre historique Intéressant la Béforme en Suisse (cf. bibliographie dans Gustav Wolf, Quellenkunde der dentxchrn llrformationsgeschichte, t. lt, Klrchltche Rcformalwnsqrsrhichte, 1™ part.. Gotha, 1916, p. 296 sq., 326 sq.). — Retenons seulement quelques ouvrages qui concernent l’histoire de l’interprétation de Zwingli : K. Gugglshrrg, Pas Zuringltbttd des ProttêtantUmui im Wandrl drr Zeilrn, dans Quellen und Abhandlungen zur srhwei-znischen KirchengeschichtP, viii, Leipzig, 1934 ; F. Hiimbel, Ulrich Zwingli unrl seine ReformatUm Im Spiegei drr ghilehtslUgtn tchwHstrUdten ooUatùmlichen LtUralar, IWd., i, Leipzig, 1912 ;.1. Borchtold-Bclart,

Dos Zwinglibild und <Hr zûrchrri-.rhrn Kr/Drmatinnsrhroniken, ibirl., v, Leipzig, 1929 ; L. von Murait, DU BadatÊT Disputalton 1929, ibid., iii, Leipzig, 1926.

III. Œuvres systématiques d’ensemble. —

E. Zetler, Das theologische System Zwinglis in seinen Grundzûgen dargestelll, Tubingen, 1853 ; Ueber den Ursprung und Charakter des Zwinglischen Lehrbegriffs, mit Beziehung auf die neueste Darstellung desselben (critique de Ch. Sigwart), dans Theol. Jahrbùcher, xvi, 1857, p. 1 sq. ; Ch. Sigwart, Ulrich Zwingli, der Charakter seiner Théologie mit besonderer Rùcksichl auf Picus von Mirandula dargestelll, Stuttgart, 1855 ; J. K. Morlkôfcr, Ulrich Zwingli, 2 vol., Leipzig, 1867-1869 ; H. Spôrri, Zwinglistudien, Leipzig, 1866 ; J. M. Usteri, Ulrich Zwingli, ein Martin Luther ebenbûrtiger Zeuge des evangelischen Glaubens, Zurich, 1883 ; A. Schweizer, Zwinglis Bedeulung neben Luther, Zurich, 1884 ; A. Baur, Zwinglis Théologie, ihr Werden und ihr System, n. Halle, 1885-1889 ; R. Stæhelin, Huldreich Zwingli, sein Leben und Wirken nach den Quellen dargeslellt, 2 vol., Bâle, 1895-1897 ; S. M. Jackson, Huldreich Zwingli, the Reformer of the Germon Schwitzerland (14841531), New-York-Londres, 1901 ; 2e éd., 1910 ; Aug. Waldburger, Der falsche und der wahre Zwingli, Bâle, 1932 ; P. Burckhardt, Huldreich Zwingli. Eine Darstellung seiner Persônlichkeit und seines Lebenswerkes, Zurich, 1918 ; P. Wernle, Der Evangelische Glaube nach den Hauptschriften der Reformaloren, ii, Zwingli, 1919 ; W. Kôhler, Ulrich Zwingli und die Reformation in der Schweiz, dans Religionsgeschichtliche Volksbùcher, TUbingen, 1919 ; Die Geisteswell Ulrich Zwinglis. Christentum und Anlike, Gotha, 1920 ; Huldreich Zwingli, dans Die Schweiz im deutschen Geislesteben, Leipzig, 1923 ; Das Buch der Reformation Huldrych Zwinglis von ihm selbst und gleichzeiligen Quellen erzàhll, Munich, 1926 ; Huldrych Zwingli, Leipzig, 1943 ; — Ulrich Zwingli. Zum Gedàchtnis der Zûrcher Reformation 1519-1919 (W. Kôhler, W. Œchsli, O. Farner, H. Lehmann, etc.), Zurich, 1919 ; O. Farner, Huldrych Zwingli, i, Seine Jugend, Schulzeit und Sludentenjahre (1484-1506) ; ii, Seine Entwicklung zum Reformalor (15061520), Zurich, 1943-1946 ; J. Courvoisier, Zwingli, Genève, 1947. — Art. Zwingli, dans Realenzyclopàdie fur protestantische Théologie und Kirche, 3 « éd., xxi, p. 774 sq. (Stæhelin, Egli) ; spécialement, sur la théologie de Zwingli, p. 812-815 ; Suppl., xxiv, p. 694 ; ibid., dans Die Religion in Geschichte und Gegenwarl, 2° éd., v, Mohr, 1931, col. 2152 sq. (W. Kôhler).

IV. Articles et opuscules récents. —

Voir surtout la revue Zwingliana. Milteilungen zur Geschichte Zwinglis und der Reformation, 1897 sq., et notamment les Jubilaumshefte de 1919 et 1931. Nous mentionnons Ici, dans l’ordre alphabétique des auteurs, les articles et opuscules récents qui intéressent la doctrine de Zwingli et la signification générale de son œuvre : H. A. Van Bakcl, Zwingli oder Luther ? dans Zeilschr. fur Kirchengeschichle, IIP sér., lu, 1933, p. 237 sq. ; P. Barth, Zwinglis Beitrag zum Verstândnis der biblischen Botschaft, dans Reformierte Kirchenzeitung, 1931, 81. Jahrg., p. 220 sq., 260 sq., 267 sq., 298 sq. ; J, Bauer, Einige Bemerkungen liber die àltesten Zûrcher Liturgien, dans Monaischrift fur Goltesdienst und kirchliche Kunst, xvii, 1912, p. 116-124, 152161, 178-187 ; Fr. Blanke, Ulrich Zwingli, dans Sachworlerbuch der Dcvtschkunde, n. 1930, p. 1285 sq. ; Zu Zwinglis Entwicklung, dans KirchenHatt fur die reformierte Schweiz, i.xxxvi, 1930, n. 13, p. 197 sq. ; Gedanken zur Frage der Eigenart Zwinglis, dans Der Kirchenfreund, 65. Jahrg., n. 20 et 21 (24 sept, et 8 oct. 1931), p. 305-331, 322-327 ; Zwingli und Luther, dans Festnummer der Neuen Zûrcher Zeitung, Il oct. 1931 ; Zwingli als Reformalor. Rede bei der Zwinglifeier der Universitdt Zurich, dans S’eue Zûrcher Zeitung, 2 nov. 1931 ; Zwinglis Beiirag zur reformatorischen Botschaft, dans Zwingliana, v, 1031, p. 262-275 ; Zwinglis Sakramentsanschauung, dans Theologische Blâtter, 1931, col. 283 sq. et 1932, col. 8 sq. ; Zwingli, dans Der Kirchenfreund, 68. Jahrg., n. 1, Il janv. 1934, p. 2-6 ; Zwinglis Urteile ûber sich selbst, dans Die Furchc, 1936, 22. Jahrg., p. 31-39 ; Luther, Lwingli, Calvin, ibid., p. 421431, et dans Drr (intt der Wahrhcil, 1936, p. 263-275 ; Zwingli, dans Die Furche, 1939. 2.".. Jahrg., p. 424-129 ; <>. Pferner, Zwinglis Sprnchc, Haie, 1918 ; Zwinglis llrdru tung fur die Gegenwarl, Zurich, 1919 ; Dus Zwinglibild Lulhcrs, TOhlngen, 1931 ; W. Kôhler, Zwingil nls Theologe, dans Ulrich Zwingli. Zum Grdnrhlnis drr /iirrhrr Reformation 1519-1919, Zurich, 1919, col. 9 sq. ; Zum Abrmlmahlttrelte twUthai Lathtr und Zwingli, dans I.iilhrrsludirn, 1917, p. 1 I 1 m|. ; Zwingli und l.uthrr, dans Zeilschr. fur Theol. und Kirchr. 1925, hue. 8, |>. t">4-472 ; Zwingli und Bern, Ttibingen, 1928 ; Armenpflege und Wohltdtigkeit zur Zeit Zwinglis, Zurich, 1928 ; Das Beligionsgesprâch m Marburg 1529, dans Sammlung gemeinoerstàndlicher Vortrâge, n. 140, Tubingen, 1929 ; Zwinglis Glaubensbekenntnis, dans Zivingliana, v, 1931, p. 242 sq. ; Die Neuere Zwingli Forschung, dans Theol. Rundschau, nouv. sér., 1932, p. 328-369 ; L. von Murait, Zwinglis dogmatisches Sondergut, dans Zwingliana, v, 1932, p. 353 sq. ; Zwinglis geistesgeschichlliche Stellung, dans Neue Ziircher Zeilung, 29 oct. 1931 ; Problème der Zwingli-Forschung, dans Schweizer Beitrâge zur allgemeinen Geschichle, iv, 1946, p. 247-267 ; H. Nabholz, Ulrich Zwingli in dramatischer Beleuchtung, dans Ziircher Taschenbuch, nouv. sér., n. 35, 1912, p. 99-126 ; E. Seeberg, Der Gegensatz zwischen Zwingli, Schwenckfeld und Luther, dans Beinhold Seeberg Festschrift (éd. par W. Koepp), I, Leipzig, 1929, p. 43-80 ; W. Walther, Die Schweizer Taktik gegen Luther im Sakramentsstreit, dans Zur Wertung der deutschen Beformation, Leipzig, 1909 (cf. W. Kôhler, dans Zwingliana, il, 1910, p. 356-362) ; Lie. M. Werner, Die Bedeutung Zwinglis fur den Aufbau einer modernen Dogmatik, dans Schweizerische theologische Rundschau, n. 7, 2 juill. 1932, p. 97-110 ; P. Wernle, Reformation, Glauben und Denken, S. Zwingli, dans Kirchenblatt fur die reformierte Schweiz, 1905, p. 38-42.

V. Ouvrages spéciaux.

Citons enfin quelques monographies traitant des aspects les plus importants de la doctrine de Zwingli : K. Marthaler, Ueber Zwinglis Lehre vom Glauben. Vortrag, Zurich, 1873 ; E. Nagel, Zwinglis Stellung zur Schrift, Tubingen, 1896 ; O. Dreske, Zwingli und das Naturrecht, Halle a. d. S., 1911 ; Lie. W. Thomas, Das Erkenntnisprinzip bei Zwingli, Leipzig, 1902 ; C. von Kugelgen, Die Ethik Huldreich Zwinglis, Leipzig, 1902 ; H. Bavinck, De Ethiek van Ulrich Zwingli, Kampen, 1880 ; G. Dorthuys, De Anthropologie van Zwingli, Leiden, 1905 ; R. Pflster, Das Problem der Erbsûnde bei Zwingli, dans Quellen und Abhandl. zur schweizer. Reformationsgesch. , ix, Leipzig, 1939 ; A. E. Burckhardt, Das Geistproblem bei Huldrgch Zwingli, ibid., vi, Leipzig, 1932 ; E. Bizer, Studien zur Geschichte der Abendmahlstreites im 16. Jahrhundert, dans Beitrâge zur Fôrderung christlicher Théologie, II » sér., t. xlvi, GUtersloh, 1940 ; W. Kôhler, Zwingli und Luther. Ihr Streit um das Abendmahl, i, Leipzig, 1924 ; Das Marburger Religionsgespràch. Versuch einer Rekonstruktion, dans Schriften des Vereins fur Reformalionsgesch., Leipzig, 1929 ; Ziircher Ehegericht und Genfer Konsistorium, 2 vol., spécialement i, Das Zûrcher Ehegericht und seine Auswirkungen in der deutschen Schweiz zur Zeit Zwinglis, dans Quellen und Abhandlungen. .., vii, x (Leipzig, t. i, 1932 ; t. ii, 1942) ; Ch. Bachofen, Essai sur l’ecclésiologie de Zwingli, Thèse, Genève, 1890 ; Ch. L’Ébraly, La doctrine sacramentaire de Zwingli, Paris, Beauchesne, 1939 ; J. Kreutzer, Zwinglis Lehre von der Obrigkeit, Stuttgart, 1909 ; A. Farner, Die Lehre von Kirche und Staat bei Zwingli, Tubingen, 1930 ; P. Meyer, Zwinglis Soziallehren, Zurich, 1921 ; W. Herding, Die wirtschaftlichen und sozialen Anschauungen Zwinglis, Erlangen, 1917. — Voir aussi la collection de date récente : Quellen und Abhandl. zur Gesch. des schweiz. Protestantismus, hrsg. von Dr. O. Farner ; Dr. E. Stæhelin ; Dr. K. Guggisberg : i, Kiingolt Kilchenmann, Die Organisation der zûreherischen Ehegerichle zur Zeit Zwinglis, Zurich, 1946 ; ii, Roger Ley, Kirchenzucht bei Zwingli, ibid., 1948 ; iii, Ernst Stæhelin, Die Slimme der schweizerischen Kirchen zum Sonnerbundsltrieg und zur Griindung des schweizerischen Bunddesstaates, ibid., 1949 ; iv, Arthur Rich, Die Anfdnge der Théologie Zwinglis, ibid., 1949.

J.-V.-M. Pollet.