Dictionnaire de théologie catholique/MACRAKÈS Apostolos

Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 9.2 : MABILLON - MARLETTAp. 47-49).
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MACRAKÈS Apostolos, un des plus féconds écrivains religieux de la Grèce moderne. — Né en 1831 dans l'île de Siphno, mais d’un père crétois, il partit, ses études élémentaires achevées, pour Constantinople ; U fut admis comme interne à l'École nationale pour y parfaire son instruction. Il rêvait déjà aux plans de réforme qui allaient remplir toute son existence. Son premier projet date de 1856 : il consistait à résoudre la question d’Orient, qui se traitait alors au Congrès de Paris, par l'épreuve du feu : un chrétien et un turc devaient entrer ensemble dans un brasier ardent en tenant, l’un l'évangile, et l’autre le coran, et le pouvoir resterait exclusivement aux coreligionnaires de celui des deux qui sortirait indemne du foyer. Arrêté dans son dessein par ses protecteurs, il se tourna vers l’instruction de la jeunesse, qu’il entreprit de réformer par une vie intérieure plus intense et surtout par la communion mensuelle. Mais l’archevêque grec de Péra s'étant uni aux parents de ses élèves pour faire opposition à un système qui bouleversait tous les usages établis, Macrakès, fort désappointé, abandonne l’enseignement pour recourir à une arme nouvelle, la plume. C’est de cette époque que date son premier livre, La Découverte du trésor caché. Il entendait par là la parole de Dieu, ignorée on méconnue du vulgaire. Cette publication n’ayant pas obtenu le succès escompté, l’auteur recourt à un

troisième moyen, la prédication populaire au carrefour des rues. Dans ce but, il va s'établir à Athènes, où il espérait trouver plus de liberté qu'à Constantinople pour la parole publique. Vain espoir : le métropolite d’Athènes lui interdit l’accès de l’ambon (1860). Revenu à Constantinople, il se consacre d’abord à la composition de divers ouvrages, dont nous parlerons plus loin, puis il prend le chemin de Paris, où il public en français quatre dissertations philosophiques dirigées principalement contre le système cartésien et la Vie de Jésus de Renan. De retour à Constantinople en 1864, il donna au quartier de Tatavla une série de conférences sur la nature et la mission de l'Église, et au bout de deux ans, en mai 1866, il va s'établir à Athènes, qu’il ne devait plus quitter. A peine installé, il inaugure sur la Place de la Concorde une série de conférences qu’il publie l’année suivante dans un nouveau journal, la Atxaiocùvi, , qu’il fonde pour combattre l’impiété des professeurs officiels et surtout la franc-maçonnerie déjà toute-puissante, même parmi le haut clergé. Au bout d’un an, le 30 septembre 1867, il se retire de la rédaction, tout en continuant par des tracts la lutte entreprise un peu contre tout le monde. Mis en prison une première fois pour injures contre le gouvernement, il est acquitté par le tribunal de Syra. Dès mars 1868, il fonde un nouveau journal hebdomadaire, le Aôy°Ç> qui reste son œuvre principale. Il y parle à la fois religion et politique, car il se considère comme envoyé par la Providence pour réformer tout à la fois l'Église et l'État. Non content de condamner les idées régnantes, Macrakès s’en prend aux personnes avec une virulence extrême : professeurs, évêques, ministres, roi, tout le monde y passe. Invité à Syra en 1870 par l'évêque Alexandre Lycourgos, il y parle au peuple durant quinze jours de suite et ameute littéralement la foule contre la maçonnerie et le modernisme des professeurs officiels. A ces attaques, les ripostes arrivent bientôt et d’autant plus dangereuses qu’il avait fourni lui-même des armes à ses ennemis. Reprenant en 1871, dans le n° 141 du A6yoç, une théorie déjà émise par lui dans son livre l’Arbre de la vie, Paris, 1864, il avait affirmé, à propos du verset de la Genèse, Pulvis es et in pulverem reverteris, que l’homme était composé, non de deux, mais de trois parties : du corps, d’une âme sensible et matérielle et d’un esprit immatériel et immortel. Et cet esprit n'était autre que l’Esprit-Saint lui-même, principe de vie non seulement surnaturelle, mais naturelle, puisqu’il entrait comme partie essentielle et intégrante dans le composé humain. A l'énoncé de cette étrange trichotomie, tout le monde de crier au scandale et à l’hérésie. Le Saint-Synode prend ouvertement parti contre le novateur en couvrant d'éloges une dissertation sur l'âme composée par un professeur de Patras C. Nestoridès, en 1872, contre la théorie de Macrakès. Celui-ci, en proie à cette époque à de vives souffrances par suite d’une inflammation qui amène l’amputation du pied gauche, répond à ses détracteurs par une Apologie fort curieuse. Sur le point spécial en litige, il prétend que la dichotomie du composé humain n’est pas un article de foi et que la doctrine de quelques Pères de l'Église ne saurait contre-balancer l'Écriture et la Science, qui témoignent l’une et l’autre, affirme-t-il, en faveur du composé tripartite. La querelle devenant chaque jour plus vive, Macrakis, qui avait dû interrompre en 1871 la publication du Aôyoç, fonde en 1874 un nouveau journal, Eïprjvr ;, la Paix, et sous ce titre, c’est une guerre acharnée qui s’engage de part et d’autre. Par une encyclique du 21 décembre 1878, le SaintSynode condamne enfin le réformateur non seulement dans ses théories renouvelées des vieilles hérésies’de Valentinien, de Tatien et d’Apollinaire, mais encore M CR K ES

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dans les pratiqua religieuses on usage chea ses adeptes, spécialement en oc qui concerne la communion frequente et la confession. En même temps, pat ordre du gouvernement, l'école ouverte par Macrakès est

fermée, son église est interdite au public, et ses prêtres jetés en prison. Il V a plus. Comme ees mesures vexatoires ne font qu’envenimer la discussion et provoquer des injures de plus en plus violentes, les tribunaux interviennent, et notre novateur est condamné SUCvement à deux mois, 1e prison pour ouverture illicite de sou école, puis a deux ans pour crime d hérésie, puis a deux autres années pour outrages aux autorités ecclésiastiques. Nous devons signaler, à ce propos.. ! cause de leur importance dogmatique, les débats du fameux procès pour crime d’hérésie ; ils durèrent du.-S au 17 mars 1881 et se déroulèrent au milieu d’incidents inconnus ailleurs qu’en Grèce. L’arrêt du tribunal fut d’ailleurs annule par la cour de cassation pour vice de forme, et le prévenu renvoyé devant le tribunal de Nauplie. Ce second procès n’eut jamais lieu, et Macrakès, rendu à la liberté, reprit avec plus d’ardeur que jamais son apostolat par la parole, et par la plume, n'épargnant aucune fatigue, parcourant tout le pavs durant les vacances scolaires, allant porter le nouvel évangile non seulement dans les lies, mais encore à Constantinople et jusqu'à Odessa. Et cette activité débordante, digne d’une meilleure cause. Macrakes la déploya jusqu'à son dernier jour. Avant de mourir, au soir du 21 décembre 1905, il avait encore écrit, le matin même, un petit article pour le Logos. Physionomie étrange, comme il s’en rencontre tant en Grèce, où d’incontestables qualités sont malheureusement gâtées par des défauts non moins incontestables, faute d’avoir pu ou su modérer de trop évidentes passions inconciliables avec la vraie réforme des idées et des mœurs.

L'œuvre littéraire de Macrakès est immense. Dans l’impossibilité de tout analyser, nous signalerons du moins, le plus souvent dans leur ordre chronologique, ses principales productions, qui traitent presque toutes de matières religieuses et méritent à ce titre de trouver place ici.

lo ' -r jV x, .-yl : z toS Jbjoxwpoû tou xexpup.|Zévou, Constantinople. 1858, 2e édit.. Athènes. 1883 : nécessité pour la réforme des mœurs de mieux connaître la parole de Dieu. — 2° 'H rçoXiç Ew*v » r, z-.. we olxoSopr.Œïaa èxxXr.ala, ï)toi 1 fcvOpcaiïivoç xoivuvfa b Xpurr$, Constantinople. 1860 : il a y a rie bonheur pour l’individu comme pour la société que dans la religion chrétienne.— 3° AoatççiXoooçixJ] .- « To : toû àv8p<omvou irpoopiop.ou eU ; pTjaxeuTixTJ au|Air17rrouaa, Constantinople 1860 ; Athènes, 1883 : la destinée de l’homme consiste dans la déification de son être et l’amitié de Dieu. — 4° 'Aoiriç Tife fcvaToXixïje. ôpeoBôÇou iTtoxpouaw toû xax’aZrrfi z.. : -'.X-j -i-.'.nL-r, . Constantinople, 1862 : calomnies contre l’Kglise catholique représentée par Esaû, que Dieu a rejeté, tandis qu’il a aimé Jacob, c’est-à-dire glise d’Orient. — 5° 'II -a-'.xr, |iavla ^ry/r^vi, , VT -~rt -j.-z : vJl z-.-.'Z-.hxr, '- z : i TŒ r-J.z-zç.7. -*-z-ïz/zi->. fopopuoÇouivTi, Athènes, 1862 : nouvelle attaque dirigée d’abord contre la primauté du pontife romain, puis contre les abus dont le patriarcat grec est le théâtre. — 6° 'O repovno^ôç, t* '. toû Kupbu faûv Ir.oou

y-.-J.j T0 —,
r i ? <, j.y. TÏ)Ç ôpOoffôÇoU zy.y.Lr, Mhènes, 1862 : le gerontisme, c’est la simonie

quf ronge a tous les degrés la hiérarchie orthodoxe. Ces trois dernières brochures ont été réimprimées dans le recueil de.1. Kaminari, MeXirai xal Xoyoi tou Maxpàxij, Athènes, 1014. — 7° Etudes philosophiques au nombre de quatre publiées en fran çais i Cuis en 1864. Œs trois premières, l’une csi

ée COUtlt ! le scepticisme, l’autre contre la : , 1e Renan, la troisième contre l’athéisme : elles ont ete publiées en grec a lhencs. en 1867, par 1 ecasta Dans une quatrième brochure Intitulée :

de L< vie ci l’arbre d, - la connaissance,

l’auteur oppose la philosophie chrétienne au cartes, a nlsme * I ecatsa l’a publiée en grec à Athènes en ('-vivr/nc - :  ; -' : TTJC. ÇOOBWÇ Ofi

roû èxxX7)olo « xal toû Ôep-eXti ', ; v6(xou

y.àl - ïio-cwsvioiJ byÇwtov

tLeuSoypioTiavixÛM èxxX7)ciûv xal htàvoSov tgjv ipioTiotvôv « le. :  ; -vxa : i Xpioxov plov, Constantinople, 1865 ; 2- édit, Athènes, 1891 : l’Eglise fondée par le Christ est la plus grande des < envies de Dieu. et cette Église est unique, l’orthodoxe, toutes les antres sociétés religieuses n’ayant aucun droit à se réclamer du Christ. - 9° Ta 16vo86ÇaCTOV e, -Y"v, rvo’jv jcoïox tpvov Sùvatat va SoÇàerj) touç vuv "EXXtivoc oitip -ivTx T7)ç y^Ç " à *wj » Constantinople 1865 ; 2e édit. Athènes, 1875 : l’honneur et la

Moire ne consiste que dans les vertus chrétiennes, lesquelles ne s’obtiennent que par la raison, la foi et la lutte 10° AixociootSvy), sçïHisplç, twv bXXt]vixcov àûYÛV, journal paraissant deux lois la semaine et comptant 92 n « , du 30 septembre 1866 au 28 septembre 1867.— 11° 'H èXeuôépaTSXTOVtx^, Athènes 1867, - 12" 'II ixaaaov’a YVtûpiÇoizévï] yxi Bià toû uaooovixoû SiTcXto^axoç, 1868. - 13° 'O *v EXXaSi iXeiiBspoç TexTOVio-u.oç èv ôpiaiztp xal èv ouYxplcei repoç. Tàv èv 'EXXàSi xp « mavimi.6v, 1899 : trois brochures d’une extrême violence contre la franc-maçonnerfe. 14" Aovoç, ê « pT)(xepl< ; ttjç èv XpioT<p

opTioxelotç, jtoXiTe'.aç xal çiXooocpîaç, journal hebdomadaire dont le premier numéro porte la date du 2 mars 1868, et le dernier de cette première série, celle du 20 mars 1871. Une seconde série commence avec le n 1 ' 152, daté du 4 décembre 1876, et finit avec le iv 1657, publié le 29 décembre 1905, cinq jours après la mort de l’auteur : le premier tome de la collection contient, entre autres, un AÔYoççiXoooepixoç plusieurs fois réimprimé depuis, dans lequel l’auteur prouve que Dieu s’est incarné et qu’il n’y a de salut pour les peuples et le monde entier que dans 1 Eglise orthodoxe. — 15 » Aoyixôç iXe-f/oç OwpaxtoTou tivôç IXéyxou, vive et verbeuse riposte à un défenseur de Theoclétos Bimpos, professeur de théologie a l’Université, que Macrakès avait accusé d|hérésie.

16" S.O-01 X<XT7)X7)TlX0l STtl TOÛ CUp.66X0U T^Ç IttOTSÛiÇ,

Uhènes, 1871 : recueil de discours prononcés dans l'église de Sainte-Irine. 17- "AjcoXoYia 'A7coot6Xou Maxpàxr reepl tûv Ixutoû càaOr^iicùv, 9povi, u.arwv xal -piîswv, Athènes. 1873 : défense de la tnchotomie du composé humain contre le livre de C. Nestoridès. — 18 » Elp^v » ), journal politico - religieux paraissant tous les samedis : le premier numéro est daté du 12 janvier 1874, et le dernier, portant le „ 1 16, est du 27 novembre 1876. 19° *H x<xt « tou ' Vtioot6Xou Max ; -/L/, zaipéoei Slxt), Athènes, 1881, contenant les discours de Macrakès et les dépositions des témoins lors du procès des 5-17 mars 1881. — 20 » T6 xpioûvŒTOv toû àve P 6mou Be6aiouiievov xal Stæ tôv LieràXwv tîjç 'ExxXTjoiou ; rearéptûv xal tô x-mvôSec 810ûv9eTOv t ?^ èxTrecouoT)? tnç 6p loôo--' ; -/- ouv680u, Athènes. 1882 : violente riposte contre ropuscule du professeur Chrvsanl lie Macrès sur le compose humain. - 21 » 'Ï7t611vT)|ia Trpôç tôv olxoulievtxov rorrpiapxTiv Aiovûoiov t6v B', Constantmople îsss -. réponse aux griefs contenus dans la sentence synodale promulguée contre l’auteur ; Macrakès

(a lit également imprimer en russe et présenter au Saint-Synode dirigeant, lors de son voyage a Odessa en 1888.

La plupart des ouvrages qui précèdent ont, comme leur titre l’indique, un caractère polémique : ceux qui suivent sont plus didactiques. — 22° 0eta xal lepà Y.a.TT)yyciç„ Athènes, 1885 : curieuse publication en trois parties, dont la première traite de la connaissance du danger ; la seconde, des dogmes et des commandements ; la troisième, de la damnation, avec une notice sur les hérésies principales. — 23° 'Ep^Yjveîa elç "rijv Tcpôç'E6paîooç È7uaToXT)v, Athènes, 1881. — 2 l°'Ep[X7]veEa -n)ç 'A7toxaXijiJ/ecoç 'Ioâvvou toû QeoXoyou, Athènes, 1882. — 25° 'Epu.v)veîa elç toùç '{iaXu, oûç,

3 vol., Athènes, 1887-1889. — 26° 'EpjiTjveta oXyjç njç Kaivî}< ; AtaÔYjxrjÇ, Athènes. 1891 sq., formant un total de 2320 pages en fascicules. Tous ces ouvrages représentent l’exégèse de Macrakès : on y trouve un peu de tout, des attaques passionnées tantôt contre le pape et l'Église catholique, tantôt contre les adversaires personnels de l’auteur. — Il faut y ajouter, 27° une sorte d’introduction générale à l'Écriture intitulée : 'H FpacpT) xal ô x6au, oç, ^toi to (xsya toû 0eoû (îtoXîov 81à toû jxixpoù ii, e).eTo>(xcvov, Athènes, 1905 : tirage à part de 52 articles parus dans le Logos.

Les idées de Macrakès sur la réforme des diverses branches de l’enseignement sont contenues dans les ouvrages suivants. — 28 Néovèx7ïa18euTix6vaûar/]u.a, en trois parties, ayant respectivement pour titres : rpa(^aTOji.à6eia, Athènes, 1876 ; As^i(i.â6sia, Athènes, 1878 ; Aoyo^àŒia, Athènes, 1882.- — Après la réforme de la grammaire, voici celle de la philosophie : 29° 'H cpiXoaoçtaxal atçt, >.OCT091xa !.lrtiCTTÎ)ji.aL,

4 vol., Athènes, 1876-1890. Lepremier volumecontient, avec l’introduction générale à la philosophie, la psychologie et la logique ; le second, la morale philosophique tirée surtout des exemples de l’histoire sainte ; le troisième, la théodicée ; le quatrième, la philosophie proprement dite. Enfin, comme pour montrer qu’aucunebranche dusavoir humain ne lui était étrangère, Macrakès aborda les sciences politiques dans une série de leçons professées au Syllogue Platon fondé par lui en 1901 ; on les trouve résumées dans deux petits volumes publiés respectivement en 1901 et en 1902 sous le titre : 'O rcpÛTOç (ô SsÛTepoç) xaprcàç toû êv 'Aôrjvaiç TtoXmxoûauXXoyou ô IlXàrov. Si incomplète qu’ait été la science politique de Platon, elle était, écrit-il dans le premier opuscule, bien plus parfaite que celle en vigueur dans la Grèce moderne, surtout si on prend soin de la compléter par la philosophie chrétienne ; dans le second opuscule, il assure que le bonheur est à la portée de chacun : il suffit de le vouloir et d’observer la loi de Dieu. — Macrakès, on le voit, au milieu de luttes incessantes, n’a cessé de parler et d'écrire ; ses efforts, malgré les incohérences qui les déparent, ne sont pas tous demeurés stériles, et il se survit, aujourd’hui encore, dans quelques disciples restés fidèles, qui poursuivent la même œuvre avec une méthode moins défectueuse.

Voir l’article de Démétrius S. Balanos, 'O 'AtiottoXoç Mavpâxi) ; ( 183 1-1 905), dans a revue rpT)YÔpioç <> na'/aixic, Salonique, 1920, t. iv, p. 65-112 ; et celui de V. Grégoire, dans les Échos d’Orient, t. xix, 1920, p. 403-414.

f L. Petit.