Dictionnaire de théologie catholique/IMMACULÉE CONCEPTION III. Dans les Eglises nestoriennes et monophysites

Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 7.1 : HOBBES - IMMUNITÉSp. 495-497).

III. IMMACULÉE CONCEPTION DANS LES ÉGLISES NESTORIENNES ET MONOPHYSITES.

La littérature théologique des nestorienset desmonophysites est encore trop peu connue pour qu’on puisse donner un aperçu satisfaisant de leur doctrine niariologique. Le peu qu’il est possible d’en recueillir dans les documents édités jusqu’àce jour permet d’alTirmer que les adversaires du concile d’Éphèse, comme ceux du concile de Chalcédoine, n’ont jamais différé des byzantins orthodoxes sur la question de l’absolue sainteté et pureté de la mère du Sauveur, l^as plus que les byzantins, du reste, ces dissidents ne paraissent avoii agité ex professa la question de savoir si Marie avait été préservée de la tache originelle dès le premier instant de sa conception. S’ils ont affirmé cette vérité, ils l’ont fait en passant, sans y donner une attention particulière, comme une chose qui va de soi. Par ailleurs, les nestoriens, comme les monophysites, ont toujours professé une grande vénération pour saint Éphrem, le grand docteur de l’absolue sainteté de Marie, au ive siècle. Il n’est pas étonnant qu’ils soient restés fidèles à la doctrine de ce Père.

Nestorlus, nous l’avons vu. col. 905, bien qu’il refuse à Marie le titie de Théotocos, n’est pas loin d’affirmer explicitement son exemption de la faute originelle. Ceux qui dans la suite des siècles se sent réclamés de lui, tout en restant plus ou moins fidèles à son système christologique, nous ont parfois livré des expressions de tout point satisfaisantes de la doctrine de la conception immaculée ; tel ce Georges Warda, d’Arbèles, qui vivait dans la première moitié du xiii » siècle et dont les hymnes religieuses ont été insérées dans les offices de l’Église nestorienne. Dans une de ses hymnes sur la conception de la’Vierge, il salue en Marie « celle qui seule a échappé au déluge universel du péché et qui est restée intacte, comme jadis la toison de Gédéon. » Dans une autre, il écrit : « Qui pourrait dignement parler de cette Vierge intègre et immaculée, sainte et sanctifiée dans sa conception même, destinée qu’elle était, dès le sein de sa mère. à devenir l’arche, l’autel, le temple, le palais, le trône du Dieu vivant des siècles ? L<- vautour n ? l’a pas aperçue ; il ne l’a pas étreinte dans ses serres ; l’esprit rôdeur ne l’a pas rencontrée. » Pareri delV cpiscopaio caltolico sulla definizionc dommalica delV immacolaio conccpimento délia B. Vergine Maria, Rome, 1851-1854, t. IV, p. 179. Le patriarche catholique de Babylone, qui rapportait, en 1850, ce témoignage de Georges Warda, exprimait en ces termes la croyance de la nation chaldéenne : « Nous déclarons que notre croyance et celle de nos frères métropolitains, des religieux, des prêtres et de tous les fidèles de la nation chaldéenne au sujet de l’immaculée conception de la sainte Vierge dans le sein de sa mère, ne diffère en rien de la croyance des catholiques d’Europe… Nous sommes fortement attachés à cette doctrine. »

Plus nombreux et non moins explicites sont les témoignages que nous rencontrons chez les Syriens jacobites. Le grand théologien monophysite Sévère d’Antioche, dont les œuvres sont encore très imparfaitement connues, enseigne clairement que Marie fut exempte de toute souillure dans une Homélie sur

la saillie Xicnjc, publiée par le cardhial ! Mai. Spicikijium romnnum, Roiue, 181J, t. x ii, p. 212-210. Au moment de commencer l’éloge de la Vierge, l’orateur croit avoir entendu la voix qui parlait autrefois à Mo’ise : « N’approche pas d’ici, ôte tes chaussures de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte (Exode, iii, 5). i. Qu’y a-t-il. en efiet, de plus auguste et de plus élevé <.v la mère de Dieu ? Vraiment, celui qui va vers elle s’approche d’une terre sainte, qui touche au ciel. Car bien qui-Marie vienne de la terre et possède une nature humaine consubstantielle à la nôtre, elle est toutefois sans tache et exempte de toute souillure. Que dis-je’. De son sein, comme d’un ciel, est sorti l’Homme-Dieu qu’elle a divinement conçu et enfanté, qiiamquam cnim Maria de terra est, et humanam nuliuam nobisqw consubstanlialem sortila, allamen inlemcrata est omnique macula caiens. Mai, op. cit., p. 212. L’opposition qui est établie ici entre la naissance terrestre de Marie et sa pureté immaculée ne peut que signifier chez elkl’absence de la souillure originelle, dont Sévère park avec une précision toute scolastique dans son traité contre -Julien d’Halicarnasse. D’après lui, en effet, L grâce que possédait Adam avant sa chute était une participation à la nature divine ; elle était la condition de l’immortalité corporelle. Le morle moriemini de la Genèse ne doit pas seulement s’entendre de lu mort corporelle, mais aussi de la séparation de Dieu, qui est la vie et l’immortalité par essence. Le pécht originel ne nous a, d’ailleurs, dépouillés que des dongratuits, et ne nous a rien fait perdre de ce qui appartient à la nature proprement dite, non natura sed gralia spoliavit se homo ob suam declinationem. C’est ce qui explique pourquoi Jésus-Christ, tout à faif étranger au péché, a cependant pris une nature mortelle et passible. La douleur et la mort sont naturelle^ à l’homme et n’ont rien en soi de répréhensible et de déshonorant. C’est seulement si elles avaient atteint l’Homme-Dieu à cause du péché d’Adam qu’il aurait contracté, qu’elles auraient été pour lui une honte et une flétiissure. Contra Julianum Halicainassenscm, Mai, op. cit., p. 181.

Sévère indique bien la raison de l’absolue sainteté de la Vierge. C’est parce qu’elle devait fournir au Fils de Dieu une chair immaculée : « La mère de Dieu, dit-il, est le ferment de notre nature, la racine de cette véritable vigne dont nous sommes les branches, à laquelle nous devenons semblables par la grefte du baptême, terme de la réconciliation de Dieu avec les hommes. C’est pourquoi les anges chantaient ; Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la tene, sourire d’en haut aux hommes (Luc, ii, 14). Le souvenir de la Vierge doit donc être cher à nos cœurs, quand nous songeons à la haine implacable dont nous étions l’objet et à la magnifique réconciliation que nous devons à sa médiation. » Ipsa enim Icrmentum est formæ nostrie, radix ejus veræ vitis, cujus nos exstitimus palmiies, pares facli in bapiismalii gcrmine, quod est rcconciliationis Dci cum hominibus complementum. Hoinil. in B. Virgincm, op. cit., p. 219.

Un contemporain de Sévère, Jacques de Saroug († 521), enseigne une doctrine identique : o Si une seule tache, si un défaut quelconque avait jamais terni l’âme de la Vierge, sans nul doute le Fils de Dieu se fût choisi une autre mère, exempte de toute souillure. Abbeloos, De vita et scriptis S. Jacobi, Batnarum Sarugi in Mesopotamia episcopi, Louvain, 1867, p. 223. C’est à ce même Jacques de Saroug qu’est attribuée cette acclamation à Marie insérée dans l’office sjTien : « Salut, ô sainteté restée toujours intacte, Pus/(’^i(( nunquam leesa ; salut, ô nouvelle Eve qui avez enfanté l’Emmanuel. » Officium Jcriab juxla ritnm Ecclesix Syrorum, Rome, 1853, p. 292.

Jacques a, il est rai, un passage obscur sur la purification de la Vierge, au jour de l’annonciation. Il semble dire que c’est à ce moment que Marie reçut par le Saint-Esprit la grâce de l’adoption divine : ctdoptionem flliorum.qux patri nostro Adamo jiieral concessa. Mariée per Spiriliim Sanclum tribuil, cum essd in eu habilalunis. Abbeloos, op. cit., p. 243. Il est vraisemblable que nous avons là une allusion à la doctrine cyrillienne établissant une différence entre la sainteté des justes de l’Ancien Testament, qui ne comportait pas la donation du don incréé, c’est-à-dire de la pei’sonne du Saint-Esprit, et la sainteté des justes du Nouveau Testament entraînant avec elle l’habitation du Saint-Esprit dans l’âme. Cf. J. Mahé, La sanctification d’après S. Cyrille d’Alexandrie, dans la Revw d’histoire ecclésiastique, t. x, p. 30-40, 469-492. Voir aussi ce que nous avons dit plus haut, col. 928, à propos de Nicétas David. D’après cela, Jacques de Saroug n’attribuerait à Marie, avant l’annonciation, que la sainteté imparfaite des justes de l’ancienne loi, sainteté qui, du reste, impliquait la disparition du péché originel, au moment même où elle existait dans r’àme. Cf. Le Bachelet, art. Marie. Immaculée conception, dans le Dictionnaire apolocjcliqiic de la foi catholique, fasc. 13. col. 232. Signalons également un sermon De transitu Dei genetricis du même Jacques, dans lequel il appelle Marie " la Bénie ». A. Baumstark, Zwei si/risclie Dichtungen auf dus Entschlajen der idierseligten Jungfrau, dans Oriens christianus. 1905. p. 92. Un certain Jean de Birta, un inconnu encore dans la littérature syriaque, qui a dû vivre après le M » siècle, vu qu’il cite le témoignage de Denys l’Aréopagite sur la mort de Marie, appelle aussi celle-ci « la Bénie », et déclare que, si elle est morte, la corruption n’a jamais osé s’attaquer à son corps virginal, parce que, -x par la grâce divine, ce corps était exempt de la loi comnmnc. » Ejus, in qua olim Deus divertit et ex puritate ejus genitus est, gratia divina exempta membra erant, et bonum munus susceperanl Spiritusquc Sancti virtutem ; et pruptcrea corruptio minime potuerat corum dominari. Neque igitur quisquam crcdat corruptum esse ejus purum corpus, proul corrumpuntur curpora hominum morlalium. Incorruplum eum custodivit natus ejus. A. Baumstark, Oriens christianus, ibid., p. 121.

Le texte syriaque de l’apocryphe De transitu Marin renferme une variante conçue en ces termes : « La bienheureuse Vierge fut sainte et choisie de Dieu, dès qu’elle fut dans le sein de sa mère ; et elle naquit de sa mèie glorieusement et saintement ; et elle se garda pure de toute mauvaise pensée, pour qu’elle pût recevoir le Messie, son Seigneur, qui vint en elle, i W. Wright, The departure of my Lady Mary from this world, dans The journal of sacred lilerature and biblical record, avril 1865, p. 130.

On pourrait aussi relever dans la liturgie syriaque bien des expressions qui insinuent d’une manière plus ou moins directe la doctrine de la conception immaculée, telles les suivantes : Orutio Annæ pie evolavit in ctelum splrndidum ; et continuo ab Anna concepla est Maria mundc, in gloria et puritate. Et concepit Anna Mariam in justilia, post tempus sterililatis. Salve, civitas munitissima, in qua nunquam dominatum est peccatum. Cf. Civiltà cattolica, 27= année, 9° série, 1876, t. XII. Xuovi documenti delta Chiesa orientale inlorno al damma deliimmacoluta concezionc di Maria SS., p. 518-54’. ». où sont rajjportés plusieurs témoi-RnaRes recueillis par le P..loseph Besson, missionnaire jésuite de Syrie, au xvii’e siècle.

On trouve dans la liturgie des Arméniens monophysites tous les lieux communs que nous avons rencontrés dans la liturgie grecque. On attribue à Marie, et avec une particulière insistance, tous les

effets de la rédemption, y compris la délivrance du péché originel : Te januam cœli et viam regni, qua’maledictionem abslulisti, seraphim terrestrcm magnificamus. Maledictionum dclctrix et peccati expiatrix, sancta Virgo. Per te sententia condemnationis deleta est, et per te peccalrix mater lapsa iterum se erexit. Laudes et hymni ad SS. ]Iarix Virginis honorem ex Armenorum breviario exccrpta, Venise, 1877. p. 54, 58, 08. On fait allusion à l’intervention spéciale de Dieu dans sa conception : thurifera arbor a Dca planlata, ibid., p. 76 ; paradisus a Dco plantains, p. 80. Le Fils de Dieu a sanctifié sa mère dès le sein maternel. sancti ficasli ab utero mairem. p. 12. Marie est un champ exempt des épines du péché, et n’a pas connu les désirs charnels, ager liber a spinis peccati, desideriis terrestribus vacua, p. 0.

Parmi les auteurs arméniens qui ont le mieux parlé de la sainteté de la mère de Dieu, il faut mettre en première ligne Grégoire de Naregh, fils de Chosro le Grand (951-1012). Dans un panégyrique de la Vierge, il déclare nettement qu’elle fut exempte de la concupiscence et de tout péché : « Quoique formée du mélange des quatre éléments, tu es demeurée exempte de ce qui est notre lot commun à tous, les terrestres : tu n’as pas porté en toi nos passions naturelles et innées ; mais tu as vécu comme un chérubin enflammé et rayonnant… Tu as été célébrée comme la fillr sans péché de la première femme pécheresse. » Discorso panegirico alla beatissima Vergine Maria scritto du S. Gregorio da Naregh, doitore delta Chiesa Armena. tradollo in lingua italiana dai Padri Mechilarisli, Venise, 1904, p. 26, 36.

Ce que nous avons dit de la liturgie des Arméniens doit se dire également de la liturgie des Coptes et des Abyssins. Rien de bien explicite, mais toute la série des témoignages implicites, toutes les affirmations qui sous-entendent la sainteté absolue de ! Mnrie, sous peine de n’être que de misérables hyperboles orientales. Cf. Passaglia, op. cit., t. ui. n. 1175, 1195, 1213, 1289. 1421, 1416, etc. Le passage suivant mérite une particulière attention : « Tu as été créée d’Adam sans avoir été séduite ; tu es née d’Eve sans être sujette aux douleurs de l’enfantement et à la mort. « Passaglia, n.l705. Consulté sur la doctrine des Abyssins touchant l’immaculée conception, Mgr de Nilopolis, vicaire apostolique en Abyssinie, répondit : « Parmi les chrétiens d’Ethiopie, j’ai trouvé, à ma grande joie, que les sectes sont à peu près unanimes à professer l’immaculée conception de Marie et à déclarer la sainte Vierge exempte du péché originel. » Pareri, etc. t. III, p. 177. Au xvii » siècle, deux patriarches dissidents d’Antioche, le grec et le syrien, et le patriarche des Arméniens, avaient fait au P. Besson des déclarations semblables. Civillét catlolica, loc. cit., p. 546.’)17.

Une bonne preuve que nesloriens et monopliysites ne répugnent pas au dogme catholique de l’immaculée conception, c’est qu’ils n’ont pas suivi les grecs modernes dans leurs attaques contre la dénnition portée par Pie IX, alors que nous les voyons, dans les temps récents, emprunter à la polémique gréco-russe plusieurs griefs soulevés par celle-ci sur d’autres points de doctrine du catiiolicisme, par exemi>le, sur la procession du Saint-Esprit, la forme du sacrement de l’eucharistie, le purgatoire, la béatitude des saints avant le jugement dernier.

La doctrine de l’absolue sainteté et pureté de la mère de.Jésus était si répandue dans les milieux chrétiens orientaux du vu » siècle, que Mahomet en retint quelque chose. Il est permis, en effet, de voir dans ce qu’il dit de Marie comme un écho de ses relations avec les chrétiens, relations qui paraissent incontestables. Voir Cohan (sa ccmposilion), t. iii,

col. 1778. Le Coran parle à plusieurs reprises de « Mariam », mère de Jésus, qu’il paraît confondre avec la sœur de Moïse, de même nom. Marie est fille d’Imrân, fils de Matlian, et d’Anne, fille de Fàqoud. Avant de la mettre au monde, sa mère, qui est dans un âge avancé, la consacre à Dieu. La Vierge, jeune encore, est présentée au temple, où elle reçoit sa nourriture du ciel. Les anges lui annoncent la naissance de Jésus, qu’elle conçoit virginalement. Elle a conservé sa virginité et a reçu une partie de l’esprit divin. Le Coran, sourates iii, 31, 37-12 : iv, 169 ; v, 79 ; XIX, 16 ; XXI, 91 ; lxvi, 12 ; trad. Kasimirski, Paris, 1869, p. 46-48, 83, 95, 242-243, 263, 468. Bien plus, elle est exempte de toute souillure : « Les anges dirent à Marie : « Allah t’a choisie et t’a faite pure, » trad. du P. Goudard, La Vierge dan-i Vifilam et le Coran, dans les Éludes du 5 décembre 1904, t. ci, p. 645. Kasimirski, sourate iii, 37, p. 47, traduit : « Dieu t’a rendue exempte de toute souillure. » C’est sans doute un commentaire de ce passage qu’il faut voir dans la tradition suivante, qui a cours parmi les musulmans : « Tout enfant en naissant, dit cette tradition, est touché par le démon et, à ce contact, il jette son premier cri ; Marie et Jésus furent seuls exempts de cette espèce de souillure. » Carra de Vaux, La doclrine de l’islam, Paris, 1909, p. 98.

F. G. Holweck, Fasti Mariant sive calendarium feslorum sanctæ Mariée Virginia Deipnric niemnriis histnricis illiisiratum, Fribourg-en-Biisgau, 1892 ; Nilles, Kalendarium manualentriusque Ecclesiœorientalisetoccidentalis, lnspruck, 1896-1897, t. I, p. SlS-.SSl ; t. ii, p. 550, 624, 681, 700, où l’on trouvera des renseignements sur la fête de la Conception chez les Orientaux unis et non-unis en deliors des grecs ;.Vuowi documenti délia Chiesa orientale intorno al (lomma delV immacolata concezione di Maria sanlissima, dans Civiltà cattolica, 21’année, 9= série, 1876, t. xir, p. 541556, où sont utilisés quelques-uns des témoignages de la croyance des Orientaux à l’immaculée conception réunis au XVIIe siècle par le P. Besson, S. J., témoignages, du reste, de valeur fort inégale ; Laudes et hijmni ad SS. Mariæ Virginis lionorem ex Arnienoruin l>rei>iario excerpta, Venise, 1877 ; Le Bachelet, L’immaculée conception. Courte histoire d’un doç/me, I’ « partie : L’Oriunt, Paris, 1903, passim ; J. Hobeika, religieux maronite libanais, Témoignages de l’Église sgro-maronite en faveur de l’immaculée conception de la très sainte Vierge Marie, Basconta, 1904 ; L’immaculée conception et les rites orientaux, dans la revue arabe El Ma’-liriq, Beyrouth, 1904, t. vii, p. 395-411 ; la question de la niariologie du Coran est épuisée dans l’arlicle du P. Goudard, La Vierge Marie dans l’islam et le Coran, dans les Éludes du.'> décembre 1904, t. c ;

M. JUGIE.