Dictionnaire de théologie catholique/VERMEERSCH Arthur

Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 15.2 : TRINITÉ - ZWINGLIANISMEp. 579-582).

VERMEERSCH Arthur, jésuite belge, canoniste et moraliste, auteur spirituel (1858-1936).

I. Vie. — Né à Ertvelde au diocèse de Gand, le 26 août 1858, le P. Vermeersch fit quatre ans d’humanités au collège épiscopal de Termonde, et deux ans chez les jésuites au collège Saint-Servais à Liège, où il se classa facilement premier. Après cinq ans passés aux facultés de Namur, puis à l’université de Louvain, il était docteur en droit civil et en sciences politiques et administratives. Entré chez les jésuites a Tronchiennes en 1879, il parcourt un long cycle (1881-1891) d’études : littéraires, philosophiques à Louvain, et théologiques à la Grégorienne, interrompues par deux ans d’enseignement des humanités à Namur (1884-1886). Ses études le font docteur en théologie et en droit canonique. En décembre 1893, il commence son enseignement de droit canonique, puis de morale, au scolasticat de théologie de son ordre à Louvain. Il le continua durant vingt-cinq ans. En 1918, il fut appelé à succéder au P. Bucceroni dans la chaire de théologie morale de l’Université grégorienne, qu’il occupa jusqu’en 1934. Il joignit à ces cours ceux de sociologie et de philosophie du droit. Ses élèves reconnaissaient en lui de rares dons d’enseignement : puissance communicative, rigueur des notions, large et profonde doctrine, vue réaliste des besoins actuels, charme d’une parole fluide avec l’élan de la conviction. >

Parmi les caractéristiques de sa production scientifique quelques traits méritent d’être relevés : abondance et variété qui n’est pas dispersion mais fruit des amples études préparatoires, vues justes et pénétrantes, loyauté des solutions, adaptation aux circonstances contemporaines qui provoquaient chez lui une réaction immédiate, charité désintéressée dans les discussions. Cette fécondité de production a été remarquablement étonnante : de 1897 à 1936, il publie quarante-quatre livres et opuscules, dont certains ont eu cinq ou sept éditions, mises à jour ou remaniées, et des traductions en cinq langues, outre vingt-trois volumes des Periodica, la revue fondée et presque exclusivement rédigée par lui.

Si l’une ou l’autre œuvre révèle une certaine hâte dans la présentation, et si les parties historiques ne sont pas les meilleures, tous les ouvrages du P. Vermeersch sont marqués d’une pensée personnelle, d’une

vaste érudition, d’une vue nette du but à réaliser. Le style même, parfois dur, surtout dans ses premiers ouvrages, eût mal traduit la densité de sa pensée, s’il eût été plus limpide. Il parvient dans les Theologiæ moralis principia, à une expression très riche dans sa brièveté.

Plus que pour n’importe quel écrivain, la personne de l’auteur explique l’ampleur de la production, le choix des sujets, la façon originale de les traiter et l’ascendant de leurs directives. Pour la comprendre et l’apprécier on ne peut dissocier l’œuvre de l’homme. Il faut y ajouter sa profonde connaissance des âmes, acquise par la direction spirituelle très suivie, surtout de prêtres et religieux ; une information lui venant de nombreux voyages ou séjours dans les principaux pays d’Europe, en Afrique centrale et méridionale, au Canada et aux États-Unis ; des consultations apportées par un incessant courrier venu de tous les coins du monde ; un contact fréquent avec de hautes personnalités ecclésiastiques et juridiques, avec l’épiscopat belge et étranger, dont il était fréquemment le conseiller, et avec les tribunaux romains — comme consulteur des Congrégations du Concile, des Sacrements, des Religieux ; comme collaborateur, dès 1904, de la codification du droit canonique et consulteur à la Commission d’interprétation du Code —, son jugement droit et son esprit pénétrant qui lui faisaient trouver, dès l’abord, aux cas difficiles, les solutions sûres qu’il dut rarement réformer après les décisions romaines, tout cela donnait au P. Vermeersch une grande autorité, que rehaussaient encore son action apostolique et ses hautes vertus. Aux derniers temps de sa carrière de professeur, on lui préparait à Rome une cérémonie d’hommage dans laquelle devaient lui être remis les Miscellanea Vermeersch, cf. Nouv. rev. théol., 1936, p. 408 sq. ; les circonstances l’empêchèrent de s’y rendre. La cérémonie eut lieu à Louvain au mois de mai 1936. Peu après, il était rappelé à Dieu le 12 juillet 1936, au scolasticat d’Eegenhoven-Louvain, où, retiré du professorat (1934), il travailla jusqu’au dernier jour.

II. Œuvre.

Le canoniste.

Le P. Vermeersch commença son œuvre de canoniste par un commentaire de la constitution Officiorum ac munerum de Léon XIII sur la censure et la prohibition des livres (1897), quatre fois réédité en deux ans et qui fit tout de suite autorité. Puis (en 1902) il publia le De religiosis institutis et personis tractatus canonico-moralis, surtout canonique, dont le t. n fut continué par une publication trimestrielle : De religiosis institutis et personis supplementa et monumenta periodica, contenant les documents périodiques intéressant les religieux et les missionnaires, ainsi que des commentaires et études personnelles. De là naquit la revue maintenant intitulée Periodica de re morali, canonica, liturgica. Collaborateur dès le début aux travaux de codification du nouveau droit canonique (1904), il prit une part considérable à l’élaboration de la législation des religieux. Il était ainsi préparé, mieux que personne, à donner un tout premier commentaire du nouveau Code : la Summa nooi juris en collaboration avec J. Creusen, S. J. (1918) et, avec le même collaborateur, VEpilome juris canonici cum commentariis (trois volumes, 1921-1923), où il aborda les difficultés d’interprétation de la législation nouvelle. L’ouvrage est, dans son genre, l’un des meilleurs commentaire du droit canon. Il en est à sa sixième édition (1937-1946).

Dès 1918 d’ailleurs, il avait conçu le plan d’un plus vaste commentaire à rédiger de concert avec des professeurs et anciens élèves de l’Université de Louvain, le Commentarium Lovaniense in codicem juris _M, S ! I

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canonici (cf. Van Hove, Prolegomena, Præfatio, p. vi), connu depuis par les savants travaux de M. le chanoine, puis Mgr Van Hove.

A cela, il faut ajouter diverses brochures, des articles dans la Catholic Encyclopedia et d’autres recueils ou revues. Il songeait aussi à l’élaboration d’un nouveau Bullarium plus complet et plus critiquement exact. Mais la guerre de 1914 empêcha la réalisation de cette idée, qui ne déliassa pas le stade d’un avant-projet, lancé par l’éditeur Beyært de Bruges.

Comme canoniste, le P. Vermeersch a éclairé surtout le domaine de la législation ecclésiastique concernant l’état religieux et les missions. Ses travaux accusent un sens averti des solutions vraies, une adaptation totale au nouveau droit accueilli par lui sans préjugé ; une constante franchise à commenter sans respect humain les réponses même romaines, cf. A. Vermeersch, Pour la science, dans Nouv. rev. théol., 1907, p. 5-11, la crainte de voir se perdre, pour l’Église, le bénéfice de cette législation nouvelle par des interventions officielles trop fréquentes et des interprétations maladroitement inspirées de l’ancien droit. Ses consultations livrent des appréciations personnelles, fruit de son expérience privilégiée et des solutions pratiques, que l’on ne trouve guère ailleurs.

Le moraliste.

Son enseignement, livré d’abord

dans des pages autographiées, et une partie importante de son œuvre imprimée ont donné au P. Vermeersch une réputation méritée de moraliste. Il commença par les Quæstiones de justitia ad usum hodiernum scholastice dispulalæ (1901) — un de ses ouvrages les plus soignés, surtout dans sa seconde édition (1904) — fruit d’un cours de thèses scolastiques auquel il attachait une grande importance en théologie morale. De cet enseignement scolastique proviennent aussi les Quæstiones de virtutibus religionis et pietatis (1912). Divers articles ou brochures fixèrent sa doctrine, sur le mensonge (1920), le probabilisme (1922), le droit de propriété (Soziale Krisen, 1929), etc. Eli 1912, son livre sur La Tolérance traita de l’attitude de l’État devant les diverses confessions religieuses. En 1919, peu de temps après son arrivée à Home, paraîtra le traité De castitate et de vitiis contrariis. L’encyclique (’.asti connubii lui donna l’occasion de composer un Catéchisme du mariage chrétien (1931). D’urgents problèmes contemporains et les ravages causés par l’attitude naturaliste lui faisaient rappeler les principes chrétiens sur la natalité (1909, 1910), la fin du mariage (1930), exprimer son jugement sur l’avortement indirect (1933), l’onanisme, l’eugénique et la délicate initiation de la jeunesse par les parents ou les maîtres.

Mais les quatre volumes de son grand ouvrage Théologie moralts principia, responsa, consilia (1922 1924), fruit de vingt-huit ans d’enseignement et d’études, révèlent surtout l’achèvement de sa pensée. Dans le t. i, r. Theologia fundamentalls, spécialement

en sa 3e éd. (1933), une pensée très personnelle s’ex prime avec vigueur et souvent avec une concision et une plénitude de sens qui sait ramasser les nombreux

aspects concrets d’une doctrine. I.e t. il. De virtutiim exercilatione, oriente décidément la inorale vers un exposé plus positif : noter spécialement le traité de la justice (291 621) ou se révèle une maîtrise achevée. I.e t. m réunit en un traité ranonico-moral tout ce

qui concerne les personnes, les sacrements et les lois de l’Église.

Les principe » et la méthode de sou enseignement

sont commandés par un souci constant d’adaptation au réel et l’application à mettre en valeur, pour répondre aux besoins critiques des esprits, les motifs

intrinsèques des preuves morales, sans se contenter des arguments extrinsèques d’autorité. Aussi la partie scolastique est-elle, dans son œuvre, plus poussée que la partie positive. Il croyait que la science morale était soumise à la loi du progrès ; que des arguments anciens devaient parfois être retouchés à la lumière des réalités contemporaines, tandis que des opinions surannées ne présentant que de fausses apparences de probabilité, devaient être négligées. Il tâchait de réaliser cet idéal par un travail personnel et original, qui ne laissait aucune question au point où il l’avait trouvée. La tendance moderne à l’analyse psychologique devait, selon lui, attirer l’attention croissante du moraliste sur les problèmes de la responsabilité et de l’imputation subjective. La théologie morale — tel était le résumé de sa pensée en 1929 — doit garder ou retrouver son caractère surnaturel : révélée de Dieu, il faut qu’elle retourne à lui en se résumant dans le double amour de Dieu et des hommes à travers l’amour personnel de Jésus-Christ.

Le but de la morale n’étant pas d’abord de cataloguer des péchés — comme une tradition trop exclusivement héritée des Livres pénitentiels et des Summie confessorum ou des Modi confitendi tendait à l’y pousser — mais de proposer l’objet des devoirs et des conseils, il s’en suit qu’il faut abandonner l’exposé trop négatif calqué sur la forme prohibitive des commandements pour prendre l’ordre des vertus, à l’exemple de saint Thomas. Par cet effort, le P. Vermeersch faisait progresser l’enseignement de la morale et la rapprochait d’un exposé plus dogmatique et rationnel. Ainsi encore, l’objet de la théologie morale n’est pas seulement l’obligatoire, mais embrasse le domaine des conseils évangéliques, de l’ascèse et de la mystique. Le titre même de son grand ouvrage de morale était intentionnel : la part était faite à la doctrine (principia), aux cas (responsa), et à la recherche de la perfection (consilia). En particulier, le P. Vermeersch signalait à l’effort du moraliste, contemporain le mal de l’individualisme, la part trop restreinte faite dans les manuels de morale aux devoirs sociaux, non seulement de justice mais de charité sociale envers les divers groupements de la société, les responsabilités internationales ou coloniales trop souvent ignorées : préoccupations qui ont inspiré son activité de sociologue. Les problèmes relatifs à la sexualité furent traités par lui avec une compétence théologique qui recourait aux spécialistes des sciences médicales. Ici encore, l’étude positive de la vertu de chasteté l’emportait sur l’étude des péchés qui s’y opposent.

En économie et dans le domaine de la justice, la situation créée par la guerre mondiale (1914-1918) posait des questions nouvelles et complexes, dont l’examen approfondi était indispensable au progrès de la théologie morale. Cf. A. Vermeersch, Soixante ans de théologie morale, dans NOUV. rev. théol., 1929. p. Kli.3-884.

3° Le sociologue. Les préoccupations que nous

révélait l’œuvre du théologien tirent jouer au P. Vermeersch un rôle social important en Belgique. Son Manuel social (1900), répertoire critique de la législation et des œuvres, devait être l’inventaire, le programme et le guide « en ce domaine. C’est de là que sortit le Guide social de Belgique (1911) publié avec la collaboration du P. A. Millier. S..1.. et continué plus tard, avec le même collaborateur, par les

Archives du manuel social (1921). où parurent les

Principes </< morale sociale ( 1921). Par ses brochures ou

articles, sa collaboration à divers organismes SOCiaUX, comme la Société d’économie politique de Bruxelles,

l’I’nion internationale d’éludés sonates de Malines 26Ô1

VERMEE RSCH (A IITIIURI

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dès ses débuts, V Action populaire, les Semaines sociales, par la création de la Société et de la Bibliothèque d’études morales et juridiques, le P. Vermeersch multipliait son action apostolique et scientifique.

Au début du siècle, il intervenait par brochures et tracts, pour faire accueillir en Belgique les religieux proscrits de France : L’affaire des religieux français accueillis en Belgique (1902). Le débat sur les associations sans but lucratif lui mettait la plume à la main déjà en 1908 : Le Belge et la personne civile. Il joua un rôle actif dans l’évolution de la question coloniale, posée à la Belgique par la création, puis par l’annexion de l’État du Congo. Il poussait le pays à accepter ses responsabilités civilisatrices et chrétiennes envers les peuples noirs, et prit la défense des missionnaires dans l’odieuse campagne dont ils furent l’objet. Son ouvrage sur La question congolaise (1906), qui était alors un acte de courage, et divers articles sont des études approfondies du problème colonial et missionnaire. Le P. Vermeersch, qui avait été un des fondateurs de la Revue congolaise (1910), fit personnellement un long voyage d’études en Afrique (1913, janvier-décembre), la traversant de Zanzibar à Matadi, puis remontant du Cap au Katanga. De ce voyage devaient sortir divers projets, notamment pour la formation des futurs missionnaires avec l’aide du gouvernement, dont la guerre de 1914-18, au lendemain de son retour, a empêché l’exécution. Les nombreuses consultations d’hommes politiques et d’économistes et le rôle important joué par le P. Vermeersch dans plusieurs congrès sociaux manifestent l’étendue et la profondeur de l’influence du sociologue.

L’auteur spirituel.

L’infatigable travailleur

trouvait un nouveau moyen d’exercer son apostolat en composant des ouvrages de piété, riches de doctrine. Leur succès montre que ses livres en cette matière répondaient à de vrais besoins des âmes et que le public les goûtait. Un certain nombre de ces pages sont écrites avec onction ; toutes sont une mine d’enseignement historique et doctrinal, prêtent à de fructueuses réflexions et insistent sur les résolutions pratiques.

Outre un assez grand nombre d’articles et de brochures, les principales œuvres spirituelles du P. Vermeersch sont : La Consécration au Sacré-Cœur… Vingt-sept méditations (1899) et surtout les deux volumes de la Pratique et doctrine de la dévotion au Sacré-Cœur (1906). L’autre grande dévotion de l’auteur lui fit écrire ses Méditations sur la sainte Vierge (1905, deux vol.). Rédigé durant la guerre, son commentaire ou son exposé médité du Sommaire des Constitutions en un volume intitulé Miles Christi, destiné aux seuls membres de l’Ordre, est peut-être son ouvrage le plus étudié. Peu après, en 1918, il donna un petit livre : La prière du prêtre, fruit de ses nombreuses retraites sacerdotales.

L’un et l’autre, le premier surtout, révèlent avec une science et une psychologie très éclairée, toutes les qualités de sa sainte âme et les hautes aspirations de sa vertu.

I. Bibliographie des ouvrages et de quelques articles. — 1° Œuvres canoniques. — 1. Livres. — 1897. De prohibitione et censura librorum post Leonis Pp. XIII constiiut. « Officiorum ac munerum » brevis dissertalio, Rome (amplifiée jusqu’à la 4e éd., 1906, Tournai). — 1902. De religiosis instilutis et personis. Tractalus canonicomoralis ad recentissimas leges exactus, Bruges, t. i, ad usum scholarum, 2e éd., 1907, t. ii, Supplementa et documenta, ad usum professorum, 4e éd., 1910 ; pour la continuation de ce t. il par les De religiosis institutis et personis supplementa et monumenta periodica, 1905, puis par les De religiosis et missionariis supplementa et monumenta periodica (1911) et les diverses formes des Periodica de re

canonica… jusqu’à la forme actuelle (les Periodica de re morali, canonica, liturgica. Borne, Univ. (iregor., cf. A. de Wilt, S..1., même recueil, t. xxvi, 1937, p. 3-10. — 1908. De forma sponsalium ac matrimonii post décret um « , ’e ternere », Bruges, amplifié jusqu’à la 5° éd. - 1908. De modernismo. Acla S. Sedis in causa modernismi a 17 aprilis ad 16 dec. l’JU7, cum nolis canonicis, Bruges, 3e éd., 1910. — 1918. Summa novi juris (en collab. avec J. Creusen, S..J.>, Malines. — 1918. Summæ novi juris supplementum (avec la même collai).), ibid. — 1921. Epilome juris canonici cum commentariis, 3 vol., Malines, 19211923 (avec la collab. de.1. Creusen, S..1.), 6e éd. ; Muséum Lessianum, 1937-1940. — 1921. Petit catéchisme des vœux solennels, Bruges.

2. Articles.

Dans la Catholic Encyclopedia, articles : Cloisler, Congo (Independent State) and Congo missions (1908) ; Interest (1910) ; Modernism, Novice, Nuns, Obédience (Religious), Postulant, Poverty, Profession (Religious). Provincial, Regulars, Religious Life (1911) ; Usury, Veil, Virginity, Vocation, Vows (1912) ; Desclée (Henri and Jules) (1914). — 1930. Le concept de la vie religieuse dans S. Augustin dans Gregorianum, t. xi, p. 371-379 et d’innombrables articles, consultations, commentaires de documents romains ou études dans les Periodica et d’autres revues.

2° Œuvres morales. — 1. Livres. — 1901. Quæstiones de justifia ad usum hodiernum scholastice disputalee, Bruges, 2e éd. 1904, trad. espagn. — 1909. La peur de l’enfant dans les classes dirigeantes (d’abord dans Revue des quest. scientif., t. lxvi, p. 89-132) ; 2e et 4e éd. dans : S. É. le Card. Mercier, N. Desplats et A. Vermeersch S. J., Pour l’honnêteté conjugale, Louvain-Lille, 1910, trad. ital. — 1912. La tolérance ( Biblioth. de la Suc. d’Études mondes et juridiques), Louvain, 2e éd. 1922, trad. allem., angl., espagn. — 1912. Quæstiones de virtutibus religionis et pietatis ac vitiis contrariis, ad usum hodiernum scholastice disputatæ, Bruges, Beyært. — 1919. De castitate et de vitiis contrariis, Rome ; 2e éd. 1921. — 1922-1924. Theologiæ moralis principia, responsa, consilia, Rome, 3 vol., 3e éd., 1933-1935. — 1931. Catéchisme du mariage chrétien d’après l’encyclique « Casti connubii », Bruges, 2e éd. 1934 ; trad. ital., angl., polon., néerl., allem.

2. Articles.

1903. — De vocatione religiosa et sacerdotali. Bruges, brochure. — 1907. Pour la science, dans Nouv. reo. théol., t. xxxix, p. 5-11. — 1920. De mendacio et necessitatibus commercii humani, dans Gregorianum, t. i, p. 11-40, 425-474. — 1922. Probabilisme, dans Dictionn, apolog. — 1928. De imperfectione et veniali peccato, dans Periodica, t. xvii, p. 193-215. — 1929. Soixante ans de théologie morale, dans Nouv. rev. théol., t. lvi, p. 863884. — 1930. La conférence de Lambeth et la morale du mariage, ibid., t. lvii, p. 831-859. — 1931. La vertu de justice dans la « Rerum novarum », dans Scritti raccolti per la celebrazione del XL" anniversario dell’Enciclica « Rerum novarum », p. 549-582. — 1931. Annotationes super litt. enc. « Casti connubii » de matrimonio christiano, dans Periodica, t. xx, p. 42-68. — 1933. Avorlement direct ou indirect, dans Nouv. rev. théol., t. lx, p. 600-620, 694-695.

— 1936. Aktuetle Fragen des Eherechtes und der Ehemoral, dans Theol.-praktische Quartalschrift, t. lxxxix, 1936, p. 47-65.

3° Œuvres sociologiques. — 1. Livres. — 1900. Manuel social. La législation et les œuvres en Belgique, Louvain ; 3e éd. en collaboration avec A. Muller, S. J., 1909. — 1906. La question congolaise, Bruxelles, trad. néerl. — 1906. Les destinées du Congo belge. — Supplément à la Question congolaise, Bruxelles. — 1911. Guide social de Belgique, d’après le Manuel social de A. ~’ermeersch et A. Muller, S. J. (Biblio hèqtie de la Société d’Études morales et juridii/ues, n. 5) en collaboration avec A. Muller, S. J., Louvain. — 1921. Les Archives du Manuel social, publiées sous la direction des PP. A. Vermeersch, S. J. et A. Muller, S..1., publication périodique, Paris.

2. Articles et brochures.

1901. La nouvelle encyclique sociale, texte, traduction, commentaire. Bruxelles. — 1898. De la justice légale, à propos du salaire, dans Revue sociale catholique, t. n (1897-1898), p. 33-41, 65-74, 108114. — 1901. La questione socialee la democrazia cristiana dans Civiltà Caliolica, sér. xviii, t. iii, p. 272-278 ; 653671 ; t. iv, p. 163-178 ; 676-690. — 1902. La bienvenue aux proscrits, dans la Revue générale, t. i.xxvi, p. 621-641 et Bruxelles, 2e éd., 1903. — 1904. La question flamande, les droits des Belges et la contrainte indirecte, Bruxelles. —

1908. Le Belge et la personne civile, dans Mouvement sociologique international, organe de la Société belge de sociologie, t. ix, p. 127-215. — 1908. La personnalité morale et son avenir prochain en Belgique, dans Bévue catholique de droit, t. xi, p. 1-29. — 1910. Le problème de la natalité en Belgique (Science ei foi n° 12), Bruxelles. — 1929. Soziale Krisen und Reformentheorien, dans Theologisch-praktische Quarlalschrilt, t. lxxxii, p. 687-724 (trad. franc, dans Dossiers d’Action populaire, 10-25, p. 39 sq., Paris, 1930). — 1931. Litterie encyelicie « Quadragesimo anno adjectis notis marginalibus et commentariis, Rome.

4° Œuvres spirituelles. — 1. Livres. — 1899. La consécration au Sacré-Cœur de Jésus, moyen de perfection proposé aux prêtres, aux religieux et aux personnes de piété. Vingt-sept méditations sur les offices du Sacré-Cœur, exercices et prières avec l’Encyclique de S. S. Léon XIII, Tournai ; 2e éd. 1899 ; trad. néerl. — 1902. U m’a aimé. Méditations pour le mois du Sacré-Cœur et prières choisies, Tournai, 2e éd., 1905 ; trad. néerl. — 1903. La grande Promesse du Sacré-Cœur, autorité, signification, usage, Lierre-Paris ; trad. angl., ital., néerl. — 1905. Méditations sur la sainte Vierge à l’usage du clergé et des fidèles, 2 vol., Bruges ; 4° éd., 1930 ; trad. néerl., angl., ital., espagn., allem. — 1906. Pratique et doctrine de la dévotion au Sacré-Cœur à l’usage du clergé et des fidèles. Tournai, trad. néerl., angl., ital., allem., polon. — 1906. Les litanies du Sacré-Cœur de Jésus. Notes et commentaires. {Petite bibliolh. chrétienne, févr.-mars 1906), Bruxelles ; trad. allem. — 1906. Le temps de la Pentecôte. Méditations, messes, offices, prières, Encyclique de Léon XIII, Bruges, 3e éd., 1930. — 1914. Miles Christi Jesu. Le sommaire des Constitutions médité, Turnhout ; 2e éd., 1923 ; trad. ital. — 1918. La prière du prêtre. Simples conseils, Louvain ; trad. ital. et néerl. — 1919. Livre de prière national, Turnhout ; trad. néerl.

IL Travaux a consulter. — J. Creusen, S. J., In Memoriam, dans Nouv. rev. théol., 1936, p. 817-838 ; du même, Le B. P. A. Vermeersch S. J., collection du centenaire du Collège Saint-Servais, n° 2, Liège, 1938 ; du même, Le vœu d’abnégation du B. P. A. Vermeersch, dans Gregorianum, 1940, p. 607-627 ; du même, Le Père A. Vermeersch, S. J., l’homme et l’œuvre, dans Muséum l.essianum, sect. ascét et myst., n. 45, 1947 ; D. G. Ceriani, P. Arturo Vermeersch, teologo moralista, dans la Scuola cattolica, aoOt 1936, p. 402, sq. Elenco degli scrilti de ! P. A. Vermeersch, p. 371-403, du t. n des Miscellanea Vermeersch, Rome, 1936, dans Analecla gregoriana, t. IX et x ; A. Vermeersch, Pour la science, dans Nouv. rev. théol., 1907, p. 5-11 ; du même. Soixante ans de théologie morale, Ibid., p. 863-884 ; Article’ermeersch, dans The Catholic Encyclopedia and ils Makcrs, New-York, 1917, p. 178 (avec un portrait) ; Mgr.Jules De Bccker, In Memoriam, dans Ephem. theol. Lovan., t. xiii, 1936, p. 649-652 ; A. Zivkovic, Arthurus Vermeersch, S. J., dans Bogoslovska Smolra, Zagreb, t. xxiv, 1936, p. 411-413. J. DE Ghellinck et (1. Gilleman.