Dictionnaire de théologie catholique/PRÊTRESSE
PRÊTRESSE.- Le terme prêtresse », dans le langage chrétien, était donné jadis aux épouses des prêtres qui avalent été élevés a la dignité sacerdotale
- iprès leur mariage. Cf. l u Cange, bu mol presbytera.
I n Occident, les prêtresses devaient être traitées par leurs maris comme des sceUTS, el la loi du célibal imposait aux deux époux la continence absolue Voir saint Grégoire, Dial., I IV, c. xi, P. /… t. i xxvii, col. 336 ; Innocent l, r. Epist., i. Ad Yictriciiim, c. l. PL I. xx. col. 475. En Orient, les prêtresses sont simple nient les femmes des prêtres, qui, on le sait, ne SOni pas tenus nu célibal.
Mais ce mol a un sens moins particulier : il s’appli quait aussi aux diaconesses on aux femmes chargées de les diriger. Cf. concile de Laodlcée (vers 360), can. il ; Laucherl, Die fianones (ter wirhtigsten allkirchlichen Conciliai, p. 73 ; saint Éplphane, Har., i xxix. I. P. G., t. xiii. col. 710. I.e canon de l.aoïlicrc relatif aux prêtresses a été inséré dans le Décret de (Indien. dist. x.w II, c. xix : | Mulieres ] quæ apud grsecos | presbyterse appellantur vel prstpositss, apud nos viduæ ûnivirse et malricularise appellantur |, fn Ecclesta tantquant ordinatas constilui non debere. Voir Diaconi ssi s.
t. IV, col. 0, S, S.
DICT. DE TIlÉOl.. C.ATIIOI..
Hardouin, Concil. coll., t. i, col. 783 ; J. Morin, De sacris i.r ordinationlbus, part. 111, exerc. 10 ; Chr. Pesch, Preeleclione* théologies, t. vii, n. 611.
A. Michel.